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2 mars 2023 4 02 /03 /mars /2023 08:00
Macron-Afrique-centrale

Macron-Afrique-centrale

Mercredi 1er Mars 2023 – Macron entame une tournée test en Afrique centrale

Le président français Emmanuel Macron entame mercredi à Librevillle une tournée de quatre jours en Afrique centrale, l'occasion d'éprouver la "nouvelle relation" qu'il appelle de ses vœux avec un continent où l'influence de la France ne cesse de reculer. Le chef de l'Etat est attendu en fin d'après-midi dans la capitale gabonaise, première étape d'un périple qui le conduira ensuite en Angola, au Congo et en République démocratique du Congo.

Il effectue son dix-huitième déplacement en Afrique depuis le début de son premier quinquennat en 2017. Il s'y rend surtout deux jours après avoir exposé depuis Paris sa stratégie africaine pour les quatre ans à venir.

Prenant acte d'un ressentiment croissant envers la France, ex-puissance coloniale, Emmanuel Macron a appelé lundi à "bâtir une nouvelle relation, équilibrée, réciproque et responsable" avec l'Afrique.

Il a aussi annoncé une réduction de la présence militaire française, concentrée depuis dix ans sur la lutte contre le jihadisme au Sahel, mais devenue l'incarnation de l'héritage colonial aux yeux d'une jeunesse avide de "nouvelle" indépendance.

"L'Afrique n'est pas un pré-carré", a martelé le chef de l'Etat, prônant une "posture de modestie et d'écoute" dans le prolongement de son discours de Ouagadougou en novembre 2017.

 

Démocratie d'abord

Depuis août 2022, l'armée française a été poussée hors du Mali et du Burkina Faso par les juntes au pouvoir dans ces deux pays. Elle a aussi quitté en décembre la Centrafrique où elle était intervenue pour mettre fin à des violences interethniques.

Forte des mercenaires du groupe Wagner et de campagnes de désinformation qui alimentent le sentiment antifrançais sur les réseaux, la Russie dame de plus en plus le pion à Paris dans sa sphère d'influence historique.

Emmanuel Macron entend désormais s'appuyer sur la société civile et les diasporas africaines en France pour tourner la page de la "Françafrique", longtemps faite de liens troubles et de soutien à des potentats locaux.

"Notre intérêt, c'est d'abord la démocratie", martèle-t-il, promettant aussi de "défendre les intérêts" économiques français là où nombre de pays, de la Chine à la Turquie, avancent à visage découvert.

L'exercice s'annonce délicat au Gabon où l'opposition l'accuse d'"adouber" à travers sa visite le président Ali Bongo, élu dans des conditions controversées en 2016 et probable candidat à sa réélection cette année. Ce dernier l'accueillera dès mercredi soir à la présidence pour un dîner, suivi d'une séquence jeudi dans le cadre du Sommet One Forest sur la préservation des forêts tropicales.

"A tort ou à raison, les Gabonais interpréteront votre arrivée dans leur pays comme l'expression du soutien de la France au régime en place, en vue de favoriser son maintien au pouvoir", ont asséné les principaux leaders de l'opposition gabonaise.

 

A contrecourant

Emmanuel Macron se défend de toute démarche "politique" et assure que l'unique but de sa visite est le sommet sur les forêts du bassin du Congo, premier poumon de la planète selon l'Elysée, désormais menacé par la surexploitation agricole.

Idem à Luanda où il signera vendredi un partenariat pour développer la filière agricole en Angola, pays pétrolier de premier plan mais où la majeure partie de la population reste plongée dans la pauvreté.

Le président angolais Joao Lourenço, réélu en 2022, incarne la continuité du Mouvement populaire pour la libération de l'Angola (MPLA), au pouvoir depuis l'indépendance du Portugal en 1975 et longtemps parti unique.

Emmanuel Macron fera ensuite une brève escale à Brazzaville où le président Denis Sassou Nguesso est au pouvoir depuis près de 40 ans, une rencontre qui risque là aussi d'apparaître à contrecourant de son discours de lundi.

La République démocratique du Congo, ex-colonie belge mais aussi plus grand pays francophone du monde, lui offrira sans doute une meilleure opportunité pour dérouler sa vision de l'Afrique. Mais là aussi le président Félix Tshisekedi, au pouvoir depuis janvier 2019, se prépare à une échéance électorale cette année et l'opposition ne voit pas d'un bon oeil cette visite. Le président français sera aussi très attendu sur la crise dans l'est du pays, où le Rwanda est accusé de soutenir la rébellion du M23 et où il a tenté, en vain, une médiation.

 

 

 

 

 

Inflation-hausse

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Mercredi 1er Mars 2023 – L'inflation en France remonte à 6,2% sur un an en février

L'inflation a atteint en février 6,2% sur un an en France, renouant avec son rythme d'octobre et novembre 2022 après s'être tassée à 5,9% en décembre et 6% en janvier, selon une première estimation publiée mardi par l'Insee.

"Cette légère hausse de l’inflation serait due à l’accélération des prix de l’alimentation et des services", explique l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), qui constate à l'inverse un ralentissement de la hausse des prix de l'énergie.

 

 

 

 

 

Just-Fontaine-décès-foot-ball

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Mercredi 1er Mars 2023 – Le footballeur français Just Fontaine est mort

Recordman de buts marqués dans une Coupe du monde, Just Fontaine est mort à Toulouse, à l'âge de 89 ans, a annoncé sa famille à l'AFP.

Toujours dans l'histoire du football. Just Fontaine est mort ce mercredi, à Toulouse, à l'âge de 89 ans. International tricolore à 21 reprises, l'attaquant français avait été l'un des héros du Mondial de 1958 en Suède ; où l'équipe de France avait atteint les demi-finales pour la première fois de son histoire, seulement battue par le Brésil de Pelé.

Les Bleus avaient ensuite battu l'Allemagne pour prendre la troisième place de l'épreuve. En Suède, Just Fontaine avait marqué 13 buts lors de l'ensemble de la compétition, ce qui reste le record mondial de buts marqués lors d'une Coupe du Monde.

Avec le décès de Fontaine, il ne reste plus que trois rescapés de l'épopée de 1958 (Dominique Colonna, Robert Mouynet, Bernard Chiarelli).

Né à Marrakech, cet attaquant plutôt trapu, à la fois renard des surfaces avant l'heure et canonnier, n'était pas destiné à disputer l'épreuve puisqu'il était devancé dans la hiérarchie par Thadée Cisowski. Mais ce dernier se blesse au dernier moment.

Outre ses 13 buts et la première médaille internationale de l'équipe de France glanée en Suède, Fontaine s'est également bâti un palmarès de choix en clubs avec quatre titres de champion de France (1 avec Nice, 3 avec Reims), deux Coupes de France (Nice en 1954 et Reims en 1958) et une finale de Coupe d'Europe des clubs champions avec Reims perdue en 1959 (2-0) contre le grand Real Madrid de Di Stefano, Puskas et Kopa.

Le parcours de joueur de Fontaine prend cependant brutalement fin en 1962 à seulement 28 ans après une double fracture d'une jambe. Retiré des terrains, Fontaine passe entraîneur, mais son passage sur le banc sera assez mitigé.

Son nom est gravé dans les annales pour une performance bien moins glorieuse que ses 13 buts en Coupe du monde: Il n'a tenu que deux matches à la tête de l'équipe de France en 1967, avant d'être éjecté après deux défaites en matches amicaaux.

Son expérience au Paris SG (1973-1976) est plus réussie avec une montée en 1re division en 1974. Il boucle sa vie de technicien sur sa terre natale marocaine, offrant une troisième place à la CAN-1980 aux Lions de l'Atlas.

 

 

 

 

 

Retraite-commission-sénat

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Mercredi 1er Mars 2023 – Réforme des retraites : le texte approuvé en commission au Sénat

C’était attendu, c’est désormais officiel. Après plusieurs semaines de discussions tumultueuses à l’Assemblée nationale, le texte très controversé de la réforme des retraites est arrivé mardi au Sénat. En commission, le projet a été logiquement validé par les sénateurs majoritairement à droite. Pour rappel, Les Républicains se sont positionnés en faveur du report de l’âge légal de départ à la retraite, la mesure phare de ce texte. Lors de cette commission, plusieurs amendements ont été retenus, notamment en faveur des mères de famille et de l'emploi des seniors.

Les sénateurs doivent dorénavant se retrouver jeudi prochain pour entamer les débats autour de ce texte. Des discussions qui devraient être plus feutrées que les affrontements offerts par l’Assemblée nationale.

Concernant les amendements retenus, ils devront désormais être votés en séance. L’un d’entre eux accorde, aux mères de famille qui ont eu une carrière complète, une « surcote ». Quant à l’embauche des séniors, les sénateurs veulent aussi proposer un nouveau type de CDI exonéré de certaines cotisations sociales.

 

Une main tendue de la part du gouvernement

Plus récemment, l’exécutif a multiplié les ouvertures en faveur des sénateurs LR. Alors qu’Olivier Véran avait indiqué que le gouvernement était disposé à « écouter » les sénateurs LR afin de « modifier, amender et améliorer » le projet de réforme, Emmanuel Macron s’est, lui aussi, montré avenant. Lors de sa visite au Salon de l’Agriculture, le président de la République a expliqué qu’il souhaitait que le Sénat, majoritairement LR, « puisse enrichir le texte ». 

Même discours pour Élisabeth Borne qui a promis « d’écouter les propositions du Sénat pour trouver un chemin ensemble ».

Le président des sénateurs LR, Bruno Retailleau, a affirmé lundi, dans un entretien à l'Agence France-Presse, que son groupe « ne sera pas dans la surenchère ». La droite sénatoriale peut en effet difficilement se déjuger en ne votant pas une réforme qu'elle préconise depuis plusieurs années.

 

 

 

 

 

Coronavirus-Tests-non-remboursés

Coronavirus-Tests-non-remboursés

Mercredi 1er Mars 2023 – Coronavirus : les tests ne seront plus totalement remboursés à partir du 1er mars

C’est un vrai changement dans la politique sanitaire du gouvernement. À compter de ce mercredi 1er mars, les tests de dépistage du Covid-19 demandés sans ordonnance du médecin ne seront plus entièrement pris en charge par l’Assurance maladie. Avant cela, lorsqu’une personne était à jour dans son cycle de vaccination, ces tests étaient complètement gratuits pour tous. C’est désormais fini, même si les complémentaires santé devraient permettre de prendre le relais pour de nombreux assurés.

 

Le remboursement complet maintenu pour les plus fragiles

Ce changement est justifié par le gouvernement par une nette amélioration de la situation sanitaire qui permet « d’adapter la stratégie de dépistage en la rapprochant des règles de prise en charge de droit commun », estime le ministère dans l’arrêté. Cela concerne aussi bien les tests PCR ou antigéniques.

Le remboursement complet est néanmoins maintenu pour les plus fragiles, à savoir les patients de plus de 65 ans, les mineurs, les patients en affection longue durée ainsi que pour tout le personnel de santé et médico-social. Enfin, certains tests collectifs organisés par les autorités dans le cadre de suspicion de cluster pourront également donner droit à un remboursement intégral.

Dans le communiqué publié par la Direction générale de la santé, il est expliqué que le reste à charge demandé aux personnes voulant se faire tester sans prescriptions sera soit de 30 % soit de 40 %. Cela dépendra notamment du praticien en charge du test.

 

 

 

 

 

Finlande-Frontière-Russe

Finlande-Frontière-Russe

Mercredi 1er Mars 2023 – Guerre en Ukraine : la Finlande démarre la construction d’une clôture à la frontière russe

L’invasion de l’Ukraine inquiète l’Occident à de nombreux égards. Mardi, la Finlande a annoncé commencer la construction d’une nouvelle clôture sur une partie de sa frontière avec la Russie. Pour l’instant, les travaux concernent un projet pilote de 3 kilomètres, près de la ville d’Imatra, dans le sud-est de la Finlande. Le chantier a ainsi débuté « avec des coupes de forêt, et va se poursuivre pour permettre la construction d’une route et l’installation d’une clôture », selon un communiqué des gardes-frontières. 70 kilomètres supplémentaires sont prévus pour être construits entre 2023 et 2025.

L’ambition du pays nordique est d’ériger cette clôture sur une longueur totale de 200 kilomètres, pour ainsi couvrir la partie la plus dense de sa frontière avec la Russie. Le projet d’une grande envergure devrait coûter environ 380 millions d’euros d’ici à 2026. Sur ces barrières métalliques de 3 mètres de haut seront installés des barbelés, des caméras de vision nocturne, ainsi que des lampes et des haut-parleurs.

Cette décision directement liée aux positions belliqueuses de la Russie a pour but de restreindre toute tentative d’exercer une pression politique via des vagues d’immigrations. En effet, en septembre 2022, l’annonce sur la mobilisation des réservistes de Vladimir Poutine avait entraîné un grand afflux d’émigration russe vers la frontière finlandaise. Pour se prémunir d’éventuelles atteintes à sa sécurité, la Finlande avait alors amendé, en juillet dernier, sa loi sur les gardes-frontières afin de faciliter la construction de barrières plus solides que les légères barrières de bois auparavant déployées.

Cette politique d’accroissement de la sécurité aux frontières russes a en tout cas fait des émules, puisque l’Estonie, la Lettonie ainsi que la Pologne ont d’ores et déjà prévu de faire de même.

 

 

 

 

 

Iran-Nucléaire

Iran-Nucléaire

Mercredi 1er Mars 2023 – Nucléaire iranien : l’AIEA indique un stock beaucoup trop élevé

Voici une annonce qui a de quoi inquiéter la communauté internationale. Ce mardi, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a indiqué avoir détecté un stock d’uranium iranien enrichi particulièrement élevé. D’après le rapport publié, ces stocks s'élevaient à 3.760,8 kg à la date du 12 février (contre 3.673,7 kg en octobre), soit plus de 18 fois la limite autorisée par l'accord datant de 2015, intitulé Accord de Vienne sur le nucléaire iranien international.  Dans ce rapport, l’organisme assure aussi avoir détecté, lors de collectes d’échantillons effectuées en janvier dernier, des particules d’uranium enrichi à 83,7 %, soit juste en deçà des 90 % nécessaires pour produire une bombe atomique. Ces prélèvements ont eu lieu dans l’usine souterraine de Fordo.

L’AIEA a exigé des « clarifications » au gouvernement iranien et a indiqué que « des discussions étaient toujours en cours » avec les autorités concernées afin de déterminer « l’origine de ces particules ».

 

L’Iran nie en bloc

Du côté de Téhéran, on réfute la volonté de se procurer l’arme atomique. Dans une lettre adressée à l'Agence internationale de l'énergie atomique, l’Iran a évoqué des « fluctuations involontaires » au cours du processus d'enrichissement. Récemment, le gouvernement a même affirmé « n'avoir pas fait de tentative pour enrichir au-delà de 60 % ».

Ces informations surviennent alors que les négociations afin de ranimer l'accord conclu en 2015 pour limiter les activités atomiques de l'Iran en échange d'une levée des sanctions internationales patinent. Elles avaient débuté en avril 2021 à Vienne entre Téhéran et les grandes puissances, mais elles sont bloquées depuis août 2022 dans un contexte de tensions croissantes.

Le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, est par ailleurs attendu en Iran dans les jours à venir. Plus récemment, le chef de la CIA, William Burns, s'est inquiété de l'avancée fulgurante du programme nucléaire iranien. Il a même assuré que seulement quelques semaines seraient suffisantes pour leur permettre d'atteindre le seuil des 90 %.

 

 

 

 

 

prix-alimentaire-hausse

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Mercredi 1er Mars 2023 – Les négociations entre industriels et distributeurs s'achèvent mercredi, vers 10% de hausse de prix en rayon

Combien coûtera le panier de courses en mars, en mai ou en juillet ? Les négociations commerciales entre les grandes surfaces et leurs fournisseurs de l'agro-industrie s'achèvent ce mercredi soir, après plusieurs mois de discussions houleuses. Et sans grande surprise, l'issue de ce rendez-vous annuel devrait avoir des répercussions pour le portefeuille des Français.

Les prix payés par les distributeurs aux agro-industriels devraient augmenter d'«environ 10% », a affirmé mardi le directeur général de la Fédération du commerce et de la distribution, Jacques Creyssel. Le représentant a ensuite rappelé que les négociations «sont terminées pour les PME, pour toutes les marques qui sont très largement françaises», avant d'indiquer que «les grandes marques (...) cherchent à imposer un bras de fer avec des propositions totalement injustifiées de hausses de 15-16%». Des hausses «impossibles à accepter dans une période aussi difficile en termes de pouvoir d'achat», selon le représentant de la distribution qui a appelé ces marques à «participer aux efforts collectifs», citant Nestlé, Coca, Unilever et Procter&Gamble.

«Les enseignes [de la distribution, NDLR] vont naturellement devoir répercuter ces hausses», a estimé Jacques Creyssel, assurant cependant qu'«elles vont le faire de manière responsable en essayant de limiter au maximum les augmentations pour les consommateurs». Ainsi, ces hausses pourraient «s'étaler dans le temps jusqu'à l'été, au fur et à mesure du renouvellement des stocks», a-t-il souligné.

 

Une augmentation entre 9% et 15% pour Lactalis

Les négociations sont «extrêmement tendues», a confié pour sa part sur Radio Classique le porte-parole de Lactalis, Christophe Piednoël, qui a signé «60% des contrats». Selon lui, si les discussions sont laborieuses, «c'est pour une raison : ce que nous demandons aujourd'hui est plus élevé que les années précédentes».

Le géant du lait demande une augmentation entre 9% et 15%, le «point de départ» qui «sert d'abord à rémunérer le prix du lait» payé aux agriculteurs et «correspond à l'augmentation de nos charges», selon Christophe Piednoël. «Chacun doit faire des efforts dans une négociation, certains distributeurs l'ont fait, d'autres semblent moins prêts à le faire», a-t-il ajouté, sans nommer de distributeurs.

Face à l'inflation, Emmanuel Macron a appelé lundi les grandes surfaces à «participer à l'effort». Pour autant, l'exécutif «ne souhaite pas venir interférer dans les négociations», souligne ce mercredi sur France 2 la ministre du Commerce, Olivia Grégoire. De leur côté, les grandes surfaces dénoncent l'absence de transparence et des demandes de hausses exagérées, le patron de Carrefour Alexandre Bompard qualifiant même certaines de «délirantes». Entrées dans leur dernière ligne droite, les négociations (qui concernent les produits vendus sous marques dites «nationales», comme Danone ou Fleury Michon) devraient encore une fois durer jusqu'à la dernière minute (fixée à minuit, mercredi soir).

 

 

 

 

 

TikTok-Parlement-europe

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Mercredi 1er Mars 2023 – Après la Commission, le Parlement européen interdit à son tour Tiktok à son personnel

Les différentes instances européennes emboîtent ainsi le pas des États-Unis. Une mesure similaire est également attendue par le Conseil européen.

Le Parlement européen a informé mardi 28 février son personnel qu'il interdisait le réseau social chinois Tiktok sur les appareils professionnels, invoquant des inquiétudes en matière de sécurité des données, après une mesure similaire de la Commission européenne jeudi dernier.

La présidente du Parlement, Roberta Metsola, et le secrétaire général, Alessandro Chiocchetti, ont décidé que l'application Tiktok ne pourrait plus être utilisée sur les appareils professionnels, comme les ordinateurs, téléphones mobiles ou tablettes, à compter du 20 mars.

 

Vers une même décision au Conseil européen

«À cette date, l'accès internet au réseau social depuis les ordinateurs du Parlement sera bloqué», est-il précisé dans un courrier de la Direction générale de l'innovation et du support technologique (DG ITEC) du Parlement à l'attention des quelque 8000 fonctionnaires et agents de l'institution. Par ailleurs, il est aussi «fortement» recommandé aux membres du personnel de retirer Tiktok de leurs appareils personnels.

La Commission européenne avait annoncé la semaine dernière que son personnel avait jusqu'au 15 mars au plus tard pour désinstaller l'application de leurs appareils professionnels. Une mesure similaire doit être prise par le Conseil européen, l'instance représentant les 27 États membres. Ces interdictions surviennent alors que Tiktok, dont la société mère ByteDance est chinoise, fait l'objet d'une surveillance croissante des Occidentaux en raison de craintes que Pékin puisse accéder aux données des utilisateurs à travers le monde.

 

Interdiction aux États-Unis

Bruxelles emboîte le pas à Washington. Aux États-Unis, une loi ratifiée par le président Joe Biden début janvier interdit le téléchargement et l'utilisation de Tiktok sur les appareils des fonctionnaires de l'État fédéral américain. Une vingtaine d'États américains ont pris une mesure de ce type pour leurs propres employés. Et, au Congrès, un projet de loi en discussion pourrait même aboutir à l'interdiction totale de l'application aux États-Unis.

Dans l'UE, ByteDance fait l'objet d'une enquête de l'autorité irlandaise de protection de la vie privée, qui le soupçonne d'enfreindre la législation européenne sur la protection des données (RGPD) en matière de traitement des données personnelles des enfants et de transferts de données vers la Chine. Tiktok avait reconnu en novembre que certains employés en Chine pouvaient accéder aux données d'utilisateurs européens, et avait admis en décembre que des employés avaient utilisé ces données pour traquer des journalistes. Mais le groupe nie farouchement tout contrôle ou accès du gouvernement chinois à ses données.

 

 

 

 

 

Prix-université-usa

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Mercredi 1er Mars 2023 – Aux États-Unis, le prix exorbitant des études à l'université

Lors de sa campagne, Joe Biden a promis de s'attaquer à la dette étudiante qui n'en finit pas de s'alourdir devenant un véritable obstacle au lancement de la vie active des Américains.

La suppression d'une partie de la dette étudiante aux États-Unis est examinée par la Cour suprême à partir du 28 février. C'est une promesse de campagne de Joe Biden qui fait actuellement débat mais dont l'enjeu est considérable. Selon le Congressional Budget Office (CBO), au 30 juin 2022, cette dette s'élevait à plus de 1600 milliards de dollars. Ce que le président Biden souhaite, c'est de l'alléger en effaçant jusqu'à 10.000 dollars par tête pour des millions d'Américains qui gagnent moins de 125.000 dollars par année et jusqu'à 20.000 pour ceux qui bénéficient de la bourse Pell Grant, accordée aux plus démunis. La décision de la Cour suprême est attendue avant le 30 juin.

Véritable problème de société, cette dette étudiante est un important poids économique et concerne une grande partie des individus. En 2022, pas moins de 43,4 millions d'Américains ont une dette d'études. À échelle individuelle, cela représente une somme moyenne de 37.358 dollars, selon les données de la Réserve fédérale des États-Unis (Fed).

 

Hausse du coût des études

Il n'existe pas d'études gratuites aux États-Unis. Contrairement à la France où le prix d'une année à l'université publique ne dépasse pas les 170 euros en licence, le coût d'un cursus universitaire outre-Atlantique implique un réel investissement pour les étudiants et les familles américaines. Esther Cyna, maîtresse de conférences en civilisation des États-Unis à l'université de Versailles Saint-Quentin, «le prix d'une année peut varier de 30.000 à 45.000 dollars par an rien que pour une université publique».

Ces coûts exorbitants nécessitent pour la majorité de faire une demande de prêts. Ricardo Mondolfi est un étudiant en master «energy and environemnt policy» (politiques énergétiques et environnementales) à l'université de Columbia (New York). Il a dû faire un prêt de 120.000 dollars pour financer ses deux ans de master. «Pour moi, le remboursement de ma dette n'est pas réellement une source d'angoisse contrairement à d'autres jeunes de mon âge car je sais que mes études me mèneront à un poste bien payé. Néanmoins je ne peux pas me permettre de travailler dans le public, au sein du gouvernement par exemple car le privé est mieux rémunéré et me permettra de rembourser ma dette», confie-t-il au Figaro.

Pour les trois quarts des cas, c'est l'État fédéral qui émet ces prêts. Selon la Fed, ils constituent depuis 2010 le deuxième poste d'endettement des ménages américains, après les prêts immobiliers. Pour Esther Cyna, ces sommes sont astronomiques et représentent un véritable problème, notamment pour les personnes qui se retrouvent en défaut de paiement. «Aux États-Unis, il existe un “credit score” qui est sous forme de points et reflète la fiabilité financière d'une personne. Si on ne peut rembourser ce prêt, alors une spirale d'endettement arrive avec des emprunts qui ne sont pas accordés pour acheter une maison par exemple ou qui coûtent plus cher.» Ce défaut de paiement n'est pas un phénomène minoritaire. Le Federal Student Aid estime qu'aujourd'hui, 16% des personnes endettées ne sont plus capables de payer leurs mensualités.

Ce phénomène concerne particulièrement les étudiants ayant contracté des prêts mais qui ne sont pas allés au bout de leurs études. Résultat, ils se retrouvent souvent dépourvus de diplôme et avec une dette pharaonique à rembourser. Mais «la facilité pour les étudiants à obtenir ces crédits fait que ce système peut encore continuer, alors que le coût des études est beaucoup trop élevé et difficile à supporter», explique Ricardo Mondolfi.

 

Comment expliquer ces coûts ?

Le poids de la dette est d'autant plus important qu'il s'accroît au fil des années. La cause, une flambée des prix de l'enseignement supérieur. Cette hausse du prix des universités est liée à deux phénomènes : la baisse des subventions de l'État et l'augmentation du nombre d'étudiants dans le secondaire. Pour Esther Cyna, «un véritable marché lucratif s'est développé et l'inflation est aujourd'hui incontrôlée, avec des prix qui augmentent tous les ans». Ainsi, pour répondre à une demande étudiante toujours plus importante, de nouveaux établissements privés ont vu le jour et un marché concurrentiel est né. Campus luxueux, professeurs de renom avec des salaires plus qu'attractifs… «Les universités américaines proposent des prestations beaucoup plus fournies que celles en France avec d'importants investissements dans le personnel, les laboratoires de recherche», poursuit Esther Cyna. Tout est fait pour obtenir la meilleure réputation.

En parallèle, les politiques néolibérales marquées par la présidence de Reagan dans les années 80 et qui se sont perpétuées les décennies suivantes, ont organisé le retrait de l'État dans le financement de ces universités. Elles ont donc augmenté les frais de scolarité pour compenser cette baisse de rentrée d'argent. Les parts de financement à la charge des étudiants sont passées de 25% en moyenne en 1990 à 60% aujourd'hui.

Joe Biden tient donc à honorer sa promesse de campagne pour sortir de l'eau ces étudiants les plus précaires. Mais la mesure divise. D'un côté, la facture qui est estimée à 400 milliards de dollars est très critiquée par les Républicains qui voient rouge pour les caisses. De l'autre, pour Ricardo Mondolfi, «cet effacement de la dette est une solution temporaire mais ne répond pas au problème structurel du coût exorbitant des études américaines».

 

 

 

 

 

Noël-Le-Graët-Foot-ball

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Mercredi 1er Mars 2023 – Noël Le Graët contre-attaque, quelques heures après sa démission de la FFF

Noël Le Graët a fini par céder et a démissionné mardi de la présidence de la Fédération française de football (FFF), mais il a contre-attaqué en accusant la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra d'avoir "menti" sur les accusations de harcèlement sexuel le visant.

Parti après plus de 11 années de règne ternies par ces accusations, le désormais ex-président de la FFF a fait annoncer par son avocat son intention de "poursuivre en diffamation (Mme Oudéa-Castera) devant la Cour de justice de la République". Toujours aussi imprévisible, le "Menhir" du foot français âgé de 81 ans, président de la Ligue de 1991 à 2000 puis de la FFF depuis 2011, s'est longtemps obstiné à rester en poste et a tardé à passer la main, 13 jours après la communication d'un rapport d'audit accablant pour lui, diligenté par le ministère des Sports.

"La mission a fait l'objet de nombreuses ingérences politiques, notamment de la ministre des Sports qui a violé son obligation d'impartialité", a réagi Le Graët dans une interview au quotidien Le Monde, où il dénonce un "matraquage incroyable" et une "cabale politico-médiatique bien organisée". Son avocat Thierry Marembert a annoncé en parallèle sur France 5 que son client demanderait "l'annulation" du rapport d'audit devant le tribunal administratif.

Les inspecteurs de l'Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche (IGESR) estimaient dans ce rapport que Le Graët "ne dispos(ait) plus de la légitimité nécessaire pour administrer et représenter le football français", compte tenu notamment de son "comportement inapproprié (...) vis-à-vis des femmes".

"NLG", visé depuis mi-janvier par une enquête préliminaire pour harcèlement moral et sexuel, s'est montré catégorique auprès du Monde sur ces accusations: "Il n'y a aucune plainte contre moi et je n'ai agressé personne." A la Fédération mardi, la démission du dirigeant a été accompagnée par les compliments de ses pairs du Comité exécutif de la FFF.

 

Bilan salué

"A travers sa décision, il a montré encore une fois qu'il était un grand dirigeant du football français", a réagi Philippe Diallo, vice-président qui assurera désormais l'intérim, au moins jusqu'à l'Assemblée fédérale du 10 juin.

Avant la contre-attaque de Le Graët, la ministre des Sports avait estimé que le dirigeant avait pris en démissionnant "la bonne décision pour la FFF et pour lui-même", dans une déclaration transmise à l'AFP. La FFF, visée dans le rapport d'audit pour sa politique de lutte contre les violences sexistes et sexuelles, a également contre-attaqué, dénonçant "un dénigrement disproportionné de l'instance" et regrettant un "défaut de réelle procédure contradictoire".

Inéluctable, la sortie de Noël Le Graët s'est accompagnée d'hommages pour le "bilan sportif et économique" du dirigeant, à qui l'on attribue le redressement de la "3F" après le scandale du Mondial-2010 en Afrique du Sud. La Ligue de football amateur a par exemple salué le "sens des responsabilités" de Le Graët, dont le choix "ouvre des perspectives de sortie de crise".

 

"Bras droit" d'Infantino

Cette sortie de crise risque tout de même d'être agitée. Le président de la Ligue de Paris-Île-de-France, Jamel Sandjak, a déjà accentué le flou en démissionnant ces derniers jours du comité exécutif, alors que beaucoup lui prêtent des ambitions présidentielles. L'ex-patron de la Ligue professionnelle Frédéric Thiriez, opposant historique de Le Graët, a également clamé auprès de l'AFP que "le départ d'un homme ne réglera(it) pas tous les problèmes".

La menace d'une révocation anticipée du Comex par l'Assemblée fédérale continue de peser, même s'il faudrait pour cela qu'un quart de ses membres, dans les clubs, Ligues et districts locaux, sollicitent de concert la convocation d'une AG. Mardi, en tout cas, le Comex a affiché son unité : aucun autre membre n'a souhaité démissionner de manière individuelle.

Quant à Le Graët, il ne compte visiblement pas prendre sa retraite : il a précisé au Monde son intention de rebondir à la Fifa comme "bras droit" du président Gianni Infantino à Paris. Une fonction qu'il occupe depuis janvier 2022, mais dans laquelle il dit vouloir "s'investir".

Sur l'autre sujet du jour, l'état-major de la "Fédé" a désigné une commission de quatre membres pour étudier l'avenir de Corinne Diacre. La sélectionneuse de l'équipe de France est fragilisée après la mise en retrait de ses trois joueuses phare Wendie Renard, Kadidiatou Diani et Marie-Antoinette Katoto, qui critiquent son management.

A cinq mois de la Coupe du monde en Australie et en Nouvelle-Zélande (20 juillet-20 août), la crise paraît insoluble. Des décisions sont attendues sous "huit ou 15 jours", a prévenu Philippe Diallo.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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  • : Chaque jour l'actualité politique, économique et sociale de France et du monde commentée et en images. Mais aussi les voitures de légende.
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L'objet de ce blog est d'apporter aux habitants de Montesquieu-Volvestre une information régulière sur la vie de la cité, et de décrypter l'essentiel de l'actualité. Mais il a aussi pour but d'ouvrir un dialogue,  de discuter, de contester, ou de râler au besoin. Il faut que nous retrouvions dans notre village une convivialité, une solidarité qui sont en train de se perdre.

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