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14 octobre 2022 5 14 /10 /octobre /2022 07:00
LA MARCHE DU MONDE (2266) : JEUDI 13 OCTOBRE 2022

Jeudi 13 Octobre 2022 –  Sur la guerre en Ukraine, Emmanuel Macron explique : «La Russie a l’arme nucléaire, nous l’avons aussi»

Le président de la République Emmanuel Macron s'exprimait ce mercredi sur le plateau de France 2 lors de l'émission L'Evènement, le monde en crise (s). Interrogé sur la guerre en Ukraine et notamment les menaces d'utilisation de l'arme nucléaire par la Russie de Vladimir Poutine, le chef de l'Etat a fait preuve de mesure. «J’ai toujours dit la vérité aux Français», a-t-il débuté. «La Russie a l’arme nucléaire, nous l’avons aussi. On a une doctrine, elle est claire. La dissuasion fonctionne», a poursuivi Emmanuel Macron. Il a ensuite rappelé que «(la) doctrine repose sur les intérêts fondamentaux de la Nation» et que l'utilisation d'une arme nucléaire par la Russie sur le sol ukrainien ne remettait pas en cause ces derniers. «Ce serait une responsabilité historique de la part de la Russie, Vladimir Poutine le sait», a-t-il affirmé.

 

«Nous aidons l'Ukraine à résister»

Emmanuel Macron a ensuite expliqué que nous vivions «une guerre hybride, avec des armes informationnelles, (mais aussi) l’arme migratoire, le chantage énergétique, l’arme alimentaire». Plus tard, il a expliqué que «nous ne sommes pas en guerre, nous aidons l'Ukraine à résister». «On va livrer des radars, des systèmes et des missiles (anti aériens, NDLR) pour protéger (les Ukrainiens) des attaques, en particulier pour les protéger des attaques de drones», a-t-il dit.

Il a ensuite convenu qu'il «faudra revenir autour de la table, ce sera de l'intérêt de l'Ukraine et de la Russie de négocier». Le président de la République a beaucoup insisté sur la nécessité d'une meilleure coopération européenne, notamment sur la question de la flambée du prix du gaz, montrant, graphique de la Commission de Bruxelles aidant, que ce dernier suivait la rupture d'approvisionnement via le gazoduc Nord Stream.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2266) : JEUDI 13 OCTOBRE 2022

Jeudi 13 Octobre 2022 –  49-3 : la question n’est pas si, mais quand

Le tir de barrage des oppositions est si nourri à l’Assemblée nationale contre le projet de loi de finances sur le budget 2023 que la question liée à l’article 49-3 n’est plus de savoir s’il va être utilisé par le gouvernement, mais quand il le sera.

Le Conseil des ministres vient d'autoriser le gouvernement à utiliser le 49-3. Face à l'évidence.

Les voix du Rassemblement national se sont intégralement mêlées à celles de la France insoumise. Les électeurs du parti Les Républicains sont une fois de plus « cul par-dessus tête » (pour reprendre une récente expression présidentielle), en voyant ce qu’il reste de leur formation politique (62 députés) voter de facto contre l’embauche de 3 000 fonctionnaires dans la police ou la gendarmerie, contre le bouclier tarifaire sur les prix de l’énergie ou encore contre l’indexation sur l’inflation du barème de l’impôt sur le revenu, des propositions qu’ils auraient pu facilement revendiquer.

Il n’y a pas, c’est vrai, de bonne solution pour les LR qui ne peuvent pas – sous peine de ne plus exister- donner un blanc-seing à la majorité présidentielle relative, mais ne peuvent pas non plus, sans risquer l’indécence, bomber le torse en se targuant d’être « La » force pivot de l’Assemblée nationale.

Résultat pour le gouvernement : il devra «prendre ses responsabilités», comme l'a dit Bruno Le Maire. La question demeurant de savoir s'il faut laisser se tenir les débats ou abréger les souffrances.

 

Le 49-3, un aveu de faiblesse ?

A l’évidence, le 49-3 n’est pas un signe de puissance lorsqu’il est utilisé par un gouvernement, mais il n’est pas forcément l’aveu d’une grande faiblesse. Il peut être une arme tactique, utilisée dans la bataille traditionnelle entre opposition et majorité au parlement. Parfois au mépris de la cohérence…

On se souvient d’un François Hollande très véhément au moment des débats enflammés sur le Contrat première embauche (CPE) de Dominique de Villepin en 2006 : « Le 49-3 est une brutalité. Le 49-3 est un déni de démocratie. Le 49-3 est une manière de freiner ou d'empêcher le débat parlementaire. » Et qui une fois élu l’utilisera plus de six fois avec son Premier ministre, Manuel Valls, notamment pour faire adopter la loi croissance d’un certain…. Emmanuel Macron !

La réalité, comme le souligne un autre ex-président de la République, Nicolas Sarkozy (administrateur du groupe Lagardère), c’est que « sur certains textes, ne pas passer en force, c’est ne pas passer du tout ! ». Et de rappeler au passage que ses gouvernements successifs dirigés par François Fillon n’ont jamais utilisé cette disposition prévue par la Constitution.

 

Un 49-3 peut en cacher un autre

Il est clair que cet article 49-3 est un boomerang qui peut revenir violemment dans la face de ceux qui l’utilisent. D’abord parce qu’il pourrait être le premier d’une longue série pour Elisabeth Borne, condamnée à cette méthode pour faire adopter les textes les plus controversés de son gouvernement. Mais aussi car il ouvre malgré tout, la voie à une motion de censure à l’issue toujours hasardeuse en ces temps de forte houle parlementaire. Avec en surplomb un Emmanuel Macron qui se dit, en privé, prêt à dissoudre sans délai l’Assemblée nationale si une telle motion était adoptée.

Ensuite ce passage en force pourrait nourrir les rangs des manifestants que compte réunir dimanche 16 octobre Jean Luc Mélenchon lors de sa marche contre la vie chère. Il pourrait aussi achever de braquer un pays déjà à cran sur les questions de pouvoir d’achat, de flambée des prix de l’énergie ou de pénuries d’essence et qui reproche son incurie à un exécutif dont la main ne tremble pas dans le petit jeu politicien ou pour la collecte des impôts et des taxes, mais qui se montre impuissant sur les questions de sécurité ou de respect de l’autorité de l’État.

Le vote de ce projet de budget est prévu pour le 25 octobre. Le gouvernement aura-t-il la patience d’attendre jusque-là ? Parfois, c’est l’impatience de gagner qui fait perdre.

 

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2266) : JEUDI 13 OCTOBRE 2022

Jeudi 13 Octobre 2022 –  Grève dans les raffineries : quatre salariés réquisitionnés en Normandie

Le gouvernement a lancé une première réquisition de quatre salariés grévistes chez Esso-ExxonMobil pour débloquer des stocks de carburants et ravitailler les stations-services franciliennes à sec mais la grève se poursuivait, y compris chez TotalEnergies, faute d'avancées sur les négociations salariales.

Comme annoncé par la Première ministre la veille, le ministère de la Transition énergétique a lancé la réquisition des personnels indispensables au fonctionnement du dépôt de carburants de la raffinerie d'ExxonMobil de Notre-Dame-de-Gravenchon, en Seine-Maritime.

La préfecture de Normandie a mis à exécution ces arrêtés, qui ont été notifiés par le directeur du site à quatre salariés, deux pour mercredi, et deux pour jeudi, selon le ministère.

Philippe Martinez, leader de la CGT, venu en soutien des salariés d'ExxonMobil, a dénoncé une "décision scandaleuse" et annoncé le dépôt d'un référé jeudi, pour s'y opposer. Dans les Bouches-du-Rhône, l'antenne départementale de la CGT a menacé d'appeler à la "mobilisation générale" à la première réquisition.

 

La réquisition ne vise pas les opérations de la raffinerie et donc la production de carburant.

Elle "va permettre d’assurer l’expédition des produits", "normalement aujourd’hui vers la région parisienne" par oléoduc, a précisé une porte-parole d’Esso France.

Les grévistes du dépôt de Flandres de TotalEnergies, près de Dunkerque, seront les prochains à faire l'objet de réquisitions, selon le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran.

 

 Six des sept raffineries de France étaient en grève 

Les salariés indispensables devraient se voir contraints de venir rouvrir les vannes, sous peine de sanctions pénales.

Six des sept raffineries de France sont en grève mercredi: les quatre de TotalEnergies et les deux d'Esso-ExxonMobil; seule celle de Lavéra (groupe Petroineos) n'est pas bloquée. S'y ajoute le dépôt de Flandres.

Et FO, quatrième syndicat parmi les salariés du raffinage chez TotalEnergies, a rejoint la grève.

De quoi prolonger les pénuries, malgré la promesse d'amélioration du gouvernement.

Mardi à 18H00, 31,3% des stations-service manquaient d'un ou plusieurs carburants, selon le ministère. La proportion était pire dans dans les Hauts-de-France et en Ile-de-France.

 

Les négociations n'ont pas commencé chez TotalEnergies

Partout les automobilistes racontent leur "galère": "ça fait la troisième station-service", désespère Esther Berrebi, assistante de vie à Paris. "Depuis 7 heures du matin, je suis dans la rue."

Le travail des artisans, ambulanciers, livreurs et autres professionnels est perturbé, au point que le patronat s'est inquiété cette semaine des conséquences sur la vie économique du pays.

La cause du conflit: les salaires. La CGT, qui a lancé la grève le 27 septembre chez TotalEnergies, revendique 10% d'augmentation pour 2022, contre les 3,5% obtenus en début d'année, afin de compenser l'inflation et de profiter des bénéfices exceptionnels du groupe. Mais ces négociations n'ont pas commencé chez TotalEnergies.

 

La CGT de TotalEnergies a demandé l'ouverture de négociations salariales "sans conditions"

Pour la première fois, la direction a accepté de recevoir la CGT mercredi, jusqu'à présent, elle exigeait comme préalable la levée des blocages pour voir le deuxième syndicat du groupe. La CGT de TotalEnergies a demandé l'ouverture de négociations salariales "sans conditions", à l'issue de cette première entrevue avec la direction, désormais ouverte selon le syndicat à des négociations si les livraisons de carburants reprenaient.

La direction "ne parle plus de levée de la grève mais simplement d'une reprise des livraisons de produits", a indiqué aux journalistes Thierry Defresne, secrétaire CGT du comité TotalEnergies Europe, au terme de la rencontre au siège du groupe, à La Défense.

 

Chez Esso, un accord a été signé avec deux syndicats majoritaires dont la CFDT, mais pas avec la CGT

Le syndicat a par ailleurs proposé aux autres organisations représentatives reçues individuellement mercredi (CFE-CGC, CFDT et CAT -confédération autonome du travail) de se retrouver en intersyndicale en fin de journée pour essayer de trouver une position commune.

Chez Esso, un accord a été signé avec deux syndicats majoritaires dont la CFDT, mais pas avec la CGT. La grève continuait dans ses deux raffineries. A Fos-sur-Mer, aucun carburant n'est sorti depuis le 21 septembre.

 

La députée écologiste Sandrine Rousseau a appelé mercredi à la grève générale

Chez TotalEnergies, la grève dure depuis le 27 septembre et prend de l'ampleur. Elle concerne la raffinerie de Normandie (Gravenchon), près du Havre, le dépôt de Flandres, près de Dunkerque, la "bio-raffinerie" de La Mède (Bouches-du-Rhône), la raffinerie de Feyzin (Rhône), et celle de Donges.

Face aux files d'attente d'automobilistes exaspérés, interviewés en boucle sur les chaînes d'information, le gouvernement est de plus en plus critiqué par les oppositions.

La députée écologiste Sandrine Rousseau a appelé mercredi à "la grève générale", quand Mathilde Panot (LFI) s'est rendue parmi les grévistes d'ExxonMobil à Gravenchon.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2266) : JEUDI 13 OCTOBRE 2022

Jeudi 13 Octobre 2022 –  En Alsace, un enseignant menacé de mort après avoir évoqué les caricatures de Mahomet

Un professeur aurait été menacé de mort par l'oncle d'une de ses élèves après avoir évoqué les caricatures de Mahomet et Charlie Hebdo en cours.

Le rectorat de Strasbourg a "fermement" condamné mercredi les menaces de mort proférées dans un lycée du Haut-Rhin par l'oncle d'une élève contre un professeur, qui avait évoqué en classe "la liberté d'expression, les caricatures de Mahomet et Charlie Hebdo".

"Le rectorat condamne fermement les intimidations et menaces envers les personnels de l'Education nationale", indique-t-il dans un communiqué.

Selon une source judiciaire, l'incident s'est produit le 4 septembre au lycée Scheurer-Kestner de Thann, à l'ouest de Mulhouse. Un professeur "a subi des menaces de mort de la part de l'oncle d'une de ses élèves, après qu'il a abordé en classe la liberté d'expression, les caricatures de Mahomet et Charlie Hebdo", selon cette même source. Celle-ci ajoute que l'élève, "qui s'est accrochée verbalement en classe avec l'enseignant, s'en serait plaint en rentrant chez elle".

 

L'adolescente sera convoquée ultérieurement par le juge d'instruction pour être entendue sur des faits d'apologie du terrorisme

"Son oncle, qui aurait évoqué le nom de Samuel Paty durant l'échange avec l'enseignant devant le lycée, a été placé en garde à vue, et mis en examen pour menaces de mort", après une plainte de l'enseignant, a ajouté cette source judiciaire.

Il a été remis en liberté sous contrôle judiciaire, avec interdiction de contact avec le professeur et de se présenter aux abords de l'établissement.

L'adolescente sera convoquée ultérieurement par le juge d'instruction pour être entendue sur des faits d'apologie du terrorisme. Dans son lycée, un conseil de discipline doit statuer sur ce dossier prochainement.

 

L'établissement haut-rhinois «fait l'objet d'une attention constante de la part du rectorat et des services de l’Etat» depuis cet incident

Une équipe mobile de sécurité y est présente depuis le 6 octobre "pour garantir la sécurité, accompagner les équipes et assurer un soutien psychologique", précise le rectorat, selon lequel "une cellule d'écoute pour le personnel a été mise en place".

Lundi, "deux membres de l'équipe Valeurs de la République (EAVR) de l'académie" ont été dépêchés sur place afin d'apporter "la réponse éducative adaptée", précise le rectorat. Par ailleurs, le lycée sera intégré "cette année dans le plan de formation laïcité" et "une formation sur la gestion des questions sensibles et sur la laïcité" y sera organisée.

Cet incident est survenu peu de temps avant l'hommage prévu vendredi 14 ou lundi 17 octobre dans les établissements scolaires à Samuel Paty, enseignant d'histoire-géographie de 47 ans décapité le 16 octobre 2020 pour avoir montré en classe des caricatures de Mahomet.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2266) : JEUDI 13 OCTOBRE 2022

Jeudi 13 Octobre 2022 –  L'hallucinante vidéo de l'armée ukrainienne pour demander la livraison des canons Caesar

Le clip diffusé sur le compte Twitter du ministère ukrainien de la Défense est sans doute la version la plus originale de toutes les suppliques de Kiev pour augmenter l'aide occidentale dans son combat contre la Russie.

Musique de Gainsbourg, égéries du charme à la française et coucher de soleil. L'armée ukrainienne a brisé les codes de la communication militaire dans un clip implorant Paris de faire preuve de "romantisme" en envoyant d'autres pièces d'artillerie Caesar.

On ne fait pas la guerre avec des fleurs mais Kiev aura eu le mérite d'essayer. "Les gestes romantiques prennent diverses formes", peut-on lire dans le clip alors que défilent des images de roses, de chocolat, de nuit tombante sur la Seine avec la tour Eiffel en arrière-plan. Et même de deux mains amoureuses qui s'entrelacent.

"Mais si vous voulez vraiment gagner nos cœurs, rien ne vaut de l'artillerie de 155 mm auto-propulsée et hautement mobile", poursuit le film de 41 secondes sur des images de canons Caesar. Avec, en fond sonore, le très érotique "Je t'aime moi non plus" de Serge Gainsbourg et Jane Birkin.

Le président français Emmanuel Macron a confirmé la semaine dernière que Paris envisageait l'envoi de six canons Caesar supplémentaires à l'Ukraine, en sus des 18 déjà livrés. Ces canons, fleuron de l'artillerie française, ont une portée de 40 kilomètres.

"Merci beaucoup, France", conclut le clip en français dans le texte, avec des photos des présidents français et ukrainien, avant de continuer en anglais: "Envoyez-en plus s'il vous plaît".

La vidéo, devenue virale sur les réseaux sociaux, est diffusée avec ces quelques mots: "Sophie Marceau… Isabelle Adjani… Brigitte Bardot… Emmanuel Macron! … et les CAESARs!".

Sa publication intervient après deux journées de bombardements d'ampleur sur plusieurs villes et installations ukrainiennes par l'armée russe, qui ont relancé le débat d'un renforcement des capacités de défense de Kiev par ses alliés occidentaux.

 

Des missiles antichar et anti-aérien déjà fournis

La France a aussi fourni jusqu'ici des missiles antichar et anti-aérien, des véhicules de l'avant blindé (VAB), du carburant, des équipements individuels et une quinzaine de canons tractés TRF1 de 155 mm. Elle étudie la possibilité de livrer 20 véhicules blindés Bastion.

Mais d'après le classement établi par le Kiel Institute for the World economy, la France n'est qu'en 11e position pour le soutien militaire à l'Ukraine avec 233 millions d'euros d'aide depuis début 2022, contre 25 milliards pour les Etats-Unis, 4 milliards pour le Royaume-Uni, 1,8 milliard pour la Pologne et 1,13 milliard pour l'Allemagne.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2266) : JEUDI 13 OCTOBRE 2022

Jeudi 13 Octobre 2022 –  La condamnation de l’annexion des régions ukrainiennes par la Russie votée à l’ONU

L’Assemblée générale de l’ONU a adopté une résolution condamnant l’annexion «illégale» de régions ukrainiennes par la Russie à 143 voix pour, face à cinq pays contre et 35 abstentions.

La Russie a tout tenté pour contrarier le vote d’une résolution condamnant l’annexion illégale de régions d’Ukraine, à l’Assemblée générale des Nations unies. En suggérant, tout d’abord, que le vote soit tenu secret, pour permettre au maximum d’États de participer. Mais la proposition a été rejetée, lundi 10 octobre, par 107 États sur les 193 que compte l’Assemblée, contre 13 voix favorables et 39 abstentions. En s’efforçant, ensuite, de procéder au vote avant l’ouverture du pupitre au débat public, réclamé par 65 États. Le but, pour Moscou, était de rendre inaudible le concert attendu de protestations contre ses conquêtes territoriales en Ukraine. Là encore, l’initiative a échoué.

À l’origine du texte, l’Union européenne rappelle, par la bouche de son envoyé spécial Silvio Gonzato, que «si nous ne condamnons pas aujourd’hui les actions de la Fédération de Russie en Ukraine, nous ouvrons grande la porte pour des attaques flagrantes similaires contre n’importe lequel de nos pays demain.» L’Assemblée générale a voté pour la condamnation de ces annexions, avec 143 voix pour, 5 contre et 35 abstentions. À Turtle Bay, la Russie a pu compter ses soutiens sur les doigts d’une main: Biélorussie, Corée du Nord, Nicaragua et Syrie. D’autres puissances « neutres » (Brésil, Inde, Chine, Pakistan) et nombre de pays africains, dont l’Afrique du Sud, se sont prudemment abstenues. Moscou comptait sur leur silence, ainsi que sur celui du reste des «non-alignés» d’Amérique du Sud et d’Asie pour rompre son isolement mondial commencé le 24 février dernier, jour de l’invasion de l’Ukraine.

 

Signes d’usure

Depuis avril, les diplomates occidentaux perçoivent les signes grandissants d’une «usure» des pays dits «du Sud», au regard de la guerre en Ukraine. Soucieux des importations agroalimentaires interrompues, des fléaux conjugués de la famine et d’une inflation exponentielle, ces pays expriment désormais ouvertement leur exaspération face à ce qu’ils considèrent comme une obsession de l’Occident, alors que sévissent d’autres conflits dévastateurs en Syrie, en Éthiopie, au Yémen.

Pour en avoir le cœur net, l’organisation non-gouvernementale International Crisis Group a passé au crible les interventions des États membres de l’ONU lors de la «semaine de haut niveau» fin septembre à New York. Alors que 141 États sur 193 avaient condamné l’agression russe en février, 54 dirigeants sur les 156 recensés ont pris soin de ne pas mentionner le conflit dans leur discours. Seuls 18 leaders africains sur 53 ont omis de citer le nom de la Russie.

La réunion d’urgence de l’Assemblée générale, organisée à la demande de l’Ukraine et de l’Albanie, faisait suite à celle tenue au Conseil de sécurité, vendredi 7 mars, lors de laquelle la Russie avait brandi son veto contre une résolution condamnant les annexions de territoires ukrainiens.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2266) : JEUDI 13 OCTOBRE 2022

Jeudi 13 Octobre 2022 –  Hollande demande à la direction du PS de «se taire» et de «laisser la place»

Aquelques mois du congrès du PS, l'ancien président de la République François Hollande a demandé jeudi à la direction du parti de "laisser la place" pour permettre la reconstruction d'une nouvelle "force motrice de la gauche".

Les grandes manoeuvres ont commencé au parti socialiste, où les opposants à l'alliance avec La France insoumise au sein de la Nupes fourbissent leurs armes pour tenter de battre le premier secrétaire Olivier Faure lors du prochain congrès prévu du 27 au 29 janvier à Marseille.

 

"Rassemblons toutes les personnes qui ont envie de faire cette force et allons de l'avant"

"Quand on a depuis cinq ans la responsabilité d'un parti et qu'on est (...) même pas capable de présenter une candidature aux élections européennes, même pas capable d'avoir un programme crédible pour l'élection présidentielle, on se tait et on laisse la place", a lancé sur franceinfo l'ancien chef de l'Etat, exprimant ainsi son souhait d'un changement de direction lors du Congrès. "On laisse la place à ceux qui veulent constituer une grande force socialiste, qui veulent qu'on aille de l'avant et qui veulent offrir surtout aux Français une solution", a-t-il ajouté.

Il n'a cependant pas voulu répondre à une question de "l'incarnation" de cette alternative. "Si je commençais à dire: c'est celui-là ou celle-là" qui l'incarnera, "on serait déjà perdu, rassemblons toutes les personnes qui ont envie de faire cette force et allons de l'avant", a-t-il poursuivi.

"La direction actuelle du PS, elle, assume pleinement la responsabilité de son héritage et de son bilan. Depuis 4 ans elle retisse patiemment et obstinément ce lien de confiance que d'autres ont rompu entre les socialistes et le peuple de gauche", lui a répondu sur Twitter la numéro deux du PS Corinne Narassiguin.

Début octobre, deux tribunes ont été publiées pour "refonder" le parti: l'une par l'opposante historique Hélène Geoffroy, maire de Vaulx-en-Velin (Rhône), l'autre par trois élus locaux proches de la maire de Paris Anne Hidalgo et de la présidente de la région Occitanie Carole Delga, toutes deux réfractaires à l'accord Nupes conclu en mai entre le PS, LFI, EELV et le PCF.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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