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5 novembre 2022 6 05 /11 /novembre /2022 08:00
LA MARCHE DU MONDE (2286) : VENDREDI 4 NOVEMBRE 2022

Vendredi 4 Novembre 2022 –  «Qu'il(s) retourne(nt) en Afrique» : un dérapage raciste à l'Assemblée nationale ?

La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a mis fin à la séance de questions au gouvernement jeudi, après une interpellation raciste dans l'hémicycle qui a provoqué l'indignation des députés.

Lors d'une intervention du député LFI Carlos Martens Bilongo, noir, sur le «drame de l'immigration clandestine», un parlementaire non identifié a lancé dans l'hémicycle «qu'ils retournent en Afrique» ou «qu'il retourne en Afrique».

Après quelques minutes de confusion, la présidente de l'Assemblée a mis fin à la séance «compte tenu de la gravité des faits» et de «l'émotion légitime» dans l'hémicycle.

Des élus de gauche et de la majorité ont attribué l'interpellation au député RN Grégoire de Fournas, député de Gironde. Ce dernier s'est défendu de tout racisme, affirmant sur BFMTV ne pas avoir visé le député LFI. «C'est le bateau (il) qui doit retourner en Afrique», a-t-il expliqué. Il n'a pas présenté d'excuses.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2286) : VENDREDI 4 NOVEMBRE 2022

Vendredi 4 Novembre 2022 –  Incident raciste à l'Assemblée : Renaissance «ne siègera pas» faute d'une sanction lourde contre le député RN

Le groupe Renaissance "ne siègera plus" tant que le député RN accusé d'avoir lancé dans l'hémicycle des propos racistes à l'encontre de son collègue LFI ne sera pas lourdement sanctionné, a indiqué jeudi le vice-président du groupe Sylvain Maillard (photo)

"Nous ne siègerons plus tant qu'une sanction lourde (n'aura) pas été prononcée (...). Le vernis est en train de craquer. C'est ça le Rassemblement national", a relevé le député devant la presse. "Marine Le Pen doit exiger sa démission sans délai", a tweeté de son côté Stéphane Séjourné, numéro un du parti présidentiel.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2286) : VENDREDI 4 NOVEMBRE 2022

Vendredi 4 Novembre 2022 –  Incident jugé raciste à l'Assemblée : Macron «heurté» par des «mots intolérables»

Emmanuel Macron est "heurté" par les propos "intolérables" lancés jeudi par un député du Rassemblement national et exprime son soutien au député de La France insoumise "insulté", a indiqué jeudi soir l'entourage du chef de l'Etat.

"Le Président est heurté par ces mots qui dans l'hémicycle comme hors de l’hémicycle sont intolérables. Soutien au parlementaire insulté", a-t-on précisé de même source.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2286) : VENDREDI 4 NOVEMBRE 2022

Vendredi 4 Novembre 2022 –  CRS 8 : le nouveau fer de lance du maintien de l'ordre

Face à la montée des violences urbaines, cette unité d’élite agit jour et nuit dès qu’une situation menace d’échapper au contrôle

En rang serré, les forces de l’ordre font face aux manifestants qui, à l’appel des syndicats, se sont mobilisés pour la hausse des salaires. Ambiance électrique, slogans virulents… L’exaspération déborde de toutes parts. Quelques centaines de black blocs, vêtus de noir et masqués, expriment leur haine du système à coups de barre de fer, s’attaquant à des panneaux publicitaires et aux vitrines d’un concessionnaire BMW, boulevard du Montparnasse, dans le XVe arrondissement parisien. Attaque fulgurante, vite circonscrite.

Derrière la riposte policière, tout aussi vive, l’unité Bravo de la CRS 8, nouvelle troupe renforcée des compagnies républicaines de sécurité. Ces policiers, spécialistes du maintien de l’ordre, déployés en moins d’une minute, gardent leur distance sous les injures et les projectiles – pierres, bouteilles en verre, parapluies – et, sans grenades ni balles de défense, étouffent la révolte avant que la situation ne dérape. La marche reprend et se terminera sans incident. La casse a été limitée; la colère, contenue.

À Paris, les dernières manifestations se sont déroulées presque sans accroc, signant le retour dans la capitale de la «huit». Ses 211 hommes, bannis sous l’ère très controversée de Didier Lallement, préfet de police de Paris, sont désormais réquisitionnés sous l’autorité de son successeur, Laurent Nuñez.

Dans le paysage figé des quelque 60 compagnies implantées sur le territoire, la CRS 8 détonne. Elle est un vœu gouvernemental, prononcé par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, désireux de redorer le blason des CRS en créant une compagnie d’élite surentraînée, bousculant les doctrines de maintien de l’ordre traditionnelles, plutôt statiques. Les CRS ont été créées en décembre 1944 sous décret du général de Gaulle. Près de quatre-vingts ans plus tard, les «super» CRS s’adaptent aux nouveaux défis d’une société endurcie, parfois explosive, misant sur des interventions musclées et une politique sécuritaire beaucoup plus offensive, pugnace. La «huit», autant redoutée que jalousée, s’érige comme le bras costaud de la «reconquête républicaine» souhaitée par l’État.

À sa tête, le commandant divisionnaire fonctionnel Jean-Louis Sanchet, épaulé par ses deux adjoints, le commandant en second Olivier Maheu et le capitaine Marc Prod’homme. Ils sont les trois architectes de cette force dédiée à «des situations de haute intensité nécessitant une réponse policière forte et rapide». En trois mois, les officiers ont mis sur pied «cette compagnie spécialisée dans le maintien, le rétablissement de l’ordre et la prise en compte [d’émeutes urbaines] en mode dégradé, voire très dégradé […]. Depuis le 1er juillet 2021, nous sommes les urgentistes de l’ordre public, créés pour riposter, juguler principalement ces violences en désorganisant, déséquilibrant et désorientant les objectifs», résume le commandant Sanchet, patron charismatique aussi respecté qu’admiré.

Sa voix grave, singulière, résonne dans son bureau, au premier étage d’un pavillon de chasse, ancienne demeure de la duchesse de La Vallière et de Vaujours, une des maîtresses de Louis XIV. Un cantonnement discret, niché dans un vaste domaine forestier à Bièvres, dans l’Essonne, qu’il partage avec les policiers d’élite du Raid et des dizaines de daims sauvages. Sanchet, surnommé avec affection «le vieux» par ses pairs, est à la hauteur de sa réputation: un parcours sans faute au sein des commandos de la marine nationale, suivi d’une carrière exemplaire dans les rangs de différentes compagnies de sécurité. Dans le milieu, on raconte qu’«une compagnie est à l’image de son commandant»: Jean-Louis Sanchet, rigoureux, rompu à l’exercice, mène avec une autorité ferme mais juste ses deux unités, Alpha et Bravo, divisées chacune en trois sections de quatre groupes.

Contrairement aux autres compagnies, les candidats sont triés sur le volet. Test d’endurance, épreuve de tir, parcours de cohésion et d’obstacles, mise en situation opérationnelle, QCM de culture générale, entretien oral devant un jury… La sélection est rude. La hiérarchie exige de ses hommes une capacité de discernement rapide, du sang-froid et des réactions proportionnées. Parmi eux, des anciens des forces spéciales, mais aussi un informaticien reconverti. En septembre, seuls 22 postulants sur 95 ont été retenus.

L’année dernière, certains ont abandonné leur poste, découragés par le niveau d’exigence physique et morale, et par le rythme de travail: huit jours de permanence, 24 heures sur 24, suivis de six jours de repos. En service, une unité, soit 70 hommes, est prête au départ en quinze minutes maximum, neuf en moyenne. Un record! Pour répondre aux exigences, les équipes suivent un entraînement intense et des formations continues quasi quotidiennes, forgeant ainsi dans l’adversité un esprit de corps et d’entraide infaillible, et une cohésion de groupe forte et instinctive. «En trente-trois ans de carrière, je n’avais jamais connu ça. C’était un sacré défi de réussir à constituer cette nouvelle compagnie! Elle fonctionne de manière exceptionnelle», dit avec sincérité le commandant Olivier Maheu, ancien du Raid, à la tête de l’unité Alpha.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2286) : VENDREDI 4 NOVEMBRE 2022

Vendredi 4 Novembre 2022 –  Nouveau tir de la Corée du Nord près de la frontière avec le Sud

La Corée du Nord a procédé à un tir de barrage dans la nuit de jeudi à vendredi sur une zone maritime "tampon" près de sa frontière avec le Sud, selon Séoul, nouvel épisode de la spectaculaire montée des tensions ces derniers jours dans la péninsule coréenne. Séoul et Washington ont prolongé jusqu'à samedi leurs exercices aériens conjoints, les plus importants jamais réalisés, qui impliquent des centaines d'avions de guerre de part et d'autre, après le tir apparemment raté d'un missile balistique intercontinental (ICBM) par la Corée du Nord jeudi matin.

Pyongyang a déclaré que la prolongation de ces exercices était "un choix très dangereux et mauvais", et a tiré trois missiles balistiques à courte portée jeudi en fin de journée. Peu après cette annonce, à partir de 23H28 locales jeudi, l'armée de Séoul a détecté environ 80 tirs d'artillerie effectués par le Nord dans une "zone tampon" maritime depuis la région de Kumkang, dans la province de Kangwon sur la côte est du pays.

Ce tir de barrage est "une claire violation" de l'accord inter-coréen de 2018 qui a établi ces zones tampon afin de réduire les tensions entre les deux parties, a déclaré l'état-major sud-coréen. Les Etats-Unis ont dénoncé "le tir illégal et déstabilisateur d'un missile balistique intercontinental". Séoul et Washington ont promis de prendre de nouvelles mesures pour démontrer leur "détermination et leurs capacités" face aux menaces croissantes du Nord.

Pyongyang a tiré une trentaine de missiles mercredi et jeudi, dont un a terminé sa course près des eaux territoriales du Sud, pour la première fois depuis la fin de la guerre de Corée en 1953. Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a déclaré qu'il s'agissait d'une "invasion territoriale de fait".

Les provocations de Pyongyang, "en particulier pendant notre période de deuil national, sont contre l'humanité et l'humanisme", a fait valoir vendredi Lee Hyo-jung, vice-porte-parole du ministère de l'Unification de Séoul, en référence à la bousculade qui a fait 156 morts à Séoul pendant Halloween.

 

"Développement irréfléchi du nucléaire"

"Le gouvernement condamne fermement la Corée du Nord pour ses menaces et provocations continues, sur la base de nos exercices annuels et défensifs, faisant monter les tensions autour de la péninsule coréenne", a-t-elle ajouté. Elle a attribué cette montée des tensions au "développement irréfléchi du nucléaire et des missiles" de Pyongyang.

Baptisés "Vigilant Storm" ("Tempête vigilante"), les exercices américano sud-coréens constituent "une manœuvre militaire agressive et provocatrice visant la République populaire et démocratique de Corée", a dénoncé mercredi de son coté le régime nord-coréen, qui a menacé Séoul et Washington de "payer le plus horrible prix de l'histoire".

La Corée du Nord considère depuis toujours les manoeuvres militaires américano-sud-coréennes comme des répétitions générales à une invasion de son territoire ou à un renversement de son régime. Des analystes attribuent la réaction particulièrement furieuse de Pyongyang cette fois-ci à l'utilisation, pendant "Tempête Vigilante", d'avions furtifs de pointe F-35A et F-35B, perçus comme un outil idéal pour mener des "frappes de décapitation" éclair contre des dirigeants nord-coréens.

La Corée du Nord avait déjà, en septembre, révisé sa doctrine nucléaire pour s'autoriser à mener des frappes préventives en cas de menace existentielle contre le régime de Kim Jong Un. Si le "système de commandement et de contrôle" nucléaire de la Corée du Nord est "mis en danger par une attaque de forces hostiles, une frappe nucléaire sera lancée automatiquement et immédiatement", précise la nouvelle doctrine.

Séoul et Washington avertissent depuis des mois que la Corée du Nord s'apprête à réaliser un essai nucléaire, qui serait son septième. Outre l'exercice "Tempête vigilante" prévu jusqu'à samedi, l'armée sud-coréenne a annoncé qu'elle procèderait la semaine prochaine à son exercice annuel "Taegeuk" destiné à "améliorer la performance en temps de guerre" et la gestion de crise.

Il s'agit d'un exercice simulé par ordinateur mené pour renforcer "la capacité à mener des missions pratiques en prévision de diverses menaces telles que les armes nucléaires, les missiles et les récentes provocations de la Corée du Nord", selon l'armée sud-coréenne.

 

 

 

 

 

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Vendredi 4 Novembre 2022 –  Israël : Benjamin Netanyahu et ses alliés remportent la majorité des sièges

Benjamin Netanyahu et ses alliés de droite ont remporté la majorité des sièges au Parlement à l'issue des législatives du 1er novembre, a annoncé jeudi la commission électorale israélienne.

Avec 32 sièges pour le Likoud de l'ancien Premier ministre Netanyahu, 18 pour les partis ultra-orthodoxes et 14 pour une alliance d'extrême droite, le bloc de droite a remporté 64 sièges, d'après la commission. En face, le bloc du Premier ministre sortant Yaïr Lapid, centriste, a remporté 51 sièges.

 

 

 

 

 

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Vendredi 4 Novembre 2022 –  Biden met en garde contre le «chaos en Amérique» à quatre jours des élections de mi-mandat

"C'est inédit, illégal, et anti-américain": à quatre jours des élections de mi-mandat, le président américain Joe Biden a mis en garde les candidats prêts à refuser les résultats du vote, assurant que cela "ouvre la voie au chaos". "Nous ne pouvons plus tenir la démocratie pour acquise", a averti le dirigeant démocrate, le ton grave.

Le président Biden s'exprimait à quelques encablures du Capitole, siège du Congrès américain que les partisans de Donald Trump, convaincus de sa victoire à l'élection de 2020, avaient attaqué dans un chaos sans nom, le 6 janvier 2021.  "J'aimerais pouvoir dire que l'assaut contre notre démocratie a pris fin ce jour-là. Mais je ne peux pas", a déclaré Joe Biden, énumérant le nombre de candidats prêts à refuser les résultats du vote aux élections du 8 novembre, le premier scrutin organisé dans l'ensemble du pays depuis cette attaque. "Il y a des candidats qui se présentent à tous les échelons de l'administration américaine (...) qui refusent de s'engager à accepter les résultats des élections auxquelles ils sont candidats", a alerté le locataire de la Maison Blanche.

 

"Des truquages"

Lors de cette élection, les Américains sont appelés à renouveler l'ensemble des sièges de la Chambre américaine des représentants et un tiers du Sénat. Toute une série de postes de gouverneurs et d'élus locaux sont également en jeu. Parmi ces candidats, l'ascension fulgurante de Kari Lake, candidate au poste de gouverneure dans l'Etat très disputé de l'Arizona, donne des sueurs froides aux démocrates.

La républicaine continue de dénoncer le résultat de la présidentielle de 2020, assurant que l'élection a été volée à Donald Trump, malgré les innombrables preuves du contraire. Cette quinquagénaire menace aussi de ne pas reconnaître le résultat de son propre scrutin. "Je vais gagner l'élection, c'est le résultat que j'accepterai", a déclaré la candidate à CNN.

L'ancien président Donald Trump, qui n'a jamais reconnu sa défaite à la présidentielle de 2020, semble aussi se préparer à contester le résultat des "midterms", s'ils venaient à être défavorables aux républicains. "Cela ouvre la voie au chaos en Amérique", a martelé Joe Biden, appelant également le pays à s'opposer à la "violence politique et l'intimidation des électeurs".

Le président a pris pour exemple le cas de Paul Pelosi, le mari de la cheffe démocrate Nancy Pelosi, attaqué à coups de marteau à son domicile vendredi matin. L'agresseur a indiqué qu'il cherchait en réalité la dirigeante américaine. Certains agents électoraux et élus ont aussi dit avoir constaté une hausse des menaces et intimidations.

Les personnes propageant ces théories sont "déterminées, et parviennent à se faire entendre", a prévenu Joe Biden, qui tente tant bien que mal d'axer le débat autour de la protection de la démocratie, quand les républicains l'attaquent sur son bilan économique.

 

Inflation "cruelle"

Accusant le président démocrate d'une gestion "cruelle" de l'inflation, les républicains se montrent de plus en plus confiants dans leurs chances de le priver de ses majorités au Congrès. Or, selon un sondage de l'université Quinnipiac publié mercredi, 36% des Américains estiment que l'inflation est l'enjeu le plus "urgent" auquel le pays est confronté. Le droit à l'avortement, autour duquel les démocrates ont tenté de mobiliser leur base, arrive en deuxième place, à seulement 10%. Les élections sont à 6%.

Selon les enquêtes d'opinion les plus récentes, l'opposition républicaine a de très grandes chances de s'emparer de la Chambre. Le sort du Sénat reste plus incertain. Joe Biden s'efforce d'inverser la vapeur. Les Américains "souffrent toujours" de l'inflation, a-t-il reconnu mercredi dans une allocution à la Maison Blanche consacrée aux emplois dans l'industrie, après avoir assisté à des démonstrations de maçonnerie et de soudure.

Affrontant un vent défavorable, le parti démocrate a appelé ses poids lourds à la rescousse, comme l'ancien président Barack Obama et ses incontestables talents oratoires. "Si vous êtes angoissé ou frustré en ce moment, ne vous plaignez pas. Ne faites pas la sourde oreille. Ne laissez pas l'autre camp vous convaincre que votre vote ne compte pas", a plaidé Barack Obama, en déplacement mercredi dans l'Etat très disputé de l'Arizona, l'Etat, de Kari Lake.

 

 

 

 

 

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Vendredi 4 Novembre 2022 –  Santé publique France alerte sur l'augmentation des cas de bronchiolite

Alerte rouge sur le front de l'épidémie de bronchiolite. Dans son rapport hebdomadaire, Santé publique France informe d'une augmentation très importante, rapide et précoce des indicateurs de surveillance de la bronchiolite chez les enfants de moins de 2 ans.

Le constat est sans appel. La France subit une épidémie de bronchiolite très importante, avec une augmentation très importante, rapide et précoce des indicateurs de surveillance de la bronchiolite chez les enfants de moins de 2 ans, et qui s’accentue d'une semaine à l'autre. Le nombre de passages aux urgences et d’hospitalisations pour bronchiolite est très élevé et à des niveaux supérieurs à ceux observés aux pics épidémiques des trois saisons précédentes et déjà équivalents à ceux du pic de la saison 2018-2019 précise Santé publique France. «L’épidémie de bronchiolite est désormais étendue à toutes les régions métropolitaines avec le passage de la Corse en phase épidémique, et avec une intensité plus marquée au nord de la France», explique encore SpF.

Un total de 6.167 enfants de moins de deux ans sont passés aux urgences pour bronchiolite en métropole dans la semaine du 24 au 30 octobre, un bond de 47% comparé à la semaine précédente. Près de 1.980 ont finalement été hospitalisés.

Courante et très contagieuse, la bronchiolite provoque chez les bébés une toux et une respiration difficile, rapide et sifflante.

Si elle est angoissante pour les jeunes parents, elle est la plupart du temps bénigne. Dans certains cas, elle peut nécessiter un passage aux urgences, voire une hospitalisation.

Cette épidémie vient frapper des services d'urgences pédiatriques qui sont plus largement plongés dans une crise liée à des conditions de travail insatisfaisantes et un manque de personnel. Face à cette crise et sous la pression des soignants, le ministre de la Santé François Braun a annoncé mercredi de nouvelles mesures pour venir en aide aux services pédiatriques, pour un montant total d'environ 400 millions d'euros. Il a reconnu une «situation préoccupante» dans les hôpitaux, liée à une épidémie de bronchiolite "inquiétante".

Traditionnellement, l'épidémie de bronchiolite suit un même schéma saisonnier d'une année sur l'autre: elle démarre entre fin octobre et mi-novembre, atteint un pic en décembre, se termine fin janvier voire fin février. Cette temporalité a été affectée depuis le Covid-19, dans de nombreux pays.

 

 

 

 

 

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Vendredi 4 Novembre 2022 –  Pfizer-BioNTech travaillent sur un vaccin ciblant Covid et grippe

Le géant pharmaceutique américain Pfizer et son partenaire allemand BioNTech ont annoncé jeudi le lancement de la première phase d'essai d'un vaccin candidat à base d'ARN messager combinant la protection contre la grippe et le Covid-19.

Les deux laboratoires ont déjà mis au point l'un des vaccins contre le Covid les plus vendus au monde.

Un vaccin combiné à partir de la technologie d'ARNm "pourrait simplifier les pratiques de vaccination contre ces deux agents pathogènes respiratoires, conduisant potentiellement à une meilleure couverture vaccinale pour les deux maladies", a déclaré Annaliesa Anderson, directrice scientifique chez Pfizer, dans un communiqué.

Pfizer et BioNTech rejoignent d'autres laboratoires qui tentent également de mettre au point un vaccin combiné : l'américain Moderna a démarré la phase 1 d'un vaccin contre la grippe et le Covid, a-t-il confirmé jeudi en marge de l'annonce de ses résultats trimestriels.

 

Le premier vaccin Covid-19 a généré des milliards d'euros de revenus

Mi-octobre, le laboratoire américain de biotechnologies Novavax a quant à lui annoncé les "résultats positifs de l'essai clinique de phase 1 et 2" d'un candidat vaccin de ce type.

En 2020, BioNTech et Pfizer avaient été en mesure de créer rapidement et avec succès le premier vaccin Covid-19 approuvé au monde, lequel a généré des milliards d'euros de revenus pour les deux entreprises.

La firme de Mayence (Allemagne de l'Ouest) va être en charge de tester l'innocuité, la réponse immunitaire et le niveau de dose optimal d'un vaccin candidat combiné, en recrutant 180 volontaires sains de 18 à 64 ans aux Etats-Unis, selon un communiqué. La période de suivi pour chaque participant sera de six mois.

L'ARN messager permet de commander aux cellules humaines de fabriquer des protéines présentes dans le virus afin d'habituer le système immunitaire à le reconnaître et à le neutraliser. La phase de test va servir à déceler "le potentiel des vaccins à ARNm ciblant plus d'un agent pathogène", a indiqué Ugur Sahin, PDG et co-fondateur de BioNTech, dans le communiqué.

 

 

 

 

 

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Vendredi 4 Novembre 2022 –  Trump va «très très très probablement» lancer une nouvelle candidature à la Maison-Blanche après les midterms

Depuis qu'il a quitté ses fonctions, l'ex-président a maintenu un rythme soutenu de rassemblements politiques, au cours desquels il a régulièrement évoqué la possibilité de se représenter à la présidence.

Donald Trump envisage de lancer une troisième candidature à la Maison-Blanche ce mois-ci, ont déclaré trois conseillers de Trump jeudi 3 novembre, tandis qu'il a lui-même évoqué la forte possibilité d'un retour lors d'un rassemblement dans l'Iowa plus tard dans la journée.

«Et maintenant, afin de rendre notre pays prospère, sûr et glorieux, je vais très, très, très probablement le refaire», a déclaré l'ancien président lors du rassemblement de jeudi soir, évoquant l'idée une candidature pour 2024.

 

«Préparez-vous»

«Préparez-vous, c'est tout ce que je vous dis, très bientôt. Préparez-vous», a-t-il ajouté. Selon ses conseillers, Donald Trump a téléphoné à ses confidents afin d'élaborer des scénarios possibles, alors qu'il cherche à tirer profit des victoires républicaines attendues lors des élections de mi-mandat de mardi 8 novembre.

«Je pense que Trump se présentera en 2024», a déclaré à Reuters un conseiller principal, sous couvert d'anonymat. «Je pense qu'il veut se présenter et qu'annoncer avant Thanksgiving lui donne un grand avantage sur ses adversaires, et il le comprend.» Une annonce dans les semaines à venir pourrait mettre à l'écart les rivaux potentiels pour l'investiture du parti, ont déclaré les conseillers, tout en ajoutant qu'il était possible que l'ancien président retarde encore sa décision ou change d'avis.

Une source proche de Donald Trump a déclaré qu'il avait l'intention d'annoncer sa campagne de réélection peu après les élections de mardi et qu'il avait déjà tâté le terrain pour trouver un staff potentiel pour organiser la campagne.

Selon les prévisions électorales et les sondages non partisans, il est très probable que les républicains obtiennent la majorité à la Chambre des représentants des États-Unis et qu'ils aient une chance de prendre le contrôle du Sénat, ce qui leur donnerait le pouvoir de bloquer le programme législatif du président Joe Biden pour les deux prochaines années.

 

L'ex-président reste impopulaire

Les espoirs électoraux des démocrates ont été remis en cause par les préoccupations des électeurs concernant l'inflation élevée. La cote de popularité de Joe Biden est restée inférieure à 50% pendant plus d'un an, atteignant 40% dans un récent sondage Reuters/Ipsos.

Donald Trump reste également impopulaire après son mandat de quatre ans marqué par la division, qui s'est terminé par l'assaut du Capitole américain par ses partisans le 6 janvier 2021, puis par deux années pendant lesquelles il a continué à affirmer à tort que sa défaite électorale était le résultat d'une fraude.

Il fait actuellement l'objet d'une série d'enquêtes, notamment une du ministère de la Justice sur des documents classifiés qu'il a emportés après avoir quitté ses fonctions, dont certains n'ont pas encore été retrouvés, selon les procureurs. Selon un sondage Reuters/Ipsos de la fin du mois dernier, 41% des Américains ont une opinion favorable de Donald Trump. Les vacances de Thanksgiving ont lieu le 24 novembre, ce qui laisse à Donald Trump une fenêtre de deux semaines après les élections pour faire son annonce.

Depuis qu'il a quitté ses fonctions, l'ex-président a maintenu un rythme soutenu de rassemblements politiques, au cours desquels il a régulièrement évoqué la possibilité de se représenter à la présidence. Il devrait accueillir sa famille et ses amis dans son club de Mar-a-Lago à Palm Beach, en Floride, mardi soir, pour célébrer les victoires attendues des candidats qu'il a soutenus lors des élections de mi-mandat.

 

Défi envers l'ex-président

Dans un défi direct à Trump, plusieurs personnalités républicaines majeures envisagent de briguer la nomination présidentielle du parti en 2024. Trump surveille de près le gouverneur de Floride Ron DeSantis, qui devrait remporter sa course à la réélection mardi contre le démocrate Charlie Crist. Le gouverneur de Virginie Glenn Youngkin et l'ancien vice-président de Trump, Mike Pence, sont également considérés comme faisant partie des rivaux potentiels.

L'annonce de sa campagne de réélection pourrait aider Trump à se propulser dans les États de l'Iowa, où il a participé à un rassemblement jeudi, et en Caroline du Sud, alors que ses rivaux travaillent encore sur leurs propres plans pour 2024, a déclaré le conseiller principal.

 

 

 

 

 

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Vendredi 4 Novembre 2022 –  Thierry Breton temporise sur la fin des voitures thermiques en 2035 au sein de l'Union européenne

Si le commissaire européen assure «tout faire pour pouvoir tenir la date», il pointe «les nombreux challenges».

Définitivement actée la semaine dernière, l'interdiction des ventes de voitures thermiques dans l'Union européenne après 2035, continue de faire parler. Invité ce matin sur le plateau de France 2, le commissaire européen au marché intérieur, Thierry Breton, a mis en garde contre un risque d'électrification trop rapide de l'industrie automobile. S'il a assuré ne pas vouloir repousser la date et «tout faire pour pouvoir la tenir», il a toutefois insisté sur les «nombreux challenges» induits par cette mesure. L'ancien ministre de l'économie français a répété son attachement à la clause de revoyure fixée à 2026 qui permettra, si besoin, de décaler l'échéance. «Quand il y a une clause de rendez-vous, on se repose toutes les questions», a-t-il pointé, sous-entendant que la date de l'interdiction pourrait être décalée à 2036 ou 2037.

Pour préparer la première échéance de 2026, le commissaire européen a annoncé la mise en place d'un groupe de travail. Ce dernier se réunira «tous les trois mois» et sera «composé des grands constructeurs automobiles, des fournisseurs, des syndicats, des associations d'usagers, des villes, des opérateurs d'électricité, etc. » a-t-il détaillé dans les Échos . Parmi les points de vigilances, il a souligné la nécessaire hausse exponentielle du nombre de bornes électriques «à 7 millions contre 700.000 aujourd'hui». La capacité de «production d'électricité propre» dans l'UE est également un enjeu majeur pour faire en sorte que cette conversion soit réellement écologique. Un point particulièrement d'actualité en pleine crise énergétique.

 

Réduction des émissions de CO2

Votée le 27 octobre, la nouvelle législation européenne exige que toutes les nouvelles voitures et ­camionnettes vendues dans l'UE soient, à partir de 2035, à émission zéro. Cette mesure ­interdit de facto la vente de ­véhicules à ­moteur à combustion, diesel, ­essence mais aussi ­hybrides. La puissante industrie perd une bataille, mais se dit, à travers ­l'Association des constructeurs européens (Acea), « prête à relever le défi », tout en réclamant la mise en place de « conditions » nécessaires.

Autre proposition votée : un objectif intermédiaire qui impose une réduction des émissions de CO2 de 55 % d'ici à 2030 par rapport aux niveaux de 2021 pour les voitures, et de 50 % pour les ­camionnettes. Pour faciliter les choses, une nouvelle méthode, commune dans toute l'Union, pour mesurer les émissions de CO2 des voitures et camionnettes sur l'ensemble de leur cycle de vie, a été décidée à l'échelle communautaire.

 

 

 

 

 

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Vendredi 4 Novembre 2022 –  En Italie, des manifestants brûlent leurs factures pour protester contre les prix de l'énergie

La péninsule italienne fait face à une vague de protestations qui rappelle le mouvement «Don't Pay UK» britannique. Les contestataires demandent «un moratoire généralisé sur les coûts de l'énergie».

Un «Don't pay UK» à l'italienne ? C'est ce que raconte le quotidien italien Il Venerdi, cité par Courrier International. La Botte fait face ces dernières semaines à des manifestations dans plusieurs grandes villes qui visent à protester contre l'inflation et les prix exorbitants de l'énergie.

Le modus operandi des manifestants est bien spécifique, et consiste à brûler des factures de gaz ou d'électricité, pour contester des prix qui s'envolent de façon vertigineuse. Un mouvement qui semble s'inspirer directement du mouvement britannique «Don't pay UK», lancé en août 2022.

 

«J'ai décidé de manger, et de ne pas payer»

Outre-Manche, les contestataires demandaient entre autres l'annulation immédiate des hausses des prix, et la mise en place d'une taxe sociale sur l'énergie afin de permettre à tous d'être au chaud cet hiver. Ils ont depuis remporté un certain succès... jusqu'à s'exporter sur le continent ? En brûlant leurs factures devant les caméras, les Italiens ont en tout cas suivi le pas. «J'ai reçu une facture de gaz de 320 euros et une facture d'électricité de 245 euros», raconte un retraité italien au micro de Radio France. «Je touche une pension de 500 euros. Je suis arrivé à un point où je me dis : soit je mange, soit je paye mes factures». Et de marteler, sur un ton définitif : «Et j'ai décidé de manger, et de ne pas payer».

L'épicentre de la manifestation se trouve à Naples, d'où est partie la contestation le 2 septembre 2022. Des centaines de Napolitains sans emploi brûlaient déjà leurs factures pour protester contre la forte augmentation des prix. Les manifestations s'étendent aujourd'hui à plusieurs autres capitales italiennes. Le mouvement se structure progressivement, soutenu par plusieurs organisations non gouvernementales écologistes, comme Extinction Rébellion. «Les épicentres de notre lutte sont Milan, Turin, Bologne, la Toscane, les Marches, Rome», explique l'un des porte-parole de l'ONG auprès du quotidien italien. Il rajoute souhaiter «un moratoire généralisé sur les coûts de l'énergie qui permette aux familles de passer l'hiver».

 

Grève généralisée des paiements dès le 30 novembre

Le site internet du mouvement, intitulé «Non Paghiamo» («nous ne payerons pas», NDLR), est plus que clair, demandant «que les factures soient réduites aux coûts d'avant pandémie et d'avant-guerre». En l'absence de réponses du gouvernement, la contestation vise à mettre en place une grève généralisée des paiements «à partir du 30 novembre». Le site espère recueillir un million de signatures d'ici la fin du mois. Pour l'instant, près de 35.000 personnes ont déjà rejoint la plateforme.

La hausse des prix s'est accélérée en Italie à 8,9% sur un an, contre 8,4% en août, selon l'Istat. Les prix alimentaires ont augmenté de 11,5%, et les prix de l'énergie à 44,5%. Cette hausse spectaculaire des prix est au plus haut depuis plus de quarante ans sur la péninsule : de quoi alimenter la colère de nombreux Italiens qui assurent être acculés par des factures exorbitantes qui ne leur permettent plus de vivre correctement.

Le gouvernement italien avait déjà adopté à la mi-septembre un plan de 14 milliards d'euros destinés à soutenir les ménages et les entreprises face à la hausse des factures énergétiques, permettant à l'Italie de caracoler sur le podium des pays ayant «dépensé le plus en Europe», selon Mario Draghi, l'ancien chef du gouvernement.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2286) : VENDREDI 4 NOVEMBRE 2022

Vendredi 4 Novembre 2022 –  Ukraine : les civils à Kherson «doivent être éloignés» des zones «dangereuses», déclare Poutin.

Les civils qui se trouvent à Kherson dans le sud occupé de l'Ukraine "doivent être éloignés" des zones "dangereuses" de combat, a affirmé vendredi le président russe Vladimir Poutine, Moscou y étant confronté à une contre-offensive ukrainienne.

"La population civile ne devrait pas souffrir des bombardements résultant de mesures offensives, contre-offensives et autres", a-t-il ajouté lors d'un échange notamment avec des volontaires russes engagés dans la région de Kherson, territoire ukrainien dont Moscou revendique l'annexion depuis fin septembre.

Les autorités d'occupation russes à Kherson avaient annoncé mardi avoir commencé le déplacement de "jusqu'à 70.000 personnes" se trouvant actuellement sur la rive gauche du fleuve Dniepr.

 

70.000 civils ont quitté leurs habitations

La semaine passée, les forces d'occupation russes avaient déjà indiqué que 70.000 civils avaient quitté leurs habitations situées à l'ouest sur la rive droite du fleuve et plus proches de la ligne de front

Plus tôt vendredi, le président russe avait déposé une gerbe de fleurs au pied du monument en hommage à Kouzma Minine et Dmitri Pojarski, deux figures de l'histoire russe qui avaient aidé à la libération de Moscou de l'occupation polonaise au début du XVIIe siècle.

Le Jour de l'unité nationale russe, non travaillé en Russie, commémore cette révolte populaire contre les forces polono-lituaniennes en 1612.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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