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16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 11:20








Dans un discours très attendu par la communauté internationale, Beyamin Netanyahou a accepté le principe de la création d'un état palestinien. Le premier ministre israélien réclame en échange la démilitarisation du futur état et la reconnaissance par la direction palestinienne d'Israël comme Etat du peuple juif. L'Autorité palestinienne l'accuse de «torpiller» les efforts de paix, Obama salue un «pas en avant».

 

Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, soumis à de fortes pressions internationales, a accepté dimanche, sous conditions, le principe d'un Etat palestinien. Dans le même temps, Nétanyahou s'est refusé à un gel de la colonisation juive, comme le réclame la communauté internationale, le président américain Barack Obama en tête, qui estime que la construction en Cisjordanie mine la perspective d'un Etat palestinien. Les deux conditions posées par le premier ministre portent sur la démilitarisation du futur Etat palestinien et la reconnaissance par la direction palestinienne d'Israël comme Etat du peuple juif.

«Si nous recevons ces garanties sur la démilitarisation et si les Palestiniens reconnaissent Israël comme l'Etat du peuple juif, alors nous parviendrons à une solution basée sur un Etat palestinien démilitarisé au côté d'Israël», a déclaré Nétanyahou lors de son premier discours de politique étrangère depuis l'élection de février, à l'université Bar Ilan, près de Tel Aviv. «À chacun son drapeau, à chacun son hymne (...) Le territoire alloué aux Palestiniens sera sans armée, sans contrôle de l'espace aérien, sans entrée d'armes, sans la possibilité de nouer des alliances avec l'Iran ou le Hezbollah» libanais, a-t-il ajouté.  

Benyamin Nétanyahou s'est permis d'avancer cette idée qu'il refusait il y a encore trois mois, alors qu'il ne se sent pas menacé au sein de sa coalition dominée par la droite. Ses principaux partenaires sont d'accord avec la formule d'un Etat palestinien démilitarisé, sans croire que cela soit réalisable. «J'appelle nos voisins palestiniens et les dirigeants palestiniens à reprendre immédiatement des discussions de paix sans conditions préalables», a affirmé le dirigeant israélien.

Concernant le dossier crucial de la colonisation, il a affirmé ne pas souhaiter «faire construire de nouvelles colonies ou confisquer de terres au profit d'implantations existantes, mais il faut permettre aux habitants des implantations de vivre normalement», une référence à l'accroissement démographique.

 

Le retour des réfugiés exclu

 

«Ce discours torpille toutes les initiatives de paix dans la région», a réagi Nabil Abou Roudeina, porte-parole du président palestinien Mahmoud Abbas. «Il entrave les efforts visant à sauver le processus de paix dans un clair défi à l'administration américaine», a-t-il ajouté. Le porte-parole du Hamas islamiste, Fawzi Barhoum, a pour sa part estimé que «ce discours reflète l'idéologie raciste et extrémiste de Nétanyahou et fait fi de tous les droits du peuple palestiniens». Un député du Likoud, le parti du premier ministre, Dani Danon a qualifié le discours de «brillant». «Mais il comportait juste une phrase misérable qui va conduire à la pose de la première pierre d'un Etat palestinien». A contrario, le président américain Barack Obama a salué «l'important pas en avant» constitué selon lui par le discours du premier ministre israélien.

Barack Obama a pressé l'Etat hébreu, lors de son discours de réconciliation avec le monde musulman le 4 juin au Caire, d'endosser le principe de «deux Etats pour deux peuples» et appelé à un gel total de la construction dans les colonies de Cisjordanie où vivent plus de 280.000 Israéliens. Benyamin Nétanyahou s'était refusé jusqu'à présent à évoquer la création d'un Etat palestinien, se bornant à parler d'une «paix économique» avec les Palestiniens. «Le coeur du conflit a toujours été le refus des Arabes d'accepter l'existence d'un Etat juif», a-t-il ajouté en référence notamment au refus des pays arabes en 1947 de reconnaître la résolution de l'Onu en faveur du partage de la Palestine entre un Etat juif et un Etat arabe. Benyamin Nétanyahou a également exclu un retour de réfugiés palestinien en Israël. «Le problème des réfugiés doit être réglé hors des frontières d'Israël», a-t-il dit. «Leur retour va l'encontre du maintien d'Israël comme Etat juif».

 

Sur le dossier iranien, au lendemain de l'annonce de la victoire électorale pour un second mandat de Mahmoud Ahmadinejad, il a estimé que «la plus grande menace pour Israël, le Proche-Orient et le monde entier, c'est la rencontre entre l'arme nucléaire et l'islam radical».

 


Source : lefigaro.fr   15-06-2009

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