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24 février 2023 5 24 /02 /février /2023 08:00
saint-jean-de-luz-enseignant-poignardé

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Jeudi 23 Février 2023 – À Saint-Jean-de-Luz, la stupeur et l’émotion après le meurtre d’une enseignante

Une enquête pour assassinat a été ouverte après qu’une professeur d’espagnol a été poignardée par un élève.

«Il s’est levé très naturellement avec son couteau à la main, s’est avancé jusqu’à notre prof, puis l’a plantée. Tout s’est passé en quelques secondes», témoigne Inès, élève en seconde au collège-lycée catholique Thomas d’Aquin de Saint-Jean-de-Luz. Mercredi matin, en plein cours, une professeur d’espagnol, Agnès Lassalle, y a trouvé la mort, touchée d’un coup de couteau en plein cœur. Le meurtrier présumé, un élève de 16 ans scolarisé dans l’établissement depuis septembre dernier, dit avoir «entendu des voix» et s’est senti «possédé». Sans antécédents, le jeune homme, qui ne semble pas avoir de différend avec la victime, a été placé en garde à vue et sera poursuivi pour assassinat, ou meurtre avec préméditation. «La nation est à vos côtés», a réagi le président Emmanuel Macron sur Twitter, faisant part de son «intense émotion. Je partage la douleur de (la) famille (de la victime), de ses collègues, de ses élèves, de nos enseignants qui consacrent leur vie à transmettre le savoir aux générations futures», a-t-il écrit. S’étant rendu sur place dans l’après-midi en compagnie de Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction publique, le ministre de l'Éducation nationale Pap Ndiaye a déploré «un drame d’une exceptionnelle gravité qui a ému la France entière. C’est une journée triste pour cet établissement d’excellence et pour l’Éducation nationale». Une minute de silence sera observée dans l’ensemble des écoles ce jeudi après-midi.

La consternation à Saint-Jean-de-Luz est d’autant plus grande que le drame a eu lieu dans son établissement phare. Cette école privée catholique, située à quelques centaines de mètres de la baie et avec vue sur les Pyrénées, est l’un des établissements les plus prisés du Pays basque. «Des générations de Basques sont passées par cet établissement, qui ressemble à une famille. Les collègues de la victime sont extrêmement soudés, dévoués et émus, ils pleuraient devant le ministre», témoigne Max Brisson, sénateur des Pyrénées-Atlantiques. «Il n’y a jamais eu aucune difficulté ici, comme on en observe ailleurs», ajoute ce vice-président de la commission de l’éducation au Sénat. La plupart des 1100 élèves sont bilingues - voire trilingues -, car ce collège-lycée accueille également de nombreux Espagnols. «Rien ne pouvait présager ce drame dans cette ville paisible et cet établissement de grande qualité», estime Marc Aillet, évêque de Bayonne, annonçant une messe exceptionnelle à l’église de Saint-Jean-de-Luz ce jeudi.

 

«Face à l’ensauvagement de la société»

Toute la journée de mercredi, des riverains et des élèves d’écoles voisines sont venus se recueillir et déposer des fleurs devant la grille, au milieu des parents qui venaient chercher leurs enfants après avoir été pris en charge par des psychologues.

«Nous sommes restés confinés en classe jusqu’à midi, puis la police est venue chercher le corps», raconte Hugo, en seconde, mais pas dans la même classe que le meurtrier présumé. «Nous nous sommes enfuies dans le couloir. Je n’ai vu personne s’interposer», témoigne encore Inès, alors que, selon d’autres sources l’élève aurait gardé la porte fermée pour empêcher ses camarades de sortir, avant de confier son couteau à un autre professeur.

«Aujourd’hui est le temps de l’émotion. Le procureur de la République de Bayonne fera son enquête. Il serait prématuré de tirer des conclusions de ce drame pour l’ensemble des établissements», a jugé le ministre de l’Éducation nationale, qui dit ne pas envisager de mesures immédiates, comme des fouilles à l’entrée des établissements.

Toute la journée, les réactions du monde politique à cet acte rappelant l’assassinat d’un autre professeur, Samuel Paty, pour des motifs vraisemblablement différents, ont afflué. «Nos hussards noirs de la République sont en première ligne face à l’ensauvagement de la société», a tweeté le président des Républicains, Éric Ciotti, appelant à «revoir la graduation des peines des mineurs». Sur le même réseau social, Marine Le Pen a estimé que «l’ultra-violence a conquis toute notre société, jusqu’à l’école» et qu’il est «urgent d’agir pour la sécurité des Français». Sandrine Rousseau, députée EELV, a souligné les «conditions de travail de plus en plus difficiles des personnels de l’Éducation nationale». Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a présenté ses «condoléances à la famille et (son) soutien à la communauté éducative. On demande tout à nos enseignants qui doivent faire face à toutes les violences de la société», a-t-il écrit.

 

 

 

 

 

guerre-ukraine-navires-russes-mediterranée

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Jeudi 23 Février 2023 – Guerre en Ukraine : «Risque d'incident» en Méditerranée avec les navires russes, avertit l'Italie

La Méditerranée est une zone stratégique pour l'Europe et l'Otan, et l'accroissement de la présence des navires russes inquiète l'Italie.

La marine russe a fortement accru sa présence en Méditerranée depuis le début de la guerre en Ukraine et a une «attitude agressive», entraînant «un risque d'incident», a averti jeudi 23 février le chef de la marine italienne.

«Les effets immédiats sur notre sécurité liés à la guerre en Ukraine ont été identifiés en mer et sont visibles avec l'augmentation impressionnante de la présence de la flotte russe en Méditerranée et dans la Mer Noire», a affirmé le chef d'état-major de la marine italienne, l'amiral Enrico Credendino, cité par les agences AGI et Ansa.

 

Ces navires «augmentent la tension»

«Un tel niveau» de présence de navires russes «n'a pas été observé même aux temps de la Guerre froide», a-t-il souligné devant les membres de la Commission Défense de la Chambre des députés. «Le nombre élevé de navires russes n'est pas une menace directe contre le territoire national, mais il augmente la tension et les Russes ont une attitude agressive. Il y a un risque d'incident possible et si ça se produit on ne sait pas comment ça peut finir», a ajouté l'officier.

Selon l'amiral italien, la flotte russe est passée d'«un petit navire d'appui qui était présent en 2015 (dans le port syrien, ndlr) à Tartous» à «quinze navires et trois sous-marins qui étaient présents en Méditerranée jusqu'à il y a quelques semaines». «La Méditerranée est une zone de turbulences, avec une compétition continue entre États riverains pour l'accès aux ressources économiques et des activités illégales, de la contrebande au trafic d'êtres humains. Elle doit donc être constamment surveillée», a conclu l'amiral Credendino.

La Méditerranée est une zone stratégique pour l'Europe et l'Otan. 65% de l'approvisionnement énergétique de l'Union européenne et 30% du commerce mondial y transitent.

 

 

 

 

 

macron-voyage-afrique-centrale

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Jeudi 23 Février 2023 – Emmanuel Macron va effectuer une tournée en Afrique centrale la semaine prochaine

Du 1er au 5 mars, le président parcourra quatre pays africains dans le but de renforcer les liens bilatéraux dans des pays très convoités.

Emmanuel Macron se rendra du 1er au 5 mars dans quatre pays d'Afrique centrale pour un sommet consacré à la protection des forêts équatoriales et pour renforcer des liens bilatéraux dans une sphère d'influence de plus en plus disputée par la Russie et la Chine.

À Libreville, au Gabon, les 1er et 2 mars, il participera au One Forest Summit consacré à la préservation et la valorisation des forêts du bassin du fleuve Congo, a annoncé jeudi 23 février l'Élysée. Avec 220 millions d'hectares de forêts, le bassin du Congo représente le deuxième massif forestier et le deuxième poumon écologique de la planète après l'Amazonie à travers plusieurs pays (République démocratique du Congo, Congo-Brazzaville et Gabon notamment).

De l'Afrique au Brésil et l'Asie du Sud-est, ces forêts sont désormais menacées par la surexploitation agricole et industrielle et dans certains cas la production pétrolière.

 

Intensifier les relations avec les pays non francophones

Emmanuel Macron, qui souhaite intensifier les relations avec les pays anglophones et lusophones du continent, se rendra ensuite à Luanda le 2 mars afin de lancer un partenariat de production franco-angolais en matière agricole. Il poursuivra sa tournée à Brazzaville, au Congo, le 2 mars puis en République Démocratique du Congo, les 3 et 4 mars.

À Kinshasa, le déplacement sera consacré à «l'approfondissement de la relation franco-congolaise dans les domaines de l'éducation, de la santé, la recherche, la culture et de la défense», a indiqué la présidence française. Cette tournée intervient alors que l'influence de la France est bousculée par la Russie et le groupe de mercenaires russes Wagner en Afrique francophone, du Mali à la Centrafrique. En juillet, Emmanuel Macron, qui veut faire de l'Afrique une des priorités de son second quinquennat, avait effectué une tournée au Cameroun, au Bénin et en Guinée-Bissau.

Pointant la guerre en Ukraine, il avait alors accusé la Russie d'être «l'une des dernières puissances impériales coloniales» et de mener une nouvelle forme de «guerre hybride» dans le monde. Nombre de pays du Sud, notamment africains, soucieux de préserver leurs intérêts et considérant que cette guerre n'est pas la leur, ont refusé de prendre position sur l'offensive russe menée depuis maintenant un an en Ukraine.

 

 

 

 

 

Ukrainiens-France

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Jeudi 23 Février 2023 – L'accueil des Ukrainiens en France a coûté près de 500 millions d'euros sur un an

L'invasion russe en Ukraine, dont le premier anniversaire est le 24 février, a généré le plus grand mouvement de réfugiés en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.

L'accueil des réfugiés ukrainiens en France a coûté près de 500 millions d'euros, essentiellement pour l'hébergement et l'allocation versée aux quelque 100.000 déplacés installés sur le territoire, a annoncé jeudi le ministère français de l'Intérieur, un an après le début du conflit en Ukraine.

Depuis le début de la guerre le 24 février dernier, qui a généré le plus grand mouvement de réfugiés en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, la France a dépensé plus de 490 millions d'euros pour offrir un «schéma d'accueil inédit», selon les mots du ministère de l'Intérieur.

Dans le détail, près de 220 millions d'euros ont été dépensés «au titre de l'allocation pour les bénéficiaires de la protection» temporaire accordée aux Ukrainiens, environ 260 millions «au titre de l'hébergement» et 10,1 millions «au titre de l'accueil de jour et des transports», a détaillé la Place Beauvau auprès de l'AFP.

L'hébergement, qui représente la moitié du coût de l'accueil des déplacés d'Ukraine, comprend notamment les hôtels et centres de vacances réquisitionnés, les places d'hébergement d'urgence mobilisées - 30.000 au plus fort de la crise en mars et avril 2022 - ou encore les «sas» d'accueil mis en place partout en France. Par ailleurs, environ 30.000 déplacés ukrainiens ont été logés chez des citoyens.

 

80% de femmes

Près de 900 de ces foyers français ont perçu une aide financière de l'Etat pour cet hébergement solidaire, «pour un montant de 786.285 euros», avait indiqué mercredi à l'AFP le ministère du Logement.

Entre le 10 mars 2022 et le 30 janvier 2023, la France a accueilli plus de 100.000 Ukrainiens, «dont près de 80% de femmes», a également détaillé jeudi le ministère de l'Intérieur, qui explique avoir délivré des «autorisations provisoires de séjour» à 87.928 Ukrainiens (hors enfants) sur cette période, soit près de 146.000 lorsqu'on prend en compte les renouvellements.

Ces titres de séjour sont valables six mois renouvelables et permettent aux Ukrainiens de s'installer en France en situation régulière sans avoir besoin de demander le statut de réfugié et de bénéficier d'une série de droits sociaux (droit au travail, aux services de santé, à la scolarisation des enfants...).

 

 

 

 

 

consultation-medecin-trente-euros

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Jeudi 23 Février 2023 – La Sécu propose aux généralistes la consultation à 30 euros mais sous certaines conditions

La Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam) propose que la consultation chez le généraliste, actuellement à 25 euros, passe à 30 euros pour les praticiens qui accepteront des engagements supplémentaires contre la désertification médicale, a-t-elle indiqué mercredi soir. Pour les médecins n'acceptant pas ces engagements, la consultation serait fixée à 26,50 euros, a-t-elle précisé.

La Caisse et son directeur général Thomas Fatôme ont entamé mercredi après-midi un dernier round de négociations avec les syndicats de médecins libéraux pour tenter de parvenir à un accord sur les prix des consultations pour les cinq ans à venir. La Cnam avait déjà dévoilé aux syndicats de médecins sa proposition d'une revalorisation de 1,50 euro des tarifs des consultations, portant donc à 26,50 euros la consultation de base des généralistes.

Mais elle n'avait pas encore dévoilé sa proposition pour les généralistes acceptant de s'engager dans un «contrat d'engagement territorial», qui vise à augmenter l'offre de soin par les médecins, pour répondre notamment à la problématique des déserts médicaux. Le contrat d'engagement territorial demande aux médecins de s'engager sur trois sujets: «l'augmentation de l'offre médicale (taille et évolution de la patientèle), l'accès financier aux soins» (respect des tarifs de secteur 1 ou de secteur 2), et «la réponse aux besoins de soins du territoire (participation à la permanence des soins, aux soins non programmés, à l'exercice coordonné)», a indiqué jeudi soir la Cnam à l'AFP.

 

 

 

 

 

gabriel-attal-fraude-fiscale

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Jeudi 23 Février 2023 – Fraude fiscale 2022 : Bercy compte récupérer 14,6 milliards d'euros, un record, assure Gabriel Attal

Dans une interview au Parisien, le ministre des Comptes publics a détaillé les chiffres de la fraude fiscale, sociale et douanière en 2022.

Le ministre des Comptes publics vante des «résultats historiques». Gabriel Attal a détaillé, dans une interview au Parisien , les chiffres de la fraude fiscale, sociale et douanière, en 2022. Le gouvernement compte récupérer la somme record de 14,6 milliards d'euros au titre de la fraude fiscale, a annoncé mercredi le ministre des Comptes. «C'est un 1,2 milliard de plus qu'en 2021 qui était déjà une année record», afirme-t-il. Les cas dits «graves», des dossiers «qui se traduisent par des pénalités de plus de 40%», sont en hausse, précise Gabriel Attal.

 

316 millions d'euros de fraude évitée pour l'assurance maladie

La fraude à la TVA représente, elle, 2,2 milliards d'euros de redressement contre 1,5 milliard en 2021, affirme Gabriel Attal qui reconnaît qu'il s'agit du domaine où le gouvernement «doit le plus progresser». L'Insee estime pour sa part que les irrégularités sur la TVA se comptent entre 20 et 26 milliards d'euros (sur la base des données de 2012). «Une véritable bascule aura lieu en juillet 2024 quand la facturation électronique entre les entreprises commencera à se mettre en place». Le travail au noir et le travail détaché ont entraîné 790 millions d'euros de redressement en 2022.

«Concernant l'assurance maladie, on a détecté et évité 316 millions d'euros de fraude en 2022 contre 252 millions d'euros l'année précédente, soit 44% de hausse», s'est félicité le ministre. Allocations familiales, allocations logement, RSA... la fraude aux prestations de la CAF est aussi dans le viseur des contrôleurs de Bercy avec 49.000 cas détectés pour 351 millions d'euros «détectés ou évités».

 

 

 

 

 

désertification-commerce-rural

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Jeudi 23 Février 2023 – Désertification : le gouvernement lance un «programme de reconquête du commerce rural»

Doté de douze millions d'euros, ce programme doit favoriser l'installation de nouvelles activités en zones rurales. Un guichet sera ouvert le 1er mars.

«À vendre», «fermé», «liquidation»... Ces signes symboliques des territoires en déshérence, devenus fréquents sur la devanture des commerces des centres-villes des zones rurales, sont dans le viseur de l'exécutif. Ce mercredi, le gouvernement a annoncé un nouveau programme «de reconquête du commerce rural», qui doit soutenir l'ouverture de nouvelles activités dans ces territoires.

Le constat est bien connu : dans les zones rurales, les commerces souffrent, voire disparaissent, depuis de longues années. «Plus de 21.000 communes ne disposent d'aucun commerce, soit 62% des communes françaises contre 25% en 1980», pointe le gouvernement dans un communiqué, s'appuyant sur les données de l'Insee. Or, la suppression de ces activités fragilise les autres professions installées sur le même territoire, de même que la qualité de vie des habitants et l'attractivité des communes environnantes. Une réalité regrettée par les élus locaux, rappelée par le mouvement des «gilets jaunes» en son temps, et contre laquelle les gouvernements successifs ont multiplié les plans, comme Action cœur de ville, lancé en 2018.

Porté par la ministre déléguée chargée des PME, Olivia Grégoire - qui est en déplacement dans le Cantal ce jeudi pour dévoiler le plan -, et son homologue chargée des Collectivités territoriales, Dominique Faure, le «programme de reconquête» doit donc inverser la tendance. Concrètement, celui-ci vise à inciter de nouveaux commerces à s'implanter dans les zones rurales, en leur fournissant des fonds pour acquérir les locaux, les aménager, faire des travaux si nécessaire et installer l'activité. Le programme sera doté d'une enveloppe de douze millions d'euros pour 2023 : l'État apportera une aide «à l'installation en ruralité de commerces sédentaires multiservices ainsi que de commerces itinérants permettant de desservir plusieurs communes rurales, avec des aides à l'investissement», détaille l'exécutif. Celle-ci «va permettre de soutenir le commerce, qu'il soit en dur ou itinérant», résume le cabinet d'Olivia Grégoire.

De nombreux types de commerces sont envisagés, ajoute l'entourage de la ministre déléguée, qu'il s'agisse de l'épicerie, de la boulangerie ou d'une autre activité comme un commerce multiservice, mais pas l'esthétique, ni la coiffure. «On a écouté les élus locaux, qui nous ont demandé d'être pragmatiques», note-t-on. De même, les communes concernées ne sont pas définies par un nombre d'habitants, mais plutôt par la présence ou non de commerces sur le territoire.

 

 

 

 

 

Prigojine-munition

Prigojine-munition

Jeudi 23 Février 2023 – Prigojine annonce la livraison prochaine de munitions pour ses hommes en Ukraine

Cette annonce intervient après un appel à l'armée pour fournir des munitions à Wagner, illustrant l'ampleur des tensions entre les mercenaires et l'état-major qui combattent côte à côte en Ukraine.

Le patron du groupe paramilitaire russe Wagner, Evguéni Prigojine, a annoncé jeudi 23 février l'envoi de munitions à ses hommes en Ukraine, après avoir accusé l'armée de le priver de son ravitaillement, témoignant de son conflit avec la hiérarchie militaire.

«Aujourd'hui à 6 heures du matin, ils ont annoncé que l'envoi de munitions débutait», s'est félicité Evguéni Prigojine dans un message transmis par son service de presse sur les réseaux sociaux, affirmant que «les principaux papiers ont été signés».

 

 

 

 

 

olivier-véran-retraites

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Jeudi 23 Février 2023 – Retraites: l'exécutif prêt à «modifier» le texte et «écouter» LR au Sénat, selon Véran

Olivier Véran a affirmé que le gouvernement est disposé à "modifier" et "améliorer" sa réforme des retraites durant le débat au Sénat.

Le gouvernement est disposé à "modifier" et "améliorer" sa réforme des retraites durant le débat au Sénat, ainsi qu'à "écouter" les propositions de la droite majoritaire à la chambre haute, a assuré jeudi son porte-parole Olivier Véran. Interrogé sur France Inter, il a fait "le constat" que le parti Les Républicains au Sénat a "déjà voté plusieurs années consécutives" des "dispositions qui ressemblent bigrement" au projet gouvernemental actuel de report de 62 à 64 ans de l'âge légal de départ.

"Donc nous considérons que la base d'un accord est sur la table", a-t-il ajouté. "Ensuite, nous sommes à l'écoute des sénateurs, comme nous avons été à l'écoute des députés, prêts aussi à amender, à modifier, à améliorer notre texte", a assuré Olivier Véran alors que la réforme, qui n'a pu être votée en première lecture à l'Assemblée dans les courts délais impartis par l'exécutif, arrive la semaine prochaine au Sénat.

 

Un système de bonus/malus

Le porte-parole a pris l'exemple de l'index censé favoriser l'emploi des seniors dans les entreprises, rejeté à l'Assemblée avec les voix défavorables de LR notamment, mais que le gouvernement veut réintroduire devant les sénateurs. "Je considère que les sénateurs ont vocation à aller dans le sens d'améliorer l'emploi des seniors dans l'entreprise et s'ils ont des propositions à faire, qui partent de l'index seniors ou qui sont différentes, nous les écouterons bien sûr", a-t-il expliqué.

Certains sénateurs de la majorité composée de la droite et des centristes dans la chambre haute veulent proposer un système de bonus/malus pour favoriser l'emploi des seniors.

 

 

 

 

 

Zelinsky

Zelinsky

Jeudi 23 Février 2023 – Anniversaire de l'invasion russe : l'Ukraine «triomphera» de la terreur, affirme Zelensky

L'Ukraine "n'a pas craqué" et "triomphera" des troupes et de la "terreur" russes, a affirmé jeudi le président ukrainien Volodymyr Zelensky, à la veille du premier anniversaire de l'invasion du pays par la Russie.

"Nous n'avons pas craqué, nous avons surmonté de nombreuses épreuves et nous triompherons. Nous demanderons des comptes à tous ceux qui ont apporté ce mal, cette guerre sur notre terre. Toute la terreur, tous les meurtres, toutes les tortures, tous les pillages", a-t-il affirmé dans un message publié sur les réseaux sociaux.

Il a ajouté que la Russie avait choisi "la voie du meurtrier, la voie du terroriste, la voie du tortionnaire, la voie du pilleur" en déclenchant cette guerre et que ce "choix d'Etat" nécessiterait une "responsabilité d'État pour la terreur commise".

 

En réponse à Vladimir Poutine

Mardi, le président russe Vladimir Poutine avait affirmé "que des combats étaient en cours au sein de nos terres historiques pour notre peuple".

Il avait aussi rendu hommage aux militaires russes déployés en Ukraine qui "se battent avec héroïsme, courage et valeur : nous sommes fiers d'eux".

Vladimir Poutine avait aussi affirmé que tous ceux qui soutenaient l'armée russe étaient "eux aussi des défenseurs de la patrie, d'une certaine façon". Il s'agit "des travailleurs médicaux, des employés du secteur de la défense, des transports (...) Vous tous, qui êtes venus aujourd'hui soutenir nos combattants".

 

 

 

 

 

SNCF-bénéfices-2022

SNCF-bénéfices-2022

Jeudi 23 Février 2023 – Avec un bénéfice record de 2,4 milliards, la SNCF avance en terrain miné

Décidément, la SNCF n'est pas une entreprise comme les autres. Jeudi, elle a annoncé d'excellents résultats pour l'exercice 2022 : 2,4 milliards d'euros de profit net, un chiffre d'affaires record de 41,4 milliards et une activité rentable et en progression pour toutes les entités du groupe (le transport de passagers en train, le fret ferroviaire, la logistique avec Geodis, les transports en commun avec Keolis…). « On note une augmentation du nombre de voyageurs qui marque un plébiscite du train à la fois pour la grande vitesse et les trains régionaux », constate Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF. Depuis le printemps dernier, les TGV ont un taux de remplissage très élevé (85%). Un sur trois est même complet. La pandémie qui avait causé trois milliards de pertes en 2020 au groupe ferroviaire n'est plus qu'un mauvais souvenir. Nouvelle preuve de ce retour en forme : l'entreprise publique a respecté l'engagement fixé dans le pacte ferroviaire en 2018 de dégager un cash-flow libre positif à partir de 2022 (+ 1,3 milliard).

Avec de telles performances, n'importe quel grand groupe s'autoriserait un zeste d'autosatisfaction. Pas la SNCF qui se garde de tout triomphalisme. Jean-Pierre Farandou s'attache surtout à montrer que ces bénéfices vont profiter à la collectivité nationale. En clair, qu'il n'y aura pas de dividende pour son seul et unique actionnaire, l'État. « L'argent de la SNCF reste à la SNCF, martèle-t-il. Chaque euro gagné y compris par nos filiales revient au ferroviaire. »

Ces profits doivent permettre de rénover le réseau ferré, d'acheter des wagons ou des locomotives et de poursuivre le désendettement du groupe. Et le patron de la vieille dame ferroviaire de rappeler comment Geodis et Keolis très dynamiques aussi en dehors de nos frontières permettent de développer le cœur ferroviaire du groupe en France. « 95% de nos investissements concernent la France alors que 37% de notre chiffre d'affaires se fait à l'international », glisse-t-il.

S'il s'excuse presque que la SNCF fasse de gros profits, c'est qu'il connaît la sensibilité du sujet en France. Le groupe a beau être une société anonyme depuis 2020, son statut n'a pas changé dans le cœur des Français. « La SNCF est perçue comme un service public qui doit faire rouler le maximum de trains pour participer à l'aménagement des territoires, pas pour gagner de l'argent », estime Bernard Vivier, directeur de l'IST (Institut supérieur du travail). Paradoxalement, sa bonne santé financière risque donc d'exposer la SNCF à pas mal de récriminations. À commencer par les salariés. Le conflit social sur la réforme des retraites n'a rien à voir avec les résultats du groupe. Mais, à l'heure où les cheminots comme pas mal d'autres catégories veulent mettre la France à l'arrêt le 7 mars voire enclencher une grève renouvelable, les profits de la SNCF pourraient alimenter un peu plus la colère sociale.

« Dans un contexte d'inflation, les agents SNCF peuvent penser qu'avec ses marges confortables le groupe aurait dû accorder plus d'augmentations, estime Bernard Vivier. Et cela peut grossir les rangs des grévistes car, depuis une quinzaine de jours, ce conflit sur les retraites est l'occasion pour les manifestants de faire part d'autres sujets de mécontentement comme la perte de pouvoir d'achat. » En fait, la SNCF marche sur des œufs car personne ne sait si la protestation sociale va faire pschitt après le 7 mars ou si elle prendra plus d'ampleur.

 

Des cheminots remontés

A minima, au vu de ses résultats records, les syndicats vont mettre la pression sur l'entreprise pour obtenir des revalorisations. « Si le groupe arrive à un tel résultat, c'est grâce au travail des salariés, argumente Thomas Cavel, secrétaire général de la CFDT-Cheminots. Il faut rediscuter en interne du partage de la création de richesse. Les conditions salariales ne sont pas bonnes à la SNCF. » « Nous allons demander une réouverture rapide des négociations salariales », note sobrement Didier Mathis, secrétaire général de l'Unsa-Ferroviaire.

À l'issue des NAO (Négociations annuelles obligatoires) qui s'étaient soldées en décembre par des augmentations de 5,9% (générales + individuelles), la direction avait promis un nouveau round de discussions sur le sujet en juillet. Les salariés seront d'autant plus remontés qu'ils ne comprennent pourquoi le Pacte ferroviaire fait en partie financer l'entretien du réseau ferré par SNCF Voyageurs qui exploite des trains et prive ainsi la compagnie de marges de manœuvre sur le terrain salarial. « Les nouveaux entrants comme Trenitalia et bientôt la Renfe n'apportent rien au budget de SNCF Réseau. C'est injuste », indique Didier Mathis.

 

Les usagers mécontents

Les usagers des trains risquent aussi de faire la grimace en découvrant les profits de la SNCF. « Que la SNCF gagne de l'argent, c'est sain. Mais qu'elle en gagne alors que son service n'a jamais aussi mal fonctionné, c'est un énorme problème », estime Arnaud Bertrand, président « Plus de Trains » qui fédère des habitués du Transilien et des RER en région parisienne. Dans un contexte d'activité très rentable pour la SNCF, l'association supporte mal que l'opérateur ferroviaire soit aussi tatillonne pour indemniser les passagers victimes de retards récurrents sur leur ligne. « Dans le contrat avec IDFM (Île-de-France Mobilités), il est prévu que la SNCF verse des indemnités si la ponctualité est inférieure à 80% pendant trois mois, raconte Arnaud Bertrand. Les abonnés de la branche Étampes du RER C n'y ont pas droit car sur un des trois mois considérés, la ponctualité était de 80,035%. Mais, dans ce calcul, les trains annulés la veille ne sont pas pris en compte. La SNCF passe plus de temps à optimiser ses contrats qu'à faire rouler des trains. » La pilule a d'autant plus de mal à passer que le prix du Pass Navigo a bondi de 75,20 euros à 84,10 euros en janvier.

Sur les grandes lignes, la situation n'est pas plus réjouissante aux yeux des passagers qui ont aussi encaissé une hausse des prix moyenne de 5% le 10 janvier. Sans compter les effets du yield management qui fait grimper les tarifs en sous-main. « L'offre est insuffisante par rapport à la demande. Les Intercités sont à l'abandon », estime Bruno Gazeau, président de la Fnaut (Fédération nationale des associations d'usagers des transports). Ainsi, l'Intercités Limoges-Paris fait le parcours en 3h17 quand il en mettait 2h50 il y a cinquante ans. Et il a fallu que le patron du groupe électrique Legrand, installé à Limoges, menace de déménager son siège pour que l'opérateur ferroviaire rétablisse le train de 6 heures qui permet d'arriver dans la capitale dans la matinée. Même les lignes TGV sont touchées : depuis janvier, un Grenoble-Lyon-Paris quotidien est supprimé.

 

Des élus exaspérés

Les Région qui financent les TER sont aussi exaspérées de voir la SNCF afficher de beaux résultats sans que le service soit à la hauteur. « Faute d'avoir suffisamment recruté, la SNCF annule chaque jour 80 trains régionaux chez nous. Mais comme elle était en situation de monopole quand nous avons resigné un contrat il y a deux ans et demi, les clauses lui sont très favorables : aujourd'hui, nous avons déjà atteint le plafond des pénalités pour 2023 fixées pour service non effectué », soupire Franck Dhersin, vice-président des Hauts-de-France, chargé des transports qui, à force de fouiller les comptes du groupe ferroviaire, a découvert que ce dernier avait dégagé en 2021 un profit de 17 millions sur sa convention avec sa Région.

Une accumulation de reproches qui ne sont pas de nature à désarçonner la SNCF tant elle les connaît par cœur. Sans compter que si l'exercice 2022 a bien tourné, 2023 débute sous des auspices troublés. « L'année à venir est marquée par les incertitudes, qu'il s'agisse du contexte international, de l'inflation et du coût de l'énergie. Autant d'éléments qui peuvent avoir un impact sur notre activité et sur la demande de train », souligne Jean-Pierre Farandou. Ainsi, la SNCF sait déjà que sa facture d'électricité va bondir d'un milliard cette année. À défaut de satisfaire toutes les parties prenantes, les bénéfices de l'année dernière serviront peut-être à amortir le choc si l'équilibre recettes coûts est moins favorable en 2023.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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L'objet de ce blog est d'apporter aux habitants de Montesquieu-Volvestre une information régulière sur la vie de la cité, et de décrypter l'essentiel de l'actualité. Mais il a aussi pour but d'ouvrir un dialogue,  de discuter, de contester, ou de râler au besoin. Il faut que nous retrouvions dans notre village une convivialité, une solidarité qui sont en train de se perdre.

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