Après les incidents qui ont gâché la fête du PSG lundi 13 mai au soir au Trocadéro, à Paris Manuel Valls est au cœur de la polémique. Le ministre de l'Intérieur a promis que tout serait mit en œuvre pour "identifier" les casseurs et entend être "impitoyable" à l'égard de ces supporters". La présentation du trophée du club parisien devant l'Hôtel de Ville mardi a été annulée et la fête que bon nombre de vrais supporters du PSG attendaient avec impatience a été gâchée.
L'UMP l'a pris pour cible. "Amateurisme", "inertie"... Le ministre de l'Intérieur est accusé d'avoir été dépassé par les casseurs qui ont gâché la fête du PSG lundi 13 mai au soir au Trocadéro, à Paris, au lendemain de leur titre de champion de France. Devant l'ampleur des incidents qui ont débordé sur les Champs-Elysées, le club et son parraineur Nike ont dû annuler "pour des raisons de sécurité" la mini-croisière que devaient faire les joueurs sur la Seine pour exhiber leur trophée aux supporteurs. "Il n'y aura plus de manifestation festive sur la voie publique pour le PSG", a déclaré ensuite le préfet de police de Paris, Bernard Boucault, dressant un bilan de 30 blessés, dont trois membres des forces de l'ordre, et 21 interpellations pour jets de projectiles et dégradations.
Rachida Dati, maire UMP du VIIe arrondissement, a aussi critiqué auprès de l'AFP lundi en fin de soirée la réaction du préfet de police Bernard Boucault. Annoncer l'interdiction des manifestations festives sur la voie publique pour le PSG revient selon elle à reconnaître que "la République recule devant les voyous".
Valls veut "tirer les leçons"
Réponse lundi 13 mai dans la soirée de Manuel Valls. "Tous les moyens d'enquête disponibles seront mis en œuvre dans les jours à venir pour identifier et confondre les casseurs à partir des bandes de vidéoprotection recueillies", a assuré le ministre dans un communiqué. Selon ce texte, "une minorité de participants, pour partie composée de supporters de la mouvance ultra et pour partie de groupes de jeunes casseurs, ont provoqué bousculades et mouvements de foules". Le ministre de l'intérieur "condamne de la manière la plus ferme le comportement des fauteurs de troubles qui ont gâché ce qui aurait toujours dû rester une fête sportive", ajoute le communiqué qui a jugé "important" le dispositif de sécurité déployé dans la capitale pour cette cérémonie.
Puis, sur Europe 1 mardi matin, le ministre s'est une nouvelle fois défendu et confirmé que ces violences, qui ont fait 32 blessés, se sont soldées par "39 interpellations et 38 gardes à vue". "Ces violences sont intolérables. Elles donnent une image de Paris, de la France, du football dont nous devons mesurer l'ampleur", a-t-il estimé. "A l'évidence il faut tirer les leçons de ce qu'il s'est passé. Une demande a été faite (par le club) pour descendre les Champs-Élysées. Le préfet de police l'a interdit. "Cela faisait des années que les parisiens attendaient cette victoire. Mais à l'évidence le football est encore malade. C'est le cas du PSG comme de nombreux clubs. Il faut être impitoyable à l'égard des ces supporters", a-t-il réagi. Première conséquence de ces violences, la présentation du trophée devant l'Hôtel de Ville mardi a été annulée.
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