Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 septembre 2022 1 12 /09 /septembre /2022 07:00
LA MARCHE DU MONDE (2237) : DIMANCHE 11 SEPTEMBRE 2022

Dimanche 11 Septembre 2022 –  Mort d'Elizabeth II: le cercueil de la reine traverse l'Écosse dans un silence poignant

Le cortège funéraire a d'abord traversé le village de Ballater, à proximité du château de Balmoral, où la reine est décédée jeudi dernier.

Le cortège arrive à Aberdeen, sur la côté Est de l’Écosse, où la population s’est rassemblée à Duthie Park et près du pont du roi George VI, du nom du père de la reine. De là, il se dirigera vers le sud en direction de Stonehaven.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2237) : DIMANCHE 11 SEPTEMBRE 2022

Dimanche 11 Septembre 2022 –  Superprofits : Pannier-Runacher défend la mise en place d'une «contribution sur les producteurs d'énergie» :

Invitée du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, la ministre de la Transition énergétique souhaite que les producteurs d'énergie «apportent leur part au budget collectif».

Le mot «superprofits » n'est pas prononcé, mais c'est tout comme. Invitée du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI ce dimanche, la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher est revenue sur la volonté française de mettre en place une «contribution» à l'échelle européenne des producteurs d'énergie.

Agnès Pannier-Runacher estime qu'un «large consensus» existe aujourd'hui au niveau européen «sur le fait qu'il est nécessaire» de mettre en place cette mesure. La ministre précise toutefois qu'il s'agit d'une «contribution» sur «les gros bénéfices que pourraient faire les producteurs d'énergie», et non d'une «taxe», car ce dernier terme supposerait «l'unanimité des États membres» de l'Union européenne, quand la contribution ne requiert qu'une majorité qualifiée. Parler de contribution et non de taxe donnerait donc une «meilleure assurance pour qu'elle soit adoptée».

L'idée est que pour «ceux qui produisent de l'énergie à un prix qui n'a pas changé», mais qui la vendent «à un prix qui s'est envolé», il serait «normal qu'une partie de ce profit revienne dans le budget des États et qu'il soit utilisé pour les consommateurs». Le but est que les producteurs d'énergie «apportent leur part au budget collectif, à l'effort collectif». Cette contribution pourrait permettre, in fine, de «faire en sorte que le consommateur paye moins».

 

«Les Français payent le prix d'électricité le plus faible d'Europe»

Répondant à la proposition de Fabien Roussel, qui dans un entretien au Parisien «appelle les maires à ne plus payer leurs factures d'électricité», Agnès Pannier-Runacher estime que cette proposition n'est pas «très responsable» car «nous sommes tous dans le même bateau». En écho à la situation au Royaume-Uni, où les appels à ne pas payer les factures d'électricité se multiplient, la ministre rappelle que «les Français payent le prix d'électricité le plus faible d'Europe», et que «le Royaume-Uni n'a pas de bouclier énergétique, ce qui explique ce grand désarroi des ménages britanniques, qui eux ne sont pas protégés comme les ménages français».

Alors que 32 réacteurs nucléaires sont actuellement à l'arrêt, la ministre de la Transition énergétique s'est voulue rassurante sur la productivité de l'atome, en estimant que la réouverture de centrales «tout au long de l'hiver» est «quelque chose qui est réaliste». Tout en précisant que la décision ne saurait être politique, car «l'acceptabilité de l'énergie nucléaire en France repose sur une confiance totale en l'Autorité de sécurité nucléaire et elle ne peut pas être soumise à une quelconque pression, car elle garantit cette sécurité nucléaire». Interrogée sur la certitude de la réouverture de ces réacteurs, la ministre a répondu ne pas être «opérateur d'EDF» et donc ne pas être celle «qui fait les soudures des tuyaux».

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2237) : DIMANCHE 11 SEPTEMBRE 2022

Dimanche 11 Septembre 2022 –  Éric Ciotti fait une démonstration de force pour sa rentrée politique :

Le candidat à la présidence des Républicains a démontré sa capacité à mobiliser les militants en réunissant environ 4000 personnes ce samedi à Levens (Alpes-Maritimes).

C'est un rendez-vous traditionnel pour Éric Ciotti. Ce samedi, le député des Alpes-Maritimes a réuni environ 4000 personnes à Levens, dans l'arrière-pays niçois. Officiellement candidat à la présidence des Républicains, Éric Ciotti a dévoilé son slogan de campagne : «la droite au cœur», lors d'une «réunion des amis d'Éric Ciotti» qui avait tout l'air d'une démonstration de force.

«Ici mes amis nous sommes dans la cohérence, dans la ligne droite, la ligne claire», a lancé Éric Ciotti face à la foule de ses soutiens. Ardent défenseur d'une fermeté sur les sujets régaliens, Éric Ciotti estime que «la droite républicaine est forte parce qu'elle s'assume, qu'elle ne cède pas au politiquement correct. C'est peut-être pour ça que nous avons contenu la poussée de formations politiques plus à droite». Pour le député niçois, «on a déjà perdu 90% des électeurs qui avaient voté Sarkozy en 2017». L'heure est donc à la remontada.

En décembre 2021, Éric Ciotti avait créé la surprise lors de la primaire des Républicains, en arrivant premier et devançant d'une courte tête Valérie Pécresse au premier tour, avec 665 voix d'avance. Cette fois-ci, «l'élection se jouera sur deux facteurs : la notoriété, et là, Ciotti écrase le match, et la capacité à faire des cartes», estime un cadre de LR. Éric Ciotti a d'ailleurs rappelé que «ce sont les militants qui décideront», lui qui est fort de la mobilisation dans sa fédération des Alpes-Maritimes, redevenue la première de France avec 3500 adhérents.

Dans cette élection, Éric Ciotti compte défendre une feuille de route «fidèle et sans ambiguïté», avec pour boussole «autorité, liberté, identité, travail», même s'il a tenu à élargir son message à l'économie en prônant une baisse des impôts «d'au moins 125 milliards d'euros sur un quinquennat».

 

Des tensions avec les Centristes

«Notre famille est aujourd'hui menacée de disparition», martèle Éric Ciotti, qui recommande «une thérapie de choc», avec «un vrai projet de rupture», plutôt qu'un recours à «l'homéopathie». Ce samedi, Éric Ciotti a également tenu à afficher ses soutiens : les députés Éric Pauget et Michèle Tabarot, ainsi que le maire de Cannes David Lisnard. Son adversaire principal, Bruno Retailleau, soutenu par de nombreux élus lui aussi, pourrait toutefois incarner une alternative moins radicale. Même si le sénateur de Vendée représente lui aussi l'aile plutôt conservatrice des Républicains.

Ces derniers jours, des tensions ont d'ailleurs éclaté entre Éric Ciotti et le président des Centristes Hervé Morin, ce dernier ayant enjoint aux Républicains de ne pas «courir derrière les thèmes portés par l'extrême droite». Précisant par la suite n'avoir «aucune inimitié pour Éric Ciotti», Hervé Morin regrette que celui-ci «ne parle que de sécurité, d'identité et d'immigration», estimant que si Éric Ciotti est élu en décembre, «la question d'un départ ne se posera pas que pour les Centristes». Des déclarations qui n'ont pas manqué de faire réagir le député des Alpes-Maritimes. «Quand on est contraint de penser la même chose, on ne pense plus rien. LR est un parti de droite avec des centristes, et non l'inverse», lance-t-il. «Je ne m'imagine pas porter atteinte à l'indépendance des Centristes. Les choix des Républicains ne doivent pas être dictés par ceux qui n'y appartiennent pas».

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2237) : DIMANCHE 11 SEPTEMBRE 2022

Dimanche 11 Septembre 2022 –  Emmanuel Macron confirme le lancement d'une convention citoyenne sur la fin de vie

Le président Emmanuel Macron a confirmé ce jeudi 8 septembre le lancement prochain d'une «convention citoyenne» sur la fin de vie, estimant qu'«il nous faut bouger pour plus d'humanité», en marge du lancement du conseil national de la refondation à Marcoussis (Essonne).

«La démarche sur laquelle je me suis engagé lors de la campagne présidentielle est de lancer une convention citoyenne en propre mais aussi de faire travailler les forces politiques» du parlement, a assuré le chef de l'État devant la presse, rappelant que le comité d'éthique devait lui remettre un rapport «mardi prochain» 13 septembre.

«J'aurai l'occasion mardi prochain de dire la méthode et comment nous allons scander ces travaux pour permettre à la société de prendre en compte les évolutions indispensables sur cet immense sujet», a-t-il précisé.

La première ministre Élisabeth Borne avait évoqué cette convention lors du séminaire gouvernemental le 31 août. Lundi, la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet avait déclaré être en attente que «le Parlement puisse être saisi rapidement d'un texte relatif à la fin de vie».

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2237) : DIMANCHE 11 SEPTEMBRE 2022

Dimanche 11 Septembre 2022 –  Reconstruire l’Ukraine coûtera plus de 350 milliards de dollars :

La guerre est loin d’être terminée. Mais son coût est déjà considérable. Du 24 février, premier jour de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, à fin mai, le montant des dommages s’élève à 97 milliards de dollars, ont calculé la Banque mondiale, la Commission européenne et le gouvernement ukrainien. S’y ajoutent 252 milliards de dollars de pertes dues aux perturbations des flux économiques et de la production, ainsi qu’aux dépenses supplémentaires liées à la guerre.

À ce stade, le coût global de la reconstruction atteint 349 milliards de dollars (347 milliards d’euros), ce qui équivaut à près de 1,6 fois le PIB de l’Ukraine en 2021. Un chiffre temporaire. La facture s’alourdira à mesure que la guerre se poursuit, soulignent les auteurs de l’étude, en précisant qu’ils prennent en compte les investissements nécessaires pour «reconstruire en mieux» et aider l’Ukraine à moderniser ses infrastructures de l’ère soviétique.

Les dommages de guerre physiques, concentrés dans l’est et le sud du pays, dans les oblasts de Kharkiv, Zaporijjia ou encore Donetsk, affectent en particulier le logement (40 % des dégâts) et le transport (31 %). Sur les trois premiers mois de la guerre, plus de 800.000 logements ont déjà été abîmés. Près de 40 % d’entre eux ne sont pas reconstructibles.

 

L’impact de l’invasion important

Le déplacement d’un tiers des Ukrainiens, vers l’étranger ou à l’intérieur du pays, devrait faire grimper le taux moyen de pauvreté à 21 %, contre 2 % avant guerre. Et l’impact de l’invasion risque d’être ressenti «pendant des générations, avec des familles déplacées et séparées, des perturbations du développement humain, la destruction du patrimoine culturel et l’inversion d’une trajectoire positive en matière d’économie», s’inquiètent les auteurs du rapport.

Il faut donc investir rapidement dans «la santé, l’éducation et la protection sociale. C’est essentiel pour empêcher une nouvelle détérioration des conditions de vie», souligne Anna Bjerde, vice-présidente régionale de la Banque mondiale pour l’Europe et l’Asie centrale.

L’étude indique que 105 milliards de dollars sont nécessaires pour répondre aux besoins à court terme, tels que le soutien aux hôpitaux et aux écoles ou le rétablissement du chauffage dans les foyers.

 

PIB en recul de 30 à 35 %

Il faut aussi apporter une aide urgente à l’agriculture, tant pour la population locale que pour les exportations vers le reste du monde. Beaucoup d’équipements et de têtes de bétail ont été anéantis et près de 10 milliards de dollars sont nécessaires pour relancer le secteur. Cela implique aussi la restructuration des voies de transport essentielles, complète Anna Bjerde. S’y ajoute, parmi d’autres tâches urgentes, la décontamination des terres. Déminage et élimination des explosifs disséminés sur les territoires sont indispensables.

Une rare bonne nouvelle est que, selon Arup Banerji, directeur régional de la Banque mondiale pour l’Europe de l’Est, l’économie se porte «légèrement mieux» que ce que l’on craignait. Le PIB devrait se contracter de 30 à 35 % en 2022, au lieu de 45 %.

Depuis le début de l’agression brutale et illégale de la Russie contre l’Ukraine, l’UE a mobilisé 10 milliards d’euros en financement, aide humanitaire et assistance militaire pour l’Ukraine.

 

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne

Le premier ministre ukrainien Denys Chmyhal estime que Kiev a besoin de 17 milliards de dollars pour la première étape de son redressement, dont 3,4 milliards dès cette année. Ensuite, indiquent les conseillers du président Volodymyr Zelensky, il faudrait que les pays donateurs fournissent 5 milliards de dollars par mois tout au long de l’année 2023.

L’Union européenne apporte sa contribution. «Depuis le début de l’agression brutale et illégale de la Russie contre l’Ukraine, l’UE a mobilisé 10 milliards d’euros en financement, aide humanitaire et assistance militaire pour l’Ukraine. Cinq autres milliards d’euros sont en préparation», a précisé vendredi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2237) : DIMANCHE 11 SEPTEMBRE 2022

Dimanche 11 Septembre 2022 –  Un séisme près de Mulhouse a fait trembler l'Alsace :

Un séisme de magnitude 4,8 dont l'épicentre a été localisé à la frontière franco-suisse, selon le Réseau national de surveillance sismique (Renass), s'est produit samedi en fin d'après-midi et a été largement ressenti dans le nord-est de la France. Pour l'heure, aucun dégât sérieux n'a été rapporté.

Selon les premiers éléments et les données GPS du Renass, basé à Strasbourg (est de la France), le séisme s'est produit à 15H58 GMT (17H58 heure locale) au niveau de Schlierbach, un village français du Haut-Rhin, au sud de Mulhouse, à la frontière avec la Suisse

L'épicentre a été localisé à environ 12 kilomètres de profondeur, selon la même source.

Les secousses ont été ressenties dans un large rayon. Sur son site, le Renass faisait ainsi état de témoignages jusqu'à 230 km de l'épicentre.

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2237) : DIMANCHE 11 SEPTEMBRE 2022

Dimanche 11 Septembre 2022 –  Des «milliers» de personnes ont fui la région de Kharkiv vers la Russie en 24 heures :

Des "milliers" de personnes ont fui la région ukrainienne de Kharkiv, théâtre de la contre-offensive ukrainienne, vers la Russie en 24 heures, a indiqué dimanche le gouverneur de la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine. "Ce n'était pas la nuit la plus facile, ce n'était pas la matinée la plus facile. Au cours des dernières 24 heures, des milliers de personnes ont traversé la frontière", a déclaré Viatcheslav Gladkov dans une adresse vidéo, publiée sur sa chaîne Telegram.

Au début du mois, l'armée ukrainienne a d'abord annoncé une contre-offensive dans le Sud, avant de réaliser au cours de la semaine écoulée une percée surprise et éclair des lignes russes dans le Nord-Est, dans la région de Kharkiv. Depuis samedi, le régime de Kiev a fait état d'importants gains territoriaux face à l'armée russe dans l'Est où a annoncé retirer ses troupes de certains secteurs pour "renforcer" plus au sud la région séparatiste prorusse de Donetsk.

La plupart des personnes ayant traversé la frontière dans la région de Belgorod sont allées s'installer chez leurs proches résidant en Russie, selon M. Gladkov.

"Aujourd'hui, 1.342 personnes se trouvent dans 27 lieux de logement temporaire mis en place dans la région", a-t-il précisé. "Au total, la situation est sous contrôle", a assuré M. Gladkov, en assurant que dimanche après-midi, il n'y avait plus de longues files d'attente à la frontière, à la différence de la nuit précédente.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2237) : DIMANCHE 11 SEPTEMBRE 2022

Dimanche 11 Septembre 2022 –  Ukraine: soupçons de crime de guerre dans un village repris aux Russes :

Les autorités ukrainiennes ont procédé vendredi à l'exhumation de deux corps à Grakové, dans le nord-est du pays, pour lesquels ils soupçonnent un crime de guerre, dans ce village repris aux forces russes, ont constaté des journalistes de l'AFP.

La police de la région de Kharkiv, où se situe le village, et le bureau du procureur de la ville voisine de Tchougouïv ont conduit l'exhumation en présence d'une vingtaine de journalistes.

Sur place, Serguiï Loutsaï, un habitant de Grakové, a dit à la presse avoir enterré les corps sous la menace de soldats russes armés en mars, peu après le début de l'invasion lancée le 24 février. "Ils sont venus chez moi, j'étais avec mon père âgé de 70 ans. J'avais peur qu'ils le menacent", a raconté M. Loutsaï. "Ils m'ont dit de venir pour de creuser un trou", a-t-il ajouté.

L'enquête, conduite par le bureau du procureur, devra établir les causes et les circonstances de la mort des deux hommes à travers notamment les autopsies et la déposition du témoin principal, Serguiï Loutsaï, a expliqué à l'AFP un membre de l'équipe du Parquet, qui n'a pas souhaité donner son nom.

Selon M. Loutsaï, les deux personnes enterrées était des hommes d'une trentaine d'années qu'il ne connaissait pas.

Selon la police, au moins l'un des deux hommes a été enterré avec les oreilles coupées, ce que n’a pas souhaité confirmer M. Loutsaï.

Dans le village, qui s'est retrouvé au centre de violents combats ces dernières semaines, les destructions sont nombreuses, sur les habitations individuelles ou collectives et sur l'église dont le clocher a été partiellement détruit.

Les policiers qui accompagnaient les journalistes vendredi ont prévenus que le village n'était pas encore déminé et qu’il était dangereux de marcher hors de la route ou bien d'entrer dans les maisons abandonnées.

Les forces ukrainiennes ont annoncé des gains territoriaux importants ces derniers jours dans la région de Kharkiv, frontalière de la Russie, où elles affirment avoir percé les défenses russes, à la faveur d'une contre-offensive lancée la semaine dernière.

Les forces russes ont été accusées de multiples exactions lors de leur occupation de la banlieue de Kiev au début de la guerre, d'où elles se sont retirées fin mars.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2237) : DIMANCHE 11 SEPTEMBRE 2022

Dimanche 11 Septembre 2022 –  Il y aura du foie gras à Noël mais « en quantité limitée », prévient l’interprofession

En raison de plusieurs épidémies de grippe aviaire, la production de foie gras a nettement diminué ces deux dernières années. La présence de ce produit dans nos rayons devrait donc être limitée lors des prochaines fêtes de fin d'année.

Lors des fêtes de fin d’année, le foie gras est l’un des produits phare et préféré des Français. La France est d’ailleurs le premier producteur et consommateur de foie gras au monde, avec généralement près de 30 millions de canards gras élevés annuellement. Depuis deux ans, ce chiffre est néanmoins en nette baisse, la faute aux deux derniers hivers marqués par d’importants cas de grippes aviaires . Pour endiguer cette courbe, certaines filières professionnelles concernées ont décidé de ne pas mettre en production les canards entre le 15 décembre et le 15 janvier, période de l’année où débute habituellement une épidémie animale.

Pour Marie-Pierre Pé, la directrice du Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras (Cifog), « il s'agit de prévenir tout départ de feu, en espérant que cet hiver soit celui où la grippe aviaire sera vaincue », déclare-t-elle dans un entretien avec l’AFP, en marge d'un déplacement cette semaine dans les Landes et les Pyrénées-Atlantiques.

 

Une quantité limitée, mais plus chère

Néanmoins, les récents épisodes épizootiques et la hausse des coûts de production vont nécessairement mener à une raréfaction du foie gras dans nos rayons, au moins durant les prochaines fêtes. La directrice du Cifog se veut tout de même rassurante : « Il y en aura pour les fêtes, mais en quantité limitée. Il faut faire le pari que les gens seront raisonnables et partageront le peu qu'il y aura. »

Le directeur du foie gras de la marque Labeyrie, Emmanuel Chardat, assure de son côté qu’il y en aura 30 à 40 % de moins dans les espaces de vente cette année. Le prix du produit devrait aussi augmenter, une « hausse inévitable » pour Marie-Pierre Pé en raison des récentes évolutions du coût des céréales et de l’énergie .

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2237) : DIMANCHE 11 SEPTEMBRE 2022

Dimanche 11 Septembre 2022 –  Les présidents de régions réclament une «grande réforme de décentralisation» :

L'ensemble des présidents de régions, tous bords politiques confondus, réclament des garanties financières et une «vraie grande réforme de la décentralisation» pour «promouvoir les libertés locales» dans une tribune publiée sur le site du Journal du Dimanche , à l'approche du congrès des Régions de France.

Présidentes et présidents de régions demandent au gouvernement d'apporter la «garantie d'un cadre financier stable et de la compensation des missions transférées et des dépenses exceptionnelles liées à l'inflation». Ils souhaitent également que soit «engagée sans tarder une vraie grande réforme de la décentralisation», afin que «les élus locaux disposent d'une responsabilité claire et exclusive, et des moyens de la mettre en œuvre».

«L'État doit se concentrer sur les sujets régaliens. C'est une question d'efficacité», jugent ces élus, parmi lesquels la socialiste Carole Delga, présidente de Régions de France et de la région Occitanie, Laurent Wauquiez (LR), à la tête de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Valérie Pécresse, présidente d'Ile-de-France et ancienne candidate de la droite à la présidentielle ou son ex-concurrent à la primaire LR Xavier Bertrand (Hauts-de-France).

 

Véritable pouvoir réglementaire local

«Cette réforme doit consacrer le principe de différenciation et donc instaurer un véritable pouvoir réglementaire local. Elle doit reconnaître la spécificité et l'histoire de nos territoires insulaires ou ultra-marins. Dans le cadre intangible de la République une et indivisible, elle doit permettre l'autonomie, favoriser l'émancipation, promouvoir les libertés locales», poursuivent les patrons de régions, dont les collectivités d'Outre-mer. Selon eux, «le gouvernement doit trouver une nouvelle manière de travailler reposant sur le dialogue et la co-construction» afin d'éviter «à notre pays d'étouffer sous la verticalité».

En juillet, État et régions s'étaient engagés, lors d'une réunion autour d'Élisabeth Borne, dans un «nouveau partenariat» visant à apporter des «réponses concrètes» aux Français pour parvenir au «plein-emploi», intégrer la «transition écologique» ou investir dans des moyens de transport «propres». Le 18e congrès des Régions de France se tient jeudi et vendredi à Vichy (Allier).

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2237) : DIMANCHE 11 SEPTEMBRE 2022

Dimanche 11 Septembre 2022 –  Marine Le Pen veut imposer «de gré ou de force» la crise de l'énergie au menu du Parlement :

Marine Le Pen a promis dimanche 11 septembre d'imposer de «gré ou de force» l'actuelle crise de l'énergie au programme du Parlement, lors d'une visite dans son fief d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) où elle a fait sa rentrée politique.

Avertissant de «rationnements, restrictions, délestages, pénuries» à venir en raison de difficultés à s'approvisionner en gaz et à produire de l'électricité, elle a regretté que le Parlement ait rejeté sa proposition de session extraordinaire sur l'énergie.

«C'est un sujet essentiel immédiat mais on nous met, nous députés, au chômage technique», a-t-elle souligné. Elle a fustigé le «gadget» que constitue selon elle le Conseil national de refondation (CNR), constitué jeudi par Emmanuel Macron et «quelques-uns de ses copains pour faire mine de s'intéresser au sujet».

Elle a martelé que le RN mettrait le sujet de «l'explosion du prix de l'électricité» au cœur du débat parlementaire «de gré ou de force».

 

Une «épuisante et humiliante régression»

Chauffage, piscines, éclairage déplacements: avertissant que «tout ce qui nous apparaît comme des évidences puisse être remis en question», elle a pointé du doigt une «épuisante et humiliante régression du pays», conséquence «d'erreurs politiques anciennes» plutôt que de la guerre en Ukraine.

Elle s'est positionnée, par ailleurs, au-dessus de la campagne pour sa succession à la tête du parti, alors que les deux candidats, Jordan Bordella et Louis Aliot, étaient en campagne ce week-end. «Il y a deux candidats ... de qualité», a-t-elle estimé, soulignant avoir passé avec tous les deux «de nombreuses années de combats communs». «Je resterai complètement neutre», a-t-elle assuré, laissant «aux adhérents le soin de choisir celui qui leur paraît le plus performant».

Elle a également souhaité «bon vent» au polémiste d'extrême droite Éric Zemmour, qui doit clore dimanche soir une université d'été cruciale pour l'avenir de son mouvement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : VICTOR ASSOCIATION
  • : Chaque jour l'actualité politique, économique et sociale de France et du monde commentée et en images. Mais aussi les voitures de légende.
  • Contact

Texte Libre

L'objet de ce blog est d'apporter aux habitants de Montesquieu-Volvestre une information régulière sur la vie de la cité, et de décrypter l'essentiel de l'actualité. Mais il a aussi pour but d'ouvrir un dialogue,  de discuter, de contester, ou de râler au besoin. Il faut que nous retrouvions dans notre village une convivialité, une solidarité qui sont en train de se perdre.

Rechercher

Pages

Liens