Ségolène Royal serait-elle en campagne pour le poste de Secrétaire général des Nations Unies que le titulaire Ban Ki-moon doit quitter à la fin de l’année ? La rumeur s’est amplifiée ces dernières semaines et l’intéressée n’y est sans doute pas pour rien.
Celle qui préside la COP 21 jusqu’à novembre 2016 (poste qu’elle a revendiqué alors que Laurent Fabius devait l’occuper jusqu’à son terme !..) dément… mollement : « Qui peut ne pas être intéressé par cette fonction ? » confie à l’Express la ministre de l’Environnement alors que la succession du Coréen Ban Ki-moon est ouverte. « J’ai été sollicitée par des présidents de pays africains, rencontrés récemment lors de déplacements, qui se disaient prêts à me soutenir, et par des ONG ». Avant d’ajouter : « Malheureusement, ce n’est pas possible. Il y a une règle qui est bien compréhensible. »
En effet, il y a un principe qui veut que les cinq pays ayant le statut de membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU (Chine, Etats-Unis, Royaume-Uni, Russie et France) ne présentent pas de candidats. Pour l’instant neuf aspirants sont en lice pour succéder à Ban Ki-moon, qui sera remplacé au 1er Janvier 2017 après deux mandats à la tête de la diplomatie Onusienne.
Selon les spécialistes, le profil privilégié pour l’emporter est une femme (après huit hommes), issue de l’Europe de l’Est (selon la pratique tacite de roulement entre zones géographiques).