Carla Bruni-Sarkozy et les femmes sont au coeur de l'exposition de Pal Sarkozy, père du président de la République. Un portrait de la première Dame de France, jouant de la guitare et assise sur un piano, occupe la place centrale de l'espace Cardin (Paris VIIIe). Mais l'inauguration, le samedi 24 avril dernier, s'est déroulée en l'absence de Nicolas Sarkozy et de son épouse.
«J'ai reçu un gros bouquet de fleurs du président et de Carla et une lettre m'indiquant qu'ils ne viendront pas», indiquait Pal Sarkozy, ajoutant «qu'il y a trop de journalistes» qui vont les attendre. Toutefois, le chef de l'Etat et sa femme lui ont écrit qu'ils viendraient voir ses oeuvres «au cours des quinze jours» que dure l'exposition. Si Carla est en bonne place, il n'y a pas de toile représentant Nicolas Sarkozy parmi la cinquantaine d'oeuvres présentées. Son père lui a offert le portrait qu'il avait fait de lui «lors de son élection à la présidence de la République».
«Toute la droite dit que c'est bien, toute la gauche que c'est nul...»
Agé de 82 ans, Pal Sarkozy est peu enclin à répondre aux questions concernant son fils. Il assure que l'essentiel pour cette exposition, ce ne sont pas les liens de filiation, mais bien «la valeur réelle» de ses toiles. «Toute la droite dit que c'est bien, toute la gauche que c'est nul...mais vous savez, il y a très peu de peintres connus de leur vivant, ce qui m'intéresse c'est l'avis du public», commente-t-il, précisant vendre ses oeuvres, des grands formats, entre 8 000 et 16 000 euros pièce.
L'immigration omniprésente
Le peintre a réalisé tous ses tableaux avec le publicitaire Werner Hornung. Chaque toile est un mélange hétéroclite de dessins, éléments photographiques et création numérique aux couleurs vives. Parmi les thèmes, également très hétéroclites, la femme, dénudée, en porte-jaretelles et même voilée, occupe une place centrale, avec l'immigration, «qui m'intéresse beaucoup car c'est mon histoire», commente Pal Sarkozy. Il montre le dessin d'un zèbre «qui quitte ses rayures en arrivant sur le sol américain, mais se fait tatouer et porte une casquette pour avancer dans l'intégration».
«Vous savez que les Russes nous ont envahis, nous les Hongrois, mon fils aurait pu devenir président de la Russie !» a t-il lancé vendredi à des journalistes de la télévision russe venus l'interviewer, qui semblaient pour le moins interloqués.
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