Tout faire pour tenir la promesse intenable de François Hollande d’inverser la courbe du chômage avant la fin 2013. Tout faire et même n’importe quoi. !... Et du n’importe quoi Vincent Peillon sait faire. Il a annoncé mercredi 26 juin que 10.000 recrutements supplémentaires seraient attribués "spécifiquement pour le secondaire", en plus des 60.000 postes prévus dans la loi sur l'école qui vient d'être définitivement adoptée. Ce seront des contrats aidés. Le Ministre de l’Education Nationale fait ainsi coup double : il crée de nouveaux emplois, précaires d’ailleurs, pour résorber une partie du chômage, et il tente de s’attirer les bonnes grâces des syndicats de l’Enseignements secondaire qui s’étaient sentis un peu oubliés lorsque le Ministre avait annoncé « priorité absolue au primaire » ..

Il y aura "10.000 postes spécifiquement pour le secondaire et pour faire qu'il y ait plus de sérénité, de sécurité, d'adultes dans nos établissements", a annoncé mercredi 26 juin au matin le ministre de l'Education nationale sur Europe 1. Ces postes s'ajouteront aux 60.000 postes prévus dans la loi sur l'école qui vient d'être définitivement adoptée.

"Nous avons le choix sur ces contrats, qui dureront entre 10 mois et 2 ans mais qui seront renouvelables, de prendre des gens qui sont diplômés, qui aujourd'hui peuvent avoir une licence, un BTS, et sont aujourd'hui sans emploi, ou même veulent continuer leurs études car une partie de ces contrats ne sont pas à plein temps", a-t-il ajouté

"Totalement irresponsable"

"Ce sont des contrats aidés qui sont évidemment budgétés. Aujourd'hui, il faut réamorcer la pompe économique, il faut donner de l'espérance. Nous avons toute cette jeunesse qui est diplômée, a fait les efforts de réussir et se trouve à un moment de jonction sans emploi", a poursuivi Vincent Peillon. "Nous concevons une formation pour eux et des parcours" à l'issue des contrats, a-t-il dit. "L'Education nationale est une grande maison, nos besoins sont importants et donc nous réfléchissons aussi à leur donner derrière une perspective, d'où l'importance des formations que nous mettons en place".

Invité d'Europe 1 également, le député UMP Benoist Apparu s'est interrogé sur cette annonce : "A-t-on besoin de plus de postes pour une meilleure Éducation Nationale? Non, c'est un vieux fantasme de la gauche." L'ancien secrétaire d'Etat à l'enseignement supérieur a estimé que ces recrutements étaient "totalement irresponsables!"

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