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30 janvier 2023 1 30 /01 /janvier /2023 08:00
LA MARCHE DU MONDE (2370) - DIMANCHE 29 JANVIER 2023 : Darmanin, Nupes, Mélenchon et syndicats, PS Olivier Faure, Réforme retraites,......

Dimanche 29 janvier 2023 -  Retraites : « La Nupes ne cherche qu’à bordéliser le pays », dénonce Gérald Darmanin

La seconde mobilisation nationale contre la réforme des retraites est prévue mardi 31 janvier. À seulement quelques jours de ce mouvement de contestation, Gérald Darmanin a accordé un entretien au Parisien ce samedi. Le ministre de l’Intérieur n’a pas mâché ses mots à l’égard de la Nupes. Invité à réagir sur le dépôt de plus de 7 000 amendements en commission des Affaires sociales contre le texte du gouvernement, Gérald Darmanin s’en est particulièrement pris à la coalition de gauche. « La Nupes, plus les jours passent, plus les électeurs de gauche voient que c’est une arnaque. La Nupes ne cherche qu’à bordéliser le pays », a-t-il lâché.

 

Mélenchon et Rousseau dans le viseur

Pour Gérald Darmanin, alors que la majorité présidentielle « défend le travail, les valeurs de l’effort », la gauche prônerait « la négation du travail ». Le locataire de Beauvau a alors cité la députée écologiste de Paris Sandrine Rousseau, en parlant de « ceux qui pensent qu’il faut travailler de moins en moins et défendent le droit à la paresse ». Le ministre n’a pas non plus épargné l’Insoumis Jean-Luc Mélenchon « et ses amis », qui « défendent une idée gauchiste, bobo, celle d’une société sans travail, sans effort ».

 

Deux gauches distinctes

Gérald Darmanin a toutefois tenu à nuancer ses propos auprès du Parisien. L’ancien maire de Tourcoing a estimé qu’il y avait toujours « une gauche traditionnelle », celle « des syndicats, qui portent des combats pour sauver les emplois et cherchent à défendre les intérêts de la classe ouvrière et des employés ». Il a poursuivi auprès du journal : « Je les distingue de ceux qui veulent préempter le débat, ce gauchisme paresse et bobo. Ceux-là ont finalement un profond mépris de la valeur travail que défendent les ouvriers et les classes populaires. »

Le ministre de l’Intérieur a enfin assuré que « pour mettre notre système des retraites à l’équilibre », il allait falloir « travailler plus ». « Oui, il faut se lever tôt pour aller travailler, oui, il faut bosser à l’école. Comme on dit chez moi : on n’a rien sans rien », a enfin déclaré Gérald Darmanin au Parisien.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2370) - DIMANCHE 29 JANVIER 2023 : Darmanin, Nupes, Mélenchon et syndicats, PS Olivier Faure, Réforme retraites,......

Dimanche 29 janvier 2023 -  Mélenchon suggère aux syndicats une «très grande marche» un week-end

Jean-Luc Mélenchon a dit samedi souhaiter que les syndicats «permettent» l'organisation prochaine d'une «très grande marche» contre la réforme des retraites «pendant un week-end» pour une plus ample mobilisation, à trois jours d'une nouvelle journée intersyndicale contre le projet du gouvernement. «Je forme le vœu que vous soyez le plus possible engagés dans cette action. S'il y a des appels à manifester, manifestez. Nous avons la chance d'avoir tous nos syndicats unis et toutes les organisations de la Nupes unies pour ce 31 janvier», a déclaré M. Mélenchon à Villiers-le-Bel lors de la cérémonie de vœux du député La France Insoumise Carlos Martens Bilongo.

«Je forme le vœu que les syndicats permettent, en y appelant, qu'une très grande marche ait lieu pendant un week-end. Pourquoi pendant un week-end ? Parce que pendant la semaine, ne peuvent entrer dans l'action, par la grève, que ceux qui sont au travail. Ce qui n'est pas toujours simple pour eux, mais ils y sont», a poursuivi Jean-Luc Mélenchon. «Mais vous devez penser qu'il y a plus de deux millions d'étudiants, dont seulement un million -la moitié- travaillent, précairement mais travaillent. Vous avez plusieurs millions de retraités, plusieurs centaines de milliers de gens qui ne peuvent pas aller au travail», a argumenté l'ancien candidat à la présidentielle.

«Il faut qu'ils puissent participer à la lutte. Tous ensemble ! Travailleurs salariés, chômeurs, retraités, étudiants, lycéens même s'il le faut, et il le faut, tous ensemble, nous sommes le peuple», a lancé M. Mélenchon. Le leader de La France insoumise a accusé le gouvernement «de mettre sur pied la société de marché intégrale, où tout est marché et tout est marchandise». Le projet de réforme des retraites sera examiné lundi en commission à l'Assemblée nationale, avant une nouvelle journée de manifestation mardi. La première, le 19 janvier, a rassemblé dans la rue entre 1,12 et 2 millions de personnes.

 

 

 

 

 

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Dimanche 29 janvier 2023 -  Le PS entérine la victoire d'Olivier Faure après plusieurs jours de crise

Les délégués du congrès socialiste à Marseille ont entériné samedi la victoire d'Olivier Faure comme premier secrétaire du PS, grâce à un accord avec son rival Nicolas Mayer-Rossignol, qui met un terme à plusieurs jours de contestations et fractures internes. Au deuxième jour du congrès, au palais du Pharo, les 186 délégués ont, à la quasi unanimité, brandi leur carton rouge validant l'accord entre les deux rivaux, et portant sur la composition de la direction notamment.

Ce "pacte de gouvernance collective et de rassemblement des socialistes" reconnaît ainsi Olivier Faure comme premier secrétaire du parti. Le sortant et son rival, le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol, qui contestait jusqu'à présent sa victoire, se sont mis d'accord sur ce texte en fin de matinée, après une longue nuit de négociations.

"Cette maison, vous venez encore, une fois de plus, de la sauver", a réagi au micro, sous les applaudissements, le maire de Marseille Benoît Payan, qui a dit "avoir eu peur ces derniers jours". Juste avant le vote, les deux rivaux se sont salués et embrassés devant les militants, qui criaient "tous ensemble, tous ensemble, socialistes".

Le texte détermine que Nicolas Mayer-Rossignol, sceptique vis-à-vis de l'alliance de gauche Nupes, deviendra premier secrétaire délégué -un titre créé pour l'occasion- au côté de la maire de Nantes pro-Faure Johanna Rolland. "C'est un accord de gouvernance global, qui intègre la majorité et la minorité", a expliqué Olivier Faure devant la presse, "un pacte qui relie tout le monde mais à des niveaux différents".

 

"La nécessité que le parti socialiste en redevienne la force centrale"

Selon le texte, le premier secrétaire et les deux premiers secrétaires délégués vont travailler "de façon collégiale, en recherchant le consensus". Mais "il n'y a pas de direction collégiale qui occuperait la fonction de premier secrétaire", a précisé Olivier Faure, rappelant qu'en cas de divergence, l'instance de décision reste le bureau national. Sans évoquer nommément l'alliance Nupes, l'accord précise aussi que la direction "s'inscrit dans la volonté de poursuivre, dans le respect des sensibilités, une stratégie de rassemblement de la gauche et de l'écologie", avec "la nécessité que le parti socialiste en redevienne la force centrale".

Hélène Geoffroy, chef de file des anti-Nupes, ne fera pas partie de la direction mais prendra la présidence du conseil national, le parlement du parti. Une fonction symbolique, qui marque "qu'elle s'associe au rassemblement mais ne partage pas la ligne" d'orientation, a dit Olivier Faure.

Le maire de Rouen, critique sur l'alliance de gauche Nupes dont Olivier Faure est un artisan, a contesté pendant plusieurs jours la victoire du premier secrétaire sortant (avec officiellement 51,09%). M. Mayer-Rossignol dit incarner une ligne centrale, moins pro-Nupes que ne l'est celle d'Olivier Faure. Il ne cache pas ses réticences vis-à-vis de LFI et d'un accord qui a déçu beaucoup de socialistes. "Ce rassemblement doit être notre fierté à tous", a souligné Pierre Jouvet, mandataire d'Olivier Faure, à la tribune, estimant que "nous vivons, comme les socialistes en ont le secret et aussi le talent, un moment qui restera dans l'histoire de nos congrès".

"Il y a une architecture à construire dans le respect de ce que les militants ont exprimé", explique le chef des députés Boris Vallaud, c'est-à-dire un "équilibre des rapports de force" . A l'issue d'un premier vote sur le texte d'orientation, Olivier Faure avait obtenu 49% des voix et le maire de Rouen autour de 30%, devant une troisième candidate, la maire de Vaulx-en-Velin Hélène Geoffroy (autour de 20%).

Les négociations se sont notamment débloquées lorsque cette dernière, qui n'avait pas pu se maintenir et avait décidé de soutenir Nicolas Mayer-Rossignol, a indiqué qu'elle ne souhaitait pas intégrer la direction, mais rester dans l'opposition.

"Ils assument d'être la minorité, mais ne sont plus avec Nicolas Mayer-Rossignol, ce qui change la donne" et le rapport de force, explique une proche d'Olivier Faure. "Notre but, c'est de rassembler les gens et de ne pas les écraser", a expliqué cette même source, alors que la guerre intestine que se livrent les deux camps a fracturé le parti et dégradé l'image du PS, déjà fragilisé par l'échec historique de sa candidate à la présidentielle, Anne Hidalgo (1,7%).

 

 

 

 

 

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Dimanche 29 janvier 2023 -  Retraites : le report de l'âge de départ à 64 ans «n'est plus négociable», prévient Borne

Le report de l'âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans, contesté par les syndicats et l'essentiel des oppositions, «n'est plus négociable», a affirmé Elisabeth Borne dimanche, à la veille du début de l'examen du projet en commission à l'Assemblée. «Ca n'est plus négociable, la retraite à 64 ans et l'accélération (de l'allongement de la durée de cotisation, ndlr) de la réforme Touraine», a ajouté sur franceinfo la Première ministre.

«C'est le compromis que nous avons proposé après avoir entendu les organisations patronales et syndicales, après avoir échangé avec les différents groupes parlementaires (...) C'est nécessaire pour assurer l'équilibre du système», a-t-elle assuré. «Si on n'avait qu'un seul paramètre, alors ça ne serait pas 43 ans de cotisation et 64 ans pour pouvoir partir à la retraite, ça pourrait être 45 ans de durée de cotisation, ce qu'il nous semble impossible de demander aux Français», a-t-elle plaidé dans cet entretien réalisé samedi, en marge d'un déplacement dans la circonscription du Calvados dont elle a été élue députée.

 

Ouverte à une clause de revoyure de la réforme

La cheffe du gouvernement s'est, en revanche, montrée ouverte à l'instauration par les députés d'une clause de revoyure de la réforme. Surtout, elle a suggéré une évolution possible du projet en vue d'une meilleure utilisation des trimestres «éducation» et «maternité» obtenus par les femmes au cours de leurs carrières. «Dès aujourd'hui, il y a beaucoup de femmes qui ne peuvent pas les utiliser à plein, on est en train d'analyser la situation de ces femmes.»

Elle a à nouveau insisté - «parce que j'ai entendu beaucoup d'inexactitudes», a-t-elle dit - sur le fait que «cette réforme protège les femmes, notamment celles qui ont des carrières interrompues en ne décalant pas l'âge où vous pouvez partir sans décote, quel que soit le nombre de trimestres». La polémique est née d'une étude d'impact de la réforme. Ce document montre que la réforme va pousser les femmes à allonger leur carrière davantage que les hommes, tout en contribuant à réduire les écarts de pensions entre les deux sexes.

La réforme, a souligné Elisabeth Borne sur franceinfo, «protège les femmes qui ont des plus petits revenus tout au long de leur vie professionnelle et qui sont largement majoritaires dans celles qui ont la retraite minimale, en revalorisant cette retraite minimale. Les deux tiers des retraités qui vont bénéficier d'une revalorisation, ce sont des femmes. Et les deux tiers des retraités qui demain partiront avec 100 euros de plus par mois, ce sont des femmes.»

Les députés s'emparent lundi en commission du très contesté projet de réforme des retraites, pour un galop d'essai sur 7.000 amendements, sous l'œil des opposants qui organisent mardi un temps fort de mobilisation dans la rue.

 

 

 

 

 

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Dimanche 29 janvier 2023 -  La police de Memphis a démantelé l'unité impliquée dans l'arrestation fatale de Tyre Nichols

La police de Memphis a annoncé samedi le démantèlement de l'unité spéciale impliquée dans le passage à tabac fatal début janvier d'un jeune Afro-Américain, dont la vidéo a choqué les Etats-Unis. Samedi, la police de Memphis, dans le Tennessee (sud des Etats-Unis), a déclaré dans un communiqué qu'"il est dans l'intérêt de tous de démanteler définitivement l'unité SCORPION".

"Les policiers actuellement affectés à l'unité ont donné leur accord", ajoute le communiqué. La famille de Tyre Nichols a salué cette décision via un communiqué de ses avocats, la jugeant "à la fois appropriée et proportionnelle à la mort tragique de Tyre Nichols" mais aussi "décente et juste pour tous les citoyens de Memphis".

Les images choquantes de l'interpellation fatale de Tyre Nichols, 29 ans, par cinq policiers noirs ont suscité horreur et incompréhension aux Etats-Unis, sans provoquer pour le moment l'explosion sociale similaire à celle de l'été 2020 redoutée par les autorités.

Depuis sa mort début janvier, sa famille a sans cesse appelé au calme. Et avant la publication en début de soirée vendredi de la vidéo, reprise en direct et sans coupes par les plus grandes chaînes de télévision, le président Joe Biden a appelé sa mère et son beau-père et exhorté à des manifestations pacifiques.

 

"Opportunité"

Des rassemblements allant de quelques dizaines à quelques centaines de personnes se sont tenus vendredi soir dans plusieurs villes, dont Memphis, New York et Washington. Samedi après-midi, plusieurs dizaines de manifestants se sont rassemblés sous la pluie et dans le froid devant la mairie de Memphis, un imposant bâtiment de blocs de béton.

"Memphis a l’opportunité d’établir le modèle de réponse à de tels actes", a lancé l'élu au conseil municipal de la ville JB Smiley à la foule, réclamant une réforme de la police. Aux sons de "pas de justice, pas de paix" et avec des pancartes demandant "justice pour Tyre Nichols", les manifestants ont ensuite défilé dans les rues autrement calmes de Memphis.

 

Passage à tabac

Plus tôt, des habitants rencontrés dans la rue avaient exprimé leur indignation après la publication des images de l'arrestation. Robert Jones, 26 ans, vendeur dans un magasin du centre-ville, a vu des extraits de la vidéo. "Il paraît que c'est une nouvelle année, mais les choses ne changent pas", a-t-il lâché en référence aux violences policières.

La vidéo publiée par la police montre un insoutenable passage à tabac après un banal contrôle routier le 7 janvier à Memphis. A coups de poing, de pied, de matraque, les policiers s'acharnent sur le jeune homme, l'aspergent de gaz lacrymogène et le visent avec un pistolet Taser à décharges électriques. A aucun moment on ne voit Tyre Nichols riposter. Il tente de s'enfuir, est rattrapé. "Maman. Maman. Maman!", crie-t-il dans un des extraits. Tyre Nichols est mort trois jours plus tard dans un hôpital de Memphis.

 

"Culture" policière

Les cinq policiers ont été licenciés, inculpés pour meurtre et écroués. Quatre d'entre eux ont ensuite été libérés sous caution. Vendredi, tout en se disant horrifiée, la famille s'était déclarée "satisfaite" des chefs d'inculpation retenus contre les cinq policiers et avait salué la "rapidité" des mesures prises à leur encontre.

"Ça aurait pu être moi" à la place de Tyre Nichols, a réagi après avoir vu la vidéo Demarcus Carter, Afro-Américain de 36 ans vivant à Memphis, qui s'attendait à ce que les manifestations soient plus importantes.

Mais une fois qu'un procès aura eu lieu, "si le verdict n'est pas le bon alors les manifestations seront plus grosses", a-t-il prédit. Certaines questions restent en suspens après la diffusion des images de l'arrestation. La vidéo ne montre par exemple pas le début de l'interaction entre Tyre Nichols et le groupe.

Cette nouvelle mort après une arrestation a relancé le débat sur les violences policières dans le pays, où le souvenir de George Floyd, tué en 2020 par un policier blanc, reste vivace, avec le sentiment que les grandes manifestations qui avaient suivi n'ont rien réglé au problème.

Ben Crump, l'un des avocats de la famille de Tyre Nichols et qui avait défendu la famille de George Floyd, a blâmé une "culture policière institutionnalisée". "Peu importe que le policier soit noir, hispanique ou blanc (...). Il y a des règles non écrites selon lesquelles si une personne est issue d'un certain groupe ethnique, alors on peut la traiter avec un usage excessif de la force", a-t-il dit samedi sur la chaîne MSNBC.

 

 

 

 

 

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Dimanche 29 janvier 2023 -  Les élections de 2024 sont la «seule chance pour sauver l'Amérique», dit Trump

Donald Trump a averti samedi que les prochaines élections étaient la seule chance des Etats-Unis «de sauver le pays» lors d'un meeting en Caroline du Sud après l'Etat clé du New Hampshire, espérant donner un coup de fouet à sa candidature pour la Maison Blanche. «L'élection de 2024 est notre seule chance de sauver notre pays et nous avons besoin d'un leader qui est prêt à le faire dès le premier jour», a déclaré M. Trump à Columbia, en Caroline du Sud, devant ses plus fidèles alliés politiques.

Il a aussi abordé ses sujets de prédilection, fustigeant une théorie critique de la race, ou encore l'idéologie de genre qu'il dit être enseigné au sein de l'armée. Deux mois et demi après s'être lancé dans la course à l'élection de 2024, l'ancien président américain a quitté les salons dorés de sa résidence de Floride pour des visites qui ne doivent rien au hasard. Ces deux Etats seront parmi les premiers à organiser leurs primaires républicaines début 2024. Une victoire garantirait à Donald Trump vainqueur un élan précieux - et nécessaire - pour la suite.

«Nous avons besoin d'un dirigeant qui soit prêt à s'attaquer aux forces qui ravagent notre pays», a-t-il dit devant des centaines de personnes à Salem, petite ville du New Hampshire où le parti républicain tient sa convention annuelle.

 

«Establishment corrompu»

Mais après avoir régné durant des années sur le «Grand Old Party», Donald Trump, 76 ans, ne sera pas forcément en terrain conquis. Dans cet Etat frontalier du Canada, nombre d'élus locaux reprochent au milliardaire d'avoir plombé les chances des républicains aux récentes élections de mi-mandat en soutenant des candidats jugés trop extrêmes. «Personnellement, je pense qu'il a perdu beaucoup de son attrait et de son aura», déclare à l'AFP Mike Bordes, élu au parlement local, qui l'avait pourtant soutenu à l'élection de 2020.

Si ce responsable sera bien présent à Salem - «c'est l'ancien président, donc on se doit de l'accueillir» - il se dit aussi «prêt à aller de l'avant et à envisager d'autres options» pour l'investiture républicaine. Samedi, Donald Trump a joué sa partition habituelle, répétant que l'élection de 2020 lui avait été volée et affublant ses rivaux de surnoms méprisants. Il a aussi vanté son bilan en matière de sécurité publique et d'immigration, promettant de sauver le pays «d'une destruction par un establishment politique corrompu, radical et égoïste». «Je suis plus en colère maintenant et plus déterminé aujourd'hui que je l'ai jamais été», a-t-il affirmé.

 

Tracas

Car si officiellement, l'ancien président est le seul candidat républicain déclaré, plusieurs prétendants dans cet Etat semblent aussi prêts à se lancer. A commencer par son ancienne gouverneure, Nikki Haley, qui a promis à ses partisans une annonce très prochaine. Donald Trump a aussi vu plusieurs de ses grands donateurs annoncer publiquement qu'ils ne soutiendraient pas sa candidature en 2024, au profit de Ron DeSantis - gouverneur de Floride et étoile montante du parti, lui non plus pas officiellement lancé dans la course.

Des tracas politiques dont l'ex-président, déjà cerné par une myriade d'enquêtes, se serait bien passé. En décembre, une commission parlementaire enquêtant sur la responsabilité du républicain dans l'attaque menée par ses partisans contre le Congrès américain a recommandé qu'il soit poursuivi pénalement. Une juge en Géorgie a aussi promis une décision «imminente» concernant les pressions politiques qu'il a exercées dans cet Etat. «Ce sont des procureurs radicaux d'extrême gauche qui sont des gens absolument horribles», a assuré M. Trump.

 

Et Biden ?

Malgré ces déboires, gare à enterrer Donald Trump trop vite, répètent ses partisans. Le tribun, dont la chute a été mille fois annoncée, a jusqu'ici survécu à tous les scandales. Il pourrait aussi grandement profiter de la levée prochaine de la suspension de ses comptes Facebook et Instagram, retrouvant là un mégaphone de taille. Donald Trump, ou un(e) autre... Le candidat choisi par le camp républicain à l'issue de ces primaires affrontera celui désigné par le parti démocrate en novembre 2024.

Le président Joe Biden dit jusqu'ici avoir «l'intention de se représenter», et a promis de rendre sa décision publique au début de l'année. L'architecture de sa possible candidature commence elle aussi à prendre forme. Le dirigeant octogénaire sera mardi prochain à New York, puis à Philadelphie vendredi, allant à la rencontre de riches sympathisants pour remplir les caisses de son parti. Les experts politiques prédisent une possible annonce après son discours sur l'Etat de l'union, traditionnelle allocution de politique générale des présidents donnée devant les parlementaires - et prévu le 7 février.

 

 

 

 

 

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Dimanche 29 janvier 2023 -  Ceux qui criminalisent l'homosexualité ont «tort», dit le pape

Ceux qui criminalisent l'homosexualité ont «tort», estime le pape François dans une lettre publiée samedi, en cherchant à clarifier de précédents commentaires sur les actes homosexuels considérés comme un péché. Lors d'une interview mercredi, le pape disait qu'être homosexuel n'est «pas un crime». «Ce n'est pas un crime. Oui, mais c'est un péché», poursuivait-il, ajoutant: «C'est aussi un péché de manquer de charité à l'égard d'autrui»

Dans une lettre adressée au prêtre américain James Martin, le pape indique que ces récents commentaires sur l'homosexualité visaient «à souligner que la criminalisation n'est ni bonne ni juste». La lettre du souverain pontife, 86 ans, était une réponse à celle de James Martin, qui réclamait une clarification après les propos tenus mercredi auprès de l'agence Associated Press (AP). «Je voudrais dire que celui qui veut criminaliser l'homosexualité a tort», écrit François, dans cette lettre rédigée en espagnol et publiée sur le site Outreach, un site catholique LGBT dont le rédacteur en chef est James Martin.

François souligne que ses commentaires sur le péché étaient une référence à l'enseignement moral au sein de l'Eglise catholique. «Quand je dis que c'est un péché, je me réfère simplement à l'enseignement moral catholique, qui dit que tout acte sexuel en dehors du mariage est un péché». «Bien-sûr, on doit toujours considérer les circonstances, qui peuvent diminuer ou éliminer une faute», ajoute-t-il. «Comme vous pouvez le voir, je répétais quelque chose de général. J'aurais dû dire : "c'est un péché, comme tout acte sexuel en dehors du mariage"».

Ces commentaires interviennent quelques jours avant un voyage du pape en Afrique, en République démocratique du Congo et au Soudan du Sud, où la criminalisation de l'homosexualité est courante. La question de l'homosexualité a provoqué un clivage majeur dans l'Eglise catholique entre les modernisateurs et les conservateurs. François a suscité la controverse depuis qu'il a été nommé pape en 2013 avec son attitude relativement libérale envers l'orientation sexuelle.

Même si François a souvent reçu des homosexuels et dit qu'ils devaient être accueillis avec bienveillance au sein de l'Eglise, il ne dévie pas de la ligne de l'enseignement catholique sur le mariage, défini comme l'union entre un homme et une femme en vue de procréer. Dans une lettre de juin 2021 à James Martin, le pape avait remercié le prêtre pour son travail à l'égard des personnes LGBT, en soulignant la nature inclusive du catholicisme et écrivant que Dieu «aime chacun de ses enfants».

 

 

 

 

 

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Dimanche 29 janvier 2023 -  Bruno Le Maire affiche sa détermination à réduire les dépenses publiques

Le chiffre a de quoi impressionner : 2956,8 milliards d'euros. «À la fin du troisième trimestre 2022, la dette française atteint les 113% de notre richesse nationale», reconnaît Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, dans une interview accordée au Journal Du Dimanche .

La dette publique française a, en effet, explosé ces dernières années, et plus particulièrement depuis le début de la pandémie de Covid-19. Elle a franchi les 100% du PIB pour la première fois durant la pandémie et se rapproche inexorablement du cap symbolique des 3000 milliards d'euros.

Pour autant, l'exécutif cherche à rassurer. «Avec le Président et la première ministre, nous sommes déterminés à faire baisser la dette à partir de 2026 et à ramener le déficit public sous les 3 % en 2027», met en avant le ministre de l'Économie. En 2021, le déficit public atteignait 6,4 % du produit intérieur brut, loin de la règle européenne des 3%.

 

«Des réductions de dépenses significatives»

Pour atteindre cet objectif, le gouvernement compte sur une augmentation de la création de richesses mais aussi sur une réduction des dépenses. «Nous passerons au peigne fin toutes les dépenses publiques : État, collectivités locales, champ social. C'est l'objet de la revue des dépenses que nous engagerons dans les prochains jours sous l'autorité de la première ministre», a-t-il pointé. La réduction des avantages fiscaux favorables aux énergies fossiles est une des pistes qui semble notamment être envisagée. «Dès le budget 2024, nous pourrons ainsi programmer des réductions de dépenses significatives», assure le ministre.

Mais ces économies ne seront pas réalisées sur le dos de la transition énergétique puisque pour réussir celle-ci, «60 à 70 milliards d'euros supplémentaires par an» sont nécessaires, chiffre Bruno Le Maire.

Il appelle ainsi les collectivités et les acteurs privés à participer à l'effort financier, estimant que «l'État peut en porter une partie mais pas la totalité» et qu'il doit jouer le rôle de «levier de l'investissement privé». «C'est tout l'objet du projet de loi que je présenterai en mai», explique le ministre. Début janvier, lors de ses vœux aux acteurs économiques, le locataire de Bercy avait indiqué vouloir faire de la France «la première nation» industrielle verte d'Europe, par le biais d'un futur projet de loi accélérant la création de nouveaux sites industriels et incitant à la décarbonation.

Interrogé sur les objectifs de réindustrialisation et décarbonation, Bruno Le Maire souligne qu'il y a eu des «investissements massifs (...) déjà engagés avec France 2030, comme le plan hydrogène, la construction de six nouveaux réacteurs nucléaires, des usines de batteries électriques, notamment dans le Nord».

 

La réforme des retraites comme levier

Pour faire diminuer le poids de la dette, l'exécutif compte également accroître ses recettes grâce notamment à la réforme des retraites. Justement, alors que le projet de loi arrive à l'Assemblée nationale et que les syndicats appellent à de nouvelles manifestations partout en France mardi, le ministre de l'Économie appelle les partis de la majorité (Renaissance, Horizon, MoDem) «à faire bloc» à l'Assemblée nationale et à soutenir la réforme. «Quand on appartient à une majorité, on soutient les propositions qui faisaient partie du projet présidentiel», intime le ministre, qui dit espérer que les Républicains soutiendront cette réforme «jusqu'au bout».

Interrogé sur la pertinence de revoir les dispositifs concernant les carrières longues et les femmes, sujets de nombreuses contestations, Bruno Le Maire rétorque que «la première ministre n'a cessé d'enrichir le texte. Personne ne peut dire qu'Élisabeth Borne n'a pas écouté». Avant de développer : «La vraie injustice, ce serait de laisser tomber notre système. Cela fragiliserait les femmes, les plus modestes, ceux qui ont eu des carrières hachées.» Ceux «à qui on demande de travailler plus longtemps» doivent être «mieux rémunérés», juge encore le locataire de Bercy qui se réjouit de ce «qu'en seulement cinq mois, depuis le vote de la loi pouvoir d'achat, 3,6 millions de Français aient reçu pour 700 euros en moyenne de nouvelle prime Macron.»

Le président de la Confédération des PME (CPME) François Asselin estime de son côté que la «copie gouvernementale mérite d'être étoffée» concernant les «mesures favorables à l'emploi des seniors», dans une tribune publiée par le JDD également.

 

 

 

 

 

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Dimanche 29 janvier 2023 -  Dupont-Aignan veut une coalition avec Le Pen, Philippot, Lassalle et Onfray

L'ex-candidat souverainiste à la présidentielle Nicolas Dupont-Aignan a dit samedi espérer former une «coalition des patriotes» avec Marine Le Pen, Florian Philippot, Jean Lassalle et le philosophe Michel Onfray.

«L'union des droites n'est pas possible, puisque Macron représente une droite libérale avec Les Républicains. (...) Mais en revanche l'union, la coalition des patriotes de droite bien sûr, de gauche, et de ceux qui sont ni de droite ni de gauche et qui sont les 99% de la France» est souhaitable, a-t-il déclaré devant le conseil national de son parti, Debout La France.

Évoquant «une nouvelle démarche», le député non-inscrit a jugé que l'enjeu était, autour du projet d'une «indépendance reconstruite», de «faire une coalition parce que nous tout seuls, Debout la France, on n'y arrivera pas».

 

2,06% au premier tour de la présidentielle

Nicolas Dupont-Aignan avait obtenu 2,06% des voix au premier tour en 2022, pour sa troisième candidature à l'élection présidentielle. En 2017, il avait conclu un accord à l'issue du premier tour avec Marine Le Pen, cette dernière annonçant qu'elle le nommerait à Matignon si elle était élue. De nombreux cadres de Debout la France ont rejoint le Rassemblement national en amont de la présidentielle de 2022.

Nicolas Dupont-Aignan a dit contacter ses «partenaires» pour leur expliquer que «les Français disent 'je ne comprends pas, Monsieur Dupont-Aignan. Monsieur Philippot dit la même chose. Monsieur Onfray, qui vient de la gauche, dit la même chose. Monsieur Lassalle, à sa façon, dit la même chose. Madame Le Pen parfois, souvent, dit la même chose. Monsieur (Laurent) Wauquiez parfois dit la même chose, mais fait exactement l'inverse'».

«Je persiste à penser que si le monde politique avait un peu de courage, il voterait une motion de censure contre ce gouvernement ignoble qui est en train de détruire la France», a-t-il insisté, jugeant possible qu'en cas de dissolution «une grande coalition patriote» pourrait remporter la majorité à l'Assemblée nationale.

 

 

 

 

 

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Dimanche 29 janvier 2023 -  Iran: «Le régime doit disparaître», estime le neveu de l'ayatollah Khamenei

Vit-il en France cloîtré dans la peur ? Un des neveux de l'ayatollah Khamenei réfugié en France depuis plus de trente ans, le médecin Mahmoud Moradkhani, s'est confié au journal L'Express. Celui qui est ORL près de Lille n'est pas avare de critiques sévères à l'encontre du régime de son oncle, confronté à une contestation inédite depuis le mois de septembre.

«La peur est tombée, il n'y a plus ce respect pour les mollahs qui, malheureusement, a trop longtemps existé en Iran. AliKhamenei ne peut pas reculer d'un pas, sinon tout son pouvoir s'effondre. Cette répression, terrible, peut interrompre les manifestations, mais seulement momentanément : le peuple iranien ne va pas s'arrêter là et ce régime doit disparaître».

Mahmoud Moradkhani ne mâche pas ses mots, y compris quand il parle directement de son oncle, qu'il n'hésite pas à comparer au pire. «À force de mensonges, le menteur s'enferme dans sa propre histoire, souffle le médecin. Adolf Hitler a suivi le même chemin. Nicolae Ceausescu (ancien président communiste de Roumanie NDLR) était persuadé, jusqu'à la dernière minute, d'être le père du peuple...»

 

Départ après la révolution

Pourtant, le médecin garde de bons souvenirs de son oncle dans son enfance. «Il était gentil, très sociable, s'intéressait à la poésie et à la musique. Je me souviens que j'allumais sa pipe. C'était mon oncle préféré... Cela m'attire toujours des problèmes quand je dis ça, mais ce n'est pas politique : avant la révolution, c'était quelqu'un comme tout le monde!».

Désormais, Mahmoud Moradkhani dénonce régulièrement l'ayatollah qui réprime la contestation en Iran dans le sang - la répression a à l'heure actuelle fait plus de 480 morts. Il a fui l'Iran pour le Pakistan en 1985, avant de rejoindre la France pour passer les concours de médecine - chose impossible pour lui en Iran, sauf à prêter allégeance au régime. Son père, le cheikh Ali Tehrani, l'avait précédé en fuyant en Irak, lui-même leader religieux chiite, en désaccord avec la formation d'un régime des mollahs après la Révolution islamique en 1979

«Mon père était membre de l'assemblée des Sages pour établir la Constitution, il a refusé de la signer et de confier le pouvoir politique aux religieux, raconte Mahmoud Moradkhani à L'Express. Il était un élève de Khomeini [le premier guide de la Révolution], qui l'aimait beaucoup, ce qui lui a permis d'être épargné alors qu'il était l'un des premiers à s'opposer à lui». Affaibli physiquement, Ali Tehrani est rentré en Iran en 1995 et s'est livré aux autorités. Condamné à 20 ans de prison, il a passé «plus de sept ans en diverses prisons», selon ses mémoires. Il est mort en octobre dernier.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2370) - DIMANCHE 29 JANVIER 2023 : Darmanin, Nupes, Mélenchon et syndicats, PS Olivier Faure, Réforme retraites,......

Dimanche 29 janvier 2023 -  Royaume-Uni : Rishi Sunak limoge le président de son parti en raison de ses démêlés fiscaux

Dans une lettre rendue publique, le premier ministre évoque une «grave violation du code ministériel» à l'appui de sa décision.

Le premier ministre britannique Rishi Sunak a limogé le ministre sans portefeuille et président du Parti conservateur Nadhim Zahawi en raison d'une violation du code ministériel liée à ses démêlés fiscaux, a annoncé dimanche Downing Street.

A l'issue d'une enquête indépendante, «il est clair qu'il y a eu une grave violation du code ministériel», a écrit le chef du gouvernement dans une lettre publiée par Downing Street. «En conséquence, je vous informe de ma décision de vous démettre de vos fonctions au sein du gouvernement de Sa Majesté», a poursuivi Rishi Sunak.

En limogeant Nadhim Zahawi plutôt qu'en lui demandant de démissionner, Rishi Sunak cherche à affirmer son autorité, lui qui avait promis à son arrivée à Downing Street «intégrité, professionnalisme et responsabilité». Le premier ministre britannique avait chargé lundi son conseiller éthique indépendant d'enquêter pour déterminer si Zahawi, qui siège au conseil des ministres, avait enfreint le code ministériel en lien avec le règlement de plusieurs millions de livres sterling qu'il a dû payer pour solder un litige avec le fisc.

 

Coupable de n'avoir ni déclaré l'enquête fiscale dont il faisait l'objet, ni mis à jour sa déclaration d'intérêts

Nadhim Zahawi avait réglé ce qu'il devait au fisc, assorti de pénalités, l'année dernière, pendant son éphémère passage au ministère des Finances dans le gouvernement de l'ancien Premier ministre Boris Johnson. Il est ensuite devenu, avec l'arrivée de Rishi Sunak à Downing Street fin octobre, président du parti conservateur et ministre sans portefeuille au gouvernement.

Le conseiller éthique Laurie Magnus a conclu que Nadhim Zahawi aurait dû déclarer l'enquête fiscale dont il faisait l'objet et aurait également dû mettre à jour sa déclaration d'intérêts une fois soldé son litige avec le fisc. Après 13 ans au pouvoir, les conservateurs ont vu ces dernières années leur réputation entachée par des affaires de conflits d'intérêt, alimentant des accusations de corruption de la part de l'opposition travailliste, largement en tête des sondages.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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