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23 janvier 2010 6 23 /01 /janvier /2010 19:00




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Le 22 janvier 2009, Barack Obama promettait la fermeture de Guantanamo. Un an après, il n'en est rien. Le sort de dizaines de détenus demeure incertain.

 


"Le message que nous transmettons au monde est que les Etats-Unis ont l'intention de poursuivre la lutte contre la violence et le terrorisme et qu'ils vont le faire dans le respect de nos idéaux." Le 22 janvier 2009, soit deux jours après son investiture, Barack Obama s'attelait à l'un des grands chantiers de son début de mandat: la fermeture du centre de détention de Guantanamo. Le président américain se fixait alors un délai d'un an. Mais douze mois plus tard, la prison de Guantanamo est toujours en activité. Certes, plusieurs détenus l'ont quittée cette année, à l'image de ces deux Algériens - Hassan Zemiri et Adil Hadi al Jazairi Bin Hamlili - renvoyés dans leur pays cette semaine. Mais 196 détenus sont toujours enfermés à Cuba.

 

Selon le secrétaire à la Justice, Eric Holder, la fermeture du centre pourrait intervenir cet été. La secrétaire à la Sécurité intérieure, Janet Napolitano, s'est toutefois bien gardée d'avancer une date vendredi. "Nous n'allons pas pouvoir respecter la date limite fixée (…) parce que recueillir les informations sur les détenus afin de les transférer est très difficile", a-t-elle expliqué, disant avoir "besoin de temps pour faire cela bien". "Nous allons dans la bonne direction. Nous avons une très bonne coopération avec différents pays d'Europe et dans le reste du monde. Notre intention demeure et notre volonté également", a-t-elle toutefois assuré. Car parmi les nombreux obstacles rencontrés par Barack Obama dans ce dossier cette année, figure le transfert des détenus vers leur pays d'origine ou vers un pays d'accueil.

 

Fin des transfèrements vers le Yémen


Peu de pays se sont montrés enthousiastes à l'idée d'accueillir ceux que l'administration Bush avait désignés sous le terme de "combattants ennemis". De longues négociations, notamment avec les pays européens, se sont alors engagées. Et sont, pour la plupart, toujours en cours. A cela, est venue s'ajouter la dégradation de la situation au Yémen, où la branche d'Al-Qaïda dans la péninsule arabique a montré sa vigueur ces derniers mois. Or, la nationalité yéménite est la plus représentée à Guantanamo. Par ailleurs, les révélations du terroriste présumé Umar Farouk Abdulmutallab, auteur d'une tentative d'attentat le jour de Noël, sur l'entraînement reçu sur le territoire yéménite, a conduit Washington à suspendre les rapatriements de détenus vers Sanaa. Une trentaine de personnes, que l'administration américaine estime pourtant "libérables", se voient donc contraintes d'attendre que la situation s'améliore dans leur pays pour être relâchées.

 

Et la situation pourrait perdurer: plusieurs élus républicains du Congrès ont déposé jeudi un projet de loi visant à restreindre les transfèrements de détenus de Guantanamo à l'étranger en l'absence de garantie prouvant que le pays concerné ne soutient pas le terrorisme, qu'il contrôle son territoire et n'abrite pas de sanctuaires pour les organisation telles qu'Al-Qaïda. Des conditions que peu de pays d'où sont originaires la majorité des prisonniers remplissent. Mais les élus s'appuient notamment sur un rapport du ministère de la Défense, publié en mai, selon lequel 74 des 530 prisonniers libérés de Guantanamo ont repris du service dans les rangs d'Al-Qaïda.

 

Le président américain a donc dû faire face à la réticence de nombreux élus, républicains comme démocrates, de voir relâcher sur le sol américain des détenus jugés dangereux, et ce, bien qu'ils n'aient jamais été formellement jugés. Jusqu'ici l'administration américaine a annoncé qu'elle entendait libérer et renvoyer 106 des 196 détenus restant. Sur le nombre restant, quelques dizaines devraient être traduits en justice. Mais selon le Washington Post, qui cite vendredi des sources anonymes, un groupe de travail du ministère de la Justice a conclu qu'une cinquantaine de personnes, qualifiées de dangereuses bien qu'il n'existe pas suffisamment d'éléments à charge pour les juger, devraient être maintenues en détention sur le sol américain. Le gouvernement fédéral cherche d'ailleurs à acquérir une prison dans l'Illinois pour les accueillir.


Source : lejdd.fr
  23-01-2010


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