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25 février 2023 6 25 /02 /février /2023 08:00
ONU-Assemblée-générale-vote-Ukraine

ONU-Assemblée-générale-vote-Ukraine

Vendredi 24 Février 2023 – Guerre en Ukraine : l’Assemblée générale de l'ONU exige le retrait « immédiat » des troupes russes

À la veille de l'anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, l’Assemblée générale de l’ONU a procédé à un vote concernant ce conflit. L’institution souhaite une paix « juste et durable ». Pour cela, elle exige le retrait « immédiat » des troupes russes en Ukraine.

La résolution a recueilli 141 voix pour, 7 contre (Russie, Bélarus, Syrie, Corée du Nord, Mali, Nicaragua, Erythrée) et 32 pays se sont abstenus, dont la Chine et l'Inde, sur les 193 Etats membres des Nations unies. Un soutien similaire au mois d'octobre, quand 143 pays avaient condamné les annexions de plusieurs territoires ukrainiens par la Russie, cinq votants contre.

Les représentants de dizaines de pays ont défilé, depuis mercredi, à la tribune de l'ONU pour soutenir l'Ukraine tandis que Kiev a exhorté les membres de la communauté internationale à choisir entre « le bien et le mal ».

 

Parvenir à une paix globale

La résolution adoptée réaffirme l’ « attachement » à « l'intégrité territoriale de l’Ukraine ». Elle appelle également à une « cessation des hostilités » et « souligne la nécessité de parvenir, dans les meilleurs délais, à une paix globale, juste et durable en Ukraine conformément aux principes de la Charte des Nations unies ».

Même si ces résolutions sont non contraignantes, « ce n'est pas seulement un bout de papier », a défendu jeudi le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, y voyant le reflet des préoccupations de la communauté internationale.

L’objectif, donc, est de parvenir à la paix. Mais « la Russie ne montre aucun désir pour la paix (...). Elle ne connaît de paix que celle du silence, des morts, et des ruines », a mis en garde la ministre des Affaires étrangères française Catherine Colonna.

 

Poutine veut poursuivre

Le président Vladimir Poutine a juré cette semaine de poursuivre « méthodiquement » son offensive en Ukraine, dans un discours à la rhétorique anti-occidentale rappelant la Guerre froide. Son ambassadeur à l'ONU Vassili Nebenzia s'en est également pris aux Occidentaux, les accusant, « dans leur désir d'infliger une défaite à la Russie », d'être « prêts à plonger le monde entier dans les abysses de la guerre ».

C'est une « guerre mondialisée », mais « pas une guerre mondiale », a commenté Josep Borrell en soulignant les impacts en cascade sur la planète entière.

 

 

 

 

 

CORSE-Macron-constitution

CORSE-Macron-constitution

Vendredi 24 Février 2023 – Corse : Macron se dit prêt à inscrire des évolutions dans sa réforme de la Constitution « après l'été ».

Le Président de la République a été l'invité surprise d'une réunion organisée place Beauvau avec de nombreux élus et responsables corses. Il a une nouvelle fois ouvert le dialogue au sujet du statut institutionnel de l'île, tout en appelant tout le monde à faire « un pas vers l’autre ».

Ce jeudi, Pierre Alessandri, dernier membre du commando Érignac encore totalement emprisonné, s’est vu accepter une mesure de semi-liberté d'une année probatoire. Au lendemain de cette décision de justice, les discussions ont repris entre le gouvernement et des élus corses. Lors d’une réunion organisée ce vendredi au ministère de l’Intérieur, Emmanuel Macron a fait une apparition surprise et s’est montré ouvert aux discussions sur l’avenir institutionnel de la Corse. D’après l’un de ses conseillers, le président de la République a néanmoins émis « deux lignes rouges » non négociables, à savoir le maintien de « la Corse dans la République » et « le refus de créer deux catégories de citoyens ».

 

Comment construire une relation plus apaisée entre la Corse et l’État

Lors des discussions, le locataire de l’Élysée a assuré qu’il n’avait « pas de tabou », ni de « solution prédéterminée » sur la question. Il a insisté pour que tous les sujets soient mis sur la table et les élus présents ont parlé « à la fois d'autonomie, de décentralisation, d'adaptation, de diversification, de différenciation », a indiqué un conseiller du président. Ce dernier s’est dit prêt à inscrire d’éventuelles évolutions dans sa réforme de la Constitution « après l'été ». Une clause de revoyure a été fixée à cette période pour faire le point sur les propositions des négociateurs.

À noter que les proches de Macron ont insisté sur la symbolique de cette rencontre entre l’exécutif et les responsables corses qui ont « très bien accueilli » la participation surprise du chef de l’État. Durant cette réunion, il a aussi insisté sur l’importance du « destin commun qui était à écrire, à bâtir, à reconstruire avec la Corse », tout en demandant à chacun de faire « un pas vers l’autre ».

 

 

 

 

 

Elizabeth-Borne-plan-ferroviaire

Elizabeth-Borne-plan-ferroviaire

Vendredi 24 Février 2023 – Elisabeth Borne lance un plan de 100 milliards d'euros pour le ferroviaire d'ici 2040

La Première ministre Élisabeth Borne a annoncé vendredi un plan de 100 milliards d'euros d'ici 2040 pour le transport ferroviaire, dont une première concrétisation sera le lancement de "RER métropolitains" dans les grandes agglomérations françaises. "L’État souhaite s'engager, aux côtés de la SNCF, de l'Union européenne et des collectivités locales, pour réussir une 'nouvelle donne ferroviaire', de l'ordre de 100 milliards d'euros d'ici 2040", a-t-elle déclaré en recevant un rapport du Conseil d'orientation des infrastructures (COI), un collège composé d'élus et d'experts chargé de plancher sur la question.

Ce montant correspond à l'estimation des besoins lancée par le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou, qui envisageait cette dépense sur quinze ans. Concrètement, l’État va commencer par ajouter d'ici la fin du quinquennat 1,5 milliard d'euros par an aux budgets actuels pour régénérer et commencer à moderniser les voies ferrées. "Nous devons investir dans le développement du réseau", a indiqué Mme Borne. "Au-delà de la poursuite des projets de lignes nouvelles engagés et de la relance des trains de nuit, cela passera par le déploiement des RER métropolitains", a-t-elle ajouté.

 

Elle "mettra ses compétences au service des régions"

La Société du Grand Paris (SGP), qui construit actuellement le métro du Grand Paris autour de la capitale, doit travailler en tandem avec SNCF Réseau pour concevoir ces liaisons suburbaines autour d'une douzaine de grandes agglomérations de provinces.

Elle "mettra ses compétences au service des régions et entamera dès le mois de mars des discussions avec les exécutifs locaux concernés pour déterminer le calendrier, les modalités opérationnelles et de financement", a indiqué la cheffe du gouvernement. Le gouvernement entend prendre pour base, parmi les propositions du COI, un scénario dit "de planification écologique".

Celui-ci s'éloigne du cadrage budgétaire actuel pour ajouter des investissements jugés "les plus pertinents pour faciliter le report modal (de la route vers les transports collectifs, NDLR) et de la décarbonation". Donnant la priorité à la modernisation du réseau ferré et aux transports du quotidien, le scénario veut également mettre l'accent sur la rénovation des routes et voies d'eau, mais invite à réfléchir deux fois avant de construire de nouveaux axes routiers. Le gouvernement entend lancer en mars des discussions avec les régions et partenaires concernés — notamment dans le cadre des négociations des contrats de plan État-régions (CPER) —, afin de disposer en juin d'une planification précise des investissements d'infrastructures de transport.

 

 

 

 

 

Démarchage-téléphonique

Démarchage-téléphonique

Vendredi 24 Février 2023 – Démarchage téléphonique : la pratique interdite le soir et les week-ends dès le 1er mars

De nombreux Français se plaignent des coups de fil qu’ils reçoivent. À partir du 1er mars et en application d’un décret datant d’octobre 2022 d’Olivia Grégoire, ministre déléguée aux PME et au commerce, les règles du démarchage téléphonique se durcissent. Fréquences, horaires et jours d’appels, tout a été remodelé.

 

Interdiction le week-end et le soir

Grâce à ce nouveau décret perçu comme un « compromis », les démarcheurs téléphoniques n’auront plus le droit d’appeler des prospects le week-end et les jours fériés. De plus, en semaine, les horaires seront aussi fortement réglementés. Les appels seront désormais possibles uniquement de 10 h à 13 h puis de 14 h à 20 h. L’objectif de cette démarche est clair : la pratique ne doit plus impacter la vie privée des Français.

Ce n’est pas tout. Les démarcheurs ne devront pas solliciter une même personne plus de 4 fois au cours du même mois. Que ce soit « le même professionnel ou une personne agissant pour son compte », précise le décret.

 

Le consentement

Néanmoins, ces règles ne s’appliquent pas dans certains cas. Si le consommateur a donné son consentement pour être appelé, alors ce cadre plus strict n’est plus valable. Le professionnel devra justifier de son consentement.

A contrario, le démarcheur arrêtera tout contact avec le consommateur si celui-ci indique son refus d’être appelé, et ce, jusqu’à « l’expiration d’une période de soixante jours calendaires révolus à compter de ce refus ».

La violation de ces nouvelles règles entraînera des sanctions. Celles-ci pourront aller jusqu’à une amende de 75 000 euros pour une personne physique et de 375 000 euros pour une personne morale.

 

 

 

 

 

TotalEnergie-plafonne-prix-carburants

TotalEnergie-plafonne-prix-carburants

Vendredi 24 Février 2023 – TotalEnergies plafonne le prix du litre d’essence à 1,99 euro : un cadeau en trompe-l’œil ?

Le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, a annoncé ce mercredi soir le plafonnement du prix du litre d'essence à 1,99 euro jusqu'à la fin de l'année. Une mesure qui pourrait s'avérer inutile, puisque cette barre symbolique n'a pas été franchie en France en moyenne depuis mi-juillet. Coup de pouce ou coup de com' ?

La réaction de TotalEnergies devenait inévitable. Sous pression depuis plusieurs semaines, le géant français de l’industrie pétrolière n’avait guère le choix de faire un geste à destination des consommateurs sur les prix à la pompe. Surtout depuis la publication au début du mois de février des résultats records pour l’entreprise en 2022, avec un bénéfice net qui a atteint 20,5 milliards d’euros.

Sur le plateau du journal de 20 heures de TF1 ce mercredi, le PDG du groupe, Patrick Pouyanné, a annoncé que TotalEnergies plafonnerait le prix du litre d’essence et de diesel à 1,99 euro dans ses 3 400 stations-service françaises, et ce jusqu’à la fin de l’année. Mais il pourrait bien s’agir d’un cadeau en trompe-l’œil. Car la barre symbolique des deux euros du litre à la pompe n’a pas été franchie depuis mi-juillet dans l’Hexagone.

 

 

 

 

 

Station-Spatiale-Internationale

Station-Spatiale-Internationale

Vendredi 24 Février 2023 – Equipage bloqué sur l'ISS : un vaisseau de secours russe a décollé

Un vaisseau russe a décollé dans la nuit de jeudi à vendredi en direction de la Station spatiale internationale, afin de ramener sur Terre deux cosmonautes russes et un astronaute américain dont le vaisseau initial a été endommagé.

Un vaisseau russe Soyouz a décollé dans la nuit de jeudi à vendredi depuis le Kazakhstan en direction de la Station spatiale internationale, afin de ramener sur Terre en septembre prochain deux cosmonautes russes et un astronaute américain dont le vaisseau initial a été endommagé. Le vaisseau de secours MS-23 a décollé, sans personne à bord, depuis le cosmodrome de Baïkonour, selon des retransmissions vidéo en direct de l'agence spatiale russe Roscosmos et de la Nasa.

Le décollage et la mise en orbite du vaisseau se sont "déroulés normalement", a indiqué Roscosmos dans un communiqué, précisant que son amarrage à la Station spatiale internationale (ISS) était prévu le 26 février à 01H01 GMT.

Le décollage de cet appareil était initialement prévu mi-mars et il devait acheminer un nouvel équipage de trois personnes vers la station spatiale. Le vaisseau est finalement parti à vide afin de pouvoir ramener les trois passagers bloqués à bord de l'ISS: l'Américain Frank Rubio ainsi que les Russes Sergueï Prokopiev et Dmitri Peteline.

 

La mission étendue jusqu'à septembre

En l'absence d'un équipage venu les remplacer, la mission de ces derniers a été étendue jusqu'à septembre, alors qu'ils devaient initialement rentrer fin mars. Ils passeront donc au total environ un an dans l'espace, au lieu de six mois.

Ils ne seront pas les premiers à rester aussi longtemps à bord de l'ISS, cette durée ayant déjà été égalée pas plus tard que l'année dernière.

 

Micrométéorite

Les deux cosmonautes russes et l'astronaute américain avaient décollé fin septembre 2022 avec le Soyouz MS-22. Les vaisseaux à bord desquels les astronautes et cosmonautes arrivent dans l'ISS restent ensuite amarrés à la station tout au long de leur séjour, afin de pouvoir servir de véhicule de secours dans l'éventualité d'une évacuation d'urgence nécessaire. Ils repartent également à bord du même engin.

Mais en décembre, le Soyouz MS-22 a subi une fuite spectaculaire, due selon Moscou à l'impact d'une micrométéorite. La fuite du liquide de refroidissement avait entraîné des inquiétudes concernant la température qui pourrait être atteinte à l'intérieur du vaisseau au moment de son retour sur Terre.

L'agence spatiale russe a donc décidé qu'il ne pourrait plus être utilisé qu'en cas d'urgence, et a choisi d'envoyer en remplacement le vaisseau MS-23, qui ramènera l'équipage en septembre.

Le vaisseau MS-22 endommagé doit lui être désamarré de l'ISS et revenir sur Terre à vide, a priori à la fin du mois prochain. Une fuite similaire à l'incident de décembre a par ailleurs touché mi-février un autre vaisseau russe, le cargo Progress MS-21, amarré à l'ISS depuis octobre. Mais celui-ci n'était pas destiné à transporter des passagers, et il s'est désamarré la semaine dernière. Roscosmos a indiqué mardi qu'un "impact extérieur" avait causé cette fuite, et exclu un défaut de fabrication.

 

 

 

 

 

Corée-du-nord-missiles-croisière

Corée-du-nord-missiles-croisière

Vendredi 24 Février 2023 – La Corée du Nord a testé quatre missiles de croisière

La Corée du Nord continue de mettre la pression. Ce vendredi, l'agence officielle nord-coréenne KCNA a annoncé le test de quatre missiles de croisière de type Hwasal-2. Tirés en provenance d’une province située dans le nord du pays, ils ont atterri en mer du Japon. L’agence locale de presse a indiqué que la Commission militaire centrale du Parti des travailleurs était particulièrement satisfaite de cet essai durant lequel les missiles ont atteint « avec précision » leurs cibles.

« L'exercice a clairement démontré une fois de plus la posture de guerre de la force nucléaire de combat de la République populaire démocratique de Corée, renforçant ses capacités de contre-attaque face aux forces hostiles », a expliqué KCNA dans un communiqué. 

C’est déjà le troisième lancement de missiles réalisé par l’armée nord-coréenne en une semaine. Lundi dernier, Pyongyang avait notamment tiré deux missiles balistiques de courte portée capables d’une « attaque nucléaire tactique ». Quarante-huit heures avant, un missile balistique intercontinental avait été lancé et a atterri dans la zone économique exclusive du Japon. Pour le gouvernement nord-coréen, l’ensemble de ces essais démontre les dispositions de « contre-attaque nucléaire meurtrière ».

 

Une situation de plus en plus tendue

La sœur du dirigeant nord-coréen, Kim Yo Jong, a récemment prévenu que Pyongyang continuerait à surveiller les initiatives de Washington et de Séoul pour déployer davantage de moyens stratégiques américains dans la région. Elle a assuré que des « contre-mesures correspondantes » seraient prises à chaque menace perçue.

En 2022, la Corée du Nord avait indiqué que son statut de puissance militaire était « irréversible ». Kim Jong-un avait même appelé à une croissance « exponentielle » de la production d'armements, spécifiquement celle d'armes nucléaires tactiques.

 

 

 

 

 

Allemagne-chancelier-Olaf-Scholz

Allemagne-chancelier-Olaf-Scholz

Vendredi 24 Février 2023 – Guerre en Ukraine : l’Allemagne appelle à ne pas se faire d’« illusions » sur la Chine

Ce jeudi, le chancelier allemand Olaf Scholz a donné son avis sur le positionnement de la Chine dans le conflit opposant la Russie à l’Ukraine. Pour lui, il ne faut pas se faire « d’illusions ».

Alors que le conflit opposant la Russie et l’Ukraine s’apprête à célébrer son funeste premier anniversaire, le chancelier allemand Olaf Scholz n’a pas mâché ses mots à l’encontre du positionnement de la Chine dans cette guerre. Ce jeudi, il a accordé une interview à la chaîne de télévision ZDF. « Nous ne devrions nous faire aucune illusion sur la Chine, ils n'ont jusqu'ici pas pris position contre la Russie », a-t-il déclaré.

Depuis quelques semaines, la Chine tente de jouer un rôle de médiateur dans le conflit ukrainien, évoquant publiquement un plan, pour l'heure encore vague, en vue de trouver une solution politique.

 

Le chancelier s’oppose à une livraison d’armes chinoises

Pékin a promis de rendre publique sa proposition cette semaine, à temps pour le premier anniversaire du déclenchement de l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février 2022. « Les partenaires chinois nous ont fait part de leurs réflexions sur les causes profondes de la crise ukrainienne, ainsi que sur leurs approches pour son règlement politique », a fait savoir le ministère des Affaires étrangères russe dans un communiqué, mercredi.

Le chancelier allemand a en outre réitéré son opposition à toute livraison d'armes chinoises à la Russie dans le cadre de ce conflit. « J'ai dit clairement, lors de mon dernier entretien avec des représentants chinois, que cela ne pourrait être accepté », a affirmé Olaf Scholz.

De leur côté, les États-Unis ont accusé cette semaine la Chine d'envisager de fournir des armes à la Russie pour appuyer son offensive en Ukraine, ce que dément Pékin.

 

 

 

 

 

enseignante-poignardée-saint-jean-de-luz

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Vendredi 24 Février 2023 – Enseignante tuée à Saint-Jean-de-Luz : l'élève mis en examen pour assassinat et placé en détention provisoire

L'annonce a été faite par son avocat, Me Thierry Sagardoytho, ce vendredi.

L'élève de 16 ans qui a poignardé sa professeur d'espagnol mercredi à Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques) a été mis en examen pour assassinat et placé en détention provisoire, a annoncé ce vendredi son avocat Me Thierry Sagardoytho.

Il va être incarcéré «dans un lieu dont la destination doit être tenue confidentielle», a-t-il ajouté après la présentation aux magistrats de l'adolescent. «C'est un établissement qui prendra en compte et sa jeunesse, et les soins dont il a besoin.»

 

 

 

 

 

Guerre-Ukraine

Guerre-Ukraine

Vendredi 24 Février 2023 – Guerre en Ukraine : Kiev accuse Moscou de préparer une fausse attaque ukrainienne contre la Biélorussie

Le Kremlin chercherait à tout prix à entraîner son allié biélorusse dans la lutte armée contre l'Ukraine.

Après avoir été accusée par la Russie de fomenter une «invasion» en Transnistrie, c'est au tour de l'Ukraine d'accuser Moscou de provocation. D'après Kiev, la Russie préparerait la mise en scène d'une attaque ukrainienne à la frontière biélorusse. Sur sa chaîne Telegram, le commandement opérationnel nord de l'Ukraine a affirmé jeudi que les services de renseignement ukrainiens avaient observé des convois russes se dirigeant vers l'oblast de Tchernihiv. À bord, des troupes sans signe d'identification russe, mais arborant des uniformes proches de ceux des Ukrainiens. «Il est probable que leur objectif soit d'accuser les défenseurs ukrainiens de violer l'intégrité territoriale de la Biélorussie, car les militaires sont vêtus d'uniformes similaires aux uniformes des forces armées ukrainiennes», précise le commandement ukrainien.

Pour l'Institue for the Study of War, «la Russie cherche à forcer la main à Loukachenko ou à faire accuser l'Ukraine d'étendre la guerre pour fragiliser le soutien dont bénéficie Kiev». Selon de nombreux analystes, le Kremlin ferait en effet pression sur Loukachenko pour qu'il s'engage militairement aux côtés des Russes. Le dirigeant biélorusse s'y est jusqu’ici refusé, mais il a déclaré la semaine dernière, lors d'une rare rencontre avec des médias étrangers à Minsk, qu'il était «prêt à combattre avec les Russes depuis le territoire de la Biélorussie uniquement dans un cas : si ne serait-ce qu'un soldat arrive de là-bas [de l'Ukraine, NDLR] avec une arme sur notre territoire pour tuer nos gens». Autre possibilité, le Kremlin pourrait chercher à mobiliser le plus possible de militaires ukrainiens à la frontière biélorusse «dans le but d'affaiblir les défenses ukrainiennes dans l'est de l'Ukraine et les préparatifs d'opérations contre-offensives» menées par l'Ukraine, un an après l'invasion russe.

 

Loukachenko pris en étau

Jusqu'ici, la Biélorussie sert en quelque sorte de base arrière à l'armée russe. Des soldats et équipements russes y sont encore déployés aujourd'hui. Fin janvier, Vladimir Poutine avait demandé à son gouvernement de négocier la création de centres d'entraînement militaire communs avec la Biélorussie. Mi-octobre, la Biélorussie et la Russie avaient même annoncé la création d'une force militaire commune ayant, selon Minsk, une mission purement «défensive». Les deux pays mènent en permanence des exercices militaires d'ampleur, alimentant régulièrement les craintes occidentales de voir l'armée biélorusse s'engager contre l'Ukraine.

 

 

 

 

 

TikTok

TikTok

Vendredi 24 Février 2023 – TikTok : pourquoi de plus en plus d'institutions veulent bannir l'appli chinoise

Invoquant la protection des données et des risques de cybersécurité, la Commission européenne vient d'interdire l'usage de l'application chinoise sur les appareils professionnels de son personnel, comme Washington un mois plus tôt.

Et une institution de plus ! La Commission européenne vient de rejoindre le club - de plus en plus large - des institutions interdisant l'usage de TikTok à son personnel. En janvier, le PDG de la célèbre application de vidéos, Shou Zi Chew, s'était pourtant rendu à Bruxelles pour discuter protection des données et désinformation avec les autorités européennes.

Pas assez pour convaincre la Commission. Elle affirme aujourd'hui dans un communiqué vouloir « protéger les données » de l'institution et « protéger la Commission contre les cybermenaces ».

Fonctionnaires comme employés auront jusqu'au 15 mars pour désinstaller TikTok de leurs appareils professionnels… Mais aussi de leurs appareils personnels s'ils contiennent des applications officielles comme des messageries électroniques ou des applications de visioconférence, d'après un porte-parole de la Commission. Comment comprendre cette décision, motivée par la « protection des données » des institutions ?

 

1. TikTok est accusé de faire fuir les données

TikTok appartient à ByteDance, une entreprise basée à Pékin. Or, le gouvernement chinois censure Internet et pratique la surveillance en ligne, ce qui se répercute également sur le fonctionnement des sociétés liées à Internet.

Aux États-Unis, TikTok a déjà été surpris espionnant des journalistes, mais aussi permettant à des employés basés en Chine d'accéder à des informations non publiques sur les utilisateurs américains et européens. Dans les deux cas, l'application a reconnu ses défaillances, bien qu'elle assure les avoir comblées entre-temps.

Au sein de l'Union européenne, l'application fait l'objet d'une enquête de l'autorité irlandaise de protection de la vie privée, soupçonnant TikTok de ne pas respecter la législation européenne sur la protection des données (RGPD) dans sa manière de traiter les données personnelles des enfants, et dans le transfert des données vers des tiers… Dont la Chine.

 

2. TikTok a déjà été interdit en Inde

L'Inde a été le premier pays à mener une croisade anti-TikTok, sur fond de tensions diplomatiques et militaires avec la Chine. À partir de 2020, près de 59 applications chinoises ont été interdites par le gouvernement indien sur tout le territoire et pour tous les citoyens. L'Inde a justifié ce bannissement par la nécessité de protéger la sécurité nationale et par le risque que les applications feraient encourir à la vie privée de ses citoyens.

Deux ans plus tard, c'était au tour 20 Etats fédéraux américains d'interdire l'application, cette fois non pas à leurs citoyens mais à leurs fonctionnaires qui sont au contact de données sensibles. Désormais, l'application est interdite sur les appareils gouvernementaux et certains campus scolaires, ainsi que sur les appareils fédéraux après l'adoption d'une interdiction par le Congrès en décembre.

 

3. TikTok prétend n'avoir aucun lien avec le gouvernement chinois

« Nous sommes déçus de cette décision, que nous croyons erronée et fondée sur des idées fausses », a répondu un porte-parole de TikTok, à la suite du communiqué de la Commission européenne. Shou Zi Chew, directeur général de l'application, devra se confronter aux parlementaires américains, le 23 mars, devant la commission de l'Énergie et du Commerce. Un porte-parole de l'entreprise a déclaré voir ce passage au Congrès comme « une occasion (...) de rétablir la vérité sur TikTok ».

Face aux accusations de collusion avec le parti communiste chinois (PCC), TikTok a déjà démenti, déclarant que le PCC « n'a aucun contrôle direct ou indirect sur ByteDance ou TikTok ».

 

4. TikTok bannie à l'échelle nationale ?

Pour l'heure, aucune décision n'a été annoncée, ni en France ni à l'échelle européenne. Aucune décision globale n'a été prise aux États-Unis non plus. Le mois prochain, la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants prévoit néanmoins d'organiser un vote sur un projet de loi visant à bloquer entièrement l'utilisation de TikTok sur tout le territoire. Reste à voir si cette loi pourrait être mise en place tout en respectant la Constitution américaine...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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