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7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 11:00

 

 

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Un mois après les Etats généraux de la violence dans les écoles, Nicolas Sarkozy a disséqué le "problème" des violences scolaires, mercredi 5 mai, lors d'un discours à l'Elysée. Il veut "rétablir le respect et l'ordre" dans les établissements scolaires, quitte à bousculer la fonction publique.

 

"J'attends que ce que j'annonce soit fait." Nicolas Sarkozy est déterminé à en découdre avec le "problème" des violences scolaires. Lors d'un discours, mercredi à l'Elysée, il a annoncé une série de mesures visant à renforcer le "plan de sécurisation", mis en place par le ministre de l'Education nationale Luc Chatel à la dernière rentrée. Deux mots reviennent sans cesse dans la bouche du chef de l'Etat: "respect" et "ordre". Certes, il affirme ne pas vouloir "remplacer la peur de délinquance par celle de la sécurité", mais il affirme sa volonté de "rétablir l'ordre républicain". Et d'insister un peu plus en prenant l'exemple d'un "professeur agressé pour avoir indiqué à un élève que soin cahier était mal tenu".

 

Un policier dans certains établissements

 

Au-delà de l'analyse épistémologique, Nicolas Sarkozy a annoncé ou confirmé une pagaille de mesures, toutes destinées à "gagner la bataille" contre les violences scolaires. En premier lieu, le gouvernement veut renforcer la collaboration entre l'Education nationale, la Justice et l'Intérieur. "Les 53 établissements les plus confrontés à la violence pourront bénéficier de la présence d'un policier référent", indique le président. Un agent de la force publique se trouvera donc en permanence dans ces écoles. Il devra faire respecter la loi, "dont les outils répressifs ont été renforcés". Nicolas Sarkozy évoque la loi anti-bandes.

 

" Ceux qui refusent cette mesure devront motiver leur refus par écrit", explique le chef de l'Etat avant de menacer: "Mais en cas d'incidents, chacun prendra alors ses responsabilités." Pour l'exécutif, il est donc indispensable d'accroître la collaboration entre enseignants, policiers et magistrats. Quitte à dévaluer du secret professionnel: "Il doit y avoir un échange d'informations" concernant le casier judiciaire des mineurs. Les parquets devront désigner un référent justice qui devra renseigner le personnel enseignant. "Pas pour être intrusif dans la vie privée", s'empresse de préciser le président.

 

Les allocs comme moyen de pression

 

Le président a ensuite élargi son discours à l'absentéisme, souvent associé aux problèmes d'insécurité à l'école. Comme prévu, le chef de l'Etat a confirmé la coupure des allocations familiales en cas d'absentéisme prolongé des enfants. "Il faut responsabiliser les parents d'élèves." Après avoir balancé une salve de statistiques, le président détaille le processus: "Après quatre demi-journées d'absentéisme non justifiés sur un mois, la famille sera convoquée par l'inspecteur d'académie qui leur proposera des mesures de soutien, d'aides. […] Si jamais il y a récidive, la sanction de couper les allocations sera appliquée."

 

Et pour les enfants récidivistes? Le chef de l'Etat a dévoilé la création de onze "établissements de réinsertion sociale" destinés "aux élèves exclus au moins une fois ". Ces nouveaux internats spécialisés seraient des "mini-structures ", annexes aux collèges, qui accueilleraient des élèves de 13 à 16 ans. Le 20 avril dernier, Nicolas Sarkozy avait déjà précisé que ces lieux avaient pour but d'encadrer les "perturbateurs ", des "jeunes qui rendent la vie impossible " et qui " terrorisent les autres, y compris les parents, y compris les enseignants ".

 

"La règle" prime

 

Autre nouveauté, "une petite révolution dans l'Education nationale" prévient le président, les chefs d'établissements publics pourraient être amenés à "recruter" les professeurs, comme dans les écoles privées. Cette initiative, expérimentée dès la prochaine rentrée, est censée stabiliser et unifier les équipes professorales. Dans cette même optique, un module de pédagogie sur les gestions de conflit sera intégré aux formations universitaires.

 

Mais le président ne perd pas "l'essentiel" de vue: "Tout se joue entre les élèves eux-mêmes. Il faut donc replacer LA règle au cœur de la classe", a-t-il déclaré solennellement. Et dès que "la règle est transgressée, une sanction doit intervenir". Transgression, sanction. L'ordre pour mener au respect de la règle donc.

 

            

 

Source : lejdd.fr  06-05-2010

 

 

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