
A l’aube du dimanche 11 octobre dernier un car scolaire et un minibus ont été incendiés à Montesquieu-Volvestre. Dans la même nuit plusieurs autres véhicules ont (parait-il) été brulés à Carbonne et à Rieux.
Cetes ce n’est pas la premiere fois que ce genre d’affaire se produit sur le territoire de notre Commune. Il est fort probable, malheureusement, que ce ne soit pas non plus la dernière !.. Car contrairement à « La Dépêche » qui s’interroge pour savoir si ce sinistre est accidentel ou criminel, tout le monde sait très bien que les véhicules en stationnement prennent rarement feu spontanément !...Qu’y faire me direz vous ? Comment lutter contre ces voyous vandales ? Quels plaisir peuvent trouver des individus émêchés à détruire le bien d’autrui, sans raison, privant ainsi souvent les moins aisés d’un instrument de travail indispensable ? On peut en discuter à l’infini, leur trouver des excuses, expliquer de bonnes raisons, le problème ne sera pas résolu pour autant.
Néanmoins il y a tout de même un certain nombre de choses qui pourraient être faites et tout de suite !.
D’abord ne pas minimiser la gravité de cette violence en faisant enlever les véhicules brulés dans les heures qui suivent pour que personne ne voit alors que tout le monde sait ! (C’est ce qui s’est fait jusqu’à présent. Il est vrai que cette fois-ci, vu le volume des épaves, c’était plus difficile à évacuer..)...Car vouloir à tout prix cacher le délit ce n’est pas rassurer c’est banaliser le délit lui-même. Alors, attendons les résultats de l’enquête, qui ne devraient pas tarder. Et ensuite AGISSONS !..
Les deux représentants de l’Etat qui résident sur le territoire de la Commune, ce sont les élus : Monsieur DEJEAN, Maire et Monsieur LESMASLE Député et Conseiller Général. Ils ont pour premiers devoirs :
· De dire publiquement et solennellement à leurs administrés que ces actes de vandalisme gratuits sont des actes graves, et, qui plus est, lâches.
· De rappeler que les auteurs de tels actes doivent être recherchés, appréhendés et punis sévèrement et que tout doit être mis en œuvre pour que ces actes ne se reproduisent plus,
· De demander expressement aux autorités compétentes de mettre tous les moyens necessaires pour assurer la sécurité des biens. Si ces moyens sont insuffisants, alors il faut réclamer avec force des moyens supplémentaires,
· De rassurer les administrés qui, de plus en plus, craignent non seulement pour leurs propres biens mais également pour leur sécurité.
Ne rien montrer, ne rien dire, c’est prendre le risque de faire comme si ces actes étaient sans importance, presques ordinaires, ou pire, comme s’ils ne s’étaient jamais produit !..
Ne rien dire c’est banaliser une violence qui, même si elle devient de plus en plus fréquente, même à Montesquieu-Volvestre, n’en est pas moins odieuse !...
Jean Pierre ECHAVIDRE
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