Elle avait juré ses grands Dieux que jamais elle ne renoncerait, qu’elle était « légitime » dans « sa » circonscription parisienne. Mais voila, en politique, comme l’a rappelé justement un proche de Nicolas Sarkozy la semaine dernière : « il ne faut jamais dire jamais ». A-t-elle finalement reçu le message d’union lancé par Nicolas Sarkozy au lendemain de sa défaite aux Présidentielles ? Ou bien lui a-t-on promis, en échange de son renoncement, un poste à l’UMP ou ailleurs ? Soutenue par Jean-François Copé elle est, en tous cas, au centre de la petite guerre que se livrent le patron de l’UMP et l’ancien Premier Ministre.
Elle n’ira pas. Après avoir tenté jusqu’au bout d’être candidate face à Fillon dans la 2e circonscription de Paris (Ve, VIe et VIIe arrondissements) pour les législatives, Rachida Dati a décidé le 15 mai dernier, de jeter l’éponge. L’ex-garde des Sceaux, qui avait pourtant dénoncé à cor et à cri depuis des mois le parachutage de l’ex-Premier ministre dans la capitale — allant même jusqu’à l’accuser de « lâche » —, s’est pliée à l’appel à l’unité prôné par Sarkozy au lendemain de sa défaite. « Elle pense à l’intérêt général de son parti. Elle sait que la période est difficile, explique un membre de l’UMP. Alors elle préfère renoncer. »
« De toute façon, elle n’avait aucune chance, tacle de son côté l’entourage de Fillon. La diva en a fini avec ses caprices. » En échange de ce retrait, Dati pourrait être nommée à un poste important au sein de l’UMP. « C’est une fille hors norme, un talent pur, un potentiel incroyable. Je ne la lâcherai jamais, nous confie d’ailleurs Copé, le patron de l’UMP. »
Informations MONTESQUIEU-VOLVESTRE, FRANCE, MONDE : Vous souhaitez être informé régulièrement sur les nouveautés mise en ligne sur ce Blog, inscrivez vous à la Newsletter (voir dans la colonne ci-contre)