C’est le SNUipp-FSU qui avait lancé l’information la semaine dernière. Et elle a été confirmée ce matin 26 avril par le Ministre de l’Education Nationale. Environ 1 500 classes seront fermées dans le primaire à la rentrée prochaine, du fait de la suppression de 9 000 postes d'enseignants, a annoncé le ministre de l'Education, ce matin sur RMC-BFMTV. Si Luc Chatel et les syndicats sont maintenant d’accord sur le chiffre, ils ne le sont pas du tout sur l’interprétation de ce chiffre et encore moins sur les conséquences qu’il pourrait avoir sur l’enseignement primaire. Encore une fois, ni les syndicats (mais c’est peut-être leur rôle) ni le Ministre ne mettent cartes sur table pour expliquer clairement l’évolution du nombre d’élèves et celle du nombre d’enseignants !..

Luc Chatel  précise qu'il y aura 25 élèves par classe en maternelle (contre 27 dans les années 1990) et 22 dans le primaire (contre 23) à la rentrée, assurant qu'il y avait «plus de professeurs et moins d'élèves» qu'il y a quinze ans. Mercredi dernier, le SNUipp-FSU déplorait «une rupture sans précédent avec les années passées». Selon le syndicat, «ce solde est négatif, on va fermer plus de classes, qu'on ne va en ouvrir». En 2009 et 2010, ce solde était positif, avec respectivement 126 et 373 ouvertures de classes, avait-il ajouté.

En toute logique il n’y a aucune raison que le solde soit « positif » tous les ans si le nombre d’élèves cesse d’augmenter !..

«245 000 classes de premier degré à la rentrée, c'est sensiblement le même chiffre qu'il y a quatre ou cinq ans», a affirmé ce matin le ministre de l'Education. Une déclaration assez vague pour laisser la porte ouverte à toutes les contestations qui, évidemment, ne vont pas manquer d’arriver !..

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