Le vaisseau amiral de la gamme Maserati, la « Quattroporte » est, dans sa dernière version, la sixième, plus large (+ 3 cm), plus long (+ 21 cm), plus léger et plus luxueux que le modèle qu’il remplace. Une façon de célébrer son cinquantième anniversaire avec la ferme intention de conquérir une clientèle nouvelle.
Maserati a en effet de nouvelles ambitions. La marque a investi 1,2 milliard d'euros pour développer une gamme complète de modèles devant permettre de produire 50.000 unités en 2015, dix fois plus qu'aujourd'hui. Destinée en priorité aux marchés les plus porteurs (Amérique du Nord et Bric), la « Quattroporte » sera épaulée, progressivement à partir de septembre 2013, par la Ghibli, une grande routière de plus de 4,90 m proposée autour de 80.000 €, puis par la Levante, un SUV sportif, et par la prochaine génération du coupé GranTurismo.
La nouvelle « Quattroporte » démontre non seulement le savoir faire de la marque italienne dans le domaine des hautes technologies mais est l’aboutissement d’une longue histoire écrite dans les grosses berlines de luxe.
Son moteur V8 à 90° implanté longitudinalement à l’avant sous un long capot fait de la « Quattroporte » la Maserati la plus rapide et la plus puissante jamais fabriquée grâce à la combinaison de la suralimentation et de l’injection directe. D’une cylindrée de 3799 cc, équipé de 4 soupapes par cylindre et de deux twin-turbos le moteur délivre une puissance maxi de 523 cv à 6800 t/mn et un couple maxi de 710 Nm à 2250 t/mn. Comme auparavant, les blocs sont réalisés par Ferrari dans ses ateliers de Maranello. La voiture qui pèse 1900 kg affiche donc des performances inédites chez Maserati : vitesse de pointe 307 km/heure et 0-100 km/heure en 4,7 secondes.
Le moteur est accouplé à une boite de vitesses automatique ZF à huit rapports. Celle-ci offre désormais un mode ICE (contrôle de l’efficience amélioré) qui modifie les automatismes de passage et la réponse de l’accélérateur afin de réduire encore l’appétit des moteurs. Le résultat est une consommation annoncée à 11,9 l/100 km pour 278 g/km de CO2 pour le V8. Malgré des performances encore inégalées, le nouveau modèle affiche tout de même une consommation de carburant et des émissions de CO2 en baisse de 20 % par rapport à la version précédente de la « Quattroporte ».
C’est dans l’habitacle que les stylistes ont porté leurs efforts. Celui-ci offre une ambiance chaleureuse, des sièges très confortables et un espace généreux pour les passagers arrière. La nouvelle console centrale, les commandes ainsi que les capacités du nouveau système d’infotainment (hifi, navigation, connectivité Bluetooth) sont dans l’air du temps tout en étant moins « usine à gaz » que certains autres systèmes. Il parait que la commande est très intuitive et ne nécessite pas la lecture d’un manuel de 274 pages avant de pouvoir profiter du système. La voiture parait bien finie et la qualité perçue a fait un bond en avant par rapport à l’actuelle génération. Différents cuirs souples, ciels de pavillon, surtapis, inserts (bois, laque, fibre de carbone, métal) seront proposés aux clients.
La Maserati « Quattroporte » ambitionne bien d’être la référence mondiale dans sa catégorie.
Dans le courant de l’année 2013, Maserati annonce une autre version de la « Quattroporte » motorisée cette fois par un V6 également suralimenté, développant 410 cv. Cette version verra l’apparition d’une transmission intégrale qui, malgré le supplément de poids, améliore considérablement les performances de la voiture.
Je recommande à tous les passionnés de l'automobile et de son histoire les remarquables sites (en anglais) cités ci-dessous. Ils présentent, outre des commentaires et données techniques très complètes, de magnifiques photos sur la production automobile mondiale
ultimatecarpage.com
supercar.net
swisscarsighting.com
mais il y a aussi un site en Hongrois sur lequel il faut se contenter de regarder les photos :
autogaleria.hu
Vous pouvez retrouver d'autres véhicules, tout aussi exceptionnels, dans la rubrique "VOITURES DE LEGENDE" de ce blog ou en vous inscrivant à la Newsletter (voir ci-contre)