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31 janvier 2023 2 31 /01 /janvier /2023 08:00
LA MARCHE DU MONDE (2371) - LUNDI 30 JANVIER 2023

Lundi 30 janvier 2023 -  Retraites : contre la «désinformation» Borne défend sa réforme sur ses terres du Calvados

Sous le ciel nuageux de sa circonscription normande, Élisabeth Borne est venue discrètement contrer samedi le «vent fort» qui souffle sur sa réforme des retraites pour en éclaircir les points d'inquiétude, sans revenir sur la mesure d'âge qui cristallise les oppositions.

«On va continuer à expliquer le projet parce que, je le redis, il y a beaucoup de désinformation», affirme la première ministre à l'issue d'un échange sans anicroches à la mairie de Vire, dans sa circonscription du Calvados, avec des habitants invités par son suppléant Freddy Sertin.

Elle est allée d'abord sans presse le matin aux vœux du maire de la petite commune de Saint Rémy, Serge Ladan. Puis avec une escorte allégée et quelques médias, dont l'AFP, la cheffe du gouvernement s'est rendue à Vire, 17.600 habitants. Elle avait déjà participé, sans être annoncée, à une réunion publique à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne), la veille de la première mobilisation contre la réforme, qui a réuni dans la rue entre 1,2 et deux millions de personnes.

Quelques affichettes des syndicats CGT, Solidaires et FSU appelant à la deuxième journée de manifestations mardi parsèment les murs de la ville. Élisabeth Borne les croise entre une rencontre avec des militants Renaissance à la permanence de son suppléant et une réunion publique à la mairie.

 

«Inéquités»

Une sobriété qui contraste avec l'ancien premier ministre François Fillon qui, en 2010, avait convoqué une conférence de presse au lendemain de la première journée de manifestations contre sa réforme des retraites.

Devant une centaine d'acteurs locaux et d'habitants, Élisabeth Borne ne parle pas de projet «porteur de progrès social», mais admet que «quand on engage une discussion sur les retraites, on met en lumière qu'il y a des inéquités dans le système parce qu'il y a plusieurs types de régimes».

Elle écarte cependant la possibilité d'un système de retraites à points, réclamé par trois intervenants dans la salle. Élaboré par l'ancien hôte de Matignon Édouard Philippe, ce projet avait les faveurs de la CFDT avant d'être abandonné en raison de l'épidémie de Covid-19, mais il a «créé beaucoup d'inquiétudes» et reste «compliqué», dit-elle.

Élisabeth Borne «ne doute pas qu'il y ait des choses qui aient pu échapper» au gouvernement dans la réforme et compte sur ces échanges, après les concertations sociales et politiques de l'automne, pour «identifier des situations qui doivent être prises en compte».

La communication de l'exécutif sur la réforme a connu récemment quelques couacs, notamment quand le ministre des Relations avec le Parlement Franck Riester a admis que les femmes étaient «un peu pénalisées» par la mesure d'âge.

 

«Bras de fer»

Répondant inlassablement aux questions, elle explique la différence entre le net et le brut des petites pensions ou promet à ceux qui ont commencé à travailler à 20 ans de «regarder s'il y a un ajustement à faire», tandis que ses interlocuteurs la félicitent de «s'attaquer à une montagne telle que la retraite»

Personne dans la salle ne conteste le report de l'âge de 62 à 64 ans, qui cristallise les oppositions de l'ensemble des syndicats et de l'essentiel des oppositions.

Or négliger les «mobilisations d'ampleur» contre la réforme des retraites «serait une faute» pour le gouvernement comme pour le Parlement, prévient le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, samedi dans un entretien au Monde.

«On ne prend pas cette réforme des retraites à la légère», assure la première ministre en présentant ensuite ses vœux aux habitants de la très rurale commune de Saint-Manvieu-Bocage.

«Pourquoi vous ne tenez pas compte des 70%» de Français qui ne veulent pas de la réforme, lui demande dans un échange improvisé un ouvrier de 58 ans, Yannick Desrues, qui préférerait «payer plus» de cotisations que «travailler plus longtemps». «Il y aura un débat au Parlement» qui débute lundi, lui répond Élisabeth Borne.

«À mardi !», lui lance un militant du syndicat Sud qui ira manifester et promet un «bras de fer». «J'entends ce que vous dites», dit la cheffe du gouvernement, mais «nous ne tomberons pas d'accord».

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2371) - LUNDI 30 JANVIER 2023

Lundi 30 janvier 2023 -  «Le débat autour des milliardaires n'est pas intéressant», estime Laurent Berger en réponse à Jean-Luc Mélenchon

Le chef de file des Insoumis a affirmé que Bernard Arnault, «premier milliardaire du monde», est «dans notre pays, la pire des offenses».

«Nous avons, dans notre pays, la pire des offenses : le premier milliardaire du monde», a cinglé Jean-Luc Mélenchon, visant ainsi Bernard Arnault, PDG de LVMH. Selon le leader insoumis, «les riches sont responsables du malheur des pauvres» : «Accumuler de l'argent est immoral, puisque ce qui est accumulé, c'est ce qu'on a pris aux autres.»

Invité sur France 2, Laurent Berger estime que le «débat autour des milliardaires» n'est pas «intéressant». De la même manière, poursuit le secrétaire général de la CFDT, citer directement les plus riches, «ce n'est pas du tout (sa) pratique». Et d'insister : «Ce n'est pas la question de stigmatiser tel ou tel».

«Ce qui est intéressant, c’est de savoir ce à quoi chacun contribue selon ses revenus, affirme Laurent Berger. Ce qui est intéressant, c'est que les plus riches aujourd'hui, qui captent une partie de la richesse du pays et qui la réinvestissent - je n'ai aucun problème avec ça -, contribuent davantage au bien commun.»

La rhétorique anti-grandes fortunes ponctue désormais le discours à gauche, du côté de la Nupes. Lors de son meeting contre la réforme des retraites, le 17 janvier dernier, la chef des écologistes, Marine Tondelier, a formulé le vœu d'une «France sans milliardaires».

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2371) - LUNDI 30 JANVIER 2023

Lundi 30 janvier 2023 -  Une consigne pour les bouteilles plastique en France ? Le gouvernement relance le débat

Le taux de collecte des bouteilles plastique plafonne en dessous de 60% en France, loin des objectifs européens.

Acheter un peu plus cher sa bouteille d'eau puis la rapporter au supermarché, vide, contre quelques centimes rendus par un automate ? Ou améliorer le tri des déchets plastique, à la maison et dans la rue, pour augmenter les volumes de recyclage ? Le gouvernement relance lundi 30 janvier un débat sur la mise en place éventuelle de consignes pour les bouteilles plastique en France, une initiative envisagée par le gouvernement lors du vote de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (Agec) en 2020, mais avortée sous la vive opposition des collectivités locales.

Industriels de l'agroalimentaire, de l'embouteillage, supermarchés, associations d'élus, de consommateurs et ONG, quelque 70 parties prenantes sont conviées à partir de lundi par la secrétaire d'État à l'Écologie Bérangère Couillard, qui compte décider en juin. Dans les pays où elle existe, comme en Allemagne, la consigne - c'est-à-dire le remboursement du contenant aux consommateurs qui rapportent leurs bouteilles vides sur un point de collecte - fonctionne bien et permet d'augmenter les taux de recyclage.

Les objectifs européens de taux de collecte des bouteilles plastique sont de 77% en 2025 et 90% en 2029. Or, les performances de la France plafonnent en dessous de 60% car les emballages plastique ne sont pas suffisamment bien collectés, voire pas triés du tout dans la plupart des poubelles de rue ou sur les lieux de travail. «Grâce au dialogue qui va s'instaurer sur plusieurs mois, nous pourrons prendre la décision qui répondra au mieux à nos objectifs principaux: atteindre un meilleur taux de collecte des bouteilles, viser 100% de plastique recyclé, développer le réemploi et lutter contre les dépôts sauvages», a déclaré Bérangère Couillard la semaine passée en invitant à la concertation.

Au gouvernement, on admet que l'imposition d'une consigne sur les bouteilles plastique, une disposition retirée in extremis lors du vote de la loi Agec sous la pression des collectivités, aurait eu pour effet de diminuer les flux de plastique dans les bacs jaunes des déchets ménagers triés pour le recyclage, et de réduire les revenus des centres de tri pilotés par les communes. Négocié entre 600 et 700 euros la tonne, le plastique PET à recycler est en effet devenu une manne pour eux.

 

Consignes sauvages

Et les centres de tri ont investi massivement dans de coûteuses machines pour améliorer le tri, matériau par matériau et emballage par emballage. Ce qui a enfin permis, après plus d'une décennie de préparatifs, de simplifier depuis le 1er janvier les consignes de tri pour quasiment tous les Français, ouvrant l'espoir d'augmenter enfin les volumes de recyclage.

Désormais tous les emballages quels qu'ils soient doivent être jetés dans les poubelles jaunes : tous les plastiques (PET, polystyrène, PVC..), les canettes ou aérosols en aluminium, boîtes de conserve en acier, et bien sûr les papiers et cartons. Mais des automates de collecte de bouteilles se multiplient un peu partout, reconnaît-on au ministère, sortes de «dépôts sauvages (...) qu'il va falloir organiser». Car tout le monde a intérêt à récupérer ce plastique : les industriels de la plasturgie doivent obligatoirement inclure un pourcentage minimum de plastique recyclé dans leurs produits pour remplir leurs obligations climatiques européennes; les collectivités, elles, en tirent un revenu. Dans certaines villes, ces dépôts «sauvages» ont «conduit des réseaux parallèles à mener des pillages de poubelles jaunes pour alimenter les automates», relève-t-on de même source.

La consigne a des avantages. Dans les pays où elle existe, elle augmente significativement le taux de collecte des plastiques, font valoir les professionnels. Elle intéresse aussi les distributeurs car les automates attirent certains clients qui avaient déserté les supermarchés depuis la période Covid, note un observateur. A contrario, «la consigne monétarise un geste de tri, qui risque de se dévaluer complètement», critique Nicolas Garnier de l'association Amorce, qui regroupe les collectivités organisatrices de la collecte et du tri des déchets. «Elle risque de réduire la mobilisation des Français pour trier leurs déchets chez eux». La consigne aboutit aussi à un surcoût alimentaire pour les imprévoyants qui oublieraient de rapporter leurs bouteilles vides, puisque ceux-là ne récupéreront pas la «caution» versée pour l'achat de leur bouteille.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2371) - LUNDI 30 JANVIER 2023

Lundi 30 janvier 2023 -  Bataclan : le chirurgien indélicat condamné par l’Ordre des médecins

Le Pr Emmanuel Masmejean qui avait mis aux enchères la radio de l’avant-bras d’une femme blessée par balle le 13 novembre 2015, a été condamné à un an d’interdiction d’exercer dont trois mois ferme.

Le chirurgien orthopédique va devoir passer la main quelques temps. La commission disciplinaire pour les hospitalo-universitaires a suspendu le Pr Emmanuel Masmejean jusqu’en novembre 2023. En clair, il garde son salaire universitaire mais perd celui de l’hôpital. Une décision rarissime.

Quant à la chambre disciplinaire de première instance d’Île-de-France de l’Ordre des médecins, elle n’a pas goûté les expérimentations scientifiques dont se prévalait le praticien pour justifier benoitement son geste. Elle l’a condamné, le 6 décembre dernier, à une interdiction d’exercer pendant un an dont trois mois ferme à compter du 1er février 2023. Le médecin a fait appel, tout comme le conseil de l’Ordre. Il avait par ailleurs déjà été condamné fin novembre par le tribunal correctionnel de Paris à verser 5000 euros à la victime.

 

La radiographie d’une victime mise aux enchères

Il y a un an, en plein procès des attentats du 13 novembre 2015, le spécialiste de la chirurgie de la main à l’hôpital européen Georges Pompidou à Paris avait eu le mauvais goût de mettre en vente une radio de l’avant-bras de l’une de ses patientes, une jeune femme touchée par balle au Bataclan et dont le compagnon avait trouvé la mort au cours de l’attaque. Sur le site des enchères, le prix du cliché était estimé à 2 776 dollars. La radio était issue du dossier médical de la victime et le médecin l’avait postée sur un site spécialisé dans la vente d’objets numériques sans l’en informer.

Pour sa défense, le Pr Masmejean a juré, la main sur le cœur, que sa démarche « était guidée autant par un but scientifique que par le souhait de réaliser une forme d’hommage aux victimes sous la forme d’une œuvre numérique. »

L’argument n’a pas convaincu le conseil départemental qui avait porté plainte contre le chirurgien aux côtés de la victime. Dans Le Canard enchaîné du 26 janvier 2022, il expliquait réfléchir depuis des années à quitter l’Assistance publique et avouait opérer des patients à la clinique Blomet, mais ne pas les facturer en son nom propre. Interdit d’exercer en France, il va pouvoir continuer à l’étranger où il opère régulièrement, notamment au Koweït. Ou aux Émirats arabes unis. Le mois dernier, il a participé à un congrès où il a parlé… lacérations de la main. Un sujet qu’aux Émirats on connait bien.

 

 

 

 

 

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Lundi 30 janvier 2023 -  Un mardi de forte mobilisation contre la réforme des retraites

Les syndicats appellent à de nouvelles manifestations massives mardi, mais la Première ministre s'est montrée ferme dimanche sur le report de l'âge de départ qui n'est "plus négociable".

Galvanisés par le succès d'une première mobilisation contre la réforme des retraites, les syndicats français appellent à de nouvelles manifestations massives mardi, mais la Première ministre s'est montrée ferme dimanche sur le report de l'âge de départ qui n'est "plus négociable". La très impopulaire réforme, contre laquelle un à deux millions de personnes ont défilé le 19 janvier, prévoit le report de 62 à 64 ans de l'âge légal de départ à la retraite, une mesure unanimement rejetée par les syndicats mais aussi par les partis d'opposition de gauche et d'extrême droite.

Pour Elisabeth Borne, cependant, "ça n'est plus négociable, la retraite à 64 ans et l'accélération de la réforme" votée en 2014, sous la présidence du socialiste François Hollande, pour allonger la durée de cotisation.

Le gouvernement affirme que report d'âge et allongement des cotisations visent à garantir l'équilibre financier du système de retraites par répartition français, ce que les opposants à la réforme contestent. Dimanche, la cheffe des députés Rassemblement national (extrême droite) Marine Le Pen a estimé que la Première ministre "ne devrait pas trop s'avancer, parce que, parti comme c'est parti, il n’est pas du tout impossible que sa réforme des retraites ne soit pas votée".

"Si vous ne voulez pas que le pays soit bloqué, il faut que la petite minorité gouvernementale renonce à cette réforme", a de son côté fait valoir le coordinateur de la France Insoumise (LFI, gauche radicale) Manuel Bompard.

Mardi, les huit principaux syndicats français espèrent un effet de masse pour venir à bout d'une "réforme injuste", confortés par des sondages attestant d'un rejet croissant dans l'opinion. "La population est très défavorable au projet et cet avis tend à prendre de l'ampleur", constate Laurent Berger, le numéro un de la principale centrale syndicale du pays, la CFDT.

 

Un mardi "difficile"

Mardi, des perturbations sont attendues en particulier dans les trains et dans les transports publics parisiens. Le ministre des Transports Clément Beaune a mis dimanche en garde contre une "journée difficile voire très difficile" en invitant celles et ceux qui le peuvent au télétravail.

Des fermetures de classes, voire d'écoles, sont aussi à prévoir. La suite du mouvement reste incertaine. Du côté du puissant syndicat CGT, certaines fédérations poussent pour un durcissement. De nouvelles grèves sont déjà annoncées dans les ports, raffineries et centrales électriques à partir du 6 février. Chez les cheminots, ce sera le 7 et le 8, prélude à un préavis reconductible "dès la mi-février", ont prévenu la CGT et SUD.

Pour la CFDT, qui préfère "garder l'opinion" de son côté, M. Berger estime qu'"une ou deux démonstrations de force" supplémentaires suffiront à faire entendre raison à l'exécutif. Le projet de loi, lui, arrive dès lundi à l'Assemblée nationale, pour un examen en commission. Plus de 7.000 amendements ont été déposés, essentiellement par la gauche qui entend faire durer les débats.

Samedi, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a dénoncé "le profond mépris de la valeur travail" d'une partie de la gauche, qu'il a accusée de chercher "à bordéliser le pays". De son côté, la droite, au sein de laquelle tous ne sont pas convaincus par la réforme, cherche à faire monter les enchères, consciente que ses voix seront cruciales pour son adoption, alors que le parti du président Macron et ses alliés ne disposent que d'une majorité relative dans l'hémicycle. En outre, le gouvernement doit composer avec sa propre majorité, où beaucoup réclament des améliorations, certains renâclant même à voter le texte.

 

 

 

 

 

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Lundi 30 janvier 2023 -  Pakistan : une explosion fait au moins 61 morts dans une mosquée de Peshawar

Le bilan de l'explosion lundi dans une mosquée située à l'intérieur du quartier général de la police à Peshawar, au Pakistan, est monté à 61 morts, a indiqué un porte-parole d'un hôpital.

L'explosion s'est produite à l'heure de la prière. Elle a soufflé le toit et un mur de la mosquée, a constaté un journaliste de l'AFP, qui a vu des blessés ensanglantés sortir de la mosquée détruite et les corps de personnes apparemment décédées être emmenés dans des ambulances.

"Jusqu'à présent, nous avons récupéré 61 corps et 60 blessés reçoivent des soins médicaux. Des dizaines d'autres personnes blessées ont été transportées dans d'autres hôpitaux de la ville", a déclaré à l'AFP Muhammad Asim Khan, porte-parole de l'hôpital Lady Reading à Peshawar (nord-ouest).

Une vaste opération de secours était en cours, menée par les pompiers à l'aide d'engins de déblaiement, selon le journaliste de l'AFP.

"Nous cherchons à obtenir de plus amples informations, mais l'explosion a eu lieu à l'heure de la prière", a confirmé à l'AFP Muhammad Ijaz Khan, le chef de la police de Peshawar.

 

La possibilité d'un attentat suicide

Le quartier général de la police à Peshawar est l'une des zones les mieux surveillées de la ville. Il abrite aussi les locaux de différentes agences de renseignement.

Selon la police, l'explosion est survenue au deuxième rang des fidèles assemblés pour la prière. Des équipes de déminage étaient sur place pour examiner la possibilité qu'elle ait été causée par un attentat suicide.

n mars 2022, un attentat suicide revendiqué par l'EI-K, la branche locale du groupe Etat islamique (EI), dans une mosquée chiite de Peshawar avait fait 64 morts. Il s'agissait de l'attaque la plus meurtrière au Pakistan depuis 2018.

 

 

 

 

 

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Lundi 30 janvier 2023 -  L'Iran frappé par une attaque de drones sur un site militaire

Une attaque de drones a visé dans la nuit de samedi à dimanche un site militaire en Iran, qui a condamné "un acte lâche", dans un contexte de tensions liées au dossier nucléaire et à la guerre en Ukraine. Les autorités restaient très discrètes dimanche après avoir affirmé dans la nuit avoir repoussé cette attaque, qui présente des similarités avec des opérations clandestines ayant visé des installations nucléaires ces dernières années.

"Un acte lâche a été mené aujourd'hui pour rendre l'Iran moins sûr", a condamné le ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian (photo). Mais "de telles actions ne peuvent affecter la volonté de nos experts pour le développement du nucléaire pacifique", a-t-il ajouté devant la presse.

L'attaque a été menée samedi vers 23H30 (20H00 GMT), sans faire de victime et en provoquant "des dégâts mineurs à la toiture" d'un bâtiment d'un complexe militaire à Ispahan, grande ville du centre de l'Iran, a affirmé le ministère de la Défense dans la nuit. Au total, trois quadricoptères, des drones munis de quatre rotors, ont visé "une usine de fabrication de munitions" située dans le nord de la ville, a ensuite précisé l'agence Irna.

L'un de ces drones, moins endommagé que les autres, "a été remis aux forces de sécurité stationnées dans le complexe", selon l'agence. Une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux dont l'AFP n'a pu vérifier l'authenticité montre une grosse explosion sur le site et des images de véhicules de secours se dirigeant ensuite vers la zone.

 

Actions clandestines

L'annonce de cette attaque intervient dans un contexte tendu sur fond de mouvement de contestation en Iran après la mort de Mahsa Amini en septembre, de divergences persistantes sur le dossier nucléaire et d'accusations par certains pays de fournitures par Téhéran de drones à l'armée russe pour la guerre en Ukraine.

Dans une déclaration à l'agence Mehr, le parlementaire Mohammad-Hassan Assafari a accusé les "ennemis" de la République islamique de chercher à "perturber les capacités défensives" du pays. L'Iran possède plusieurs sites de recherche nucléaire connus dans la région d'Ispahan, dont une usine de conversion d'uranium. Ces dernières années, les autorités iraniennes ont mis en cause Israël dans plusieurs actions secrètes menées sur son sol sous la forme de campagnes de cyberattaques, sabotages ou assassinats ciblés de scientifiques. Israël n'a jamais reconnu de tels actes.

Des attaques ont notamment visé les sites de recherche nucléaire de Natanz en 2020 et 2021 et celui de Karaj la même année. En 2020, un attentat, perpétré selon Téhéran au moyen d'une mitrailleuse commandée par satellite, avait tué un physicien nucléaire de premier plan, Mohsen Fakhrizadeh.

Les négociations pour relancer l'accord international sur le nucléaire iranien, connu sous son acronyme anglais JCPOA et conclu en 2015 entre l'Iran d'un côté, l'Union européenne et six grandes puissances de l'autre, sont au point mort après la sortie unilatérale des Etats-Unis en 2018.

Cet accord visait à empêcher Téhéran de se doter de l'arme atomique, un objectif que l'Iran a toujours nié poursuivre.

En avril 2022, Téhéran avait cependant annoncé avoir commencé à produire de l'uranium enrichi à 60% sur le site de Natanz, se rapprochant des 90% nécessaires à la confection d'une bombe atomique. Sans qu'un lien puisse être fait avec l'attaque, un incendie a éclaté samedi soir dans une usine de production d'huile de moteur dans le nord-ouest du pays, a rapporté l'agence Irna. Ce feu, spectaculaire selon les images diffusées par les médias, s'est produit dans un important centre industriel.

 

 

 

 

 

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Lundi 30 janvier 2023 -  L'OMS maintient le niveau d'alerte maximal pour la pandémie de Covid-19

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a décidé de maintenir son niveau d'alerte maximal sur la pandémie de Covid-19, trois ans jour pour jour après avoir qualifié la maladie d'urgence de santé publique de portée internationale. Le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a suivi les recommandations du Comité d'urgence sur le Covid-19, des experts qui se réunissaient pour la 14ème fois vendredi, selon un communiqué.

Le Comité avait déclaré l'épidémie de Covid 19 "Urgence de santé publique de portée internationale" (USPPI) le 30 janvier 2020, alors qu'en dehors de la Chine, moins de 100 cas et aucun décès n'avaient encore été enregistrés.

Le docteur Tedros avait déjà fait savoir qu'il jugeait prématurée la levée du niveau d'alerte le plus élevé. "Bien que je ne veuille pas devancer l'avis du comité d'urgence, je reste très préoccupé par la situation dans de nombreux pays et le nombre croissant de décès", avait-il déclaré mardi, lors d'un point de presse régulier à Genève.

"Mon message est clair : "Ne sous-estimez pas ce virus, il nous a surpris et continuera de nous surprendre et il continuera de tuer, à moins que nous ne fassions plus pour fournir les moyens sanitaires aux personnes qui en ont besoin et pour lutter contre la désinformation à l'échelle mondiale", avait insisté le directeur général, qui peut choisir de suivre ou non l'avis du Comité d'urgence.

L'alerte, au nom quelque peu alambiqué, n'avait pas réussi à convaincre les autorités et le grand public de l'urgence de la situation en janvier 2020, ce qui a été permis avec l'utilisation du terme "pandémie" le 11 mars par le chef de l'OMS. Trois ans plus tard, le Comité estime que "la pandémie de Covid-19 est probablement à un point de transition" et le directeur général a dit apprécier "les conseils du Comité pour naviguer avec prudence durant cette transition et atténuer les conséquences négatives potentielles".

 

170.000 morts

Vendredi, dans son propos liminaire à l'ouverture de la réunion, le directeur général de l'OMS avait souligné que "depuis le début du mois de décembre, le nombre de décès hebdomadaire signalés dans le monde est en augmentation". "De plus, la levée des restrictions en Chine a entraîné une augmentation du nombre de décès dans le pays le plus peuplé du monde" lors de la semaine du 16 au 22 janvier, expliquait le directeur Tedros, ajoutant que sur près de 40.000 décès dus au Covid et signalés à l'OMS, "plus de la moitié ont été signalés en provenance de Chine".

La maladie a fait 170.000 morts ces deux derniers mois. Le docteur Tedros a regretté que trop peu de personnes soient correctement vaccinées et que la surveillance et le séquençage génétique, qui permettent de suivre l'évolution du virus et ses déplacements, aient fortement chuté.

Selon le tableau de bord de l'OMS, la maladie avait officiellement fait 6.804.491 morts au 27 janvier, mais l'OMS comme les experts s'accordent à dire que le nombre de morts est beaucoup plus élevé. L'OMS comptait 752.517.552 personnes infectées, là aussi un nombre très inférieur à la réalité, d'autant qu'avec la chute des tests, les nouveaux cas sont loin d'être toujours enregistrés.

 

 

 

 

 

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Lundi 30 janvier 2023 -  Grève du 31 janvier : 11 000 policiers et gendarmes mobilisés en France

Ce lundi s’ouvre l'examen de la contestée réforme des retraites en commission à l'Assemblée nationale. Ce projet de loi n’arrive pas à fédérer les Français. Dans un dernier sondage, 68 % d’entre eux n’y sont toujours pas favorables. La deuxième journée de mobilisation est prévue ce mardi. En ligne de mire, faire retirer de ce projet de loi, le report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans. Pour faire face à cette nouvelle journée de mobilisation, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin a décidé de mobiliser 11 000 policiers et gendarmes partout en France dont 4 000 à Paris.

« C’est 1 000 policiers et gendarmes supplémentaires » par rapport à la journée de manifestations du 19 janvier, a indiqué le ministre en marge d'un déplacement à Marseille. Et pour cause, cette première journée de mobilisation avait réunie plus d’un million de personnes dans les rues selon le ministère de l’Intérieur. Gérald Darmanin a également exprimé le vœu que les protestations se déroulent « dans les mêmes conditions sans incident grave » que la précédente mobilisation.

 

Manifester dans de bonnes conditions

« C'est un message de fermeté que je passe mais aussi de grand souci démocratique (pour) que les Français qui le souhaitent puissent manifester » dans de « bonnes conditions » grâce à « une présence très importante des forces de l’ordre », a-t-il indiqué. « Parce que le nombre fait évidemment la sécurité des cortèges », a ajouté le ministre. « C'est l'honneur de la police nationale et de la gendarmerie de permettre ce droit à manifester », selon lui.

Gérald Darmanin a prévenu que les personnes qui « s'en prendraient aux policiers et aux gendarmes, aux autres manifestants, aux biens, seront interpellées », tout en saluant la bonne entente avec les organisations syndicales qui « jouent le jeu ». « Je salue leur esprit de responsabilité », a-t-il souligné.

 

Entre 1 et 1,2 millions de personnes attendues

Selon les informations du Figaro, les analystes de la place Beauvau estiment qu'entre 1 et 1,2 million de personnes va descendre dans les rues de France ce mardi. Néanmoins, selon les experts du ministère de l'Intérieur, il n'y aura pas de violences ce mardi : « Les huit grandes centrales syndicales font tout pour garder la main sur le mouvement et s'emploient à ce que la dynamique ne soit pas fissurée par des actions isolées ». Néanmoins, selon les services de renseignement, il pourrait y avoir entre 2 000 et 3 000 émeutiers.

Lors de la première journée de mobilisation massive, le 19 janvier, les services spécialisés avaient été surpris par l'ampleur du mouvement de contestation dans les petites et moyennes villes notamment.

 

 

 

 

 

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Lundi 30 janvier 2023 -  Santé : les médecins libéraux feront à nouveau grève le 14 février

Lassés de ne pas se faire entendre par le gouvernement, les médecins libéraux mettent les bouchées doubles. Leurs syndicats ont annoncé une nouvelle mobilisation et la fermeture des cabinets le mardi 14 février prochain, dans une lettre directement adressée à la Première ministre Élisabeth Borne. La revendication reste la même. Appuyés par le collectif « Médecins pour demain », ils demandent une revalorisation de la consultation, avec un doublement du tarif, soit une augmentation de 25 à 50 euros. L’objectif est clair selon eux : créer un « choc d’attractivité » vers une médecine de ville en manque important d’effectifs et écrasée par les tâches administratives. Les syndicats ont donné une date butoir fin février pour conclure une nouvelle convention fixant notamment les tarifs des praticiens sur les cinq prochaines années.

Ce n’est pas la première fois que les médecins libéraux se mettent en grève. Depuis le mois de décembre, ils ont multiplié les journées de mobilisation. Les dernières datent du 2 au 8 janvier 2023 inclus. « Le gouvernement n’a malheureusement pas daigné nous accorder de l’attention malgré cette première semaine de grève », avait alors regretté le collectif sur son site, qui déplore avoir été « injustement sermonné » par le ministre de la Santé.

 

Les syndicats demandent « une enveloppe financière supplémentaire »

Dans leur lettre commune à Élisabeth Borne, les présidents des six organisations représentatives des médecins libéraux (CSMF, MG France, Avenir Spé, UFML, FMF et SML) ont affirmé qu’« une enveloppe financière supplémentaire était nécessaire pour atteindre les objectifs fixés par le ministre de la Santé », François Braun, dont la « lettre de cadrage » avait donné le coup d'envoi des discussions fin octobre.

« Il est indispensable de redonner à la médecine de ville des moyens à la hauteur des enjeux », ont insisté les syndicats. Dans cette lettre, ils ont dénoncé un budget 2023 « bien inférieur à l’inflation », mais aussi le vote récent d'une proposition de loi ouvrant « l'accès direct » aux kinésithérapeutes et à certains infirmiers, et créant une « obligation collective » de garde en soirée et le weekend pour l'ensemble de ces soignants libéraux.

« Des décisions bloquantes, qui conduiront inévitablement à un échec des négociations », ont-ils prévenu. Les syndicats ont également apporté leur soutien unanime à plusieurs « mouvements de mobilisation » en cours, de la « grève » des gardes aux « restrictions des horaires d’ouverture ».

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2371) - LUNDI 30 JANVIER 2023

Lundi 30 janvier 2023 -  JO 2024 : l’Ukraine brandit la menace du boycott en cas de participation de la Russie

Face à l’invasion du pays par Moscou, lancée en février 2022, l’Ukraine a menacé, jeudi 26 janvier, de boycotter les Jeux olympiques prévus en 2024 à Paris si les athlètes russes et bélarusses y étaient conviés. « Une telle situation est inacceptable pour notre État », a réagi jeudi le ministre ukrainien des Sports Vadym Goutzeït. Selon lui, Kiev fait actuellement pression sur le CIO et sur d’autres organisations internationales pour obtenir le bannissement des Russes et Bélarusses des Jeux olympiques.

Et d’ajouter sur Facebook : « Notre position reste inchangée : tant que la guerre continue en Ukraine, les athlètes russes et bélarusses ne devraient pas participer aux compétitions internationales ». Par ailleurs, il a prévenu : « Si nous ne sommes pas entendus, je n’exclus pas la possibilité que nous boycottions et refusions de participer aux Jeux olympiques ».

 

Zelensky demande à la France de na pas accueillir les athlètes russes

Mardi 24 janvier, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait déjà exigé auprès d’Emmanuel Macron que les Russes soient bannis des prochains Jeux olympiques.

Le Comité international olympique a lui estimé qu’« aucun athlète ne devrait être interdit de compétition sur la seule base de son passeport », après avoir consulté des représentants des sportifs, fédérations internationales et comités nationaux olympiques. La maire de Paris, Anne Hidalgo, a indiqué, ce jeudi qu’elle souhaitait une participation des sportifs russes sous une bannière neutre.

 

Des pays s’opposent au retour russe

Plusieurs pays, dont la Grande-Bretagne et le Danemark, se sont opposés à l’initiative du CIO. Michelle Donelan, la ministre britannique de la Culture, également chargée des Sports, a de son côté estimé que l’initiative du CIO était « très éloignée des réalités de la guerre ».

Le chef du Comité olympique danois, Hans Natorp, a souligné que son pays était également fortement opposé au retour de la Russie dans le monde olympique : « L’agression russe en Ukraine s’intensifie », a-t-il rappelé sur Twitter. « Dans ces circonstances, il serait inacceptable de permettre à la Russie et au Bélarus de participer à des manifestations sportives », a-t-il ajouté.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2371) - LUNDI 30 JANVIER 2023

Lundi 30 janvier 2023 -  Le monde est «dangereusement impréparé» à la prochaine pandémie, avertit la Croix-Rouge

Le réseau humanitaire a mis la communauté internationale en garde ce lundi : nous ne sommes pas mieux préparés à une crise sanitaire qu'en 2019, les problèmes structurels demeurent.

Le monde reste «dangereusement impréparé» à la prochaine pandémie, a averti lundi 30 janvier la Croix-Rouge, d'autant que les futures crises sanitaires risquent de se produire en même temps que des catastrophes naturelles liées au changement climatique.

De solides systèmes de prévention et de préparation font toujours «gravement défaut» malgré les faiblesses qu'ont mis en lumière trois ans de pandémie de Covid-19, estime la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR).

 

«Pas plus prêts qu'en 2019»

Le plus grand réseau humanitaire au monde estime que la confiance, l'équité et l'action locale doivent être les pierres de touche sur lesquelles bâtir la préparation à la prochaine crise.

Pour la FICR, les gouvernements ne sont pas plus prêts maintenant qu'ils ne l'étaient en 2019, quand a été découvert en Chine le virus du Covid-19. D'autant que les pays doivent être prêts à affronter «des risques multiples et non pas un seul», car deux crises peuvent très bien se produire simultanément.

Ainsi, le réseau humanitaire met en exergue l'augmentation des catastrophes naturelles liées au climat et des vagues d'épidémies au cours de ce siècle, dont le Covid-19 n'est qu'un exemple. Pour la Croix-Rouge, les événements météorologiques extrêmes deviennent de plus en plus fréquents et intenses, «et notre capacité à y répondre est limitée».

 

Signal d'alarme : restaurer la confiance

«La pandémie de Covid-19 devrait être un signal d'alarme pour que la communauté mondiale se prépare dès maintenant à la prochaine crise sanitaire», a exhorté le secrétaire général de la FICR, Jagan Chapagain. «La prochaine pandémie pourrait être imminente et si l'expérience du Covid-19 n'accélère pas les préparations, qu'est-ce qui le fera ?», s'est-il interrogé.

Dans un rapport, son organisation insiste sur le fait que ces crises touchent le plus ceux qui sont déjà vulnérables et que laisser les plus pauvres exposés est «autodestructeur», car une maladie peut revenir sous une forme plus dangereuse. C'est aussi «corrosif pour la société».

La FICR estime que si les gens faisaient confiance aux messages de sécurité, ils seraient prêts à se conformer aux mesures de santé publique et aussi à accepter la vaccination. Et insiste sur le fait que la confiance se construit sur la durée, un processus qui ne peut pas attendre que la crise soit déjà là. Si la confiance est fragilisée, c'est la politisation et l'individualisme qui l'emportent, comme l'a montré la pandémie, souligne l'organisation.

 

Plus d'investissements

Qui plus est la pandémie a pu exacerbé les inégalités existantes, avec un mauvais assainissement, la surpopulation, le manque d'accès aux services de santé et sociaux et la malnutrition. Autant de conditions propices à la propagation des maladies.

«Le monde doit s'attaquer aux vulnérabilités sanitaires et socio-économiques bien avant la prochaine crise», a recommandé l'organisation, qui conseille de s'appuyer sur les communautés locales.

La FICR a aussi appelé au développement de produits moins chers et plus faciles à stocker et à administrer pour faire face à la pandémie. D'ici 2025, elle estime que les pays devraient augmenter le financement national de la santé de un pour cent du produit intérieur brut et le financement mondial de la santé d'au moins 15 milliards de dollars par an.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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