14 janvier 2016 - Juppé et Valls, candidats préférés des Français :
Alain Juppé à droite et Manuel Valls à gauche apparaissent comme ceux qui ont le plus de capacités à être "un bon président de la République", loin devant François Hollande et Nicolas Sarkozy, selon un sondage Viavoice pour Libération. A la question de savoir s'il fera un "bon président de la République", Manuel Valls, avec 33% d'opinions positives (inchangé), devance largement François Hollande, qui gagne toutefois quatre points à 20%, par rapport à la précédente enquête Viavoice pour Libération, début novembre. Mais le Premier ministre doit désormais compter avec Emmanuel Macron, qui poursuit son ascension et gagne six points, également à 33%.
20 janvier 2016 - Primaire "des gauches" : Hollande n'en veut pas :
Alors qu'un appel pour une "primaire des gauches et des écologistes" a été lancé lundi par une trentaine d'intellectuels, l'entourage de François Hollande n'y croit pas.
Un refus de François Hollande de participer à une primaire de gauche serait "un déni flagrant de démocratie", a estimé mardi matin sur BFMTV Thomas Piketty, l'un des initiateurs de l'appel publié la veille dans Libération. Pourtant dans l'entourage du Président, on semble exclure toute initiative de ce genre. "Sur la primaire, la position de François Hollande est très chiraquienne : ça lui en touche une sans faire bouger l'autre!", déclare un habitué de l'Elysée dans Le Parisien. "Ça ne se fera jamais!", croit savoir un proche du chef de l'Etat.
26 janvier 2016 - Primaire à droite : moins d'un an pour trouver un champion pour 2017 :
Les 20 et 27 novembre 2016, les électeurs de la droite et du centre désigneront leur représentant à la présidentielle. Une dizaine de candidats, potentiels ou déclarés, se bousculent déjà à 320 jours du scrutin.
Top départ. Dans 320 jours, les 20 et 27 novembre, les électeurs de la droite et du centre seront appelés à désigner leur candidat à la présidentielle, dans 10.000 bureaux de vote répartis sur tout le territoire. Pourront participer à ce scrutin inédit à droite tous les Français inscrits sur les listes électorales, moyennant 2 euros. Les organisateurs espèrent faire au moins aussi bien que la primaire PS de 2011, qui avait attiré quelque 3 millions d'électeurs et désigné comme candidat François Hollande, futur président de la République.
6 février 2016 - Mélenchon se lance en solo, les communistes voient rouge :
Jean-Luc Mélenchon a annoncé sa candidature à la présidentielle de 2017. Si cela n'est pas vraiment une surprise, plusieurs membres du Parti communiste, allié au Parti de gauche au sein du Front de gauche, n'étaient pas au courant de cette officialisation et le regrettent.
Jean-Luc Mélenchon devait accélérer en vue de la présidentielle de 2017. C'est désormais chose faite. Celui qui était le candidat du Front de gauche en 2012 a fait acte de candidature mercredi soir au 20 Heures de TF1. "Oui, je propose ma candidature pour l'élection présidentielle", a-t-il déclaré, affirmant vouloir incarner "la France insoumise et fière de l'être". Et il a choisi de le faire hors parti : "Je ne demande la permission à personne. Je le fais hors cadre de partis, je suis ouvert à tout le monde, les organisations, les réseaux, mais les citoyens d'abord."
11 février - Marine Le Pen confirme sa candidature à l'élection présidentielle de 2017 :
Marine Le Pen a officialisé lundi soir sur TF1 sa seconde candidature à une élection présidentielle. Pour 2017, la présidente du Front national défendra notamment la fin de l'euro et la sortie de Schengen, via une "négociation" avec l'Union européenne.
Quelques mots pour formaliser ce que tout le monde savait déjà. Pour sa première interview de l'année à la télévision, lundi soir au 20h de TF1, Marine Le Pen a confirmé être "candidate à l'élection présidentielle de 2017". La présidente du FN s'est présentée comme "la candidate de la vérité" et a défendu son nouveau slogan, "la France apaisée". "Mon espoir, c'est la France apaisée car le laxisme crée le chaos", a-t-elle dit. Elle a également affirmé qu'il y avait "une grande opération de réconciliation à effectuer dans notre pays".
23 février 2016 - Bruno Le Maire enfin prêt à se lancer dans la primaire de droite :
Bruno Le Maire va se déclarer mardi candidat à la primaire de droite et du centre, avant de publier un "livre-manifeste" mercredi. Le héraut du "renouveau", en bon "garçon organisé", prépare sa campagne depuis quatre ans.
Bruno Le Maire est optimiste. Le héraut du "renouveau" veut croire en la théorie du "politique émergent" qu'explique un de ses soutiens : "Aux Etats-Unis, le système de la primaire permet l'émergence très rapide d'une figure politique qui n'était encore qu'au second plan deux ans plus tôt. Comme Obama en 2008 ou Trump et Sanders aujourd'hui." Et ce député qui soutient Bruno Le Maire dans la course à l'investiture de droite et du centre : "Sarkozy, Juppé et Fillon appartiennent au passé. Les gens les ont déjà vu à l'épreuve du pouvoir. Ils voudront une personnalité neuve."
2 mars 2016 - A un an de la présidentielle, Macron lance un mouvement :
Emmanuel Macron va lancer son association, "un mouvement à mi-chemin du laboratoire d’idées et du parti politique", révèle L'Obs sur son site mercredi. Le ministre de l'Economie prépare aussi deux livres, souhaitant, selon son entourage, "pousser ses idées".
Il n'a prévenu personne. Selon le site de L'Obs, qui publie l'information mercredi, Emmanuel Macron prépare activement l'avenir. D'abord, sans en avoir averti ni l'Elysée ni Matignon, il va lancer son association, "un mouvement à mi-chemin du laboratoire d’idées et du parti politique", indique l'hebdomadaire.
2 avril 2016 - Valls: "Hollande est la voix de l’intérêt général" :
Après deux ans à Matignon et à un an de la présidentielle, Manuel Valls ne voit pas d’alternative à François Hollande à gauche.
Le candidat de Valls pour 2017, c’est Hollande. Le Premier ministre soutient le Président et veut qu’il se représente. Il se confie dans le JDD : "C’est l’intérêt général et l’intérêt de la France qui doivent prévaloir, François Hollande est la voix de l’intérêt général. Celui qui doit incarner cette parole c’est celui qui a été élu par les Français, qui est Président et candidat, s’il le décide. La logique c’est qu’il soit candidat puisqu’il est Président. Ce qui manque c’est l’explication, car les choix qui ont été les siens sont les bons."
5 avril 2016 - Présidentielle : Hollande se dit "prêt à rendre des coups" :
François Hollande s'est confié jeudi soir dans l'avion qui l'a emmené à Washington. Refusant d'évoquer un échec personnel sur la déchéance de nationalité, le chef de l'Etat a voulu se montrer combatif devant les quelques journalistes qui l'interrogeaient. Il s'est aussi dit "prêt à rendre des coups mais pas avant qu'ils n'aient été donnés".
Combatif et optimiste. François Hollande veut désormais "tourner la page" de la déchéance de nationalité pour se projeter vers la présidentielle. A l'occasion de sa visite à Washington où il participe depuis jeudi soir à un sommet international sur le nucléaire, le chef de l'Etat s'est confié avec des journalistes dans l'avion. Comme le relate BFMTV, le président de la République a notamment évoqué l'abandon de la révision constitutionnelle. "Il fallait aboutir ce qui n'avait pas de chance d'aboutir, ouvrir une nouvelle page", a-t-il confié, refusant d'évoquer un échec personnel.
10 avril 2016 - "En Marche" : Macron revendique "un nouvel adhérent toutes les 30 secondes" :
Comme depuis mercredi soir et le lancement à Amiens de son mouvement "En Marche", Emmanuel Macron a répété dimanche soir sur France 2 qu'il ne se lançait pas dans une "aventure personnelle". Il essayerait au contraire de tester "quelque chose d'un peu original", avec un objectif à court terme : "Aller dans le pays et faire une opération de porte-à-porte". "Cette grande marche va chercher à faire le bilan du pays d'ici la fin de l'été", a insisté Emmanuel Macron, qui souhaite voir des "choix plus radicaux" émaner de son mouvement.
Moins d'une semaine après le lancement d'"En Marche", le ministre de l'Economie a revendiqué sur le plateau de Laurent Delahousse quelque 13.000 adhérents, "un nouveau toutes les 30 secondes". "Je suis de gauche, mais j'ai envie de travailler avec des femmes et hommes de droite", a encore souligné celui qui n'a pas la carte du PS. "Notre vie politique est engluée dans le temps de l'obsession personnelle, ce mouvement doit faire advenir des solutions beaucoup plus radicales avec des ambitions apaisées et collectives."
18 avril 2016 - Impopularité : "Vos prières sont les bienvenues!", lance Hollande à un journaliste :
Les sondages sont peut-être catastrophiques pour la présidentielle de 2017 mais François Hollande n'a pas perdu son humour. "Vos prières sont les bienvenues!" a lancé lundi au Caire le Président à un journaliste qui l'interrogeait sur ce qu'il pouvait encore dire aux Français compte tenu de son impopularité record.
1er mai 2016 - Jean-Marie Le Pen prédit la défaite de sa fille en 2017 :
Dimanche, Jean-Marie Le Pen a une nouvelle fois appelé sa fille à l'unité, "condition sine qua non du succès" en 2017 selon lui. Il a rendu hommage à Jeanne d'Arc devant environ 400 fidèles, dont les eurodéputés FN Marie-Christine Arnautu, Bruno Gollnisch et Mireille d'Ornano, venus malgré la consigne du parti.
Il n'y aura pas de victoire sans lui. Dimanche, place des Invalides à Paris, Jean-Marie Le Pen a déclaré que "la condition sine qua non du succès c'est l'unité, et d'abord l'unité de l'opposition nationale". "Aucun signe n'a été émis dans le sens de la conciliation" de la part de Marine Le Pen, a regretté le président d'honneur exclu du FN.
12 mai 2017 - Mélenchon: "Dans deux mois, Valls sera renversé" :
Le leader du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon veut coaliser la gauche anti-Hollande. Il déplore les violences en marge des manifestations.
Le gouvernement a amené l’autorité de l’État au bord de l’effondrement. La France est contaminée par la décomposition chaotique du Parti socialiste. Aujourd’hui, Manuel Valls n’a plus de majorité et plus d’autorité dans sa propre famille politique. Sa façon de faire durcit tous les rapports. Sa politique conduit à l’accélération inouïe des violences sociales et des tensions dans le pays. Il faut que la loi travail soit retirée et que Valls s’en aille. À quoi bon deux mois de violences jusqu’à la prochaine motion de censure en juillet? Dans deux mois, Valls sera renversé.
17 mai 2016 - Hollande : "En dehors de la ligne que je représente, il n'y a pas d'alternative à gauche" :
François Hollande a indiqué "ne pas être en campagne", mais, mardi sur Europe 1, il a mis en garde son camp dans la perspective de l'élection présidentielle de 2017 : "En dehors de la ligne que je représente, en dehors du gouvernement qui est aujourd'hui en place, il n'y a pas d'alternative à gauche."
"S'il y avait une dissolution dès aujourd'hui, ce ne sera pas pour installer un gouvernement plus à gauche", a-t-il encore prévenu avant de se faire plus précis : "Il y a une alternative de droite qui existe, on le voit. Et si je ne suis pas... si la gauche n'est pas reconduite, ce sera la droite qui l'emportera ou l'extrême droite."
31 mai 2016 - Sarkozy veut "revenir la tête haute" pour dire : "Hollande vous a menti" :
Pas encore officiellement candidat à la présidentielle, Nicolas Sarkozy ne fait pas moins état de ses ambitions. "Je veux revenir la tête haute", a-t-il dit mardi au siège des Républicains, évoquant les "mensonges" de François Hollande.
C'est comme si il était candidat. Mardi en en clôture d'une "matinée de travail sur l'Outre-mer" de son mouvement, Nicolas Sarkozy a fait un pas de plus vers 2017, en affirmant qu'il voulait "revenir la tête haute". L'ex-Président s'exprimait devant quelques centaines de personnes au siège de son parti, dans le XVe arrondissement. "Pour moi, l'Outre-mer, ce n'est pas une question d'exotisme, pas le coup de soleil, ni le collier de fleurs, ni de beaux paysages. C'est un défi républicain pour donner la chance à tous les jeunes d'Outre-mer de vivre la tête haute du produit de leur travail", a d'abord lancé le président LR.
1er juin 2016 - Primaire de droite : dans la presse, Sarkozy l'emporte sur Juppé :
Si Nicolas Sarkozy et Alain Juppé surclassent leurs adversaires à la primaire de droite dans notre classement de la visibilité médiatique des candidats, l'ancien chef de l'Etat reste celui que la presse cite le plus. Le maire de Bordeaux, lui, doit faire face à d'importants déserts médiatiques.
Nicolas Sarkozy n'est pas encore en campagne, mais il surclasse d'ores et déjà tous ses futurs adversaires à la primaire de droite sur un critère : la visibilité médiatique. Depuis le lancement de notre baromètre mensuel réalisé par Pressedd(*), la première plate-forme de la presse française qui analyse l'exposition des candidats à la primaire de droite dans 1.462 journaux et magazines, l'ancien chef de l'Etat est toujours en tête avec 2.832 citations au mois de mai.
18 juin 2016 - Une primaire organisée par le PS les 22 et 29 janvier :
Le Conseil national du Parti socialiste a décidé à l'unanimité samedi d'organiser une primaire pour désigner son candidat à la présidentielle en 2017. Le scrutin aura lieu en deux tours les 22 et 29 janvier.
Après la primaire de droite, la gauche aura aussi sa primaire. Le conseil national du Parti socialiste a décidé à l'unanimité samedi d'organiser une primaire pour désigner son candidat à la présidentielle en 2017. Cette primaire ouverte sera ouverte aux participants de la Belle Alliance populaire (qui rassemble le PS, le PRG et les écologistes progouvernement), mais aussi à "tous ceux qui soutiendraient la démarche", précise le texte soumis au parlement du parti samedi. Les dates ont également été déterminées : le scrutin aura lieu les 22 et 29 janvier 2017.
8 juillet 2016 - Valls : "Quoi qu'il arrive, je me prépare pour l'avenir" :
Il "faut assumer ce que nous faisons", affirme Manuel Valls dans un entretien paru vendredi dans La Dépêche du Midi. A titre personnel, le Premier ministre assure ne pas penser à participer à la primaire : "À la place qui est la mienne, je ne peux pas avoir un agenda caché [...] Aujourd'hui, je gouverne."
A l'occasion d'un déplacement dans l'Aude et avant un nouveau meeting de la tournée "Hé oh la gauche" vendredi soir, Manuel Valls se confie dans La Dépêche du midi. Un entretien sans grande surprise mais dans lequel le Premier ministre fait passer quelques messages à caractère informatif. Après l'usage du 49.3 pour faire adopter sans vote la loi Travail, il assume sa politique et ses décisions : "Je ne joue pas avec mes institutions." Il "faut assumer ce que nous faisons", affirme-t-il ainsi avant de déplorer qu'une partie de la gauche ait "vingt ans de retard par rapport aux évolutions du marché du travail, aux changements dans l'entreprise".
13 juillet 2016 - Macron part le premier :
En meeting mardi soir à la Mutualité, Emmanuel Macron a lancé la campagne électorale sans attendre François Hollande et les autres. Le ministre de l'Economie ne veut pas s'embourber dans le calendrier socialiste.
Il a démarré le premier, devant François Hollande, Arnaud Montebourg et les autres... Et en trombe. Le meeting d’Emmanuel Macron à la Mutualité, mardi soir, sonne comme le début tonitruant de la campagne électorale à gauche, où le calendrier du ministre de l’Economie se trouve finalement en avance sur celui de ses éventuels rivaux… Si toutefois il devait officiellement se déclarer. En prenant position avec force sur des sujets variés, comme la laïcité, l’écologie ou l’éducation, loin de ses prérogatives ministérielles, en se révélant tribun, en se faisant acclamer longuement, et plusieurs fois, aux cris de "Macron président", laissant ses supporteurs s’exprimer, puis en fixant son but à 2017, le locataire de Bercy s’est posé en postulant pour l’Elysée sans aucune ambiguïté. Avec cette opération, il teste au maximum son potentiel de candidat, avant de prendre une décision claire.
13 août 2016 - Benoît Hamon en route vers la présidentielle :
L'ex-ministre de l'Education Benoît Hamon devrait bientôt se déclarer candidat à la primaire de gauche. Ses proches ont déposé le 22 juillet dernier à la préfecture des Hauts-de-Seine les statuts de son association "Les Amis de Benoît Hamon".
Outre Arnaud Montebourg, Benoît Hamon devrait compléter la liste des personnalités candidates à la prochaine présidentielle. Les 27 et 28 août prochains, l'ancien ministre de l'Education a donné rendez-vous à ses troupes à Saint-Denis pour un rassemblement. La rencontre est nommée "Rassemblement pour gagner en 2017". "Il se prépare, sa candidature est plus que probable »
28 août 2016 - Quand Fillon évoque les mises en examen de Sarkozy :
François Fillon a lancé samedi, devant plus de 2.600 militants à Sablé-sur-Sarthe (Sarthe), une lourde charge envers ses adversaires, en particulier Nicolas Sarkozy. A 90 jours de la primaire et en difficulté dans les sondages, l'ancien Premier ministre a décidé de passer à l'offensive.
Il est presque dos au mur, alors même qu'il est le deuxième homme politique le plus populaire à droite, après Alain Juppé. François Fillon n'a plus le choix : à 9% dans un sondage publié dimanche, l'ancien Premier ministre doit faire la course loin derrière Nicolas Sarkozy, Alain Juppé et Bruno Le Maire. Peu importent les études d'opinion, "elles ne reposent sur rien", assure l'intéressé selon qui "plus il y aura d'électeurs, plus cela remettra en cause les sondages".
Nous avons remporté la bataille de la mobilisation", a lancé François Fillon en entame d'un discours très offensif. S'il a répété les principales propositions de son projet, l'ancien Premier ministre n'a épargné personne. Il a égratigné les socialistes au pouvoir, le favori des sondages Alain Juppé mais c'est surtout Nicolas Sarkozy qui a été son coeur de cible. "Ceux qui ne respectent pas les lois de la République ne devraient pas pouvoir se présenter devant les électeurs [...] Qui imagine le général De Gaulle être mis en examen?", a-t-il par exemple lancé en référence à la mise en examen de l'ancien chef de l'Etat.
30 août 2016 - Démission d’Emmanuel Macron :
Emmanuel Macron quitte le gouvernement pour mener sa barque. Au-delà de son mouvement "En marche!", il pense forcément à 2017. Pour être candidat ou simplement peser? Emmanuel n'est plus ministre de l'Economie de François Hollande. Sa démission a été maintes fois annoncée, mais cette fois-ci, c'est fini. Il franchit ainsi une nouvelle marche dans son parcours politique. Avec quelles intentions? Quelle sera sa stratégie pour 2017?
2 septembre 2016 - Primaire de droite : Sarkozy, star incontestée de la presse :
L'entrée en campagne de Nicolas Sarkozy à la fin du mois d'août a lancé les hostilités en vue de la primaire de droite. Tous les candidats ont profité d'une exposition médiatique plus importante même si, selon la nouvelle édition du baromètre mensuel JDD-Pressedd, l'ancien chef de l'Etat reste, de très loin, le plus cité par la presse française.
La déclaration de candidature de Nicolas Sarkozy était attendue. Sans surprise, elle a fait l'effet d'une bombe médiatique, d'un "blast" pour reprendre l'expression de l'ancien chef de l'Etat en référence au souffle d'une explosion. Les chiffres de notre baromètre JDD-Pressedd de la visibilité médiatique des candidats à la primaire de droite (*) parlent d'eux-mêmes : par rapport au mois de juillet, Nicolas Sarkozy a été 36,2% plus cité, atteignant la barre des 3.429 citations. Un record depuis le lancement de notre étude, en mars dernier.
8 septembre 2016 - François Hollande veut être candidat en 2017 :
A huit mois de la présidentielle, François Hollande a multiplié les messages montrant qu'il souhaitait être candidat à la présidentielle.
C'est la phrase qui a retenu l'attention des commentateurs. Le principal caillou laissé par François Hollande dans l'optique d'une candidature à la présidentielle. "Je ne laisserai pas l'image de la France, le rayonnement de la France, l'influence de la France s'altérer lors des prochains mois...ou des prochaines années", a lâché le Président. Si on n'avait pas bien compris, la ministre de l'Education Nationale, Najat Vallaud-Belkacem a bien insisté sur les "années qui viennent".
9 septembre 2016 - Macron réussit son entrée en campagne :
Emmanuel Macron a plutôt réussi son entrée en "campagne", bien qu'il ne soit pas officiellement candidat à l'élection présidentielle. Une semaine après sa démission du gouvernement, l'ancien ministre de l’Economie fait parler de lui tous les jours ou presque. Et il réalise une percée dans les sondages en séduisant à droite et à gauche.
2 octobre 2016 - François Hollande participera-t-il à la primaire de la gauche?
Les socialistes sont entrés dans la cour des primaires dimanche, un conseil national du parti s’est tenu à Paris pour arrêter les conditions d’organisation de cette primaire prévue les 22 et 29 janvier 2017.
5 octobre 2016 - Juppé conforte son avance dans les sondages :
Deux nouveaux sondages démontrent jeudi qu'Alain Juppé conserve son statut de grand favori de la primaire de droite. Devant Nicolas Sarkozy qui décroche dans ces études d'opinion.
Fin août, tous ses rivaux évoquaient l'éclatement à venir de la "bulle Juppé". Le favori des sondages n'allait pas résister à l'entrée en campagne de Nicolas Sarkozy ou aux coups de butoir des challengers Bruno Le Maire et François Fillon. Quant à Nathalie Kosciusko-Morizet, elle allait lui prendre des voix. Mais les études d'opinion passent et l'édile de Bordeaux est toujours en tête. Deux nouveaux sondages publiés jeudi le prouvent : à une semaine du premier débat télévisé de la primaire de droite, Alain Juppé semble imbattable.
Nicolas Sarkozy a pourtant rattrapé son retard pour s'afficher au coude à coude, à 37% au premier tour du scrutin, avec son principal adversaire dans une étude Harris Interactive publiée il y a deux semaines. La nouvelle enquête de cet institut, publiée jeudi pour le site de France Info, marque un coup d'arrêt pour l'ancien chef de l'Etat. 39% des Français certains de se déplacer pour la primaire ont l'intention de voter pour Alain Juppé au premier tour, contre 35% en faveur de Nicolas Sarkozy.
Les autres candidats arrivent loin derrière (12% pour François Fillon, 8% pour Bruno Le Maire, 3% pour NKM, 2% pour Jean-Frédéric Poisson et 1% pour Jean-François Copé). Au second tour, toujours selon Harris Interactive, Alain Juppé dominerait son adversaire avec 53% des voix (+1% par rapport au mois dernier).
14 octobre 2016 - Selon deux sondages, Juppé a remporté le premier débat de la primaire de droite :
Les sept candidats à la primaire à droite s'affrontaient jeudi soir pour le premier débat de la course à l'investiture. Favori des sondages, Alain Juppé a également été jugé comme le plus convaincant du débat selon un sondage réalisé pour BFMTV. Une autre enquête, effectuée par l'institut OpinionWay, le donne également vainqueur.
26 octobre 2016 - Après "le livre", les phrases, les socialistes se lâchent contre Hollande :
Les responsables socialistes restent sidérés dix jours après la parution du livre-confessions Un Président ne devrait pas dire ça.
Après les très nombreuses petites phrases du livre Un Président ne devrait pas dire ça, les représentants de la majorité ne cessent de communiquer dans la presse leur désarroi face à ce que Benoît Hamon qualifie "d'incontinence verbale" de François Hollande.
3 novembre 2016 - Confessions de Hollande : Valls évoque sa "colère" et la "honte" des militants PS :
Selon Le Monde, Manuel Valls a évoqué jeudi sa "colère" personnelle et une "honte" ressentie selon lui par les militants socialistes à la lecture du livre-confessions de François Hollande.
Sa "colère" personnelle et la "honte" des militants socialistes. Les mots du Premier ministre Manuel Valls sont durs après la lecture du livre-confessions de François Hollande, Un président de devrait pas dire ça... "C'est ce que je ressens, il ne faut pas se taire et toujours nommer les choses", a confié le chef du gouvernement, cité par Le Monde, dans l'avion qui le conduisait à Bordeaux où il tenait jeudi soir une réunion publique. Il a estimé "avoir une véritable responsabilité" pour sortir de la crise.
Selon Manuel Valls, le livre des journalistes du Monde Gérard Davet et Fabrice Lhomme, nourri des confidences du président de la République, "a provoqué un choc, un abattement chez les parlementaires" socialistes, "il a agi comme un révélateur". Reprenant des propos critiques à l'égard de François Hollande déjà tenus mardi par le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone, le Premier ministre a estimé que "le pays a besoin d'incarnation". Les cinq prochaines semaines, dans l'attente de la décision de François Hollande de se présenter ou non à sa succession, seront "décisives pour la gauche de gouvernement", a ajouté Manuel Valls.
5 novembre 2016 - Macron : vers une candidature avant fin novembre :
"Cela commence maintenant", a déclaré, samedi à Paris, Emmanuel Macron devant les cadres de son mouvement En marche!. Ses proches le pressent de n’attendre ni la fin de la primaire de la droite ni François Hollande pour se déclarer.
Samedi dans une salle de la Maison de l’Aveyron (Paris 12e) à l’occasion du rassemblement des animateurs locaux d’En marche!, Emmanuel Macron est pour la première fois descendu dans l’arène sans fausse candeur ni fausse pudeur devant les quelques 500 cadres présents. Puis l'ancien ministre de l'Economie s’est confié au JDD : "En octobre, on a posé un socle idéologique clair. Sur tous les sujets, on a donné un regard, une couleur. Avec une cohérence que n’a aucun parti. On a structuré le mouvement. Maintenant, c’est la mobilisation générale pour porter l’alternative."
14 novembre 2016 - Valls "candidat à la primaire même si Hollande l’est"? :
Selon L'Opinion, le Premier ministre Manuel Valls a envie d'être candidat pour 2017, et ce, quel que soit le cas de figure. Il estime que François Hollande n'est plus en situation de faire gagner la gauche.
"Manuel sera candidat à la primaire, même si François l’est", croit savoir un proche du Premier ministre, cité lundi par L'Opinion. Le journal assure que Manuel Valls va se positionner en vue de 2017, estimant que François Hollande n'est plus en mesure de donner la victoire à la gauche. "Manuel nous a dit qu’il avait envie et qu’il était de sa responsabilité d’être candidat", confirme un proche du Premier ministre dans les colonnes du quotidien. La sortie du livre Un président ne devrait pas dire ça… a considérablement affaibli le Président, au plus bas dans les sondages, et selon l'entourage du Premier ministre, la publication en janvier du livre d'Aquilino Morelle, ancien conseiller de François Hollande évincé en 2014, ne va pas arranger les choses.
22 novembre 2016 - Fillon vainqueur de la Primaire :
Surprise totale après le premier tour de la primaire : François Fillon a survolé le scrutin avec 44% des voix. A tel point, qu'avant le discours d'Alain Juppé, planait la rumeur d'un éventuel retrait du candidat longtemps favori. Le Bordelais a dû lui-même le préciser en prenant la parole devant la presse et ses militants : "J'ai décidé de continuer le combat". Bref, la finale était jouée d'avance. ‘
Le Foll : "Il n'y aura pas de primaire" entre le Président et le Premier ministre : S'il veut être candidat à la présidentielle, Manuel Valls doit quitter Matignon, a expliqué Stéphane Le Foll lundi matin, affirmant qu'il n'y aurait pas de primaire entre le Président et son Premier ministre.
"Il n'y aura pas de primaire" entre le Président et le Premier ministre en vue de l'élection présidentielle de 2017, comme suggéré samedi par le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone, a répondu lundi le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll, proche du chef de l'Etat. "Ça n'existe pas, ça ne peut pas s'imaginer sauf dans des esprits qui ont un petit peu tendance à confondre leur ressentiment personnel avec l'intérêt général", a-t-il dénoncé sur Europe 1. Manuel Valls a "tout à fait la possibilité" d'être candidat, "mais à ce moment-là, il n'est plus Premier ministre", a-t-il ajouté, conditionnant donc sa participation à la primaire à une démission préalable du locataire de Matignon.
1er décembre 2016 - Et François Hollande décida, à la surprise générale, de ne pas se représenter :
A la surprise générale, François Hollande, a annoncé jeudi depuis l’Élysée qu'il ne se présenterait pas à l'élection présidentielle de 2017.
C'est une première dans l'histoire de la Ve République. Un Président en exercice a décidé de ne pas se représenter à l'élection présidentielle. C'est ce qu'a annoncé jeudi soir François Hollande dans une intervention diffusée depuis le palais de l'Elysée. Le calendrier s'était brusquement accéléré dimanche - le jour du deuxième tour de la primaire de la droite - après la parution dans nos colonnes de l'interview de Manuel Valls, qui sous-entendait qu'il pourrait se présenter à la primaire contre François Hollande. Une manière de mettre la pression sur le Président pour qu'il renonce.
4 décembre 2016 - Macron "en appelle à tous les progressistes" :
Emmanuel Macron, candidat à la présidentielle, affirme que, malgré le renoncement de François Hollande, il ne passera pas par la primaire de la gauche et lâche ses coups. "Cette primaire, c’est OK Corral".
Le Président a pris une décision très digne et courageuse, mais cela ne rebat absolument pas les cartes de la primaire. S'il avait été le candidat naturel, il n'y aurait pas eu de primaire. Regardons les choses en face : ces dernières semaines, un piège construit par l'appareil, et jusqu'au sein du gouvernement, s'est refermé sur lui pour qu'il ne soit pas candidat à la primaire. Quand on prétend présider aux destinées d'un pays, on n'est pas là pour s'enfermer dans des querelles de clans. Aujourd'hui, le vrai clivage se situe entre progressistes et conservateurs. Je dis : il y a déjà une maison des progressistes et elle s'appelle En marche!
4 décembre 2016 - Manuel Valls sera candidat et quittera Matignon d'ici à mardi :
Le Premier ministre se déclarera candidat puis quittera Matignon d’ici à mardi. Mais d’ores et déjà sa capacité à rassembler les socialistes est mise en cause. La déclaration de candidature de Manuel Valls à la primaire de la gauche devrait intervenir ce lundi, au plus tard mardi matin, et l'officialisation de sa démission dans la foulée. Il ne siégera donc vraisemblablement pas sur le banc des ministres mardi à 15h pour la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale. "Ça va se faire vite", assure l’un de ses lieutenants. "Il n’y aucune raison de temporiser : une campagne, ça se fait ou ça ne se fait pas", ajoute un autre.
19 décembre 2016 - Pas de trève pour Fillon, critiqué de toutes parts :
François Fillon a été la cible de tous les responsables politiques qui se sont exprimés ce week-end. Le candidat de la droite traverse actuellement un faux plat dangereux pour sa campagne.
Il y a trois semaines, il était le vainqueur incontesté de la primaire de son camp. L'état de grâce s'est vite terminé. François Fillon est la cible préférée de la gauche, de l'extrême droite, de certains dans son propre camp et, désormais, une très nette majorité de Français, selon un sondage, ne souhaite pas le voir élu président en 2017. Rien que durant le week-end, voici la liste des auteurs d'attaques contre l'ancien Premier ministre de droite : Manuel Valls, François de Rugy, François Bayrou, Florian Philippot, Laurent Wauquiez...
30 décembre 2016 - Macron, responsable politique qui inspire le plus confiance :
Selon un baromètre Harris Interactive publié vendredi, Emmanuel Macron est désormais la personnalité politique qui inspire le plus confiance "pour faire des propositions qui vont dans le bon sens", dépassant Alain Juppé, François Bayrou et François Fillon.
Les candidats les plus centristes ont la cote, à en croire la dernière vague du baromètre Harris Interactive réalisé chaque mois pour le site Délits d'opinion. En effet, selon cette étude qui calcule l'indice de confiance des Français envers les personnalités politiques, Emmanuel Macron est le responsable qui inspire le plus confiance "pour faire des propositions qui vont dans le bon sens", et ce pour 41% des sondés. Il rassemble les suffrages à gauche (45% des sympathisants de gauche) comme à droite (48% des sympathisants). Fait inédit dans ce baromètre, il est la personnalité non encartée au FN qui inspire, de loin, le plus confiance auprès des sympathisants du parti d'extrême droite (29%).
21 janvier 2017 - Hamon en tête, Valls deuxième, Montebourg éliminé :
Benoît Hamon est sorti en tête du premier tour de la primaire de la gauche, organisé dimanche. Avec plus de 36% des voix, il devance de cinq points Manuel Valls. Eliminé, Arnaud Montebourg a appelé à soutenir Benoît Hamon.
26 janvier 2017 - Fillon obligé de se défendre sur TF1 :
François Fillon va tenter d'éteindre la polémique sur l'emploi de sa femme Penelope Fillon à l'Assemblée nationale. Pour cela, plusieurs options de communications s'offrent à lui.
Autant le dire tout de suite : François Fillon et ses équipes ont cafouillé devant la polémique sur les indemnités de son épouse. Dans la foulée des révélations du Canard enchaîné, mardi soir, il est décidé de tout assumer. Dans la seconde dépêche de l'AFP dédiée à l'affaire, Thierry Solère, porte-parole du candidat de la droite à la présidentielle, confirme l'information de l'hebdomadaire : Penelope Fillon a "bien été la collaboratrice de François Fillon" et elle "a travaillé à la Revue des deux mondes". "Il est fréquent que les conjoints des parlementaires soient leurs collaborateurs", a-t-il affirmé, sans citer de chiffre de rémunération. Le porte-parole a raison, tout cela est parfaitement légal. Mais la question est alors de savoir si cet emploi était bien réel, et non "fictif".
29 janvier 2017 - Penelope Fillon acclamée au meeting de son mari à Paris :
Soupçonnée d'avoir occupé un emploi fictif lorsqu'elle était assistante parlementaire de son mari, Penelope Fillon a reçu un accueil chaleureux des supporteurs de la droite samedi. Emue aux larmes, la femme de François Fillon a eu de nouveau le droit aux mots de soutien du candidat à la présidentielle.
"Penelope", "Penelope". Dimanche à l'entame du premier grand meeting de campagne de son mari, porte de la Villette à Paris, c'est Penelope Fillon qui a eu le droit aux honneurs des milliers de supporteurs présents. Le couple a été acclamé à son entrée dans la salle bondée, qui comptait 13.500 personnes inscrites selon les organisateurs, 15.000 selon François Fillon à la tribune. Visiblement émue, les yeux embués, l'épouse du candidat de la droite s'est même vue offrir un bouquet de fleurs.
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