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3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 08:00

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Le Congrès américain a adopté mardi 1er janvier au soir une loi évitant aux Etats-Unis la cure d'austérité du "mur budgétaire". Une victoire pour Barack Obama, qui va enfin pouvoir mettre en œuvre l'une de ses promesses de campagne : revoir le code des impôts, trop favorable aux foyers les plus riches, selon lui.  Mais le camp démocrates aura du faire de nombreuses concessions pour arriver à obtenir ce vote « à l’arraché » ; Et surtout rien n’est résolu pour la Etats-Unis, comme pour beaucoup d’autres pays occidentaux d’ailleurs : la dette reste ce qu’elle était, le train de vie de l’Etat n’est pas notablement réduit !...

Le "mur budgétaire" est à oublier. Après le Sénat, dans la nuit de lundi 31 décembre à mardi, la Chambre des représentants a validé dans la nuit de mardi à mercredi une loi permettant d'éviter cette cure d'austérité prévue pour prendre effet le 1er janvier 2013. Une victoire pour Barack Obama puisque l'accord ardu entre démocrates et républicains (majoritaires dans la Chambre des représentants) entérine une augmentation des impôts pour les foyers touchant des revenus supérieurs à 450.000 dollars par an.

Comme le président l'avait souhaité durant sa campagne : "L'un des piliers de ma campagne présidentielle était de changer un code des impôts qui était trop favorable aux riches aux dépens de la classe moyenne", a déclaré le président démocrate lors d'une allocution à la Maison blanche, peu avant 23h30 (05h30 mercredi, heure française), soit 20 minutes après le vote du Congrès. "Ce soir, nous l'avons fait grâce aux voix des démocrates et des républicains au Congrès", a-t-il ajouté. Mais le président a dû transiger et certains dans le camp démocrate ne cachaient pas leur déception: il avait défendu avec force pendant sa campagne de réélection un seuil à 250.000 dollars plutôt qu'à 450.000.

La victoire n'est pas totale

Une partie des républicains a accepté de voter pour ce dispositif, malgré leur rejet de principe de toute hausse de la pression fiscale, car l'alternative aurait été le "mur budgétaire" : des hausses d'impôts pour la quasi-totalité des contribuables et des coupes claires dans les dépenses de l'Etat fédéral, en particulier de défense. Ce qui aurait eu selon les économistes des conséquences désastreuses sur l'économie du pays. Epilogue d'escarmouches répétées et de négociations acharnées à Washington depuis des semaines, la Chambre a donc adopté ce dispositif, dans les mêmes termes que le Sénat moins de 24 heures plus tôt et par 257 "oui" contre 167 "non". Le Sénat, siégeant une nuit de la Saint-Sylvestre pour la première fois en plus de 40 ans, avait donné son feu vert à ce texte à une écrasante majorité (89 voix contre huit). Ce compromis avait été négocié par le vice-président Joe Biden (photo) et le chef de la minorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell.

Mais la victoire n'est pas totale pour Barack Obama, qui avait interrompu ses vacances dans son archipel natal d’Hawaii (Pacifique) au lendemain de Noël pour revenir gérer à Washington cette énième crise avec les républicains du Congrès. Bien qu'il ait repris son avion Air Force One dans la nuit de mardi à mercredi pour retrouver près de la capitale Honolulu son épouse et ses filles, restées sur place, le chef de l'Etat et son équipe vont devoir gérer un autre dossier budgétaire tout aussi épineux.

Les républicains pourraient en effet être tentés de prendre leur revanche lors d'autres échéances qui se profilent à l'horizon, comme le nécessaire relèvement du plafond légal de la dette d'ici à la fin du premier trimestre. "Je négocierai sur beaucoup de choses, mais je ne débattrai pas encore avec le Congrès sur la nécessité d'acquitter les factures induites par les lois déjà adoptées", a martelé Barack Obama, en rappelant l'épisode de l'été 2011, quand un tel débat s'était envenimé, coûtant aux Etats-Unis une dégradation de la note de leur dette souveraine par l'agence Standard and Poor's. Avec la fin du "mur budgétaire", ce sont des coupes dans les dépenses de l'Etat qui s'envolent. Or, très endettés, les Etats-Unis vont devoir passer par de tels sacrifices pour éviter de désespérer les créanciers.

 

 

 

 

 

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