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12 octobre 2022 3 12 /10 /octobre /2022 07:00
LA MARCHE DU MONDE (2264) : MARDI 11 OCTOBRE 2022

Mardi 11 Octobre 2022 –  Pénurie de carburants : les députés LR dénoncent la «chienlit», la gauche défend la grève

Le patron des députés LR Olivier Marleix (photo) a dénoncé mardi la "chienlit" créée par les pénuries de carburant, et estimé que le gouvernement devait "mettre l'épée dans les reins des pétroliers", tandis que les élus de gauche ont défendu les grévistes.

Face à cette "situation inédite" qui relève de l'"ordre public", "le gouvernement doit mettre l'épée dans les reins des pétroliers pour débloquer cette question au plus vite", a estimé Olivier Marleix lors d'un point presse. "Tout cela est totalement intolérable", a-t-il ajouté, regrettant que "le gouvernement laisse faire, laisse Total, qui lui-même procrastine".

Mais "le gouvernement doit agir : c'est à lui de prendre ses responsabilités et de faire pression sur les pétroliers pour que les discussions aient lieu rapidement, que personne ne soit tenté de jouer la montre" et "ne prenne les Français en otage plus longtemps", a affirmé cet élu d'Eure-et-Loir.

Interrogé sur l'opportunité pour le gouvernement de lancer des réquisitions, il s'est interrogé: "qu'est-ce qu'il attend? On n'a jamais vu dans notre pays une telle chienlit".

De son côté, le député LFI Alexis Corbière a martelé que "c'est la grève qu'il faut valoriser". "Oui, ça gêne, c'est sûr (...) Mais personne ne découvre que la grève produit du dérangement", a-t-il ajouté.

"Le but des salariés n'est pas de gêner, (...) c'est de pouvoir faire payer la direction et je pense que tous les Français dans ce pays se sentent malgré tout représentés par ces salariés", a poursuivi le député de Seine-Saint-Denis.

 

"Le gouvernement doit faire pression sur Total pour qu’il lâche sur ses profits"

"On ne résout pas un conflit social par la brutalité. Le gouvernement a encore une fois fait preuve d'un certain amateurisme", a critiqué le député socialiste Benjamin Lucas, dénonçant une "volonté de communiquer à outrance qui a desservi la préparation et la gestion de cet événement".

"Je mets au défi n'importe quel membre du gouvernement ou force de sécurité de redémarrer une raffinerie", a lancé le député communiste Sébastien Jumel, pour qui "le gouvernement doit faire pression sur Total pour qu’il lâche sur ses profits".

"Soutien aux salariés d'Esso-ExxonMobil et TotalEnergies, à qui le gouvernement répond par une menace de réquisition des salariés en grève", a tweeté l'écologiste Marie-Charlotte Garin.

Le gouvernement, sous le feu des critiques alors qu'un tiers des stations-service sont affectées par des pénuries, a réclamé mardi un déblocage "sans délai" des dépôts de carburants, en menaçant d'"intervenir", mais les grévistes ont reconduit le mouvement.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2264) : MARDI 11 OCTOBRE 2022

Mardi 11 Octobre 2022 –  Cinq Français au total sont retenus en Iran :

Cinq Français au total sont retenus à l'heure actuelle en Iran, a annoncé mardi la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna (photo) sur  France Inter, alors que jusqu'à présent, seuls quatre étaient officiellement reconnus par Paris.

"J'aurai cet après midi le ministre des Affaires étrangères iranien pour demander une nouvelle fois la libération immédiate de tous nos compatriotes qui sont retenus en Iran, il y en a cinq actuellement", a déclaré Catherine Colonna. "Nous devons protéger notre communauté, elle est dans nos coeurs et dans nos actions", a ajouté la ministre.

Jusqu'à présent, la France avait officiellement quatre de ses ressortissants détenus en Iran: la chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah, arrêtée en juin 2019 puis condamnée à cinq ans de prison pour atteinte à la sécurité nationale, Benjamin Brière, arrêté en mai 2020 et condamné à huit ans et huit mois d'emprisonnement pour espionnage, et deux syndicalistes, Cécile Kohler et Jacques Paris, arrêtés en mai dernier.

 

Une vingtaine de ressortissants de pays occidentaux détenus ou bloqués en Iran

Téhéran avait annoncé début octobre l'arrestation de neuf étrangers, dont un Français, dans la vague de contestation qui secoue actuellement le pays depuis la mort de Mahsa Amini. Mais Paris n'avait pas confirmé l'arrestation d'un de ses ressortissants.

La semaine dernière, Téhéran a diffusé une vidéo présentée comme des "aveux" de Cécile Kohler et Jacques Paris, entraînant une réaction virulente de Paris qui a dénoncé une "mise en scène indigne" et évoqué pour la première fois des "otages d'Etat".

Et vendredi, le Quai d'Orsay a appelé les Français de passage en Iran à "quitter le pays dans les plus brefs délais compte tenu des risques de détention arbitraire auxquels ils s'exposent".

Plus d'une vingtaine de ressortissants de pays occidentaux, binationaux pour la plupart, sont détenus ou bloqués en Iran, ce que des ONG condamnent comme une politique de prise d'otages pour obtenir des concessions des puissances étrangères.

Par ailleurs, Catherine Colonna a indiqué que l'Union européenne s'était accordée sur des sanctions contre les responsables de la répression en Iran. "L'UE hier s'est mise d'accord sur le plan des équipes techniques sur un train de sanctions. Ce sera validé au niveau ministériel lundi et au Conseil européen en milieu de semaine prochaine", a dit la ministre. Elle avait évoqué la semaine dernière un "gel des avoirs et l'interdiction de voyager" pour les responsables de la répression.

Le mouvement de contestation ne faiblit pas dans plusieurs régions d'Iran en dépit de la répression meurtrière des manifestations déclenchées par la mort de Mahsa Amini, décédée après son arrestation par la police des moeurs il y a près de quatre semaines. La répression des manifestations a fait au moins 95 morts depuis le 16 septembre, selon des ONG.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2264) : MARDI 11 OCTOBRE 2022

Mardi 11 Octobre 2022 –  Gestion du Covid-19 : Edouard Philippe devant la CJR le 24 octobre pour une éventuelle mise en examen

L'ancien Premier ministre Edouard Philippe est convoqué le 24 octobre devant la Cour de justice de la République (CJR) en vue d'une éventuelle mise en examen dans le cadre de l'enquête sur la gestion de l'épidémie de Covid-19, a confirmé le parquet général, sollicité par l'AFP, après une information du Monde.

Le maire du Havre et président d'Horizons, parti proche de la majorité présidentielle, sera entendu par les trois magistrats de la commission d'instruction de la CJR sur les infractions de mise en danger de la vie d'autrui et abstention volontaire de combattre un sinistre, a confirmé le parquet général près la Cour de cassation.

 

Une mise en examen ou un placement sous témoin assisté

A l'issue de son audition, il peut être mis en examen ou placé sous le statut plus favorable de témoin assisté s'il parvient à convaincre les juges qu'il n'existe pas suffisamment d'indices graves ou concordants pouvant être retenus contre lui.

"Je conteste vigoureusement les incriminations qui me sont reprochés", a assuré dimanche l'ancien Premier ministre (mai 2017- juillet 2020) dans une interview au Parisien. Dans cette information judiciaire ouverte en juillet 2020, l'ancienne ministre de la Santé (mai 2017-février 2020) Agnès Buzyn a été mise en examen pour mise en danger de la vie d'autrui le 10 septembre 2021. Elle a été placée sous le statut de témoin assisté pour abstention volontaire de combattre un sinistre.

Outre Mme Buzyn et M. Philippe, l'ex-ministre de la Santé Olivier Véran, aujourd'hui porte-parole du gouvernement, est visé par cette instruction sur la gestion gouvernementale de l'épidémie de Covid-19 menée par la CJR, seule habilitée à poursuivre et juger des membres du gouvernements pour des crimes ou délits commis dans l'exercice de leurs fonctions.

A ce stade, Olivier Véran n'a pas été entendu par la CJR. Les investigations avaient été lancées après plusieurs plaintes dénonçant notamment le manque d'équipements de protection pour les soignants et la population ou les errements sur la nécessité ou non de porter des masques.

Depuis, d'autres plaintes ont été jointes à l'information judiciaire en cours. Dans cette affaire, plusieurs perquisitions avaient été menées en octobre 2020, notamment aux domiciles et bureaux de MM. Véran et Philippe, de Mme Buzyn et de l'ex-membre du gouvernement Sibeth Ndiaye. A ce jour, selon les chiffres de Santé publique France, l'épidémie de Covid-19 a provoqué 155.000 décès en France.

 

 

 

 

 

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Mardi 11 Octobre 2022 –  Guerre en Ukraine : la Turquie demande un cessez-le-feu, rencontre Erdogan-Poutine mercredi

Le président russe Recep Tayyip Erdogan nourrit l'espoir d'amener ses homologues russe Vladimir Poutine et ukrainien Volodymyr Zelensky à se rencontrer à Istanbul pour des pourparlers sur une trêve.

La Turquie a appelé mardi la Russie et l'Ukraine à un cessez-le-feu viable "dès que possible", estimant que les deux pays s'écartaient du chemin de la diplomatie alors que la guerre perdure. "Un cessez-le-feu doit être établi dès que possible. Le plus tôt est le mieux", a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, lors d'un entretien télévisé.

Membre de l'Otan, la Turquie maintient une position neutre depuis le début de l'invasion russe en Ukraine le 24 février et conserve de bonnes relations avec Moscou et Kiev.

"Malheureusement (tous deux) se sont rapidement écartés de la diplomatie" depuis des pourparlers entre des négociateurs russes et ukrainiens en mars à Istanbul, a poursuivi M. Cavusoglu.

"Alors que la guerre entre l'Ukraine et la Russie se prolonge, malheureusement, la situation empire et se complique", a-t-il ajouté.

Le ministre a également appelé à "une paix juste" fondée sur l'intégrité territoriale de l'Ukraine. "Il doit y avoir une paix juste pour l'Ukraine. Où se poursuit la guerre? Elle se poursuit sur le sol ukrainien", a-t-il souligné.

"Un processus qui garantira l'intégrité territoriale et les frontières de l'Ukraine doit commencer", a-t-il estimé. "Sans un cessez-le-feu, il n'est pas possible de parler de ces questions de manière saine: un cessez-le-feu viable et une paix juste".

 

Une rencontre mercredi

Le président turc Recep Tayyip Erdogan rencontrera son homologue russe Vladimir Poutine mercredi à Astana, en marge d'un sommet régional dans la capitale du Kazakhstan, a indiqué à l'AFP un responsable turc.

Les présidents turc et russe se sont déjà rencontrés en marge d'un sommet régional en Ouzbékistan le mois dernier.

M. Erdogan nourrit l'espoir d'amener Vladimir Poutine et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky à se rencontrer pour des pourparlers de paix dont les belligérants ne semblent pas vouloir, mais jugés essentiels et réalistes par les officiels turcs.

 

 

 

 

 

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Mardi 11 Octobre 2022 –  Krach britannique : quels effets pour la France ?

Le Royaume-Uni est le cinquième partenaire de l'Hexagone, mais un des rares pays avec qui le solde commercial est très positif. L'inquiétude monte dans les secteurs du tourisme, des boissons et du tabac.

Une chute sans fin, une descente infernale vers des abysses jamais atteints. Les spécialistes des questions monétaires manquent d’allégories pour qualifier la dépréciation de la livre sterling, tombée, en septembre, à son plus bas historique face au dollar. La monnaie britannique résiste mieux face à l’euro (– 8 % depuis début août).

 

Pour la France, la mauvaise santé du patient anglais n’est jamais une bonne nouvelle

Mais, la semaine dernière, les taux des obligations d’État britanniques se sont tendus : celui de l’emprunt à dix ans est passé de 3,5 % à 4,3 % en une semaine. Le pays se finance presque au même prix que l’Italie (4,5 %) dirigée par un parti postfasciste. Pour la France, la mauvaise santé du patient anglais n’est jamais une bonne nouvelle. Certes, notre pays est moins exposé au commerce avec le Royaume-Uni que certains de ses partenaires européens, avec des exportations qui correspondent à 2,6 % du PIB français en 2018 (1,4 % pour les biens et 1,2 % pour les services), alors que les exportations de l’Union européenne vers la Grande-Bretagne constituent environ 3 % de son PIB.

Si le Royaume-Uni n’est que le cinquième partenaire commercial de la France, avec 76 milliards d’euros d’échanges en 2021 (109 milliards en 2019), il représente, phénomène assez rare pour être souligné, le premier excédent bilatéral de la France. En 2021, le solde commercial a atteint 4 milliards d’euros (5 milliards d’euros en 2020).

 

L’impact à moyen et long termes du Brexit reste incertain

Ce sont surtout les secteurs du tourisme (2,6 milliards d’euros, + 11 %) ou des boissons et tabac (4,6 milliards, + 11 %) qui sont très excédentaires. L’impact à moyen et long termes du Brexit reste incertain. Il variera selon les barrières tarifaires et non tarifaires qui pourraient être instaurées sur certains biens et services. « Dans toute crise, il y a des opportunités, surtout dans les secteurs de la santé, des énergies propres et de la tech », analyse Thierry Drilhon, ex-haut dirigeant de Cisco et président de la Chambre de commerce et d’industrie franco-britannique.

 

L'inflation va atteindre un pic de près de 11% en octobre

Mais ce qui inquiète, au-delà du krach de la livre sterling, c’est la probable entrée en récession du Royaume-Uni dès le dernier trimestre. L’inflation va connaître un pic en octobre de près de 11 % (9,9 % sur un an). Malgré un plan d’aide aux ménages de 100 milliards de livres, la nouvelle Première ministre, Liz Truss, peine à convaincre.

Son plan de relance, sorte de « quoi qu’il en coûte » sauce Worscestershire, ne rassure pas. « J’ai confiance dans la résilience des Britanniques et en la force du lien qui unit nos deux pays, conclut Thierry Drilhon, qui met en avant l’attractivité du marché d’outre-Manche pour les entreprises : impôt sur les sociétés le plus bas d’Europe et création de 36 zones franches à la fiscalité ultradouce, par exemple.

 

 

 

 

 

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Mardi 11 Octobre 2022 –  Réforme des retraites : Élisabeth Borne va recevoir les groupes parlementaires dès jeudi

Le gouvernement se montre ouvert au dialogue avec les membres de l’opposition. Dès ce jeudi, la Première ministre Élisabeth Borne va s’entretenir avec les chefs des groupes parlementaires pour aborder le très contesté projet de loi sur la réforme des retraites, relate Le Figaro lundi soir. Le texte prévoit entre autres l'allongement progressif de l'âge de départ à la retraite à 65 ans. La vague de critiques à l’encontre du projet de l’exécutif a laissé place à la crainte d’un passage en force du projet de loi à l’aide de l’article 49-3 . Emmanuel Macron a déjà laissé entendre qu'il n'hésiterait pas à dissoudre l'Assemblée nationale en cas de blocage.

 

Le programme de la Première ministre

Malgré ces menaces, la cheffe du gouvernement va s'évertuer à dialoguer avec l'opposition cette semaine. Aux côtés du ministre du Travail, Olivier Dussopt, et de son collègue en charge des Relations avec le Parlement, Franck Riester, Élisabeth Borne va donc accueillir les leaders de l’opposition. La Première ministre débutera les discussions avec les chefs des groupes parlementaires Les Républicains (LR), Olivier Marleix (Assemblée) et Bruno Retailleau (Sénat).

Élisabeth Borne poursuivra les échanges avec André Chassaigne (Assemblée) et Éliane Assassi (Sénat) du Parti communiste français (PCF), puis Gabrielle Châtelain (Assemblée) et Guillaume Gontard (Sénat) d’Europe Écologie-les Verts (EELV). Ce sera ensuite au tour du groupe RDSE (Rassemblement démocratique et social européen) représenté par Jean-Claude Requierj, suivi par le sénateur Hervé Marseille pour le groupe UC (Union centriste) et le député Bertrand Pancher pour Liot (Libertés indépendants Outre-mer et territoires), relaie Le Figaro. Le sénateur Horizons Claude Malhuret, président du groupe Les Indépendants, sera le suivant à être accueillie par la cheffe du gouvernement.

La journée de jeudi sera clôturée par un entretien avec les représentants de la majorité à l'Assemblée Aurore Bergé (Renaissance), Laurent Marcangeli (Horizons) et Jean-Paul Mattei (MoDem). Vendredi, Élisabeth Borne recevra ensuite, dans la matinée, la présidente des députés La France insoumise (LFI) Mathilde Panot, et la cheffe de file des députés du Rassemblement national (RN) Marine Le Pen dans la soirée.

 

 

 

 

 

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Mardi 11 Octobre 2022 –  Carburants : Borne annonce la réquisition des personnels pour débloquer les dépôts Esso-Exxonmobil

La Première ministre Élisabeth Borne a annoncé mardi la réquisition des personnels pour le déblocage des dépôts de carburants du groupe Esso-Exxonmobil, où un accord salarial avait été conclu lundi par deux organisations syndicales, majoritaires à l'échelle du groupe mais pas de ses raffineries. «Le dialogue social c'est avancer, dès lors qu'une majorité s'est dégagée. Ce ne sont pas des accords a minima. Les annonces de la direction sont significatives. Dès lors, j'ai demandé aux préfets d'engager, comme le permet la loi, la procédure de réquisition des personnels indispensables au fonctionnement des dépôts de cette entreprise», a déclaré Mme Borne lors des questions au gouvernement.

Esso compte trois dépôts en France, à Toulouse, Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) et Notre-Dame-de-Gravenchon (Seine-Maritime). Les deux derniers se trouvent à proximité des deux raffineries françaises de l'entreprise, qui sont en grève. Commentant la situation dans l'autre groupe pétrolier touché par des mouvements de grève, TotalEnergies, la cheffe du gouvernement a exhorté direction et syndicats à engager des négociations salariales, menaçant sinon de faire de même pour «débloquer la situation».

«Chez Total, les syndicats réformistes ont appelé à l'ouverture de négociations. La direction a répondu favorablement. J'espère que les autres syndicats représentatifs vont saisir cette main tendue, car le dialogue social est toujours plus fécond que le conflit», a affirmé Mme Borne. «À défaut, le gouvernement agira, là encore, pour débloquer la situation», a-t-elle ajouté.

La Première ministre répondait à une question du député LR Éric Ciotti, qui avait estimé «que la France n'est plus gouvernée», dénonçant un «mépris» de l'exécutif. Le gouvernement, sous le feu des critiques alors qu'un tiers des stations-service sont affectées par des pénuries de carburants, avait réclamé un déblocage «sans délai» des dépôts de carburants, en menaçant d'«intervenir», mais les grévistes ont reconduit le mouvement, tant chez TotalEnergies que chez Esso-ExxonMobil.

 

 

 

 

 

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Mardi 11 Octobre 2022 –  La demande d'un référendum d'indépendance en Écosse devant la justice britannique

Malgré le refus répété du gouvernement britannique, la première ministre écossaise Nicola Sturgeon (photo) avait annoncé en juin vouloir organiser en 2023 un nouveau référendum sur l'indépendance.

La Cour suprême britannique a commencé à étudier mardi 11 octobre au matin la demande du gouvernement écossais d'organiser un nouveau référendum d'indépendance, sans l'accord de Londres, qui estime qu'un tel scrutin ne peut avoir lieu qu'une fois par génération.

La répartition des pouvoirs entre le Parlement décentralisé d'Edimbourg et Westminster, où siège celui du Royaume-Uni, est au cœur des audiences devant la Cour.

 

«Question importante pour la politique électorale écossaise»

À l'ouverture des débats, Dorothy Bain, la plus haute juriste d'Écosse et membre du gouvernement écossais, a souligné que la question de l'indépendance de l'Écosse était «une question importante pour la politique électorale écossaise». «La question de savoir si un tel scrutin relève de la compétence du parlement écossais (...) est une question que j'invite cette cour à régler définitivement», a-t-elle déclaré.

Malgré le refus répété du gouvernement britannique, la première ministre écossaise Nicola Sturgeon, qui dirige le parti indépendantiste SNP, avait annoncé en juin vouloir organiser en 2023 un nouveau référendum sur l'indépendance.

Anticipant un bras de fer judiciaire avec le gouvernement à Londres, elle avait pris les devants en saisissant la Cour suprême pour que celle-ci détermine si le Parlement écossais avait le pouvoir de légiférer sur la question sans l'accord du gouvernement britannique. Si Londres «avait le moindre respect pour la démocratie écossaise, ce passage devant la cour ne serait pas nécessaire», a lâché Nicola Sturgeon lundi pendant le congrès de son parti.

«La question a toujours été vouée à finir devant les tribunaux, tôt ou tard - et mieux vaut tôt», a-t-elle ajouté, répétant que si la Cour suprême lui donnait raison, le référendum «consultatif» d'indépendance aurait lieu le 19 octobre 2023. «L'Écosse devrait-elle être un pays indépendant ?», souhaite-t-elle demander aux Écossais qui sont, selon les sondages, encore très divisés sur la question. Déjà consultés sur le sujet en 2014, ils avaient voté à 55% pour rester au sein du Royaume-Uni.

Mais les indépendantistes estiment que le Brexit a changé la donne, les Écossais s'y étant opposés à 62%, et souhaitent que l'Écosse rejoigne l'Union européenne en tant qu'État indépendant.

 

«Référendum de facto»

S'appuyant sur le premier référendum, l'ancien chef du gouvernement britannique Boris Johnson avait balayé la perspective d'un nouveau plébiscite, soutenant qu'un tel vote ne pouvait se produire «qu'une fois par génération». La nouvelle première ministre britannique Liz Truss s'est montrée très ferme, assurant qu'elle «n'autoriserait pas» un référendum.

«Je suis très claire sur le fait qu'il ne devrait pas y avoir d'autre référendum avant la prochaine génération», a-t-elle déclaré. Régissant mardi à cette audience, un porte-parole du gouvernement a jugé que la population écossaise préférait que les gouvernements britannique et écossais travaillent ensemble sur les problèmes qui les affectent au lieu de se concentrer sur un nouveau référendum.

Si la Cour suprême donne raison à Nicola Sturgeon et autorise le gouvernement local à organiser un nouveau scrutin, la dirigeante écossaise aura réussi son pari. Et en cas de défaite devant la justice, Nicola Sturgeon a déjà prévenu qu'elle utiliserait les prochaines élections législatives, prévues pour 2024, comme un «référendum de facto», en faisant uniquement campagne sur la question de l'indépendance.

 

«Droit fondamental et inaliénable»

Le SNP a remporté les élections locales en 2021 en promettant la tenue d'un nouveau référendum après la pandémie, arguant que «le droit à l'autodétermination est un droit fondamental et inaliénable». Edimbourg veut pouvoir s'affranchir du gouvernement central et créer son propre cadre législatif pour un référendum, mais Londres s'y oppose en soutenant que l'Écosse ne peut pas décider de manière unilatérale d'un sujet comme celui de l'union du Royaume-Uni.

 

 

 

 

 

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Mardi 11 Octobre 2022 –  Crise énergétique : EDF gagne 100.000 nouveaux clients par mois depuis l'été

L'explosion des prix de l'électricité et les déboires de certains fournisseurs alternatifs poussent les Français à revenir massivement dans le giron du fournisseur historique.

Les clients particuliers rentrent au bercail. Après avoir progressivement tourné le dos à EDF depuis la libéralisation du marché de l'énergie en 2007, les Français reviennent en nombre chez l'énergéticien public depuis quelques semaines. Le phénomène était connu, pas ses proportions exactes. Selon une information communiquée par EDF ce lundi, l'entreprise gagne chaque mois 100.000 clients supplémentaires depuis l'été. Le chiffre est symbolique : il y a encore deux ans, 100.000 clients partaient toutes les quatre semaines pour rejoindre les fournisseurs alternatifs concurrents d'EDF, en particulier Engie et Total Direct Énergie.

La crise de l'approvisionnement en gaz et en électricité qui frappe l'Europe explique ce ralliement massif. Le «bouclier tarifaire» mis en place par l'État français pour freiner l'emballement des prix de l'électricité protège uniquement les tarifs réglementés de vente proposés par EDF. Certains fournisseurs alternatifs, eux, n'ont eu d'autre choix que d'augmenter considérablement leurs offres, provoquant une fuite massive de leur clientèle. Cette part de marché qui augmente après des années de réduction n'est paradoxalement pas une si bonne nouvelle pour l'énergéticien français. Face à cet afflux de clients, EDF est obligé de se procurer beaucoup d'électricité sur les marchés de gros et de la fournir à perte, alimentant une dette qui s'élève déjà à 60 milliards d'euros.

 

«Consommer moins et mieux»

Lors d'une conférence de presse ce lundi, le directeur exécutif du groupe, en charge du pôle clients, services et territoires, a tenu à rassurer ses clients dans un contexte de forte inquiétude à l'approche de l'hiver. Marc Benayoun a expliqué que pour 90 % des entreprises de plus de 10 salariés et des collectivités, qui sont exclues des tarifs réglementés et donc du bouclier tarifaire, la facture ne devrait pas être multipliée par plus de quatre. Pour rappel, les prix de l'électricité ont pu être multipliés par 15 voire 20 cet été sur les marchés de gros.

Selon Marc Benayoun, les appels à la sobriété lancés de toute part sont «pertinents». «L'important est de consommer moins et de consommer mieux», a-t-il exhorté. Outre la communication massive des gestes utiles à laquelle participe activement EDF, le géant de l'électricité met le paquet sur la rénovation énergétique grâce à IZI by EDF, sa marque dédiée à ces questions.

Enfin, le fournisseur a insisté sur les différentes options de son offre aux tarifs réglementés de vente qui permettent de réaliser des économies d'énergie. L'option «heures pleines/heures creuses», déjà ancienne, qui consiste à décaler l'allumage automatique de certains appareils lors des pics de consommation ; ainsi que l'option Tempo, qui consiste à payer son électricité moins chère la grande majorité de l'année lors des jours dits bleus et plus chère lors de la vingtaine de jours dits rouges, soit au moment où la demande d'électricité explose en hiver.

 

 

 

 

 

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Mardi 11 Octobre 2022 –  Réforme de la PJ : rassemblements de policiers à Paris et Marseille

Plusieurs centaines de policiers, principalement des enquêteurs de la police judiciaire, se sont rassemblés dans le calme en fin de matinée devant les sièges de Paris et Marseille pour protester contre le projet actuel de réforme de la PJ, ont constaté des journalistes de l'AFP. A Paris, ils étaient un peu plus de deux cents réunis devant le 36 rue du Bastion à côté du tribunal judiciaire de Paris où plusieurs magistrats et juges d'instruction sont venus apporter leur soutien.

«On manifeste notre solidarité (...) Ce qui s'est passé à Marseille où on a limogé un collègue qui était connu pour son caractère constructif, qui proposait des amendements au projet (...) est incompréhensible», a expliqué le commissaire divisionnaire Jean-Paul Maigret, secrétaire national du syndicat indépendant des commissaires de police. Et même si la PJ de Paris n'est pas concernée par la réforme, l'officier estime qu'elle «touchera mécaniquement la préfecture de police».

Le patron de la PJ de la zone Sud - qui va de Perpignan à Nice -, Eric Arella, qui pilote entre autres les enquêtes complexes contre le narcobanditisme, a été démis de ses fonctions vendredi au lendemain d'une manifestation silencieuse de ses troupes contre la réforme de la PJ lors de la visite du directeur général de la police nationale. Cette éviction a provoqué une indignation générale dans la police mais également dans la magistrature où procureurs et juges d'instruction s'inquiètent également de la réforme en cours.

Des reports d'opérations prévues ont été constatés lundi dans plusieurs directions PJ en France. À Nice, «un mouvement de débrayage pour une durée illimitée» est observé depuis lundi par l'ensemble des agents de la PJ, a indiqué mardi à l'AFP un policier sous couvert d'anonymat précisant que «seules les urgences sont assurées».

La réforme prévoit de placer tous les services de police à l'échelle du département - renseignement, sécurité publique, police aux frontières et PJ - sous l'autorité d'un seul Directeur départemental de la police nationale (DDPN), dépendant du préfet.

 

 

 

 

 

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Mardi 11 Octobre 2022 –  Assemblée nationale : les députés RN quittent l'hémicycle après avoir traité Bruno Le Maire de «lâche»

Le député du RN Alexandre Loubet (photo) s'en est pris au ministre de l'Économie, qui lui a immédiatement demandé des «excuses solennelles».

En quelques minutes, la température a grimpé de plusieurs degrés. Cet après-midi, lors d'une séance de questions au gouvernement jusqu'ici très calme, le député RN Alexandre Loubet s'en est pris à Bruno Le Maire. «Vous êtes un lâche», lui a-t-il lancé, l'accusant de ne pas défendre les intérêts économiques de la France. Bronca immédiate dans l'Hémicycle. Dans la foulée, Bruno Le Maire lui a répondu vertement, lui réclamant des «excuses solennelles», sous les huées des parlementaires du RN.

Une injonction que n'a que très peu goûté Marine Le Pen, qui s'est aussitôt levée pour quitter l'Hémicycle, suivie par tout son groupe parlementaire. N'hésitant pas à s'en prendre directement au locataire de Bercy en passant devant le banc des ministres, avant de rejoindre la salle des quatre colonnes. «Le ministre de l'Économie a cru pouvoir menacer les députés RN, nous n'avons pas à nous faire pointer du doigt. Nous avons donc quitté l'Hémicycle pour rappeler à Monsieur Le Maire que nous sommes députés et qu'en aucun cas il ne peut avoir une posture menaçante comme il a pu le faire au moment où Alexandre Loubet lui rappelait le pillage de l'industrie français», a réagi l'ex-finaliste de l'élection présidentielle. Et d'ajouter : «On ne menace pas des députés quand on est ministre, s'il n'est pas capable de garder son sang-froid, qu'il aille planter des fraises».

 

Un rappel à l'ordre avec inscription au procès verbal

Après ce coup de gueule, les députés du Rassemblement national sont rapidement revenus sur leurs bancs. Et le député Alexandre Loubet s'est vu infliger un rappel à l'ordre avec inscription au procès-verbal par Yaël Braun Pivet, la présidente macroniste de l'Assemblée nationale. «Vous avez insulté le ministre. Je vous inflige un rappel à l'ordre qui ne vous dispense pas de présenter vos excuses au ministre» a-t-elle indiqué.

Un peu plus tard, c'est le député RN Frédéric Boccaletti qui s'en est à son tour pris à un autre membre du gouvernement. «Vous êtes un communautariste», lâche-t-il à l'adresse du ministre de l'Éducation nationale, Pap Ndiaye. «C'est quand même incroyable... Vous recommencez ?», s'est alors insurgée la présidente de l'Assemblée nationale, lui infligeant également un rappel au règlement dans une ambiance tendue.

 

 

 

 

 

 

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Mardi 11 Octobre 2022 –  Emmanuel Macron reçu par le pape François le 24 octobre à Rome

Emmanuel Macron rencontrera le pape François le 24 octobre à Rome, où il doit également participer à un forum international sur la paix, a-t-on appris ce mardi auprès de sources diplomatiques et de la communauté Sant'Egidio.

Le président français devrait être reçu en audience privée par le pape François au Vatican, au lendemain de sa participation à ce sommet inter-religieux organisé par cette communauté catholique italienne connue pour être l'un des canaux de la «diplomatie de l'ombre» du Saint-Siège.

Cette rencontre entre les deux hommes, qui n'a pas été confirmée à ce stade par l'Élysée, serait la troisième après celles de 2018 et 2021. Emmanuel Macron rencontrera également son homologue italien Sergio Mattarella lors d'un dîner privé, dans le contexte de la formation du nouveau gouvernement dirigé par Giorgia Meloni, présidente du parti post-fasciste Fratelli d'Italia, qui a remporté les législatives du 25 septembre, a-t-on appris auprès de sources concordantes.

La communauté laïque Sant'Egidio a confirmé ce mardi la présence du président français le 23 octobre à l'ouverture de sa rencontre internationale annuelle en présence de responsables politiques et religieux du monde entier.

Cette rencontre, intitulée «Le cri de la paix» et qui abordera notamment la guerre en Ukraine, se clôturera par un rassemblement le 25 octobre au Colisée auquel participera le pape François, a précisé Sant'Egidio.

Surnommée «la petite ONU du Trastevere» (du nom du quartier de Rome où elle est installée), Sant'Egidio, fondée en 1968 par des étudiants catholiques autour d'Andrea Riccardi, est devenue au fil des années une experte en négociations de paix et en médiation internationale.

«La paix et l'urgence de la construire, ainsi que la crise environnementale et humanitaire, avec des milliers de réfugiés contraints de quitter leurs terres, seront les thèmes abordés» lors de la 36e édition de cette rencontre, a précisé Sant'Egidio dans un communiqué.

«Nous savons, par l'expérience quotidienne du travail de notre communauté dans de nombreuses régions du monde, que le désir de paix existe, est fort entre les peuples, mais n'est souvent pas écouté», a déclaré mardi son président Marco Impagliazzo lors d'une conférence de presse à Rome.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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