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17 août 2009 1 17 /08 /août /2009 18:03












Luc Chatel, ministre de l’Education nationale, détaille dans les colonnes du JDD paru le 16 août le plan envisagé pour tous les établissements scolaires en cas de pandémie de grippe A-H1N1.

 

 

Est-il vrai que vous avez hésité à repousser la rentrée des classes?


Non, cela n’a jamais été envisagé. A aucun moment. Les parents peuvent être rassurés, la rentrée se déroulera tout à fait normalement, comme prévu le 2 septembre.

 

Etes-vous prêt à affronter une pandémie de Grippe A?


Je réunirai ce mardi pour la deuxième fois de l’été la Cellule de crise du ministère élargie aux correspondants académiques grippe A, ce qui fait au total une quarantaine de personnes en charge du dossier. Nous allons leur présenter le dispositif qui sera mis en place dès la rentrée puisque nous devons faire face à toute éventualité possible, sans dramatiser ni sous-estimer la situation. Après celle qui leur a été adressée au mois de juillet, une deuxième circulaire-cadre va être envoyée aux recteurs, ainsi qu’aux préfets pour leur indiquer les procédures à suivre pour le cas où nous serions amenés à fermer des établissements scolaires.

 

Qui prendra la décision de fermer des établissements scolaires?


Si le chef d’établissement constate que plusieurs élèves sont absents en même temps pour le même motif, il alertera aussitôt l’inspection académique ou le rectorat qui, à son tour, préviendra le préfet. En accord avec les autorités sanitaires, c’est le préfet qui prendra la décision de fermer l’école, le collège ou le lycée. Nous avons décidé que si au moins trois cas de syndromes grippaux sont constatés dans une même classe en moins d’une semaine, celle-ci pourra être fermée. Ce sera du cas par cas: le préfet pourra décider de ne fermer qu’une seule classe, ou bien plusieurs, ou bien encore tout l’établissement, voire ceux qui se trouvent à proximité.

 

La décision pourra être prise du jour au lendemain?


Bien sûr. Dans ce type de situations, la rapidité est un élément clé. Les parents seront alors avertis par les chefs d’établissements.

 

Trois conditions pour rouvrir une école


Imaginons qu’un élève arrivant le matin à l’école présente des symptômes suspects. Pourra-t-il être refoulé?

L'école, conformément à sa tradition, accueillera tous les enfants dans le cadre de l'obligation scolaire, mais il faut aussi faire appel au bons sens et à l'esprit de responsabilité des parents : s'ils constatent qu'un enfant présente des symptômes grippaux, ceux décrits en particulier dans la brochure que nous leur adresserons, il est prudent de solliciter un médecin ou de rester au repos à la maison. Comme on le fait pour n'importe quelle petite maladie de saison.

 

En cas de fermeture d’un établissement scolaire, qui décidera de sa réouverture et au bout de combien de temps?


Le préfet prendra cette décision, à trois conditions. L’établissement devra avoir été fermé pendant au moins six jours consécutifs ; les élèves et les personnels devront avoir achevé ce que nous appelons la période de contagiosité, estimée à 7 jours ; les locaux devront avoir été nettoyés entièrement.

 

Exigerez-vous un certificat médical pour pouvoir revenir en classe?


Non, cela n’est pas prévu.

 

Qu’avez-vous prévu pour les parents contraints de garder pendant une longue période à la maison?


Nous n’allons naturellement pas reproduire des systèmes de garde collective si nous sommes amenés à fermer des écoles. Ce serait absurde. Nous n’avons pas prévu de moyens de garde de substitution, nous ferons appel à la solidarité familiale, comme lors d’une épidémie de grippe classique.

 

On sait que les enfants sont les plus fragiles face au virus de la grippe A-H1N1. Pourquoi la France, à la différence de la Grande-Bretagne, n’envisage-t-elle pas un plan de vaccination obligatoire?


La Cellule Interministérielle de crise placée sous l’autorité du ministre de l’Intérieur n’a pas retenu cette hypothèse. Nous avons préféré commander un maximum de vaccins. Roselyne Bachelot a rappelé qu’à ce stade nous ne jugions pas utile de procéder à une campagne de vaccination obligatoire. Ceci dit, le principe de cette cellule et du plan de riposte défini par le gouvernement est de s’adapter à la situation, en permanence. Peut-être serons-nous appelés à corriger telle ou telle position, nous verrons le moment venu.

 

  
Source : Lejdd.fr 16-08-2009          

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