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2 février 2023 4 02 /02 /février /2023 08:00
LA MARCHE DU MONDE (2373) - MERCREDI 1er FEVRIER 2023 : Réforme des retraites, guerre Ukraine, Pièces jaunes, union de la gauche, .....

Mercredi 1er Février 2023 -  Face à la réforme des retraites, la gauche tente de s'unir

Pour gagner la bataille des retraites, la gauche tente de mettre ses dissensions internes sous le tapis, et mise sur une alliance entre la rue et l’Assemblée.

Ils s’y voyaient déjà. D’un côté, la première grande réforme du quinquennat, pour l’instant très impopulaire. De l’autre, une gauche unie avec l’espoir d’être, enfin, propulsée sur le devant de la scène. Vu de loin, tout se passe comme prévu: à l’unité exceptionnelle des syndicats s’ajoute celle de la gauche. Une convergence de luttes syndicales et politiques, en somme.

«L’enjeu est extrêmement fort parce que les conséquences seront catastrophiques pour des millions de personnes, mais aussi parce que Macron en fait une bataille personnelle », décrypte Cyrielle Chatelain, présidente du groupe écologiste à l’Assemblée nationale. Or, vues de plus près, les fractures au sein de La France insoumise comme du PS pourraient remettre en question cette belle unité.

 

Les socialistes sont unanimes contre cette réforme

Alors, tous tentent de se mettre en ordre de marche. Au congrès à Marseille, le PS a trouvé un compromis entre deux camps qui semblaient irréconciliables. Reste à voir s’il tiendra. «On aurait pu s’éviter ce psychodrame, mais on a réussi à atterrir, et les socialistes sont unanimes contre cette réforme », assure le député Jérôme Guedj.

Côté insoumis, on essaie de faire oublier l’affaire Quatennens, comme l’exclusion de la direction de membres importants du mouvement. Surtout que la marche en demi-teinte des jeunes du 21 janvier, deux jours après celle, réussie, des syndicats, a été lue comme une tentative de Jean-Luc Mélenchon de contester le monopole de la rue aux syndicats. Et a été peu appréciée, notamment par la CGT mais aussi au sein de la Nupes. «C’est aux syndicats de mobiliser dans la rue », confirme le communiste Ian Brossat, qui a séché la manifestation.

 

Notre premier objectif, c’est d’obliger le gouvernement à assumer les yeux dans les yeux ce qu’il veut faire

Malgré tout, pour l’instant, cela semble tenir. «Pendant les législatives, on a beaucoup entendu que la Nupes était une alliance de bric et de broc, rappelle Cyrielle Chatelain. Les dernières élections partielles ont montré que nous n’étions pas en perte de vitesse, au contraire! Depuis six mois, on travaille sur ce qui nous rassemble et, pour cette réforme, on a auditionné ensemble les syndicats, les économistes. On réfléchit collectivement à la manière dont on va aborder le texte en commission puis dans l’hémicycle. »

Après avoir un temps penché pour l’obstruction, les élus de la Nupes ont finalement décidé de se servir de leurs amendements comme d’une tribune. « Notre premier objectif, confie Hadrien Clouet, député LFI, c’est d’obliger le gouvernement à assumer les yeux dans les yeux ce qu’il veut faire. Ensuite, comme le temps est borné, si je puis dire, c’est de mettre le plus grand nombre dans la rue en montrant les aspects les plus scandaleux de cette réforme. Enfin, nous voulons, amendement après amendement, décliner notre contre-projet. Le tout évidemment pour obtenir le retrait. »

 

C’est une réforme “Dracula” elle se transformera en cendres sous la lumière

Sur les 7000 amendements déposés par tous les groupes parlementaires, les élus de la Nupes en signent 6000 – soit plus de dix fois moins qu’initialement prévu. Et partout, ils promettent d’être « dans les manifestations, dans les dépôts, hangars, entreprises en grève pour donner du courage aux gens », dixit Hadrien Clouet. LFI a ouvert des « caisses de grève » destinées aux organisations syndicales. Chaque parti a sorti qui son «kit », qui son «mémo», qui son « atelier de lecture», autant d’outils pour permettre d’animer un café-débat, un petit meeting. «C’est une réforme “Dracula”, elle se transformera en cendres sous la lumière », promet Jérôme Guedj. Déjà, des dizaines de réunions publiques sont prévues.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2373) - MERCREDI 1er FEVRIER 2023 : Réforme des retraites, guerre Ukraine, Pièces jaunes, union de la gauche, .....

Mercredi 1er Février 2023 -  L’emploi des seniors : le véritable angle mort de la réforme des retraites

Face à la mobilisation qui s’est renforcée avec 1,3 millions de personnes mardi dans la rue et une opinion publique qui ne varie pas (68% des Français sont contre la réforme selon un sondage Ifop pour le JDD), le gouvernement a peu de marges de manœuvre pour faire passer sa réforme au forceps au parlement, sans braquer définitivement les Français.

Soyons honnêtes, sur l’âge et la durée de cotisation, la Première ministre a déjà beaucoup lâché. Elle ne peut plus faire grand-chose comme elle l’a elle-même avoué :« Les 64 ans ce n’est plus négociable », sans entamer l’air de la débâcle.

 

La France se situe dans le bas du classement européen

Restent plusieurs points qui peuvent être aménagés. D’abord la situation des femmes et des mères de famille, pénalisées par la réforme, on l’a déjà évoquée la semaine dernière. Il y aussi la pénibilité au travail, en réintégrant certains critères. Et bien sûr, l’enjeu central des seniors au travail. La France, avec un taux d’emploi de 56% des 55-64 ans, selon les chiffres de la DARES, se situe dans le bas du classement européen. Comment y remédier ?

« En redonnant aux entreprises un nouveau cadre de négociations dans les branches. Il y a là, matière pour le gouvernement à trouver une voie de passage avec les partenaires sociaux » affirme Laurent Pietraszewski, ancien secrétaire d’État aux retraites, qui avait lui, proposé un système universel en 2019, avant que sa réforme ne passe à la trappe pour cause de pandémie de Covid, mais aussi de contestation dans la rue.

Et il ne s’agit pas là d’appliquer la mesure, jugée cosmétique, d’un « index » d’emploi des seniors qui pourrait être ramené aux entreprises de plus de 50 employés, au lieu du seuil des 300 employés, prévu initialement par le texte.

 

L’enjeu est civilisationnel

Il faut que la France se saisisse enfin au niveau national de la question du vieillissement actif en entreprise pour que les plus de 55 ans retrouvent leur place dans le monde du travail au lieu de se voir chassés au nom d’une « baisse de productivité » et surtout au profit d’un rajeunissement dans les embauches. Tout le défi réside dans le fait de ne pas faire peser le maintien des seniors sur l’emploi des jeunes.

Pour inciter les entreprises, pourquoi ne pas proposer une réduction de leurs charges sociales pour les embauches des plus de 55 ans ? L’OCDE estime à 18% la différence générale de rémunération entre seniors et jeunes. Si la baisse des charges sociales était équivalente, on donnerait un sacré coup de pouce à l’emploi des seniors.

En gros, résume Laurent Pietraszewski, il faut mettre en place un grand plan « 1 senior, 1 solution », comme à l’époque le plan « 1 jeune, une solution » lancé à l’été 2020, pour permettre leur insertion sur le marché du travail. L’enjeu est civilisationnel.

 

 

 

 

 

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Mercredi 1er Février 2023 -  Bernard Cazeneuve lance un mouvement pour fédérer la gauche anti-Nupes

L'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve appelle à la création d'un "mouvement" pour fédérer les tendances de gauche hostiles à la Nupes, pour "susciter de nouveau l'espoir" et "éviter à tout prix la victoire de l'extrême-droite" en 2027, dans un entretien au Point.

M. Cazeneuve, qui a quitté le PS en 2022, avait lancé en septembre un manifeste pour une "autre gauche" qui "rompe avec l'outrance et le sectarisme", signé par plusieurs centaines de personnalités de gauche, dont la quasi-totalité des opposants à la ligne pro-Nupes au sein du PS.

 

J'ai sillonné le pays ces derniers mois à l'invitation des comités locaux

"Près de 6.000 personnes l'ont déjà signé et une organisation territoriale est mise en place. J'ai sillonné le pays ces derniers mois à l'invitation des comités locaux et je vais poursuivre ces rencontres. Des experts, des citoyens venus d'horizons différents se sont manifestés et une réflexion collective s'est engagée", fait valoir l'ancien locataire de Matignon.

"J'appelle désormais à la fédération de toutes ces forces dans une organisation qui propose et rassemble ceux qui aspirent, par-delà leurs appartenances politiques à gauche, à l'avènement d'une démarche crédible et sérieuse, capable de susciter de nouveau l'espoir", poursuit-il.

L'ancien Premier ministre de François Hollande explique qu'il "s'agit pour (lui) d'éviter à tout prix la victoire de l'extrême droite". "Je suis plus déterminé que jamais, avec beaucoup d'autres, à relever ce défi", assure encore celui qui se montre très critique envers le PS après le Congrès de ce week-end à Marseille.

 

L'ancien député de la Manche juge par ailleurs la réforme des retraites "injuste"

Pas de parti politique à proprement parler pour M. Cazeneuve mais "un mouvement qui, s'il rassemble, pourra à terme constituer une force", explique-t-il, se référant à la Convention des institutions républicains créée par François Mitterrand en 1964, sept ans avant le congrès d'Epinay du PS.

L'ancien député de la Manche juge par ailleurs la réforme des retraites "injuste" car "elle repose sur le report de l'âge légal à 64 ans, qui conduira ceux qui ont travaillé tôt, dans les métiers les plus éprouvants, à devoir travailler plus longtemps et, pour certains d'entre eux, à cotiser quarante-quatre ans plutôt que quarante-trois ans pour une retraite à taux plein".

"Le calcul politique qui a conduit l'exécutif à privilégier l'assentiment de la droite parlementaire, non encore ralliée à ce jour, à celui des syndicats réformistes, n'a pas contribué à créer les conditions du compromis et de la confiance. Pour aboutir, il aurait donc fallu plus de justice, davantage de démocratie sociale et moins de calculs politiques", selon lui.

 

 

 

 

 

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Mercredi 1er Février 2023 -  Aide à l’Ukraine : la France peut-elle vraiment fournir des chars Leclerc?

La France peut-elle vraiment livrer des chars Leclerc à l’Ukraine ? Au-delà de la phrase sibylline du président Macron – «rien n’est exclu» –, les experts en armement sont unanimes pour reconnaître la portée surtout symbolique de cet éventuel geste, au regard de la faiblesse de l’armée française s’agissant de blindés. «En réalité, nous n’avons rien à envoyer à personne. »

Le constat d’Alain Bauer, expert en matière de défense et de sécurité, est sans appel: «La France n’a produit que quelque 800 chars Leclerc. Il en reste aujourd’hui un peu plus de 220 actifs, dont 40% sont en maintenance. Les seuls qui ont des stocks, ce sont les Allemands avec le Leopard. Et les Américains avec l’Abrams.»

«Les chaînes de production de l’entreprise Nexter sont arrêtées depuis 2008, continue Jean-Louis Thiériot, député LR et membre de la commission de la défense à l’Assemblée nationale. On peut envisager de donner un escadron de quatorze chars, mais militairement cela ne changera pas grand-chose. D’autant que le Leclerc implique une chaîne logistique énorme pour l’armée ukrainienne.» Pesant 56 tonnes, il est équipé d’un moteur de 1500 chevaux qui lui permet de rouler à 72 km/h sur route, en consommant 500 litres pour 100 kilomètres.

 

Au cours des vingt dernières années, le ministère de l’Économie a réduit les effectifs pour des raisons comptables.

« Sans oublier la formation, enchaîne le général Vincent Desportes ». Trois mois au grand minimum pour les mécaniciens et militaires ukrainiens. » Il faut noter qu’aujourd’hui, poursuit un haut gradé, les tankistes français passent seulement cinquante-quatre heures par an à se former, trop peu de chars étant disponibles. «Au cours des vingt dernières années, le ministère de l’Économie a réduit les effectifs pour des raisons comptables. Résultat, nous avons une armée “échantillonnière” et expéditionnaire. Pour résumer, conclut Alain Bauer, on a un peu de tout et beaucoup de rien. »

Même constat pour Jean-Louis Thiériot, auteur d’un rapport publié le 17 février 2022, soit une semaine avant l’invasion russe, sur les missions de haute intensité. «Nous ne savons plus fabriquer en France de blindés chenillés. Il va falloir attendre 2040 pour voir les premières livraisons du successeur du Leclerc.»

 

Avec les Rafale, on prend le risque qu’ils soient utilisés dans des projections en Russie

Reste la demande du président Zelensky de fournir des avions Rafale à l’Ukraine. «Notre capacité de production, c’est quatre Rafale par an, souligne Jean-Louis Thiériot. Mais là, on prend le risque qu’ils soient utilisés dans des projections en Russie.» Un changement de dimension redouté par tous les experts.

 

 

 

 

 

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Mercredi 1er Février 2023 -  Opération Pièces Jaunes : «La générosité ne baisse pas», salue Brigitte Macron

La semaine dernière, Brigitte Macron, présidente de la Fondation des hôpitaux, a reçu de la part de Carrefour, partenaire de longue date des Pièces jaunes, un chèque de 700 000 euros.

Au Carrefour Market, rue de Sèvres à Paris, les clients ont pu croiser la Première dame pendant leurs courses jeudi dernier. En fin d’après-midi, Brigitte Macron s’est vu remettre un chèque pour l’Opération Pièces Jaunes. Partenaire de la collecte depuis 2003, Carrefour a récolté 700 000 euros.

«On s’aime depuis toujours, a déclaré à ses côtés Alexandre Bompard, PDG de Carrefour. Cette année, on a décidé de s’aimer encore plus. On a multiplié les initiatives. Pour la première année, aux tirelires en carton, nous avons ajouté l’arrondi solidaire (la possibilité de donner quelques centimes lors d’un paiement par carte bleue, Ndlr). Il a eu un effet très fort puisque nous collections à peu près 80 000 euros et cette année nous en sommes à 550 000 euros». Ce montant devrait encore grossir puisque l’Opération Pièces Jaunes dure jusqu’au 4 février. A cette somme, la Fondation Carrefour a ajouté un don de 150 000 euros.

«On a de plus en plus de demandes. Cette année, on a mis un focus de plus en plus important sur les enfants, les adolescents hospitalisés ou en souffrance. On veut vraiment aider au maximum.(...) On nous demande beaucoup de moyens, de pouvoir financer plus de contrats pour des soignants, des encadrants, d’agrandir les maisons des adolescents, de faire aussi des plateformes pour que les ados sachent comment faire quand ils sont harcelés. On a toutes ces demandes là et toutes les demandes qu’on a depuis toujours.»

L’Opération Pièces Jaunes a débuté a Nice le 11 janvier et se terminera à Lille le 3 février, région natale de Brigitte Macron. «Il y a un engouement, les gens m’en parlent beaucoup cette année, a-t-elle constaté. Pour l’instant, la générosité ne baisse pas du tout. Je sais que les difficultés sont là. La générosité est là. Tous les dons comptent».

 

 

 

 

 

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Mercredi 1er Février 2023 -  Laurent Berger : «Avec Philippe Martinez, on peut discuter»

Jusqu’au bout, le gouvernement a espéré son soutien. Mais le secrétaire général de la CFDT se tient en première ligne contre la réforme des retraites.

« Vous connaissez beaucoup de gens qui jouent pour perdre ? » La réponse est nette, presque instinctive. Laurent Berger n’a pas une réputation de mauvais joueur. Il n’aime tout simplement pas le goût laissé par la défaite.

Depuis le 19 janvier et les premières manifestations, qui ont rassemblé plus d’un million de Français, les syndicats montrent les muscles, persuadés de pouvoir faire reculer le gouvernement. La force du nombre, Laurent Berger y croit. En lançant ses troupes à l’assaut de la rue, il a donné un formidable écho à cette colère que suscite la réforme des retraites. D’un coup, la CFDT, d’habitude adepte du dialogue, opte presque malgré elle pour la confrontation. «On ne fait pas ça par plaisir ni par opportunisme », explique Laurent Berger, convaincu qu’«une autre réforme est possible».

 

L’union des grandes centrales est une des signatures de ce conflit. Tous ensemble, «mais en gardant nos divergences »

Au milieu du gué, le leader du premier syndicat de France paraît serein. Assis dans son bureau peuplé de statuettes africaines et de maquettes de TGV, il déroule ses arguments sans s’énerver, avec juste une pointe de fatigue dans la voix. Quand il s’agit d’évoquer le rapport au travail, la négociation en entreprise, les rendez-vous manqués entre partenaires sociaux et politiques, l’homme est intarissable. Mais sur le sujet de l’intersyndicale, sa parole se fait mécanique. L’union des grandes centrales est une des signatures de ce conflit. Tous ensemble, «mais en gardant nos divergences », s’empresse de préciser Berger.

 

L’union jusque dans l’apparence vestimentaire

Officiellement, les huit syndicats français les plus importants font jeu égal, dans un même mouvement contre la future loi retraite. En pratique, la CFDT, de par son statut de premier syndicat du pays, est la force motrice de l’alliance. Laurent Berger ne l’exprimera jamais ainsi, mais une photo vaut mille mots; L’image date du 10 janvier 2023. Les dirigeants des principales centrales sont réunis à la bourse du Travail, à Paris. Ensemble, ils font face aux journalistes pour répondre aux annonces d’Élisabeth Borne sur le report de l’âge légal. Ce ne sera plus 62 ans, mais 64.

Dans la nuit, les flashs crépitent, quelques sourires presque gênés surgissent, et c’est Laurent Berger qui chausse ses lunettes pour lire le communiqué commun annonçant grèves et manifestations. À sa gauche, Philippe Martinez regarde au loin, l’air absent. Est-ce un hasard si les chefs de la CGT et de la CFDT sont, ce soir-là, tous deux vêtus d’une veste noire, d’un jean bleu et d’une écharpe nouée de la même manière ? L’union jusque dans l’apparence vestimentaire.

Sans arrêt, Laurent Berger doit répondre à la même question : « Où en sont vos relations avec Philippe Martinez ? » Leur union de circonstance paraît d’autant plus baroque que les deux hommes ont accumulé les brouilles.

En 2016, lors des mobilisations contre la loi travail, l’opposition entre les deux leaders a même viré au règlement de compte, relançant l’affrontement ancestral entre réformistes et radicaux.

 

 

 

 

 

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Mercredi 1er Février 2023 -  Un volcan sous-marin entre en éruption au Vanuatu

Le volcan sous-marin East Epi, situé au Vanuatu dans le Pacifique, est entré en éruption mercredi, projetant des cendres jusqu'à 100 mètres de hauteur. Les autorités ont recommandé aux navires et aux avions d'éviter la zone.

"Nous demandons à la population locale de faire attention à d'éventuelles fortes explosions, car les éruptions sont toujours en cours", a déclaré à l'AFP Ricardo William, spécialiste des volcans au Département de météorologie et des risques géologiques du Vanuatu.

Un périmètre de sécurité de 10 km a été établi autour du volcan sous-marin, qui se trouve à 68 km au nord de Port-Vila, la capitale de cet Etat du Pacifique. De la vapeur avait été signalée au-dessus du site, puis le volcan avait commencé mercredi matin à projeter des cendres.

Philip Dick, responsable au sein du gouvernement, a déclaré à l'AFP que le sol avait commencé à trembler et que de la fumée était visible au-dessus du site dès les premières heures.  "Puis les explosions ont commencé - il y a encore une mauvaise odeur de soufre dans les villages voisins", a-t-il ajouté.

Le Vanuatu se trouve dans une zone de forte activité sismique, aussi appelée "ceinture de feu du Pacifique", à la rencontre de plaques tectoniques.

 

 

 

 

 

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Mercredi 1er Février 2023 -  Iran : sur la piste de l'or des mollahs

Affolée par la révolte, la République islamique exfiltre en catastrophe le trésor des gardiens de la révolution.

A l’intérieur du terminal quasi désert de l’aéroport de Mehrabad, en principe fermé à cette heure, des hommes en noir remplissent les soutes de plusieurs Airbus de la compagnie Mahan Air. Hassan, employé à la logistique, les observe. «Les types étaient des pasdarans, les gardiens de la révolution. Leurs sacs devaient peser de 70 à 100 kilos et les avions n’étaient inscrits sur aucun registre. Des membres d’équipage m’ont raconté qu’ils desservaient des pays proches. Quand je leur ai demandé pourquoi ils décollaient en pleine nuit, ils m’ont dit que si je posais des questions, je risquais d’avoir des problèmes. Je n’ai pas insisté mais je suis certain qu’ils chargeaient de l’argent.»

Sur les plans de vols, les photos, on voit aussi bien les gardiens de la révolution transportés vers la Syrie que l’argent et les armes

Un collectif de pirates informatiques iraniens, Black Reward, affichait le 15 décembre les mêmes soupçons: «Il y a de l’argent et même des lingots à l’intérieur de ces avions.» D’après leurs recherches, 67 tonnes d’or seraient sorties d’Iran depuis le début de la contestation. Plusieurs autres sources de haut niveau jugent ce chiffre plausible. L’Iran, qui a toujours entretenu le flou sur ses réserves d’or, en détiendrait une quantité parmi les plus importantes de la planète, réparties entre sa banque centrale et plusieurs mines exploitées sur son territoire. Selon la Banque centrale iranienne quelque 10 milliards de dollars auraient quitté le pays ces derniers mois. Les signes de l’inquiétude face à une contestation qui ne faiblit pas.

Hamed Mohammadi est un ancien pilote de l’armée iranienne, devenu expert militaire pour le journal d’opposition iranien «Kayhan London». Après plusieurs semaines de tractations, nous avons réussi à le rencontrer dans un quartier résidentiel de Berlin. Il se montre sûr de lui: « Je peux me faire assassiner au bout de la rue, mais il y a tellement d’activistes que le régime ne pourra pas tous nous tuer», confie-t-il avant de nous parler des milliards de tomans (la monnaie officielle) qui s’évaporent chaque semaine. «Soi-disant pour des achats de marchandises. Mais une fois converti en devises, l’argent se retrouve sur les comptes bancaires de particuliers. »

Grâce à son réseau de contacts clandestins au sein de l’armée et une application en ligne, il « trace » les avions suspects. Sur les plans de vols, les photos, qu’il nous montre, on voit aussi bien les gardiens de la révolution transportés vers la Syrie que l’argent et les armes. Avec une précision toute militaire, il explique: «Une grande quantité de contrebande et de fret militaire entre et sort du petit aéroport de Payam, à l’ouest de Téhéran… Certains officiels de la République islamique se sont également échappés par là.

 

 

 

 

 

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Mercredi 1er Février 2023 -  En RDC, le pape François condamne les «atrocités qui couvrent l'humanité de honte»

En visite en République démocratique du Congo, le plus grand pays catholique d'Afrique, le pape François s'est insurgé contre «l'exploitation, sanglante et illégale, de la richesse de ce pays».

Le pape François a condamné mercredi à Kinshasa les "cruelles atrocités qui couvrent l'humanité de honte" dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), s'insurgeant contre "l'exploitation, sanglante et illégale, de la richesse de ce pays".

"J'adresse un vibrant appel à toutes les personnes, à toutes les entités internes et externes qui tirent les ficelles de la guerre en RDC, en la pillant, en la flagellant et en la déstabilisant", a lancé François au deuxième jour de sa visite dans le plus grand pays catholique d'Afrique.

"Vous vous enrichissez par l’exploitation illégale des biens de ce pays et le sacrifice cruel de victimes innocentes. Entendez le cri de leur sang", a-t-il ajouté, alors que le pays est gangréné par les exactions de groupes armés qui ont tué des centaines de milliers de personnes et jeté des millions d'autres sur les routes.

Le souverain pontife s'est dit "indigné" devant "l'exploitation, sanglante et illégale, de la richesse de ce pays ainsi que les tentatives de partition dans le but de pouvoir le gérer".

 

Des témoignages sans filtre

Quelques minutes plus tôt, le pape argentin avait entendu les "souffrances atroces" de quatre victimes dans des témoignages sans filtre décrivant mutilations, viols et massacres.

"J'ai vu la sauvagerie: des gens découpés comme on découpe la viande à la boucherie, des femmes éventrées, des hommes décapités", a écrit Désiré Dhetsina, dans un témoignage préparé il y a quelques mois. Il est aujourd'hui porté disparu.

Emelda M'karhungulu a raconté les "maltraitances" qu'elle a subies pendant trois mois comme "esclave sexuelle". "Des fois, ils mélangeaient les têtes des gens dans la viande des animaux. C'était notre nourriture quotidienne."

Ladislas Kambale Kombi, 16 ans, a raconté comment il a assisté, impuissant, au meurtre de son père "découpé en morceaux" et à l'enlèvement de sa mère.

"Face à la violence inhumaine que vous avez vue de vos yeux et éprouvée dans votre chair, on reste sous le choc. Et il n’y a pas de mots; il faut seulement pleurer, en restant silencieux", a répondu le pape, visiblement ému. "Vos larmes sont mes larmes, votre souffrance est ma souffrance", a-t-il ajouté en demandant "pardon pour la violence de l’homme sur l'homme".

Selon lui, cette guerre est "déchaînée par une insatiable avidité de matières premières et d'argent, qui alimente une économie armée laquelle exige instabilité et corruption".

 

 

 

 

 

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Mercredi 1er Février 2023 -  Guerre en Ukraine : la France va fournir 12 canons Caesar supplémentaires

La France va fournir à l'Ukraine 12 canons Caesar de 155 mm supplémentaires, en plus des 18 pièces déjà livrées, ainsi que des moyens antiaériens, a annoncé mardi le ministre français des Armées Sébastien Lecornu lors d'une conférence de presse commune avec son homologue ukrainien Oleksiï Reznikov.

Ces 12 canons de moyenne portée seront livrés "dans les semaines qui viennent" et seront "financés dans le cadre du fonds de soutien de 200 millions d'euros" mis en place par la France, a précisé le ministre lors d'une conférence de presse commune avec son homologue ukrainien Oleksiï Reznikov.

Ils viendront s'ajouter aux 18 Caesar déjà livrés par La France - dont un est hors d'usage - ainsi qu'aux 19 canons Caesar promis par le Danemark à Kiev mi-janvier.

"Nous sommes désormais sur une masse (de Caesar) qui n'a rien de négligeable", a commenté M. Lecornu. La France a également promis mardi de livrer à l'Ukraine un radar Ground Master 200 (GM200) produit par le français Thales. Ce radar de moyenne portée permettant de détecter un aéronef ennemi à 250 km et de l'engager à 100 kilomètres, que celui-ci vole à faible vitesse et basse altitude comme les drones ou à haute altitude comme les avions de combat.

Il assure également une protection face aux roquettes et tirs d'artillerie en alertant les troupes au sol des tirs ennemis, assure son fabricant qui l'a vendu à plus de 60 exemplaires dans le monde. Il est transportable sur camion.

 

Des missiles sol-air français Crotale

Paris a par ailleurs "engagé des discussions avec nos alliés pour permettre d'avoir un stock toujours suffisant" de missiles français sol-air français Crotale pour l'Ukraine, a souligné M. Lecornu.

Le Crotale a été fourni à une quinzaine de pays, notamment à la Grèce, la Finlande et la Corée du Sud.

"Ce matériel nous aide à nous rapprocher du jour de notre victoire. Les Crotale détruisent 100% des cibles donc c'est très important pour fermer le ciel ukrainien", a commenté le ministre ukrainien de la Défense.

Enfin, le ministre français des Armées a annoncé l'envoi de 150 militaires français en Pologne pour former des militaires ukrainiens.

 

 

 

 

 

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Mercredi 1er Février 2023 -  Nikki Haley défie Trump : la bataille pour la Maison Blanche commence chez les Républicains

La course est (presque) lancée: l'ancienne ambassadrice à l'ONU Nikki Haley a promis mercredi une "annonce spéciale" à ses partisans, préfigurant une candidature à l'élection présidentielle américaine le 15 février.

"Ma famille et moi avons une annonce spéciale à vous faire", a déclaré la quinquagénaire dans un tweet, invitant ses militants à se réunir à cette date dans l'Etat de Caroline du Sud, dont elle fut gouverneure.

 

Bataille pour l'investiture

L'ancienne diplomate, nommée à l'ONU en 2017 par Donald Trump, flirte depuis plusieurs semaines avec une déclaration de candidature à l'élection présidentielle de 2024.

Si ces ambitions se confirment, Nikki Haley deviendra mi-février la première candidate notable à défier l'ancien président, qui ne profite pour l'instant pas de la dynamique de campagne qu'il espérait.

Englué dans une série d'affaires, l'ex-locataire de la Maison Blanche peine aussi pour l'instant à récolter des fonds. Il pourrait toutefois grandement profiter de la levée prochaine de la suspension de ses comptes Facebook et Instagram, retrouvant là un mégaphone très lucratif.

 

Tous les projecteurs sont surtout braqués sur Ron DeSantis

Après avoir fait cavalier seul durant deux mois et demi, Donald Trump voit progressivement les rangs de ses rivaux républicains se garnir.

L'ancien vice-président de Donald Trump, Mike Pence, son ex-chef de la diplomatie, Mike Pompeo, le gouverneur de Virginie, Glenn Youngkin, le sénateur Tim Scott... de nombreux républicains envisagent une possible candidature.

Donald Trump, Nikki Haley, ou un(e) autre... Le candidat choisi par le camp républicain à l'issue de primaires affrontera en novembre 2024 celui désigné par le parti démocrate. Le président Joe Biden dit jusqu'ici avoir "l'intention de se représenter", et a promis de rendre sa décision publique au début de l'année.

 

 

 

 

 

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Mercredi 1er Février 2023 -  Nicolas Sarkozy soutient la réforme des retraites : « La droite devrait tenir compte des combats qui ont été les siens »

Nicolas Sarkozy sort du silence. Dans un entretien accordé au Figaro Magazine, l’ancien chef de l’État a accepté de s’exprimer sur la réforme des retraites du gouvernement Borne. Une réforme qu’il avait lui-même entreprise en 2010, deux ans après la crise économique, mais menée dans un contexte totalement différent puisque le risque de grève générale était moindre. À l’époque, Nicolas Sarkozy pouvait compter sur le soutien de son camp face à la gauche, une « différence notable avec la situation d’Emmanuel Macron », décrypte un sondeur auprès du Figaro.

Si les Français ne soutiennent majoritairement pas la réforme, à droite, plus de la moitié des sympathisants et des plus de 65 ans estimaient qu’il était « logique que l’âge de départ à la retraite soit repoussé au-delà de 60 ans ». Finalement, la droite sera battue aux élections régionales, une dizaine de journées d’actions seront menées, mais la réforme sera conduite au bout par le ministre du Travail de l’époque, Éric Woerth. « La réforme était impopulaire, mais je ne me sentais pas en décalage, malgré le fait que je ne l’avais pas annoncée pendant la campagne de 2007. Je m’étais battu pour la valeur travail, et la réforme des retraites était en cohérence avec ma ligne qui a toujours été de remettre le travail au cœur de la société », tient à rappeler aujourd’hui Nicolas Sarkozy.

 

Pas de bon moment pour faire passer une réforme

En 2010, l’ancien chef de l’État avait seulement hésité sur l’âge de départ, préconisant 62 ans (soutenu par Martine Aubry par exemple) alors que la ministre des Finances Christine Lagarde, et le Premier ministre, François Fillon, voulaient 65 ans. « J’ai dit à François Fillon que reporter à 62 ans tout de suite était plus efficace qu’un report à 65 ans qui prendrait effet beaucoup plus tard », rappelle-t-il. Fort de cette réforme qu’il n’a, dit-il, « pas payée en 2012 », il ne comprend pas l’attitude de la droite, aujourd’hui : « LR a fait campagne pendant la présidentielle de 2022 en défendant la retraite à 65 ans de Valérie Pécresse. La droite devrait tenir compte des combats qui ont été les siens », juge-t-il. Et de sermonner son ancien camp : « Elle devrait se souvenir que la France populaire est pour le travail. Même quand on a l’impression contraire en lisant les sondages. »

En s'appuyant sur les concertations de 2010, et l’âge à 60 ans auquel les syndicats ne voulaient pas toucher, il rappelle : « Plus vous négociez, plus vous mobilisez la gauche qui pense que vous allez céder, et plus vous démobilisez la droite qui ne comprend plus ce que vous voulez faire. » Pour lui, il n’y avait « rien à négocier », il fallait « seulement écouter et informer », ce qu’il appelle « la concertation ». Y’a-t-il un bon moment pour faire passer une réforme ? Pas vraiment selon Nicolas Sarkozy, pour qui « la bonne météo, c’est celle de la conviction ».

S’il comprend que les Français ne veulent pas travailler deux ans de plus, il juge la réforme inévitable. Il rappelle aussi que l’avantage d’Emmanuel Macron, est qu’il n’a pas besoin d’être réélu. Contrairement à lui.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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