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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 11:00

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L'avocat Robert Bourgi persiste et signe. Après avoir maintenu ses accusations contre Jacques Chirac et Dominique de Villepin lundi 12 septembre dernier dans une interview au «Parisien» - «Aujourd'hui en France», l'actuel conseiller officieux pour l'Afrique du président Nicolas Sarkozy vise désormais Jean-Marie Le Pen.  Dans une interview à BFM-TV il a ainsi affirmé que l'ancien président du Front national avait financé une partie de sa campagne présidentielle de 1988 avec de l'argent que lui avait remis l'ancien président gabonais Omar Bongo. A la question qu’on ne manque pas de lui poser : « Avez-vous des preuves de ce que vous dites ? » il répond invariablement : « non !.. »

«Je le dis aujourd'hui, je n'aime pas faire parler les morts, M. Jean-Marie Le Pen a été reçu par le président Bongo et le président Bongo a financé la campagne électorale de M. Jean-Marie Le Pen en 1988», a affirmé Robert Bourgi lors d'un entretien accordé à BFMTV

La vieille, Bourgi avait révélé qu'il avait convoyé, pour l'ancien chef de l'Etat, Jacques Chirac et son Premier ministre de l'époque, Dominique de Villepin, des millions d'euros entre l'Afrique et la France.

Interrogé lundi matin par Europe 1, au lendemain de son interview au «JDD», Me Bourgi s'est dit «incapable» d'estimer le montant total des fonds occultes présumés sous les présidents Pompidou, Giscard d'Estaing et Mitterrand. Mais, a-t-il ajouté, «j'évalue à 20 millions de dollars (environ 14,4 millions d'euros) ce que j'ai remis à M. Chirac et Dominique de Villepin» entre 1997 et 2005.

Car selon lui, le système de financement politique occulte par des fonds africains dont il a avoué être un acteur sous Chirac a existé aussi sous les présidences précédentes, Pompidou, Giscard d'Estaing et Mitterrand. Le créateur de la Françafrique, Jacques Foccart, qu'il appelle son «maître», «m'a dit à moi que ces pratiques existaient même du temps de MM. Pompidou, Giscard d'Estaing et Mitterrand,» a accusé M. Bourgi, tout en disant ne pas aimer faire «parler les morts».

De somptueux cadeaux

«J'ai souvent croisé à Libreville M. (François) de Grossouvre, M. Roland Dumas», deux proches du président socialiste défunt, a encore glissé l'avocat franco-libanais. Outre des mallettes débordantes de billets, il affirme avoir transporté des «cadeaux» de chefs d'Etat africains destinés à Jacques Chirac et à celui qui fut son secrétaire général à l'Elysée et son Premier ministre. «Comme le président Bongo (Omar Bongo, défunt président gabonais, ndlr) et les dirigeants africains savaient qu'il aimait l'art africain et qu'il était un admirateur de l'empereur», Villepin «recevait des bustes de l'empereur, des pièces rares qui concernent l'empereur Napoléon et des masques africains», a détaillé Robert Bourgi sur Europe 1. «Je souhaite qu'on les retrouve et, d'ailleurs, il y a deux ans, il me semble que Dominique de Villepin a fait procéder à une vente», a-t-il dit.

Dans le Journal du Dimanche, l'avocat avait déjà évoqué «ces cadeaux» : «Je me souviens d'un bâton de maréchal d'Empire qui avait été offert par Mobutu», défunt président zaïrois. Il s'est souvenu aussi d'une montre « offerte par Bongo» à Chirac «qui devait réunir environ 200 diamants.» «Un objet splendide, mais difficilement portable en France», avait noté M. Bourgi.

Jacques Chirac et Dominique de Villepin ont annoncé chacun qu'ils déposeraient plainte contre l'avocat. Me Bourgi a admis lundi n'avoir «aucune preuve» des accusations qu'il lance. «Je n'ai aucune preuve, dans ce domaine-là, il n'y a aucune preuve, aucune trace». «J'ai agi en mon nom personnel, personne ne m'a dicté cette interview», a répété l'avocat qui dit avoir assisté à «trop de choses ignobles». «Je veux une France propre,» a-t-il tonné.

La Justice se doit d’agir vite

Ces révélations n'ont pas manqué de faire réagir de nombreux politiques. A commencer par le président de l'Assemblée nationale. Bernard Accoyer s'est dit convaincu que la justice ou éventuellement une commission d'enquête parlementaire seront saisis des «allégations sans aucune preuve» de l'avocat, sur Radio J. Pour lui, ces accusations sont néanmoins «des affirmations sans le moindre début de commencement de preuve, qui relèvent d'une expression purement personnelle».

Quelles sont les motivations de m. Bourgi ? Un règlement de compte avec Dominique de Villepin que, visiblement, il n’apprécie guère ? Dans tous les cas il faudrait bien que la justice s’empare de ces affaire avec un peu plus de célérité et tente de faire la lumière afin de dissuader les colporteurs de ragots d’aller s’épancher sur les plateaux de télévision.

Car on se souvient, il y a maintenant près de deux mois qu’un ancien Ministre de l’Education Nationale, Luc Ferry pour ne pas le nommer, était venu, lui aussi, libérer sa conscience et expliquer qu’il connaissait quelqu'un qui aurait vu un ancien ministre de la République à Marrakech avoir des relations sexuelles avec des mineurs !...Bien évidemment il ne pouvait pas citer de nom sans prendre le risque d’un procès en diffamation. Qu’est devenu Luc ferry depuis ? Qu’a fait la justice ? …

 

 

 

 

 

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