Selon le secrétaire d'Etat aux Transports, Frédéric Cuvillier (photo), les épreuves du baccalauréat pourraient être menacées lundi 16 juin prochain par l'appel de certains syndicats de cheminots à poursuivre la grève à la SNCF.
La grève des cheminots peut-elle menacer les épreuves du baccalauréat qui commencent lundi? "Oui, je pense que compte tenu des positions qui ont été prises, y compris la journée du Bac se trouve être menacée par les positions de deux syndicats sur l'ensemble des syndicats de la SNCF", a déclaré le secrétaire d'Etat aux Transports, Frédéric Cuvillier sur France Info. "Avec (le ministre de l'Education) Benoît Hamon nous mettons en place un dispositif (...) pour faire en sorte qu'il n'y ait pas de perturbation, et s'il devait y en avoir, qu'il n'y ait pas de conséquence sur le Bac", a-t-il ajouté.
CGT et SUD persistent
Les espoirs d'une levée de la grève des cheminots vendredi 13 juin se sont amenuisés après l'appel de la CGT-Cheminots et de SUD-Rail à "poursuivre et amplifier le mouvement", alors que les assemblées générales des grévistes doivent se prononcer sur sa reconduction ou non dans la matinée. "Je regrette" cette décision, a reconnu le secrétaire d'Etat, soulignant que le dialogue social n'était "pas terminé" et que le deuxième syndicat de la SNCF, l'Unsa, et la CFDT "signeront vraisemblablement, dans la matinée, un accord de modernisation" sur le ferroviaire.
Une réforme "indispensable"
"Je recevrai les syndicalistes qui le souhaitent mais je suis déterminé à respecter aussi ceux qui ne font pas grève", a insisté Frédéric Cuvillier. "La grève est voulue pour des raisons qui parfois m'échappent et qui peut-être sont assez éloignées du projet de loi lui-même", a-t-il dit. La réforme qui "permet de rassembler tous les acteurs du ferroviaire", est "indispensable" sinon c'est "l'ensemble du ferroviaire qui s'effondre", a expliqué le secrétaire d'Etat, assurant que "le dialogue, l'explication et le travail parlementaire vont permettre de rassurer".
Frédéric Cuvillier a indiqué que l'examen du texte au Parlement prévu à partir du 17 juin, ne serait pas reporté. Il fait notamment "confiance à Guillaume Pepy (patron de la SNCF) (...) aux organisations syndicales qui souhaitent faire avancer la SNCF, au dialogue avec les usagers". La réforme ferroviaire vise à stabiliser la dette du secteur ferroviaire (44 milliards d'euros) et à préparer son ouverture totale à la concurrence.
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