Samedi 17 Septembre 2022 – Notre-Dame de Paris : le chantier de restauration de la cathédrale ouvert pour les journées du patrimoine :
À l’occasion de la 39ème édition des Journées européennes du patrimoine, les 17 et 18 septembre 2022, l’établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris propose une plongée exceptionnelle au cœur des premières opérations de restauration de la cathédrale avec un village du chantier qui se tiendra sur le parvis de la cathédrale. Au programme de ce weekend : des rencontres, des conférences, des démonstrations et des ateliers participatifs avec l’ensemble des corps de métiers qui œuvrent à la renaissance du monument : équipes de la maîtrise d’ouvrage et de la maîtrise d’œuvre, compagnons, artisans d’art et archéologues.
L'établissement public annonce également ce vendredi le démarrage effectif des travaux de reconstruction de la flèche, des voûtes et des charpentes. Les travaux de reconstruction des voûtes et des pignons ont commencé en atelier et sur place. Dans un même temps, les travaux de restauration intérieure, engagés au printemps, se poursuivent à un rythme soutenu, comme, en atelier, le nettoyage et la restauration du grand orgue et des vitraux des baies hautes. Tous les acteurs du chantier de restauration sont pleinement mobilisés afin de rendre la cathédrale au culte et à la visite en 2024.
Samedi 17 Septembre 2022 – Macron envoie un courrier aux enseignants pour résumer les transformations à venir :
Estimant que "trop de professeurs ne sont pas reconnus comme ils le devraient", le chef de l'Etat revient notamment sur l'augmentation de leurs rémunérations promise lors de sa campagne.
Emmanuel Macron a envoyé vendredi un courrier aux professeurs et personnels de l'Education nationale pour leur présenter les transformations prévues lors du quinquennat, dont la revalorisation de la rémunération des enseignants, qui pourra aller jusqu'à 20% dans le cadre du "pacte" qu'il leur propose. Le chef de l'Etat "a souhaité écrire à l'ensemble des personnels de l'éducation nationale afin de leur témoigner toute sa gratitude, notamment après la période Covid, et expliciter la révolution copernicienne" qu'il avait présentée le 25 août à la Sorbonne, a précisé l'Elysée dans un communiqué.
"À l'orée de cette nouvelle année scolaire, je tenais à vous présenter (...) les transformations que je souhaite y faire advenir (à l'école) au cours de ce quinquennat", écrit le président dans cette lettre adressée aux 1,2 million de personnels de l'Education nationale.
Il rappelle que le ministre de l'Education, Pap Ndiaye, "entamera prochainement les concertations avec les organisations syndicales afin de poursuivre la revalorisation générale de la rémunération des enseignants initiée il y a deux ans". "Le salaire des enseignants aura ainsi augmenté d'environ 10% et aucun professeur ne débutera sa carrière à moins de 2.000 euros nets à compter de la rentrée 2023", promet-il. "À cette revalorisation générale et inconditionnelle sont susceptibles de s'ajouter des augmentations plus importantes encore dans le cadre du pacte que nous vous proposons", grâce à des "missions supplémentaires"(remplacement, suivi individualisé, orientation...), poursuit Emmanuel Macron. "L'augmentation du salaire des enseignants qui accepteront ce pacte pourra ainsi aller jusqu'à 20%".
Un salaire minimum à 2.000 euros net par mois
Devant les recteurs fin août, le chef de l'Etat avait déjà assuré que la revalorisation des salaires des enseignants serait "poursuivie" afin qu'aucun ne débute sa carrière "à moins de 2.000 euros net" par mois. Le président souligne par ailleurs que "pour transformer l'école en profondeur, nous devons également revoir toute son organisation" dans le cadre du Conseil national de la refondation (CNR).
"Tout ne doit plus venir de Paris sous forme de circulaires et de directives", dit-il, évoquant la nécessité de "partir du terrain pour rénover notre école".
"Dès le mois d'octobre, nous lancerons partout en France ce chantier de la refondation de l'école en proposant à chaque école, chaque collège, chaque lycée qui le souhaite de bâtir un projet qui lui est propre en mettant tout le monde autour de la table, les chefs d'établissements, les directeurs d'écoles, les enseignants et toute la communauté éducative", poursuit-il.
Samedi 17 Septembre 2022 – Syrie : deux hommes condamnés à Paris pour cyberfinancement du terrorisme :
Deux hommes impliqués dans des transferts de fonds en cryptomonnaie de la France vers la Syrie ont été reconnus coupables, vendredi à Paris, d'"association de malfaiteurs" et de "financement du terrorisme" et condamnés à deux et trois ans de prison ferme.
Sami Allem, Franco-algérien de 26 ans, s'est vu infliger quatre ans d'emprisonnement dont un avec sursis; Abderrahman Cheikh, Franco-marocain de 23 ans, quatre ans de prison dont deux avec sursis.
M. Allem, en détention provisoire depuis deux ans à Paris, est retourné vendredi soir en prison. M. Cheikh, qui avait été laissé sous contrôle judiciaire depuis le début de l'affaire, effectuera, lui, les deux années en détention à domicile sous surveillance électronique.
La cour n'a pas suivi les réquisitions du parquet qui avait demandé jeudi des peines d'emprisonnement de quatre et deux ans ferme pour ces "relais en France" qui permettent de faire "fonctionner le système". Les prévenus encouraient jusqu'à dix ans de prison.
Selon l'instruction, 280.000 euros sont passés via le trio entre 2018 et 2020
Le procès, qui s'est tenu pendant quatre jours - une durée exceptionnellement longue selon le président - devant une chambre dédiée aux affaires de terrorisme, concernait distinctement MM. Allem et Cheikh, qui ne se connaissent pas mais qui ont œuvré tous les deux pour le compte d'un trio, membre du groupe HTS (Hayat Tahrir Al-Sham, ex-branche d'Al-Qaïda en Syrie).
MM. Allem et Cheikh partageaient sur les réseaux sociaux de nombreuses vidéos liées à la "propagande jihadiste" à laquelle ils ont reconnu adhérer "à l'époque" des faits.
Ils étaient poursuivis pour avoir acheté et transféré des coupons de cryptomonnaies et ouvert des comptes en ligne pour trois membres du HTS.
Selon l'instruction, 280.000 euros sont passés via le trio entre 2018 et 2020. Le principe était de convertir de l'argent en cryptomonnaie via des sympathisants basés en Europe.
Sami Allem a notamment acheté 124 coupons pour un montant de 15.000 euros et ouvert plusieurs comptes. Abderrahman Cheikh a envoyé personnellement 200 euros en Syrie en cryptomonnaie et permis l'ouverture de quatre comptes.
Tous deux ont reconnu les faits, plaidant qu'ils n'avaient pas conscience de la dangerosité de leurs actes ni connaissance d'agir pour des "combattants", évoquant leur souhait de vouloir "aider une cause (...) le peuple syrien".
Samedi 17 Septembre 2022 – La tempête Fiona touche la Guadeloupe, les habitants invités à rester chez eux :
Les premiers effets de la tempête Fiona se faisaient sentir dans la nuit de vendredi à samedi en Guadeloupe, placée en vigilance rouge pour fortes pluies et orages depuis vendredi peu avant 18 heures (minuit heure de Paris). Certaines routes étaient déjà gorgées d'eau dans la soirée, notamment en Basse-Terre, où le gros du phénomène était attendu durant la nuit.
Selon le dernier bulletin du Centre météorologique de Guadeloupe, le centre de la tempête Fiona se trouvait à minuit "en Caraïbe à 40 km de la Basse-Terre" et se déplaçait vers l'Ouest. Des vents en rafales étaient prévus "jusqu'à 100/120 km/h" en Guadeloupe au cours de la nuit, selon les météorologistes.
Des pluies diluviennes générant "de nombreuses inondations" devaient s'intensifier au cours des heures suivantes et perdurer jusqu'en début de matinée, souvent accompagnées d'orages, avec des cumuls de pluie pouvant atteindre 150 mm ou plus en trois heures. De nombreuses averses fortes et orageuses étaient prévues jusqu'à la mi-journée, selon le Centre météorologique de Guadeloupe.
Météo-France a par ailleurs maintenu la vigilance orange pour "vents violents" et "vagues-submersion". "L’ensemble des déplacements sont à partir de maintenant à éviter (...) il faut vraiment rester chez soi" pour "éviter que des risques soient pris", a insisté le préfet de Guadeloupe, Alexandre Rochatte, vendredi soir dans les médias locaux.
La route de Saint-Louis, "dont le gué a déjà débordé" devait être fermée à 18H locales et la route de la Traversée à 19H "du fait du risque de chutes d'arbres", a indiqué la préfecture dans un communiqué publié vendredi en fin d'après-midi. Suspendu depuis 19h vendredi soir jusqu'à samedi 12h, le trafic ne reprendra qu'en fonction des conditions météorologiques, a également précisé le communiqué.
Samedi 17 Septembre 2022 – Un an après l'éruption, l'horizon bouché des habitants de La Palma :
Quand le volcan de l'île espagnole de La Palma est entré en éruption il y a un an, la maison de Leticia Sanchez Garcia a été l'une des premières à être engloutie par la lave. Hébergée durant des mois par des amis, cette mère de famille vit désormais dans une maison préfabriquée en bois avec son compagnon et ses trois enfants de 2, 6 et 12 ans. "Nos projets?... On n'a pas de projets", confie Leticia à l'AFP avant de fondre en larmes.
Sa petite cour, où elle fait pousser de la menthe et d'autres herbes, offre une vue directe sur le volcan - désormais appelé Tajogaite et non Cumbre Vieja comme lors de l'éruption - et sur la coulée de lave qui a recouvert sa maison. Mais cette aide-soignante de 34 ans essaie de ne jamais regarder dans cette direction. "Je suis toujours dans le déni. Je continue de penser qu'un jour je vais y retourner", poursuit-elle, en expliquant regretter son "jardin, (ses) poules, les moments avec les amis".
Son contrat se termine en décembre, comme celui de son compagnon, qui était parvenu à retrouver du travail récemment comme balayeur de rue après avoir perdu son emploi dans une plantation de bananes rayée de la carte par le volcan.
En difficulté, le couple peut loger gratuitement pendant un an dans cette maison fournie par les autorités et située à Los Llanos de Aridane, centre économique de l'île de 83.000 habitants située dans l'archipel des Canaries, au large du nord-ouest de l'Afrique. Après, ils devront payer un loyer.
"Certains préfèreraient être morts"
Entré en éruption le 19 septembre 2021, le volcan a déversé durant 85 jours des flots de lave et craché des nuages de cendres qui ont englouti plus de 1.000 maisons mais aussi des écoles ou des églises, et recouvert des hectares de plantations de bananes, piliers de l'économie de l'île.
Jusqu'ici, les autorités ont débloqué plus de 500 millions d'euros pour reconstruire l'île, qui ont notamment servi à acheter des logements temporaires, réparer des routes, déblayer les cendres et aider financièrement les personnes ayant perdu leur emploi.
Mais nombre d'habitants dénoncent la lenteur et la lourdeur bureaucratique. Seules 5 des 121 maisons préfabriquées achetées par les autorités ont été allouées à des personnes ayant perdu leur domicile, selon la région. Environ 250 personnes sont toujours logées dans des hôtels tandis que 150 autres vivent chez des parents ou des amis, selon la Plateforme des Victimes du Volcan.
"Personne n'est mort dans l'éruption mais certains d'entre nous préfèreraient l'être plutôt que de faire face à tous ces problèmes", assure le président de la Plateforme, Juan Fernando Perez Martin, un professeur de philosophie retraité, âgé de 70 ans.
Sa maison, adaptée à son fauteuil roulant, a été recouverte par plus de 20 mètres de lave. Las d'attendre le versement des aides publiques, il a emprunté de l'argent à la banque pour acheter une nouvelle maison, plus petite, dans la commune d'El Paso. Il y vit désormais avec son épouse mexicaine.
A part un cadre de la Vierge de Guadalupe, désormais fixé au mur de leur cuisine, et quelques rares objets, Juan Fernando et sa femme ont tout perdu, y compris une collection de 6.000 livres.
"Risque d'asphyxie"
Ailleurs sur l'île, où l'éruption a été déclarée terminée le jour de Noël, les gaz vont rester dangereux pendant longtemps.
Dans la ville côtière de Puerto Naos, environ 1.100 personnes ne peuvent toujours pas revenir chez elles en raison de la potentielle nocivité de ces gaz. A l'entrée de la ville, des panneaux représentant une tête de mort mettent en garde contre le "risque d'asphyxie".
"Nous sommes dans le flou", lance Eulalia Villalba Simon, qui possède un restaurant et un appartement à Puerto Naos auxquelles elle n'a plus accès. Contrainte de louer un logement de l'autre côté de l'île, cette femme de 58 ans vit grâce aux aides publiques et à des associations.
"Nous ne savons pas quand nous pourrons retourner (chez nous) et même si nous pourrons le faire un jour car on nous a dit que cela pourrait durer des mois, voire des années. Nous ne savons pas ce qui va se passer", dit-elle, dépitée.
Samedi 17 Septembre 2022 – Ukraine - Corps découverts à Izioum : la présidence de l'UE veut un tribunal pour crimes de guerre :
Après la découverte d'environ 450 tombes en périphérie d'Izioum, dans l'est du pays, la République tchèque, qui assure actuellement la présidence tournante de l'UE, appelle à la création d'un tribunal international pour les crimes de guerre.
"Au XXIe siècle, de telles attaques contre la population civile sont impensables et odieuses", a déclaré le ministre tchèque des Affaires étrangères, Jan Lipavsky, sur Twitter. "Nous ne devons pas passer outre. Nous sommes pour la punition de tous les criminels de guerre", a-t-il ajouté.
"J'appelle à la création rapide d'un tribunal international spécial qui poursuivra le crime d'agression", a insisté M. Lipavsky.
Selon les enquêteurs, certains corps exhumés avaient les mains attachées derrière le dos. Des corps d'enfants ont aussi été trouvés.
La République tchèque, ancien pays communiste, et désormais membre de l'UE et de l'Otan, a accueilli environ 400.000 réfugiés ukrainiens et fourni une aide militaire d'une valeur d'environ 150 millions de dollars à l'Ukraine, envahie par la Russie le 24 février.
Samedi 17 Septembre 2022 – Les recalés des funérailles de la reine Elizabeth II :
Les funérailles de la reine Elizabeth II ce lundi devraient être l'un des plus grands rassemblements d'hommes politiques et de membres de la royauté organisés au Royaume-Uni depuis des décennies. Certains pays n’ont cependant pas été conviés, à commencer par la Russie. Depuis l’invasion de l’Ukraine menée par Vladimir Poutine, les relations diplomatiques entre les deux pays se sont effondrées. La Russie a d’ailleurs dénoncé ce jeudi l'attitude «blasphématoire» et «immorale» du Royaume-Uni à son encontre à la suite de cette non-invitation.
Les représentants de la Syrie, de la Birmanie, du Venezuela et de l’Afghanistan n’ont pas, non plus, été conviés. La Corée du Nord et le Nicaragua ont été invités à n'envoyer que des ambassadeurs, et non des chefs d'État.
Les obsèques d'Elizabeth II à l'abbaye de Westminster constituent un évènement diplomatique de taille, entre défi sécuritaire majeur pour les forces de l'ordre et protocoles à observer pour le palais de Buckingham ainsi que le gouvernement britannique. Quelque 500 chefs d'Etats et dignitaires étrangers sont attendus.
Samedi 17 Septembre 2022 – Chine : les images impressionnantes d'un gratte-ciel en feu :
Les flammes ont ravagé vendredi un gratte-ciel de 218 mètres de haut dans le centre de la Chine lors d'un spectaculaire incendie, qui n'a fait aucune victime selon un premier bilan établi par les pompiers. Le feu, désormais éteint, a touché le bâtiment de l'opérateur téléphonique China Telecom à Changsha. Cette ville peuplée de 10 millions d'habitants est la capitale de la province du Hunan. Les impressionnantes images diffusées par la télévision publique CCTV montraient d'immenses et puissantes flammes orange ravager tout un côté du bâtiment, qui compte 42 niveaux en surface.
Sur des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, on peut voir une fumée noire extrêmement dense s'échapper de l'immeuble et des passants s'enfuir afin d'éviter d'être touchés par des débris incandescents tombés du ciel. «Selon une enquête préliminaire», l'incendie «se serait déclaré sur un mur extérieur du bâtiment», ont indiqué les pompiers de la province sur le réseau social Weibo. «Le feu a été éteint et aucune victime n'a été trouvée», ont-ils souligné, disant avoir reçu le premier appel au secours à 15H48 (07H48 GMT).
Samedi 17 Septembre 2022 – «Je m’inquiète de l’idée qu’un État décide d’organiser la mort programmée» :
Alexis Burnod est médecin et chef de service de l’équipe mobile de soins palliatifs sur le site parisien de l’Institut Curie site de Paris, l’un des plus grands centres de lutte contre le cancer.
« A titre personnel, je m’inquiète de l’idée qu’un État décide d’organiser la mort programmée des gens avec l’aide de la médecine. A l’hôpital, alors que nous vivons une tension importante, l’idée d’injecter la mort sur rendez-vous à nos patients nous paraît vertigineuse. On comprend bien sûr que certains préfèrent la mort à la vie du fait de leur situation mais, pour la plupart d’entre nous, l’hôpital n’est pas le lieu pour cela. »
« Vouloir mourir et vouloir qu’on vous fasse mourir sont deux choses différentes. Sur les 800 patients pris en charge par notre équipe de soins palliatifs chaque année, l’immense majorité souhaite qu’on les aide à avoir une vie plus supportable. Notre unité s’occupe de patients gravement malades ou en fin de vie du cancer. C’est nous qui avons ouvert le premier hôpital de jour de soins palliatifs en 2005. Tout cela pour vous dire que notre principale préoccupation est d’aider à rester autonome et à avoir une meilleure qualité de vie à domicile. Maintenant, parmi nos patients, quelques-uns nous disent qu’ils veulent mourir, mais leurs demandes s’estompent le plus souvent grâce au soutien apporté par la prise en charge palliative. Cela nous incite à vouloir intervenir de manière plus précoce. Car c’est plus facile de prévenir les souffrances que de les soulager ! »
N'avez-vous donc jamais été confronté à des patients qui vous ont demandé de les euthanasier ?
Cela arrive très rarement. Là aussi, c’est l’occasion d’une discussion en vérité où l’on cherche les causes de cette demande. Il y a un mois, un monsieur de 65 ans souffrant de gêne respiratoire, de douleurs et ne pouvant plus faire ses courses tout seul, a évoqué ce scénario. On a passé du temps en consultation à détailler les douleurs, les insomnies, sa logistique au quotidien. On a bâti ensemble un projet de soin, on a créé un lien et aujourd’hui on s’occupe de lui et il ne fait plus cette demande. C’est le sentiment de ne pas se sentir soutenu et accompagné par l’entourage et les soignants qui alimente en majorité la peur de la fin de vie.
Il faut plus d’accès aux soins palliatifs. C’est pour ça qu’on milite pour une offre égale sur l’ensemble du territoire et pas seulement aux habitants des grandes villes. Il faut donc absolument augmenter l’offre de soins pour permettre aux gens de continuer dignement de vivre le temps qu’il reste. C’est là le bon usage du mot « dignité » qui est utilisé à tort et à travers dans ce débat.
Samedi 17 Septembre 2022 – Poutine : la Russie "pas pressée" de terminer sa campagne militaire en Ukraine :
Le président russe Vladimir Poutine a affirmé vendredi que la Russie ne se hâtait pas d'achever sa campagne militaire en Ukraine, assurant que la stratégie des forces russes n'avait pas changé et qu'elles continuaient à conquérir des territoires.
"Nos opérations offensives, dans le Donbass, ne s'arrêtent pas, elles avancent à un petit rythme (...) l'armée russe occupe de plus en plus de nouveaux territoires", a-t-il déclaré, lors d'une conférence de presse depuis Samarcande en Ouzbékistan. "Je souligne que nous ne combattons pas avec toute notre armée. Nous combattons seulement avec la partie sous contrat (professionnel, ndlr)", a-t-il ajouté, alors que le Kremlin a officiellement interdit l'envoi d'appelés au front et se refuse à une mobilisation générale dans le pays.
"Le plan (des opérations, ndlr) ne nécessite pas de changement (...) nous ne sommes pas pressés", a encore assuré M. Poutine. Il a affirmé que les opérations se poursuivaient malgré les importantes contre-offensives de l'armée ukrainienne dans le nord-est et le sud du pays. "Les autorités de Kiev ont annoncé avoir commencé une contre-offensive active. Et bien, on va voir comment elle va se terminer", a simplement commenté Vladimir Poutine.
"Actes terroristes"
D'après lui, l'objectif clé du Kremlin reste "la libération de tout le territoire du Donbass", un bassin minier de l'est de l'Ukraine composé de la région de Lougansk, déjà sous contrôle de l'armée russe, et celle de Donetsk, dont une partie échappe encore à Moscou.
Vladimir Poutine a également accusé Kiev de mener des "actes terroristes" et d'infliger des dommages à des infrastructures russes. "Nous répondons vraiment à cela avec retenue, pour le moment", a-t-il affirmé.
"Les forces russes ont mené tout récemment là-bas une série de frappes qui se sont fait sentir. Disons que ce sont des frappes d'avertissement. Mais si la situation continue à évoluer dans ce sens, alors notre réponse sera plus sérieuse", a-t-il mis en garde.