Alors que la répression se poursuit en Syrie, le ministre des affaires étrangères français, Alain Juppé, a de nouveau dénoncé, lundi 19 septembre dernier à New York, "le silence inacceptable" du Conseil de sécurité de l'ONU.
M. Juppé, qui s'exprimait devant le Conseil des relations étrangères (CFR), un centre de réflexion américain, en marge de l'assemblée générale des Nations unies, a qualifié la réponse du régime syrien au mouvement de contestation qui agite le pays depuis mi-mars de "crimes contre l'humanité". Lundi, cinq civils ont été tués par des tirs des forces de sécurité pendant des perquisitions à Al-Houla, dans la province de Homs (Centre), a annoncé l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). En outre, un jeune homme de 26 ans est décédé lundi à Irbin, dans la province de Damas, des suites de blessures reçues dimanche lorsque les forces de sécurité ont ouvert le feu pendant des funérailles, selon des militants.
Dimanche soir, des manifestations nocturnes appelant à la chute du président Bachar Al-Assad ont eu lieu dans plusieurs villes syriennes, dont Daël, dans le gouvernorat de Deraa et dans plusieurs quartiers de Homs, selon les mêmes sources. La police a procédé en outre à un grand nombre d'arrestations dans la province d'Alep, deuxième ville de Syrie, à Deir Ezzor et dans les villes côtières de Lattaquié et Banias.
Les autorités syriennes continuent de réprimer la révolte contre le régime qui secoue le pays depuis le 15 mars. Selon l'ONU, les violences ont fait au moins 2 600 morts, en grande majorité des civils. On pense que plusieurs milliers de personnes, dont on est sans nouvelles, ont été arrêtées et emprisonnées.
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