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1 décembre 2022 4 01 /12 /décembre /2022 08:00
LA MARCHE DU MONDE (2312) : MERCREDI 30 NOVEMBRE 2022

Mercredi 30 Novembre 2022 - Attentat de Nice - Le procès des oubliés, les cauchemars de Christian Estrosi

Devant la cour d’assises spéciale de Paris, les victimes disent leur souffrance, et leur colère de n’être pas entendues. Le maire, Christian Estrosi, raconte les cauchemars qui le hantent.

Six ans après le deuxième attentat islamiste le plus meurtrier sur le sol français (86 morts, dont 15 enfants, et plus de 400 blessés), la douleur se teinte d’amertume pour les 2 500 parties civiles qui ont vécu l’horreur de ce 14 juillet 2016.

 

Les victimes niçoises demandent du respect et de la considération

À 22 h 30, en 4 minutes et 17 secondes, juste avant d’être abattu par la police, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, un Tunisien de 31 ans, faisait un carnage en précipitant son camion de 19 tonnes sur une foule de familles rassemblées pour assister au traditionnel feu d’artifice. Éprouvant le sentiment d’être moins considérées que celles du Bataclan ou des terrasses de Paris car plus « populaires » et moins « chics », les victimes niçoises demandent du respect et de la considération.

C’est aussi ce que réclame Christian Estrosi, qui a vécu douloureusement ces six années d’attente, en taisant son traumatisme pour s’effacer devant celui de sa population. Et pourtant, le maire de Nice avoue en faire encore des cauchemars. Ces corps qui jonchent à perte de vue la promenade, ce silence de mort qui régnait dans l’heure qui a suivi l’attentat, ces hommes et femmes hébétés et ensanglantés qu’il serre dans ses bras. Toutes ces images le hantent.

 

 Christian Estrosi : Cela a bouleversé ma vie

Autant que celles des « rapaces », comme il les surnomme, qui se sont aussitôt précipités avec leurs portables pour prendre des photos et vidéos des cadavres avant la sécurisation du site. « Je n’ai pas le droit de parler de ma souffrance parce que rien ne peut égaler celle des victimes », souffle-t-il dans une émotion difficilement contenue. « Cela a bouleversé ma vie, poursuit-il, les victimes m’ont beaucoup appris, je leur dois beaucoup. »

Il se souvient que le soir de l’attentat il a fallu réagir à chaud pour coordonner les équipes et les secours, mais aussi se confronter aux services du ministre de l’Intérieur de l’époque (Bernard Cazeneuve). « Ils estimaient qu’il n’y avait pas assez de policiers scientifiques disponibles et envisageaient de laisser les corps pendant deux ou trois jours sur la promenade ! »

 

Des petits qui n’étaient pas nés, encore dans le ventre de leur mère, développent à 4 ou 5 ans des troubles post-traumatiques

Colère du maire, qui demande de mobiliser en urgence des experts, même au-delà de nos frontières. « Il a fallu ensuite accompagner les agents de la voirie traumatisés lorsqu’il a fallu remettre en état ce qui s’apparentait à un champ de bataille avec son lot de traces épouvantables, témoigne-t-il. Beaucoup d’entre eux enchaînent les arrêts de travail, tant il est difficile de s’en remettre. »

Il y a aussi le suivi des enfants, présents en masse en ce soir de liesse. Aucun attentat n’en avait jamais touché autant. « On a désormais une cellule européenne pédopsychiatrique à l’hôpital Lenval, à Nice, où l’on soigne des petits qui n’étaient pas nés, encore dans le ventre de leur mère, et qui développent à 4 ou 5 ans des troubles post-traumatiques », soupire-t-il.

 

Parmi les prévenus, certains faisaient des selfies le 15 au matin sur la promenade

Christian Estrosi a témoigné au procès. Six heures de questions-réponses au cours desquelles la douleur et la colère des victimes ont pu s’exprimer, y compris à son égard. Le verdict aura-t-il une fonction réparatrice pour les parties civiles ? « Je ne sais pas, répond le maire. Leur souffrance, je la partage au quotidien. Mais ce serait une terrible frustration s’il n’y avait pas de condamnations lourdes. »

Ils sont huit, avec des niveaux de responsabilité divers. « On a appris qu’untel était dans le camion du terroriste pendant les repérages, qu’un autre a fourni des armes en vue, peut-être, d’une autre action terroriste. J’ai aussi découvert que, parmi les prévenus, certains faisaient des selfies le 15 au matin sur la promenade, comme des souvenirs de vacances ! » s’indigne-t-il.

 

Ne pas se laisser berner par « le chant des sirènes » des accusés

Les avocats des parties civiles ont prié la cour de ne pas se laisser berner par « le chant des sirènes » des accusés. Leur but : démontrer leur implication dans l’acte meurtrier du 14 juillet 2016. Aucun n’est poursuivi pour complicité avec le tueur, mais la qualification d’association de malfaiteurs terroriste pèse sur trois d’entre eux. Ils encourent vingt ans de réclusion pour les deux premiers et la perpétuité pour le troisième, en récidive légale en raison d’un vol en 2014. Le verdict est attendu le 16 décembre. La peine pour les victimes, elle, a déjà été prononcée : la perpétuité.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2312) : MERCREDI 30 NOVEMBRE 2022

Mercredi 30 Novembre 2022 - Députés au bord de la crise de nerfs

Séances de nuit, horaires imprévisibles, obligation de présence… Sur les bancs de l’Assemblée nationale, la grogne monte.

« On tire la langue », dit l’un ; « on est rincés », ajoute une autre. À l’Assemblée, les députés disent leur épuisement. En cause, des semaines surchargées par « une inflation du nombre de jours de séance et d’amendements », reconnaît-on du côté de Yaël Braun-Pivet, la présidente.

Depuis leur élection en juin, ils ont siégé plus de soixante heures de nuit, soit dix de moins qu’à la même période en 2017, alors même que, faute de session extraordinaire en septembre, ils ont un mois de moins au compteur.

 

Une vie de famille engloutie, des conditions de travail dégradées

Entre la reprise le 3 octobre et le 23 novembre, les services de l’Assemblée nationale ont compté 249 heures et demie de séance, dont vingt-quatre heures de nuit (et quinze heures après minuit) au cours desquelles 3 578 amendements ont été examinés, dont la majorité a été retoquée à l’issue des 49-3.

Ce n’est pas tout : à cette présence sur les bancs de l’hémicycle s’ajoute le temps consacré aux commissions en tout genre, aux missions flash ou d’information ainsi qu’à leur travail législatif et de contrôle. Alors beaucoup décrivent des semaines qui n’en finissent plus, des plannings infernaux qu’ils ne peuvent anticiper, une vie de famille engloutie, des conditions de travail dégradées ne permettant plus de légiférer correctement.

 

C’est capital d’être dans sa circonscription mais on n’a plus le temps d’y aller

Car, contrairement aux législatures passées, l’absence de majorité absolue oblige les élus proches de l’exécutif à être présents afin d’éviter qu’un amendement de l’opposition ne soit voté. « Lors de mon précédent mandat, confie Marie Guévenoux, première questeure, les textes ne tenaient pas à une voix. Aujourd’hui, quand je reçois un SMS me demandant “si [je suis] dans le coin”, je dois y répondre positivement. »

Au détriment, donc, de son travail de législatrice comme de sa présence en circonscription. « C’est pourtant capital d’y être, ajoute-t-elle, mais on n’a plus le temps d’y aller, et cela devient très compliqué de rester connecté à la réalité des gens. » Pourtant, elle ne se « plain[t] pas », elle est élue de l’Essonne et sa circonscription est à portée de RER. Elle rattrape le week-end ses absences de la semaine, en sacrifiant le temps consacré à ses trois enfants.

 

Vers la sanctuarisation du vendredi en circonscription ?

Déjà, avant la coupure estivale, les députés étaient au bord du burn-out, s’inquiétaient certains. Mais c’était, pensaient-ils, lié à cette première session postélection. Las, le rythme n’a jamais faibli. « Les députés tiendront tant qu’on aura le sentiment de transformer le pays », espère Marc Ferracci, proche d’Emmanuel Macron. Yaël Braun-Pivet a pris les devants et convoqué, le 29 novembre, les patrons des groupes pour réfléchir « à une meilleure organisation afin d’améliorer le travail et la vie des parlementaires », dit-on dans son entourage.

De nombreuses pistes sont sur la table, notamment la sanctuarisation du vendredi en circonscription ou la limitation des séances de nuit. Mais pour tout changement, il faudrait l’unanimité des groupes parlementaires…

 

 

 

 

 

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Mercredi 30 Novembre 2022 - A la RATP, le nouveau PDG Jean Castex promet de «faire mieux»

Le nouveau PDG de la RATP Jean Castex promet de "faire mieux", et en particulier de rétablir un service de qualité dans un climat social apaisé, dans une interview au Parisien.

Entré en fonction lundi, Jean Castex rappelle ses priorités, déjà présentées lors des auditions préalables à sa nomination au Parlement: "La ponctualité, la sécurité, la propreté, la qualité de l'information... Ce sont pour moi les missions premières du service public de transport".

 

Il veut avancer dès décembre les négociations annuelles sur les salaires

"Je prends mes fonctions dans un contexte social tendu par la question du pouvoir d'achat, l'inquiétude générée par l'ouverture à la concurrence des bus, les problèmes de ponctualité, etc.", reconnaît-il. Alors que la Régie peine à faire circuler correctement ses métros et bus, affectée notamment par une pénurie de conducteurs et un absentéisme préoccupant, rétablir la situation est pour Jean Castex "un très lourd défi".

"Il nous faut établir un diagnostic afin d'agir sur tous les leviers à notre disposition que sont le recrutement, l'attractivité de l'entreprise, mais aussi le bien-être au travail, comme élément de fidélisation et de lutte contre l'absentéisme", souligne-t-il. Dans l'immédiat, il doit rencontrer les syndicats "dès cette semaine", et répète qu'il veut avancer dès décembre les négociations annuelles sur les salaires.

Sur la réforme des retraites qui toucherait directement les agents de la RATP, la balle est dans le camp du gouvernement. "Mais l'entreprise veut pouvoir donner son avis et accompagner les mesures qui seront prises. Et je ne connais pas de meilleure voie pour cela que la négociation", relève-t-il.

 

"J'ai entendu le message des voyageurs"

Outre un effort sur la ligne B du RER, la plus irrégulière du réseau francilien, ses priorités, dit-il, "ce sont celles des usagers, c'est-à-dire toutes les lignes de bus et de métro qui sont impactées par le problème de sous-effectif et qui devraient voir leur qualité de service progresser dans les prochains mois". "J'ai entendu le message des voyageurs et nous allons faire mieux", promet Jean Castex.

L'ancien Premier ministre dit aussi vouloir apaiser les relations entre la RATP et Ile-de-France Mobilités (IDFM), l'autorité organisatrice des transports publics dans la région parisienne, et sa présidente Valérie Pécresse. "J'ai proposé qu'on liste tous les sujets urticants pour trouver les solutions", indique-t-il. Il propose aussi, "avec les réserves que (sa) fonction exige", ses services pour aider Mme Pécresse, en délicatesse avec le gouvernement, à trouver des moyens de sortir des difficultés budgétaires provoquées notamment par la flambée des coûts de l'énergie, qui pourraient l'amener à augmenter les tarifs de 20% en 2023.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2312) : MERCREDI 30 NOVEMBRE 2022
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LA MARCHE DU MONDE (2312) : MERCREDI 30 NOVEMBRE 2022
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Mercredi 30 Novembre 2022 - L'arrivée d'Emmanuel et Brigitte Macron aux Etats-Unis pour une visite d'Etat de trois jours

Ce sont trois jours où se mêleront fastes de la Maison Blanche –  fraîchement décorée aux couleurs de Noel- et discussions stratégiques . Emmanuel Macron, accompagné de son épouse Brigitte, est arrivé mardi soir à la base militaire d'Andrews. Au programme, une visite d'Etat de trois jours à Washington et à La Nouvelle-Orléans.

Le couple présidentiel, qui a atterri vers 0h40 GMT, a été accueilli à sa descente d'avion par la vice-secrétaire d'Etat américaine, Wendy Sherman. Cette visite d'Etat est la deuxième pour le couple Macron qui fut déjà l'invité d'honneur de Donald Trump en 2018.

 

Discussions avec Kamala Harris, Thomas Pesquet et Sophie Adenot mercredi

Mercredi, après avoir parlé de coopération spatiale avec la vice-présidente Kamala Harris en présence des astronautes français Thomas Pesquet et Sophie Adenot, d'environnement avec des parlementaires américains et de nucléaire civil avec des acteurs de la filière, le chef de l'Etat s'adressera à la communauté française puis retrouvera, en compagnie de son épouse, Joe et Jill Biden pour un «dîner privé».

 

Vingt-et-un coups de canon et les hymnes nationaux

Le lendemain, c'est dans un cadre beaucoup plus solennel, bien que festif, qu'Emmanuel Macron sera reçu à la Maison Blanche. Entre les sapins de Noël et les figurines - dont celles représentant le chien et le chat des Biden -, il sera accueilli par le président américain lors d'une cérémonie scandée par vingt-et-un coups de canon et les hymnes.

Après un entretien dans le huis clos du Bureau ovale, une conférence de presse conjointe et une réunion avec les dirigeants du Congrès américain, place au moment fastueux du dîner d'Etat. Sous une tente dressée dans les jardins de la Maison Blanche, il sera animé par Jon Batiste, chanteur et compositeur mais aussi personnalité engagée dans la défense des droits des Afro-Américains. Ce jazzman qui navigue entre la pop et la soul est un pilier de la scène musicale de la Nouvelle-Orléans, la ville de Louisiane jadis française où Emmanuel Macron se rendra vendredi pour une visite dédiée à la francophonie, en présence du cinéaste Claude Lelouch et du danseur et chorégraphe Benjamin Millepied.

 

 

 

 

 

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Mercredi 30 Novembre 2022 - Renaud Muselier rejoint le parti présidentiel Renaissance

Le président ex-LR de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) Renaud Muselier a rejoint le parti présidentiel Renaissance, a indiqué mardi la Région à l'AFP, confirmant une information des quotidiens régionaux La Provence et Var Matin. Renaud Muselier avait déjà appelé à voter pour Emmanuel Macron lors de l'élection présidentielle en février, après avoir quitté Les Républicains en novembre 2021, reprochant au parti une dérive vers l'extrême droite.

"Il a fait le choix de rejoindre le parti Renaissance", a déclaré à l'AFP une autre source au sein de l'entourage de M. Muselier, indiquant qu'il ferait partie du bureau exécutif de cette formation. "Il avait fait savoir qu'il ne resterait pas absent de la scène nationale, qu'il regardait avec beaucoup d'attention la recomposition politique après la présidentielle", a poursuivi cette source.

 

Il avait dénoncé "une course vers l'extrême droite" de LR

En octobre, Renaud Muselier avait dénoncé "une course vers l'extrême droite" de son ancien parti LR et avait critiqué ouvertement le candidat à la présidence du parti Eric Ciotti, soutenant qu'il avait instauré un "système politique de pressions et de menaces" dans les Alpes-Maritimes. Il avait remporté la présidence de la Région en juin 2021 en battant largement le candidat RN Thierry Mariani, lui-même ancien membre des Républicains.

M. Muselier avait fixé deux critères pour son choix de parti: "pas de compromission avec les extrêmes et pas d''écurie présidentielle'", a soutenu son entourage. Il a ainsi préféré Renaissance à Horizons, le parti d'Edouard Philippe, également membre de la majorité présidentielle.  Au sein de Renaissance, Renaud Muselier souhaite "faire entendre la voix des territoires et défendre les intérêts, les priorités de sa région" mais "il ne veut pas rentrer dans un débat national".

M. Muselier avait par ailleurs lancé en juillet un parti régional nommé "Cap sur l’avenir – Nos territoires d’abord", appelant au rassemblement de tout "l'arc démocrate et républicain" après des élections législatives où l'extrême droite a remporté la moitié des circonscriptions dans cette région du sud de la France. Ce parti "continue d'exister", a assuré son entourage.

 

 

 

 

 

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Mercredi 30 Novembre 2022 - Une vingtaine de tornades frappent le Sud des Etats-Unis.

Au moins une vingtaine de tornades avaient touché certaines régions des Etats du Mississipi, de la Louisiane et de l'Alabama, infligeant des dommages à certaines maisons et routes et causant des chutes d'arbres et des coupures d'électricité, a relaté tôt mercredi le Centre de prévision des tempêtes (Storm Prediction Center, SPC), du National Weather Service. "Nous recevons des informations sur des dégâts dans la région de Eutaw (comté de Greene dans l'Alabama), y compris sur des structures. Nous ne disposons pas de détails sur ces dégâts à l'heure actuelle. Ils sont liés à une tempête qui a provoqué une tornade", a indiqué sur les réseaux sociaux le bureau du SPC à Birmingham (Alabama).

Il y a "des informations sur des dégâts supplémentaires incluant de nombreuses chutes d'arbres et certaines résidences au nord d'Akron dans le comté de Hale (Alabama). C'est la même tempête qui a touché Eutaw", ajoute le SPC.

Durant la journée de mardi, des alertes avaient été émises, ce qui a permis à la population de se tenir prête. Mardi soir, environ 40 millions de personnes se trouvaient sous vigilance tornade dans le Sud et le centre des Etats-Unis, selon les services météorologiques.

Des médias locaux ont rapporté que des dizaines d'habitants dans certaines localités du Sud du pays ont gagné des refuges de manière préventive. Il n'y a pas eu d'informations sur des évacuations.

La situation, qualifiée initialement de "particulièrement dangereuse" par le SPC, devrait se normaliser mercredi selon les services météorologiques.

Une série de tornades avaient déjà affecté le Sud du pays début novembre, principalement l'Oklahoma, le Texas et l'Arkansas, faisant un mort.

Ce phénomène météorologique, aussi impressionnant que difficile à prévoir, est relativement courant aux Etats-Unis, notamment dans le centre et le sud du pays.

Il n'en reste pas moins parfois dévastateur. Il y a près d'un an, en décembre 2021, environ 80 personnes avaient perdu la vie après le passage de plusieurs tornades dans le Kentucky.

 

 

 

 

 

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Mercredi 30 Novembre 2022 - L'ex-président chinois Jiang Zemin est mort

L'ex-président chinois Jiang Zemin, qui avait dirigé son pays dans une ère de profonds bouleversements de 1989 jusqu'au début des années 2000, est décédé mercredi à l'âge de 96 ans, a annoncé l'agence d'Etat Chine Nouvelle. Il était arrivé au pouvoir au lendemain de la répression des manifestations de la place Tiananmen de Pékin et avait accompagné la transformation de la nation la plus peuplée du monde en une puissance mondiale.

"Jiang Zemin est décédé de leucémie et d'une défaillance de plusieurs organes à Shanghai à 12H13 (mercredi) 30 novembre 2022, à l'âge de 96 ans", a annoncé Chine Nouvelle. Quand Jiang Zemin a officiellement été désigné en 1989 par l'ex-dirigeant Deng Xiaoping comme son successeur, la Chine n'en était qu'aux prémices de sa modernisation économique.

 

Membre de l'Organisation mondiale du commerce

Lorsque M. Jiang a quitté ses fonctions de président en 2003, la Chine était devenue membre de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), avait remporté l'organisation des Jeux olympiques de Pékin 2008 et était en passe de devenir une superpuissance.

Ancien maire et chef du Parti communiste à Shanghai, Jiang Zemin a continué, avec un cercle de dirigeants proches, d'exercer une influence sur la vie politique chinoise même après sa retraite officielle, selon des analystes. Il laisse derrière lui sa femme Wang Yeping ainsi que deux fils.

 

 

 

 

 

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Mercredi 30 Novembre 2022 - Dans les tribunes au Qatar, les Pussy Riot soutiennent les Iraniennes

Elles avaient sur le dos les noms des victimes tuées par le régime iranien. Les Pussy Riot étaient mardi au Qatar pour assister au match de Coupe du monde opposant les Etats-Unis à l’Iran. Dans les tribunes, les féministes russes connues pour leurs actions coup de poing, ont affiché leur soutien au mouvement de protestation mené en Iran depuis la mort d’une jeune femme de 22 ans, tuée par la police des mœurs en septembre dernier. Cagoules sur la tête, bras levés, les Pussy Riot semblent avoir réussi à contourner la sécurité instaurée par la Fifa dans les stades, visant à masquer tout symbole politique.

La Fifa, qui est particulièrement critiquée ces dernières semaines pour son opposition aux drapeaux arc-en-ciel en soutien aux droits LGBT, a en effet également été pointée du doigt après que plusieurs supporters ont été interdits de déployer des drapeaux en faveur des manifestations en Iran. Suite à plusieurs incidents autour de ces symboles, la Fifa a finalement répondu qu'étaient autorisées certaines marques de soutien aux manifestants, selon un document consulté mardi par l'AFP, comme le slogan «Femmes, vie, liberté».

Les Pussy Riot ont dévoilé leurs tenues dans les dernières minutes du match remporté par les Etats-Unis. Elles avait déjà, lors de la dernière Coupe du monde organisée en Russie, fait parler d’elle lorsqu’à la 52ème minute de la finale opposant la France à la Croatie, quatre activistes avaient pénétré sur la pelouse afin de dénoncer le régime russe. Elles avaient fait de même au cours des Jeux Olympiques de 2014 à Sotchi. Elles avaient alors été fouettée par la police, devant les caméras.

 

 

 

 

 

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Mercredi 30 Novembre 2022 - Heurts entre manifestants et police à Canton, la tension monte encore un peu plus en Chine

Des heurts ont éclaté dans la nuit de mardi à mercredi entre manifestants et policiers à Canton, dans le sud de la Chine, selon des témoins et des vidéos sur les réseaux sociaux, après plusieurs jours de soulèvements dans le pays contre les restrictions sanitaires. Les images montrent des policiers vêtus de combinaisons intégrales blanches et équipés de boucliers anti-émeutes transparents, avançant en rangs serrés dans une rue du district de Haizhu, alors que des objets en verre sont projetés tout autour d'eux.

Sur les vidéos, géolocalisées par l'AFP, des cris sont entendus tandis que des barricades oranges et bleues sont renversées par terre. Des personnes sont aussi aperçues en train de lancer des objets sur la police puis, sur un autre extrait, une douzaine d'individus, les mains liées, semblent être arrêtés par les forces de l'ordre.

Un habitant de Canton, qui a seulement donné son nom de famille - Chen -, a raconté à l'AFP avoir vu une centaine d'agents de police converger vers le village de Houjiao, qui fait partie du district de Haizhu, et arrêter au moins trois hommes mardi soir. L'important système de sécurité chinois a vite réagi pour mettre fin aux manifestations historiques survenues ce week-end dans plusieurs villes du pays.

 

Trois ans de restrictions anti-Covid

La colère avait éclaté après près de trois ans de restrictions anti-Covid, qui impliquent en Chine des confinements à répétition et des tests PCR quasi-quotidiens de la population. L'élément déclencheur de cette mobilisation, d'une ampleur inédite depuis les manifestations pro-démocratie de 1989, a été l'incendie d'un immeuble d'habitation à Urumqi, capitale de la région du Xinjiang (nord-ouest), qui a fait 10 morts.

Des internautes ont accusé les restrictions sanitaires dans la ville d'avoir empêché l'arrivée rapide des secours, un argument balayé par les autorités. Le district de Haizhu à Canton, où vivent plus d'1,8 million de personnes, est l'épicentre d'un nouveau foyer de cas de Covid-19 et est en confinement depuis fin octobre. Plus tôt en novembre, des manifestants dans ce quartier avaient déjà exprimé leur colère, renversant les barrières de confinement et défilant dans les rues.

 

 

 

 

 

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Mercredi 30 Novembre 2022 - Le procès des attentats de Bruxelles s'est ouvert ce mercredi en présence d'Abdeslam

La cour d'assises de Bruxelles donne mercredi le coup d'envoi d'un procès hors norme des attentats jihadistes de 2016 à Bruxelles.

"Abdeslam Salah, 33 ans, électromécanicien". Le procès des attentats de 2016 à Bruxelles s'est ouvert mercredi dans la capitale belge, en présence du jihadiste français déjà condamné à la perpétuité incompressible en France pour les attaques du 13 novembre 2015.

Salah Abdeslam, barbe fournie et gros pull foncé, s'est contenté de décliner son identité à la demande de la présidente de la cour d'assises, lorsque l'audience s'est ouverte peu après 09H45 (08H45 GMT).

Un seul accusé, le Suédois d'origine syrienne Osama Krayem, a refusé de se lever lors de l'appel et de prononcer le moindre mot à l'adresse de la cour.

Ils sont neuf accusés à ce procès, sept dans le box et deux comparaissant libres. Un dixième homme, Oussama Atar, est jugé par défaut car présumé mort en Syrie.

 

Cette première journée est consacrée à l'appel des citoyens qui formeront le jury.

A l'inverse de la France où ils sont soumis à une cour d'assises spéciale (uniquement composée de magistrats), les crimes "terroristes" sont encore jugés en Belgique par 12 citoyens tirés au sort pour assister trois magistrats professionnels.

Exceptionnellement 36 sièges seront réservés à ce jury pour l'intégralité des débats: il y aura 12 jurés titulaires et 24 suppléants susceptibles de pallier d'éventuelles absences.

Les attentats-suicides de Bruxelles, perpétrés par la cellule jihadiste déjà à l'origine des attaques du 13 novembre 2015 à Paris (130 morts), avaient fait 32 morts et des centaines de blessés le 22 mars 2016 à l'aéroport et dans le métro de Bruxelles.

 

12 jurés titulaires, 24 suppléants

Ce sont les pires attaques subies par la Belgique en temps de paix, et six ans et demi après le procès s'annonce comme le plus grand jamais organisé devant une cour d'assises belge.

Les attentats, revendiqués par le groupe jihadiste Etat islamique (EI), ont été perpétrés quatre jours après l'arrestation - le 18 mars à Molenbeek, une commune de la région de Bruxelles-Capitale - de Salah Abdeslam, seul membre encore en vie des commandos parisiens de novembre 2015. Les enquêteurs ont rapidement conclu qu'un seul et même groupe était derrière ces actes.

 

Au total, six des 10 accusés ont déjà été condamnés, la plupart très lourdement, dans le procès-fleuve, achevé en juin à Paris, portant sur le 13 novembre 2015.

"Je ne m'attends pas vraiment à beaucoup de réponses", dit à l'AFP Sandrine Couturier, partie civile qui compte venir faire face aux accusés. "Mais j'ai envie de me confronter à ce que l'être humain est capable de faire, il faut que j'accepte que tout le monde n'est pas bon".

Présente sur le quai du métro Maelbeek au moment de l'explosion dans une rame, cette directrice d'association souffre encore de stress post-traumatique. Des "pertes de mémoire" et "problèmes de concentration" qui resurgissent à l'approche du procès, explique-t-elle.

Les épisodes d'anxiété, voire de dépression, sont encore très fréquents pour les rescapés et témoins que l'AFP a pu interroger. Plusieurs ont aussi décrit leur pénible combat pour obtenir des assurances la prise en charge des soins médicaux.

"Les victimes ont été abandonnées à leur sort par l'Etat belge", a dénoncé un collectif représentant près de 300 parties civiles.

Ce collectif, Life4Brussels, avait déjà exprimé sa colère fin septembre à l'annonce du report du procès en raison d'un box des accusés non conforme au droit européen.

L'équipement initialement prévu, un box compartimenté en cellules individuelles vitrées, avait suscité un tollé du côté de la défense. Il a dû être démonté et remplacé, ce qui a entraîné un retard de près deux mois.

La désignation de 36 jurés est inédite en Belgique. L'objectif est de respecter absolument ce nombre de 12 citoyens pour assister les trois magistrats au moment de délibérer sur le verdict. Sous peine de devoir invalider toute la procédure.

Par précaution, face au risque d'un nombre élevé de dispenses (déjà "339" avant le procès), environ 600 citoyens ont été convoqués mercredi pour le tirage au sort, selon la cour d'appel.

Après la formation du jury, prévue sur une seule journée, les débats doivent débuter lundi prochain.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2312) : MERCREDI 30 NOVEMBRE 2022

Mercredi 30 Novembre 2022 - Mondial 2022 : les Bleus s’inclinent face à la Tunisie (1-0) mais terminent en tête de leur poule

Que de rebondissements dans cette Coupe du monde au Qatar . Ce mercredi, la France a disputé son dernier match de la phase de poules contre la Tunisie. Les Bleus , pourtant partis favoris, se sont inclinés (1-0) après une prestation très loin de celle offerte lors des deux premiers matches de ce Mondial 2022. L’équipe de France termine malgré tout en tête de sa poule, tandis que les Aigles de Carthage sont éliminés. Surmotivés, poussés par le stade, les Tunisiens ont pourtant tout donné, comme le rapporte l’AFP.

 

Un espoir jusqu’à la dernière seconde

Composée de remplaçants, avec neuf changements dans l'équipe de départ par rapport à la dernière rencontre, l'équipe de France savait qu'elle perdrait une partie de ses repères. Ce fut le cas. Le gardien rennais, Steve Mandanda, titulaire dans la cage à la place d'Hugo Lloris n’a rien pu faire sur le but à la 58e minute de l'attaquant franco-tunisien Wahbi Khazri, né en Corse. Le joueur a profité de l'attentisme de la défense pour marquer d'un petit ballon subtilement glissé. Mandanda, comme le souligne l’AFP, a pu tout de même entrer dans le livre d'or des Bleus en devenant, à 37 ans et huit mois, le joueur le plus âgé de l'histoire de l'équipe de France.

Mais, dans une fin de match invraisemblable, Antoine Griezmann a cru égaliser (90e+8). En effet, les Français profitaient des huit minutes de temps additionnel pour tenter de revenir au score. D'une reprise du pied droit, Griezmann, entré en jeu à la 73e minute, trompait alors Dahmen, le gardien tunisien, pour offrir un nul inattendu aux Bleus.Toutefois, l’arbitrage vidéo (VAR) a annulé son but pour hors-jeu dans les ultimes secondes de la rencontre, alors que TF1, le diffuseur du match en France, avait déjà rendu l’antenne.

Malgré ce 1-0 pour la Tunisie, qualifiée à ce moment-là du match, le rêve n'aura duré qu'une poignée de minutes puisque dans l'autre rencontre programmée à 16h (Australie-Danemark), Leckie a marqué pour l'Australie au bout d'un joli numéro en contre-attaque. Les Aigles de Carthage peuvent toutefois se consoler avec cette victoire de prestige contre les champions du monde, au bout d'un scénario mémorable.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2312) : MERCREDI 30 NOVEMBRE 2022

Mercredi 30 Novembre 2022 - JO 2024 : en Bretagne, Doudou et compagnie met les bouchées doubles pour produire les mascottes «Phryges»

La manufacture d'Ille-et-Vilaine compte bien remplir son objectif : produire entre 500.000 et 600.000 peluches d'ici 2024. Du «jamais vu», pour l'entreprise.

La machine de rembourrage siffle à travers le silence de la manufacture. La concentration est de mise pour les quinze couturières, sur le site breton de Doudou et compagnie. Entre leurs mains, les mascottes «Phryges» des Jeux olympiques de Paris, reconnaissables immédiatement par leur couleur rouge vif, semblent prendre vie. Et il faut aller vite : la confection de chaque peluche ne doit pas excéder vingt minutes, afin de remplir leur engagement de produire plusieurs centaines de milliers de pièces d'ici le début des Jeux olympiques, en juillet 2024.

Si ces «Phryges» inspirées du célèbre bonnet de la Révolution sont les emblèmes de la France, une majorité est pourtant fabriquée en Chine. De quoi déclencher une vive polémique, à l'heure où nombre d'acteurs défendent ardemment la réindustrialisation de l'Hexagone. Conscient des enjeux de relocalisation, Alain Joly, le fondateur de Doudou et compagnie avait initialement annoncé la production de 200.000 «Phryges» françaises dans sa manufacture d'Ille-et-Vilaine. Ce mardi, lors d'une visite du site, il a déclaré que cette production sera relevée, a minima, à 500.000 «Phryges» - un chiffre qui «pourra être augmenté courant 2023» -, sur les 1,2 million que doit livrer au total son entreprise.

Pour les couturières de la manufacture, cet objectif ambitieux représente un véritable challenge. La cadence va passer de 300 peluches journalières, à plus de 1000 dans les prochaines semaines. «Notre production va être à son maximum, c'est du jamais vu», souffle Alain Joly. À ses côtés, Tony Estanguet, le président du Comité d'organisation des Jeux Olympiques, souligne avec fierté «l'esprit de compétition» de Doudou et compagnie.

Durant la visite, les deux hommes observent les machines de broderie qui parent de fils jaunes la chevelure de la Marianne du logo de Paris 2024. Puis, le triple champion du monde s'arrête au niveau de l'assemblage des Phryges. Mélanie, 39 ans, n'a qu'entre 8 et 10 minutes pour réaliser cette tâche. «Il faut trouver son mode opératoire pour aller le plus vite possible», indique-t-elle. Embauchée en début d'année, cette ancienne fleuriste et maroquinière va signer un CDI en janvier 2023. Sur la mascotte de Tony Estanguet, elle coud une étiquette avec un numéro unique, le 024, en référence à l'année des Jeux.

 

Un travail méticuleux

Comme Mélanie, 45 couturières vont venir compléter les rangs de la manufacture d'ici mi-2023. «Il s'agira d'emplois pérennes», affirme Alain Joly. Chacune sera formée à cette nouvelle production. Annick, 64 ans, surveille du coin de l'œil les gestes de ses collègues. Cette ancienne retraitée a travaillé 45 ans en tant que formatrice technique. Alors qu'elle avait terminé sa carrière en 2020, Alain Joly la rappelle en 2021 : «Je n'étais pas prête à être en retraite, j'ai directement accepté de revenir.» Elle veille à l'optimisation de chaque étape de la confection. Par exemple, «au moment de retourner la peluche, une fois qu'elle a été assemblée, il faut sortir les pattes en premier pour gagner du temps». Pour le rembourrage en fibres polyester, «il faut toucher la peluche pour voir s'il y en a assez», ajoute-t-elle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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