
Alors que Paris fête les deux ans d'existence du Velib', la préfecture vient de donner son feu vert pour l'Autolib'. Le principe sera le même que pour la célèbre bicyclette et doit permettre de faciliter la circulation dans la capitale et sa banlieue, sans polluer. A partir de 2010, les stations vont éclore un peu partout. Reste à choisir le véhicule...
Viendra, viendra pas. L'Autolib' a longtemps joué l'Arlésienne, à telle enseigne que plus grand monde n'y croyait ces derniers temps. Mais cette fois, promis, le feu vert à sa mise en place vient d'être donné par le Préfet de Paris. Les petites voitures électriques en libre-service pourront ainsi arpenter les rues de la capitale, mais pas seulement. Ainsi, à l'instar du cousin Vélib', plusieurs communes de la banlieue parisienne (une vingtaine à ce jour) sont d'ores et déjà associées à ce projet avant, à terme, d'intéresser l'Ile-de-France dans son ensemble, voire plus si affinités.
La date de circulation des premières Autolib' a été maintenue pour la fin de 2010 mais, d'ici cette date, il va falloir mettre les bouchées doubles pour que tout soit prêt. Notamment avec la création des 1400 stations dédiées à ce service, dont 700 à Paris, pour un parc global estimé à 4000 voitures. Pour ce faire, dès septembre prochain, le syndicat mixte Autolib' fraîchement élu sera officiellement installé avec l'élection du bureau, des vice-présidents et président. Le calendrier de travail des prochains mois verra ensuite la sélection des modèles retenus.
A ce propos, quels modèles purement électriques sont aujourd'hui capables d'alimenter le parc Autolib'? Des véhicules qui se conduisent sans permis? La prochaine Bluecar de Bolloré/Pinifarina? La iMIEV De Mitsubishi/PSA? Un des futurs véhicules tout électrique Renault de sa gamme Zéro Emission à venir?
Plus sûrement, les voitures hybrides (un moteur électrique associé à un second thermique) devraient aussi y trouver leur place, déjà commercialisées et ne nécessitant elles, aucune création de borne de recharge. Cependant, certaines voix d'écologistes affirment qu'offrir un tel service équivaut à multiplier des trajets en voiture inutiles, qui ne s'imposeraient pas autrement alors que le but est justement de limiter la possession de véhicules individuels, en offrant une alternative crédible et écologique aux déplacements qui nécessiteraient une voiture "classique".
Rappelons qu'à sa mise en place,un abonnement à Autolib' devrait coûter à son utilisateur une somme comprise entre 200 et 250 euros par an ou bien, aux alentours de 10 euros pour un usage à l'heure.
Source : jdd.fr 02-08-2009