On a reproché à Emmanuel Macron d’engranger les soutiens et même parfois de les brandir comme des trophées alors qu’il a toujours dit que les ralliements à « En Marche » ne l’engageaient à rien. Devant la presse, il a tenu mardi 28 mars à faire quelques "clarifications", notamment sur ses soutiens passés ou à venir.
Alors que Manuel Valls réunit ses soutiens mardi en fin d'après-midi à l'Assemblée nationale, et que certains d’entre eux sont tentés de rejoindre « En Marche », Emmanuel Macron a tenu à clarifier "la méthode de la vraie alternance qu'(il) est en train de construire". Pour mettre fin à un "côté feuilleton" qui consiste à devoir commenter chaque ralliement davantage que le fond, dixit le porte-parole Benjamin Griveaux.
"Je me devais de faire ces clarifications"
"Aucun soutien ne m'empêchera d'avancer. Un soutien vaut une voix, pas une investiture, pas une modification de notre programme", a déclaré Emmanuel Macron, lors d'une conférence de presse à son QG. En vue des législatives, tout ceux qui souhaitent participer au mouvement devront être "rattachés politiquement et administrativement" à En Marche, sous l'étiquette "majorité présidentielle". Et passer par la commission d'investiture présidée par Jean-Paul Delevoye. "Je ne ferme la porte à personne, mais je me devais de faire ces clarifications", a ajouté le candidat. "C'est parfois bon aussi de savoir être maître des horloges."
"Nous n'avons pas fait tout ça pour continuer avec les mêmes"
Emmanuel Macron a également insisté sur l'importance du renouvellement. "Nous n'avons pas fait tout ça pour continuer à faire avec les mêmes", a estimé l'ancien ministre, qui dit vouloir "changer les usages et les visages". A l'Assemblée nationale (50% de candidatures issues de la société civile), mais aussi au sein d'un éventuel futur gouvernement.
"Je ne ferai pas mon gouvernement avec les états-majors des partis", a-t-il encore déclaré. Avant de donner quelques précisions : un Premier ministre - "si possible j'aimerais que ça puisse être une femme" - choisi pour ses "compétences et son expérience, y compris politique" ; et 15 ministres dont "une partie conséquente sera de la société civile". Pas de ministres délégués mais des secrétaires d'Etat, moins qu'actuellement, qui seraient "affectés auprès des ministres", mais "pas avec une compétence ministérielle et un décret d'application propre".
A la question de savoir si des membres d'un gouvernement passé, notamment de François Hollande, pourrait intégrer son équipe, Emmanuel Macron répond : "Je prône le renouveau des visages. Cela s'applique pour l'équipe gouvernementale de manière très claire."
Source : leJDD.fr 28-03-2017
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