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10 février 2009 2 10 /02 /février /2009 12:25











Nicolas Sarkozy a annoncé lundi, dans le cadre d'un "pacte automobile", des aides au secteur totalisant 7,8 milliards d'euros, en contrepartie d'un engagement sur l'emploi et sur la pérennité des sites d'assemblage en France.

Pour leur permettre "de préparer sereinement l'avenir, l'Etat va accorder à chacun de nos grands constructeurs, Renault et PSA Peugeot Citroën, comme l'avait annoncé d'ailleurs le Premier ministre sur le principe, un prêt de 3 milliards d'euros d'une durée de 5 ans", a déclaré M. Sarkozy à l'issue d'une rencontre à l'Elysée avec les responsables de la filière automobile.  

En contrepartie, "Renault et PSA ont pris un engagement, je dis aux Français très important, de ne fermer aucun de leurs sites pendant la durée de ces prêts et de tout faire pour éviter les licenciements", a insisté le président de la République.

"C'est un engagement que je salue car il nous assure qu'une crise aiguë mais temporaire ne détruira pas une part de notre base industrielle et des savoir-faire de l'automobile", a-t-il poursuivi, tandis que PSA Peugeot Citroën d'une part, et Renault d'autre part, confirmaient leur engagement dans un communiqué.  

"La France va conserver une industrie automobile puissante et une capacité de production sur le sol national", s'est félicité M. Sarkozy.

 

Outre ces prêts de l'Etat d'un montant de 6,5 milliards, le président de la République a également annoncé le doublement de l'aide aux établissements financiers des deux constructeurs automobiles, à 2 milliards d'euros, et le doublement de l'aide aux sous-traitants, à 600 millions d'euros.

Le milliard d'euros supplémentaires consenti aux établissements financiers sera financé par la SFEF (Société de financement de l'économie française), selon les termes de l'accord rendu public par l'Elysée.

Le fonds sectoriel pour aider les sous-traitants est alimenté à la fois par l'Etat et par les deux constructeurs. Chacune des parties rajoutera 100 millions d'euros dans l'enveloppe.

 

Le "pacte automobile" comporte en outre une convention augmentant l'indemnisation du chômage partiel, en contrepartie du maintien de l'emploi. 

L'heure chômée sera payée 1,75 euro au lieu de 1,5 euro, selon le dossier de presse exposant les termes de cette convention conclue entre l'Etat et les constructeurs pour une durée de trois mois, renouvelable une fois.

La convention augmente la prise en charge par l'Etat en contrepartie du maintien de l'emploi et de la mise à disposition d'une formation pendant la période chômée.

 

Le secteur, premier employeur de l'industrie française, traverse une forte crise depuis l'été 2008, comme toute l'automobile mondiale, ce qui a entraîné des fermetures temporaires de sites en France en fin d'année.

"Nous n'avons pas le choix, soit nous laissons notre industrie continuer à s'en aller, soit nous réagissons avec les moyens nécessaires", a commenté Nicolas Sarkozy.

"Tout ceci est cohérent avec l'action du ministre de la Relance Patrick Devedjian et nous n'excluons pas (...) de faire d'autres plans pour des secteurs industriels majeurs pour la compétititivité de notre pays, je pense à la filière bois mais il peut y en avoir d'autres", a-t-il ajouté.



Selon le secrétaire d'Etat à l'Industrie Luc Chatel, la filiale de Volvo spécialisée dans la construction de poids lourds, Renault Trucks, recevra un prêt d'"environ 500 millions d'euros, "assorti "d'un taux d'intérêt à 6%".

 

Sources : AOL Actualités 09-02-2009

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