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18 août 2009 2 18 /08 /août /2009 09:04













La jeune universitaire française est sortie de prison dimanche soir après le versement d'une caution de plusieurs centaines de milliers d'euros. Toujours sous contrôle judiciaire, elle est hébergée à l'ambassade de France à Téhéran.

 

«Soulagée.» C'est par ces mots que la Française Clotilde Reiss, détenue en Iran depuis le 1er juillet pour avoir participé à des manifestations postélectorales, a commenté dimanche soir sa sortie de prison lors d'une conversation téléphonique avec le président de la République, Nicolas Sarkozy, ainsi qu'avec son épouse, Carla Bruni. «Elle est en bonne santé et garde un bon moral», a commenté la présidence. Nicolas Sarkozy «lui a exprimé sa joie et son plein soutien ainsi que celui de tous les Français, qui ont suivi avec inquiétude son arrestation et la procédure judiciaire à laquelle elle est soumise. Il a relevé la dignité et le courage avec lesquels Clotilde Reiss a affronté cette épreuve», indiquait dimanche soir un communiqué de l'Élysée. Le chef de l'État s'est également entretenu avec Rémi Reiss, le père de la jeune femme de 24 ans.

 

 

Le retour en France en suspens

 

Dans l'entourage de Clotilde Reiss, la prudence reste toutefois de mise. «Je suis soulagée, confiait dimanche soir une de ses amies au Figaro. Son père vient de m'appeler pour m'annoncer la bonne nouvelle. C'est rassurant de la savoir sortie de la prison d'Evin. Mais ce n'est qu'un début. Je reste inquiète car ce n'est qu'une libération conditionnelle. On n'a aucune idée sur la date du verdict ni sur la teneur du jugement qui pourrait être prononcé.»

 

Son père, Rémi Reiss, ingénieur au Commissariat à l'énergie atomique (CEA), s'est dit fier de la «dignité» manifestée par sa fille durant cette épreuve. «Elle doit commencer à préparer son retour», a-t-il déclaré, comptant sur sa capacité à «mettre de la distance» pour tirer le meilleur de cette expérience».

 

La question de la date du retour en France de la jeune femme reste posée. Libérée sous caution, Clotilde Reiss demeure sous contrôle judiciaire et ne peut pas, pour l'instant, quitter l'Iran. Elle sera hébergée au moins quelques jours à l'ambassade de France à Téhéran, où elle est arrivée dimanche soir, a indiqué l'Élysée. En attendant que son innocence soit reconnue, Clotilde Reiss sera accueillie à l'ambassade de France à Téhéran qui lui apporte tout le soutien nécessaire pour lui permettre de préparer sa défense et faire reconnaître son innocence, les charges pesant sur elle n'étant pas fondées, a souligné le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner. Les autorités françaises demandent maintenant qu'il soit mis fin au plus vite aux procédures judiciaires à l'encontre de Clotilde Reiss et de Mme Nazak Afshar, que rien ne peut justifier, a ajouté la présidence.

 

Les autorités iraniennes faisaient durer le suspense depuis plusieurs jours, après que le procureur eut accepté le principe d'une libération sous caution. Le montant de celle-ci n'a pas été divulgué, mais, de sources françaises, il s'élèverait à quelques centaines de milliers d'euros» d'après le Figaro et de 300 000 dollars selon RTL.

 

 

«Aveux forcés»

 

Interrogé dimanche soir sur la rumeur d'une libération au journal de 20 heures sur France 2, le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, s'était alors montré évasif. Elle n'est pas libérée pour le moment. J'espère qu'elle sera libérée aujourd'hui, peut-être demain, j'ai bon espoir, avait-il alors répondu. Tout ce que le chef de la diplomatie française sait à ce moment-là, c'est que l'ambassadeur de France en Iran, Bernard Poletti, s'est rendu à la prison de Téhéran où la jeune femme est incarcérée. Il en ressortira vers 21 h 10 avec elle.

 

Clotilde Reiss, dans un premier temps accusée d'espionnage, a comparu devant le tribunal de Téhéran pour «avoir rassemblé des informations et encouragé les émeutiers», notamment en ayant transmis des e-mails et des photos des manifestations qui ont suivi l'élection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad. Un chef d'inculpation qui, en Iran, peut valoir cinq ans d'emprisonnement. Elle avait été interpellée le 1er juillet à l'aéroport de Téhéran alors qu'elle s'apprêtait à embarquer pour le Liban avant de regagner la France, après avoir travaillé comme lectrice de français à l'université d'Ispahan pendant cinq mois. La jeune femme avait comparu le samedi 8 août lors d'une audience publique devant un tribunal de Téhéran. Lors de sa comparution, cette passionnée de culture persane avait reconnu avoir rédigé un rapport pour un institut de recherche dépendant de l'ambassade de France. Des aveux forcés, selon ses proches.





Source : lefigaro.fr  17-08-2009 

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