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8 juin 2012 5 08 /06 /juin /2012 07:00

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L'opposition au régime syrien a indiqué mercredi 6 juin dernier au soir qu'une centaine de personnes ont été tuées dans la journée, dans la région de Hama. Elle accuse les autorités de l'avoir perpétré. Le gouvernement syrien a pour sa part démenti, rejetant la responsabilité sur "un groupe terroriste". Jeudi matin les observateurs de l’ONU qui s’étaient rendus sur place ont essuyé des tirs d’armes légères déclenchant de vives protestations du Secrétaire Général.

Après Houla, Hama? Le massacre commis fin mai dans la province de Homs, qui a fait 108 morts, a laissé place à un nouveau carnage mercredi 6 juin dernier, cette fois à l'Ouest de la Syrie. Le Conseil national syrien (CNS) a accusé dans la soirée le régime de Bachar el-Assad d'être responsable de la mort d'une centaine de personnes, dont des femmes et des enfants. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) fait état de 87 morts, soulignant que le bilan n'était pas définitif. Selon lui, ce nouveau massacre a eu lieu après des bombardements. Des miliciens ont ensuite pénétré dans le village et ont tué les habitants par balles et à l'arme blanche.

Le gouvernement syrien a pour sa part démenti, tôt jeudi. Dans un communiqué à la télévision officielle, il a accusé "un groupe terroriste d'avoir commis un crime haineux dans la région de Hama qui fait neuf victimes". "Ce que quelques médias ont rapporté […] est complètement faux", a-t-il précisé. Ces morts sont une nouvelle entrave au plan de cessez-le-feu de Kofi Annan.

Clinton veut un transfert total du pouvoir

Déjà, le précédent de Houla avait accentué la pression de la communauté internationale sur Damas. La rébellion et le régime s'étaient là aussi rejeté la responsabilité, alors qu'un haut responsable de l'ONU affirmait que "de forts soupçons" pesaient sur les milices pro-régime. Mais la résolution de la crise syrienne n'avait pas avancé, la Russie et la Chine, alliés du régime syrien, se déclarant toujours résolument hostiles à toute "intervention" et à tout changement de régime en Syrie. L'organisation de Coopération de Shanghai, qui réunit notamment ces deux États, a encore rappelé cette position jeudi.

Ce n'est pas le cas des États-Unis et de sa secrétaire d’État, Hillary Clinton. Alors que Bachar el-Assad a changé de Premier ministre mercredi, la dirigeante américaine a déclaré, lors d'une réunion à Istanbul le même jour, que la stratégie de transition devait prévoir un transfert du complet pouvoir du président syrien. Elle a ainsi prôné la mise en place d'un gouvernement intérimaire, première étape avant d'organiser des élections libres. Les États-Unis ont également indiqué être prêts à soutenir une action contraignante de l'ONU contre la Syrie, dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies, comme l'avait demandé la Ligue arabe.

De son côté, l'émissaire Kofi Annan doit s'adresser jeudi devant l'ONU, afin de proposer que les Occidentaux, la Russie et la Chine, et peut-être même l'Iran et plusieurs pays arabes, forment un nouveau groupe de contact pour convaincre Damas d'engager un dialogue politique avec son opposition, ont indiqué des diplomates. Mais la France, les États-Unis et le Royaume-Uni ont d'ores-et-déjà refusé que Téhéran s'associe aux discussions. Ce pays ne peut "en aucun cas" être associé à ce groupe, a déclaré à l'AFP le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius.

 

 Source : leJDD.fr   07-06-2012

 

 

 

 

 

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