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9 août 2016 2 09 /08 /août /2016 11:00
LES TERRORISTES DE PARIS ET BRUXELLES AURAIENT PERCU DES AIDES SOCIALES !...

 

Selon le « Wall Street Journal », les terroristes de Paris et de Bruxelles ont touché plus de 50 000 euros d'aides sociales de la Belgique, parfois dans les semaines précédant les attaques. Mais il est impossible, à ce stade, de certifier que ces sommes ont été utilisées pour les préparatifs.

Les attentats de Paris et de Bruxelles représenteraient un coût de 33 000 euros. Location d'appartements "conspiratifs" et de voitures, déplacements dans toute l'Europe pour récupérer des complices infiltrés parmi les migrants, achats d'armes de guerre et de matériels à explosifs... Comment les terroristes de la cellule franco-belge des attentats de Paris et de Bruxelles ont-ils financé leurs projets morbides? Dans une enquête publiée le vendredi 5 août dernier, le « Wall Street Journal » s'intéresse à la partie financière de ces opérations, pilotées depuis la Syrie par l'organisation Etat islamique (EI).

Le journal révèle qu'au moins cinq membres des commandos, ceux vivant ou ayant vécu en Belgique, ont perçu des aides sociales de l'Etat belge. Parfois, jusque dans les dernières semaines précédant les massacres. Ce serait notamment le cas de:

Salah Abdeslam. Le probable logisticien et seul survivant de la cellule aurait perçu près de 19 000 euros d'allocations chômage entre janvier 2014 et octobre 2015. Il aurait perçu les dernières sommes trois semaines avant les tueries parisiennes. Selon des sources officielles belges citées par le WSJ, le jeune homme n'aurait vraisemblablement pas dû bénéficier de ces sommes dans la période où il était le gérant d'un bar à Molenbeek.

Les frères El Bakraoui. Les deux Belges sont morts en kamikazes le 22 mars dans les attentats de Bruxelles. Ibrahim, l'aîné, aurait touché près de 6000 euros d'aides sociales, notamment d'allocations chômage, jusqu'en mai 2015, date à laquelle son financement a été coupé. Khalid aurait quant a lui bénéficié de 25 000 euros d'allocations chômage et d'aides médicales entre février 2014 et décembre 2015, date à laquelle les enquêteurs ont découvert qu'il avait des connections avec les tueurs du 13 novembre.

 

"Un raccourci intellectuel"

Au total, les commandos auraient reçu plus de 50 000 euros de prestations sociales belges. Mais le journal américain précise bien qu'à ce stade, il n'y a aucune preuve que ces sommes ont servi à financer directement les préparatifs des attentats. Bilal Hadfi par exemple, l'un des kamikazes du Stade de France, a vu son allocation d'études coupée après son départ pour la Syrie en mars 2015. En outre, le journal ne précise pas si les Français des commandos, les trois tueurs du Bataclan, ont eux aussi perçu de l'argent public.

Auprès du WSJ, le porte-parole du Premier ministre belge estime que ce serait un "raccourci intellectuel" d'imaginer que les aides de son pays "sponsorisent" les attaques. "Nous sommes une démocratie. Nous n'avons pas les moyens de vérifier ce que les gens font de leurs aides", relève-t-il.

 

Des opérations qui auraient coûté 33 000 euros

Egalement cité par le WSJ, Philippe de Koster, président de la Cellule de traitement des informations financières (CTIF) en Belgique, révèle toutefois que, dans certains cas, les djihadistes ont transféré de l'argent issu des aides sociales vers des cartes prépayées qui ont ensuite été utilisées au cours des attaques.

Les enquêteurs estimeraient à 30 000 euros le coût de l'organisation de l'opération terroriste du 13 novembre à Paris et seulement 3000 celle du 22 novembre à Bruxelles.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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