L'ancien président des Républicains était en déplacement mercredi21 septembre à Calais (Pas-de-Calais). Il a répété son engagement à renégocier les accords du Touquet, fixant la frontière britannique en France, dont il a été en partie l'artisan.
En déplacement à Calais (Pas-de-Calais), Nicolas Sarkozy, candidat à la primaire de droite, a affirmé que les Français "n'avaient pas vocation à être les douaniers des Anglais", en faisant allusion aux problèmes migratoires. "Les accords du Touquet doivent être renégociés", a-t-il insisté, alors que l'ancien chef de l'Etat avait lui-même signé ce texte instituant la frontière britannique sur le sol hexagonal, en 2003 lorsqu'il était ministre de l'Intérieur.
Pour sortir de la crise migratoire, Nicolas Sarkozy a de nouveau prôné "le rétablissement des frontières", soulignant que l'espace Schengen "n'existait plus".
Des migrants arrêtés sous ses yeux
L'ancien patron des Républicains a visité les installations du port de Calais, où transitent de nombreux camions avant de monter dans des cars-ferries pour Douvres. Au cours de sa visite, accompagné notamment de son staff de campagne composé d'Eric Ciotti, de François Baroin et de Gérald Darmanin, il a pu découvrir un camion dans lequel se trouvaient une dizaine de migrants, comme le rapporte l'envoyé spécial du Figaro. "30 à 50 camions par jour ont des migrants", lui a indiqué la maire LR de Calais Natacha Bouchart.
Nicolas Sarkozy a ensuite assisté à l'hôtel de ville à une réunion avec des représentants de plusieurs professions, notamment de l'hôtellerie, de la police ou des transporteurs routiers qui ont fait part de leur exaspération face à la crise migratoire. "Moi, je veux agir, je ne serai pas le président de l'inaction", a-t-il dit au cours de la réunion.
Vers midi, à la sortie de la mairie, l'ancien président, assailli par de nombreux journalistes, n'a fait aucune déclaration. Il doit poursuivre sa visite dans les Hauts-de-France avec une séance de dédicace de son ouvrage à Tourcoing, puis une visite du siège du groupe Holder à Marcq-en-Baroeul, avant une réunion publique dans la même ville.
Source : leJDD.fr 21-09-2016