Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 juillet 2022 7 10 /07 /juillet /2022 07:00
LA MARCHE DU MONDE (2177) : SAMEDI 9 JUILLET 2022

Samedi 9  Juillet 2022 –  Le Japon en deuil au lendemain de l'assassinat de Shinzo Abe :

Le Japon était sous le choc samedi, au lendemain de l'assassinat par balles pendant un meeting électoral à Nara, dans l'ouest du pays, de son ancien Premier ministre Shinzo Abe , dont le corps a été rapatrié à son domicile de Tokyo. L'assassinat de l'un des hommes politiques les plus connus de l'archipel, qu'il a gouverné pendant plus de huit ans, a profondément meurtri et ému au Japon comme à l'étranger.

L'auteur présumé de l'attaque, arrêté sur les lieux, a avoué avoir délibérément visé M. Abe, expliquant à la police en vouloir à une organisation à laquelle il croyait que celui-ci était affilié. Certains médias japonais ont évoqué un groupe religieux. Cet homme de 41 ans, un ancien membre de la Force d'autodéfense maritime (la marine japonaise) selon les médias locaux, a d'après la police utilisé une arme "d'apparence artisanale", sur laquelle des analyses complémentaires était en cours.

Au moment de l'attaque, M. Abe faisait campagne à Nara (ouest) pour le scrutin sénatorial de dimanche, et le Premier ministre Fumio Kishida a annoncé vendredi que les préparatifs pour les élections, "fondement de la démocratie", se poursuivraient normalement. M. Kishida, membre comme Shinzo Abe du Parti libéral-démocrate (PLD, droite nationaliste), a participé samedi matin à un meeting de campagne à Yamanashi (ouest de Tokyo) devant 600 personnes, déclarant selon le quotidien Mainichi que "la violence ne saurait l'emporter sur la parole". "On ne va pas laisser se reproduire ce qui s'est passé hier", a lancé un membre de la sécurité cité par le quotidien, qui décrivait un dispositif de de protection renforcé, avec installation de détecteurs de métaux et fouille des sacs des spectateurs.

Le corps de Shinzo Abe est arrivé samedi en début d'après-midi à son domicile de Tokyo, à bord d'un corbillard dans lequel avait pris place Akie, son épouse, et qui avait quitté à l'aube l'hôpital de Kashihara, près de Nara, où l'ancien Premier ministre avait été pris en charge après son agression. Atteint de deux balles au cou, M. Abe a été déclaré mort quelques heures après, malgré les efforts déployés par une équipe de vingt médecins. Selon des médias locaux, une veillée funèbre est prévue lundi soir et les funérailles auront lieu mardi, en présence uniquement de la famille et de proches de M. Abe.

 

"Acte barbare"

La mort de Shinzo Abe a bouleversé au Japon, où M. Kishida, dont il était le mentor, a dénoncé un "acte barbare" et "impardonnable". L'assassinat a été condamné dans le monde entier, le président américain Joe Biden se disant "stupéfait, choqué et profondément attristé" et le dirigeant français Emmanuel Macron rendant hommage à "un grand Premier ministre, qui dédia sa vie à son pays et œuvra à l’équilibre du monde". La Chine et la Corée du Sud, avec lesquelles le Japon entretient des relations souvent houleuses, ont également exprimé leurs condoléances. Le président chinois Xi Jinping s'est dit "profondément attristé par ce décès soudain". En Australie, l'Opéra de Sydney sera illuminé dimanche en hommage à Shinzo Abe. De nombreuses personnes se recueillaient depuis vendredi sur les lieux de l'attaque. "Je ne pouvais pas rester sans rien faire", a confié à l'AFP Sachie Nagafuji, 54 ans, venue avec son fils déposer des fleurs, ajoutant: "Je le respectais vraiment et j'avais confiance en lui en tant qu'homme politique".

Shinzo Abe, héritier d'une dynastie politique, détient le record de longévité au poste de Premier ministre au Japon, qu'il a occupé en 2006-2007, puis de nouveau de 2012 à 2020. A la fois nationaliste et pragmatique, il a marqué les esprits avec sa politique économique audacieuse surnommée les "Abenomics", combinant des relances budgétaires massives avec une politique monétaire ultra-accommodante. M. Abe prônait aussi un Japon décomplexé de son passé militariste, et rêvait de réviser la Constitution pacifiste japonaise de 1947, écrite par les occupants américains et jamais amendée depuis. Il avait été contraint de démissionner pour des raisons de santé, mais était resté très influent au sein du PLD qu'il avait dirigé.

 

"Le premier tir a fait le bruit d'un jouet"

Des responsables locaux du PLD ont précisé n'avoir reçu aucune menace avant l'attaque, dont les images ont tourné en boucle sur les chaînes de télévision. On y voit l'ex-chef du gouvernement debout sur un podium, quand une forte détonation retentit, suivie d'un dégagement de fumée. Les spectateurs, surpris, se baissent, et on aperçoit plusieurs personnes en plaquer une autre à terre.

"Le premier tir a fait le bruit d'un jouet", a témoigné une jeune femme sur la chaîne publique NHK. Shinzo Abe "n'est pas tombé et il y a eu une grosse détonation. Le deuxième tir était plus visible, on pouvait voir une étincelle et de la fumée", a-t-elle ajouté. Après le deuxième tir, des gens ont entouré la victime tombée sur le sol "et lui ont fait un massage cardiaque". Un service de sécurité était présent, mais il était facile pour les spectateurs d'approcher M. Abe.

Le Japon dispose d'une des législations les plus strictes au monde en matière de contrôle des armes à feu et le nombre de personnes tuées par balles y est extrêmement faible.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2177) : SAMEDI 9 JUILLET 2022

Samedi 9  Juillet 2022 –  Le président du Sri Lanka en fuite, sa résidence envahie par des manifestants :

Des milliers de soldats avaient été acheminés vendredi à Colombo pour renforcer la police qui garde la résidence officielle de Gotabaya Rajapaksa.

Le président du Sri Lanka, Gotabaya Rajapaksa, a fui samedi sa résidence officielle de Colombo quelques minutes avant qu'elle ne soit prise d'assaut par des milliers de manifestants en colère, a indiqué à l'AFP une source de la Défense.

La chaîne privée Sirasa TV a montré des images de la foule faisant irruption dans le palais présidentiel jusqu'à présent sévèrement gardé. La source de la Défense a indiqué que M. Rajapaksa était toujours le président du pays et qu'il était protégé par l'armée dans un lieu tenu secret.

Un couvre-feu d'une durée indéterminée avait été décrété vendredi dans la capitale du Sri Lanka et l'armée avait été placée en état d'alerte à la veille du rassemblement prévu pour réclamer le départ du président contesté. Des milliers de manifestants anti-gouvernementaux avaient afflué dans la capitale vendredi avant le rassemblement de samedi visant à faire pression sur Gotabaya Rajapaksa pour qu'il quitte le pouvoir en raison de l'aggravation de la crise économique du pays.

 

51 milliards de dollars de dette

Des milliers de soldats armés de fusils d'assaut avaient été acheminés par bus à Colombo plus tôt dans la journée pour renforcer la police qui garde la résidence officielle de M. Rajapaksa. "Une opération impliquant près de 20.000 soldats et policiers a été lancée cet après-midi", a déclaré vendredi à l'AFP un haut responsable de la Défense. L'ONU a exhorté les autorités sri-lankaises et les manifestants à veiller à ce que les manifestations de samedi se déroulent dans le calme.

La nation insulaire souffre d'une pénurie sans précédent de produits de première nécessité et ses 22 millions d'habitants subissent une inflation galopante et des coupures de courant prolongées depuis le début de l'année. Depuis des mois, des manifestants campent devant le siège de la présidence à Colombo pour demander la démission de M. Rajapaksa, qu'ils accusent de mauvaise gestion.

Le Sri Lanka n'a pas remboursé sa dette extérieure de 51 milliards de dollars et a entamé des négociations de sauvetage avec le Fonds monétaire international.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2177) : SAMEDI 9 JUILLET 2022

Samedi 9  Juillet 2022 –  Les Russes poursuivent les bombardements avant de «nouvelles actions»... Le point sur la guerre en Ukraine

L'armée russe poursuivait samedi ses bombardements dans la région de Donetsk, dans l'Est de l'Ukraine, et prépare, après quatre mois et demi de guerre, "de nouvelles actions", selon des responsables ukrainiens. Les Etats-Unis, qui poursuivent leur aide militaire à Kiev, ont demandé à la Chine de condamner "l'agression russe" en Ukraine et le Royaume-Uni accueille un premier groupe de soldats ukrainiens venus s'entraîner.

"Les yeux de tous les mouvements et régimes politiques agressifs dans le monde sont maintenant braqués sur ce que nous fait la Russie", a écrit samedi le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur Instagram. "Le monde sera-t-il capable de déférer en justice les vrais criminels de guerre?", s'interroge-t-il en avertissant du risque de "centaines d'autres agressions" s'il n'y parvient pas.

Dans l'Est, comme dans le Sud du pays, les sirènes d'alarme ont retenti toute la nuit. Les habitants de la petite ville de Droujkivka au sud de Kramatorsk (Est), ont été réveillés samedi par une attaque de missiles présumée qui a laissé un énorme cratère devant un supermarché lui-même endommagé. Les forces russes, qui ont annoncé début juillet avoir pris le contrôle de la région de Lougansk, visent maintenant celle de Donetsk pour occuper l'ensemble du bassin minier du Donbass (Est), partiellement contrôlé depuis 2014 par des séparatistes soutenus par Moscou après l'annexion russe de la péninsule ukrainienne de Crimée.

L'état-major ukrainien a rapporté samedi des bombardements russes dans l'Est et sur Kharkiv (Nord-Est), mais pas d'offensive terrestre, les troupes de Moscou ne semblant pas mener actuellement d'assauts hormis une tentative sur Dolomitné, près de Bakhmout (Est). Des bombardements russes ont fait au moins un mort et deux blessés à Kryvy Rig, ville natale de M. Zelensky qui a visité vendredi les positions ukrainiennes dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est).

 

"Il y aura des combats massifs"

Pour sa part, l'armée russe assure avoir infligé des dégâts importants à l'armée et au matériel ukrainien dans les régions de Mykolaïv (Sud) et Dnipropetrovsk. Dans son communiqué, le ministère russe de la Défense revendique aussi des frappes sur les régions de Donetsk et de Kharkiv, où six civils ont été blessés selon le Parquet local ukrainien. Les "autorités" séparatistes, elles, accusent Kiev d'avoir coupé le gaz à Zaporijjia (Sud-Est).

L'armée russe est "en train de se regrouper, ou plutôt de reconstituer ses groupes et prépare de nouvelles actions à Sloviansk, Kramatorsk, Bakhmout", avait estimé vendredi sur Telegram le gouverneur de la région de Donetsk, Pavlo Kyrylenko. Selon lui, "toute la ligne de front est sous un bombardement incessant". Samedi matin, il a fait état de cinq civils tués et sept blessés la veille.

Le gouverneur de Lougansk, Serguiï Gaïdaï, a déclaré samedi que les forces russes visaient la région de Donetsk depuis leurs bases dans la région de Lougansk où il n'y a "pas d'occupation complète" et qui "continue de se battre". Le gouverneur de Kharkiv et celui de Donetsk ont accusé les forces russes de provoquer avec leurs tirs des incendies notamment dans des champs. "Ils essaient de détruire les récoltes par tous les moyens", a estimé vendredi ce dernier.

Dans le Sud, la police de la région de Kherson a annoncé l'ouverture de poursuites pénales après la destruction de récoltes par les forces russes. Dans la région de Mykolaïv, d'où partent les tentatives de contre-attaque vers Kherson, ville occupée depuis les premiers jours de la guerre, le maire a fait état d'explosions entendues durant la nuit demandé à la population de rester dans les abris. La vice-Première ministre Iryna Verechtchouk, citée par des médias ukrainiens, a appelé la population des zones occupées par l'armée russe à évacuer par tous les moyens possibles, avertissant: "il y aura des combats massifs".

 

Armes et diplomatie

Selon un haut responsable du Pentagone, la nouvelle aide militaire américaine d'un montant de 400 millions de dollars - qui comprend quatre systèmes de lance-roquettes multiples Himars et des obus de 155 mm - va améliorer les capacités ukrainiennes à viser des dépôts d'armes et la chaîne d'approvisionnement de l'armée russe. Washington a déjà fourni 6,9 milliards de dollars en assistance militaire à Kiev depuis le début de l'invasion russe, le 24 février.

Les Etats-Unis ont également exercé une pression diplomatique à l'occasion d'une réunion ministérielle du G20 vendredi en Indonésie. Le secrétaire d'Etat américain Antony Blink a demandé samedi à son homologue chinois Wang Yi lors d'un entretien de prendre ses distances avec Moscou et condamner "l'agression" russe contre l'Ukraine.

La veille, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait claqué la porte de la réunion du G20 après avoir essuyé un torrent de critiques concernant l'invasion russe de l'Ukraine. De son côté, le Royaume-Uni a annoncé samedi l'arrivée d'un premier groupe de soldats ukrainiens dans le cadre d'un "ambitieux nouveau programme d'entraînement" mobilisant 1.050 militaires britanniques, dévoilé le 17 juin à Kiev par le Premier ministre aujourd'hui démissionnaire Boris Johnson.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2177) : SAMEDI 9 JUILLET 2022

Samedi 9  Juillet 2022 –  Boris Johnson laissera au prochain Premier ministre les «décisions budgétaires majeures» :

Selon le compte rendu du Conseil des ministres, Boris Johnson a souligné qu'il ne chercherait pas d'ici son départ à mettre en oeuvre de nouvelles politiques ou des changements de cap majeurs.

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a assuré jeudi qu'il laisserait à son successeur les "décisions budgétaires majeures", a annoncé Downing Street quelques heures après l'annonce qu'il allait quitter ses fonctions.

Selon le compte rendu du Conseil des ministres, Boris Johnson a souligné qu'il ne chercherait pas d'ici son départ à mettre en oeuvre de nouvelles politiques ou des changements de cap majeurs.

"Il a déclaré que les décisions budgétaires majeures devraient être laissées au prochain Premier ministre", selon un communiqué de Downing Street.

Entre l'inflation à des niveaux records, les aides au coût de la vie, les risques de récession ou encore les conséquence à n'en plus finir du Brexit, le successeur de M. Johnson héritera de dossiers économiques épineux.

Il devra aussi faire face aux appels, émanant de son propre camp conservateur, à baisser les impôts pour les particuliers comme pour les entreprises, après une récente hausse des prélèvement sociaux et une augmentation de l'impôt sur les sociétés prévue l'an prochain.

Pour autant, "l'impact du départ de M. Johnson sur la position du Royaume-Uni à l'égard du Brexit et les perspectives de l'économie britannique devraient être modestes", prévoit Kieran Tompkins, de Capital Economics.

Après la démission de Theresa May en 2019 "toute la question d'un Brexit dur ou pas était en jeu", mais il ne s'agit plus à présent "que d'ajustements à la mise en oeuvre" de la sortie du Royaume-Uni de l'UE, selon lui.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2177) : SAMEDI 9 JUILLET 2022

Samedi 9  Juillet 2022 –  Olivier Marleix, l'anti-Macron qui file droit :

Le nouveau président des députés LR sera un interlocuteur coriace pour l’exécutif. L’élu d’Anet (Eure -et-Loir) est un gaulliste intégral autant qu’un anti-macroniste pas conciliant.

 «C’est pour mon bureau à l’Assemblée. Pas mal, non? » dit-il en déposant sur un fauteuil la Déclaration des droits de l’homme encadrée. Derrière lui, deux photos retiennent l’attention: sa rencontre avec le pape François et un portrait de Nicolas Sarkozy – «Il est dédicacé». L’ancienne gloire des LR, Olivier Marleix la connaît bien. Ils se sont vus deux fois en mai: «Le 11, c’était musclé. Je lui ai dit qu’il se gâchait, qu’il était le seul homme d’État en réserve de la République en cas de crise majeure. Le 17, lors d’un déjeuner du Cercle, il a eu des propos vifs sur LR. » Pince-sans-rire – « Je sais gré à Macron d’accueillir Woerth , il est plus à l’aise dans la pensée unique» –, amateur de formules à la serpe – «La croisière sur le “Titanic” en marche, personne n’en veut » –, fin connaisseur des dossiers, le nouveau patron des députés LR à l’Assemblée (51 ans) est un bosseur et le revendique. Parfois épinglé pour sa froideur, il fait partie de ces gens qui planquent leur timidité derrière une façade, un masque pour ne pas se mettre en avant, par peur de trop briller… et donc d’agacer.

Sa carrière politique, il la commence tôt, bien avant que son père, Alain, ne soit député du Cantal (1993-2017): «En 1983, je tractais pour la campagne de Chirac. À 17 ans, je me suis engagé chez les jeunes gaullistes. Un an plus tard, j’ai fait un stage d’été chez Pasqua qui m’a proposé de rester. » Il garde un souvenir ému de l’ex-ministre : «Un personnage à la Pagnol avec une épaisseur politique formidable. J’ai beaucoup d’affection pour lui. » Politiquement, il opte pour Pompidou, « le grand homme des temps ordinaires, avec une vision très claire, celle d’une France heureuse. Il avait une empathie naturelle pour tous les Français, c’est le digne représentant de la droite sociale. »

 

"Macron a escamoté le débat lors de la présidentielle et a été élu par réflexe conservateur"

Marleix s’est inspiré de cet homme d’État pour bâtir un projet politique clair: «Notre ligne est plus fidèle au volontarisme économique des années Pompidou. Je propose un ordolibéralisme à l’allemande. Je veux de la liberté à l’intérieur du pays et des règles pour la mondialisation. À l’époque où je parlais de souveraineté industrielle, on me riait au nez…» Critique acerbe du macronisme – il a publié «Les liquidateurs » sur l’affaire Alstom –, il n’en démord pas : «Macron, c’est un pays ouvert à tous les vents dans lequel les entrepreneurs croulent sous les charges. C’est un mondialiste à la Minc, avec ce pari ethnocentré d’une Europe qui ne serait pas rattrapée. » Il continue: «C’est un social-démocrate, arrêtons de dire qu’il est de droite. Il a escamoté le débat lors de la présidentielle et a été élu par réflexe conservateur. » Et de conclure, implacable: «Les bien-pensants de droite qui veulent s’allier avec Macron doivent comprendre qu’il n’y aura plus d’alternative que le RN. »

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2177) : SAMEDI 9 JUILLET 2022

Samedi 9  Juillet 2022 –  Fin de la grève dans les aéroports parisiens, juste avant les grands départs :

Réunis en assemblée générale à Roissy-Charles-de-Gaulle quelques heures avant le début des vacances d'été, ces salariés ont entériné un accord prévoyant une augmentation générale de 3% pour tous les employés du Groupe ADP, gestionnaire des installations aéroportuaires.

Les employés des aéroports parisiens ont voté vendredi matin la levée de leur préavis de grève après avoir obtenu des revalorisations salariales, in extremis avant le début de l'affluence des grands départs en vacances. Réunis en assemblée générale à Roissy-Charles-de-Gaulle quelques heures avant le début des vacances d'été, ces salariés ont entériné un accord prévoyant une augmentation générale de 3% pour tous les employés du Groupe ADP, gestionnaire des installations aéroportuaires.

A ces 3% d'augmentation s'ajoutent une revalorisation des grilles salariales et une remise à niveau des rémunérations de quelque 1.800 salariés dont les traitements sont inférieurs au niveau de référence de 2019, selon les détails communiqués par la CGT. En 2021, les employés d'ADP avaient accepté de réduire leurs salaires pour permettre à l'entreprise de traverser la crise du Covid-19 qui a divisé par trois le nombre des clients des aéroports parisiens en 2020.

Le groupe a aussi mené un plan de départs volontaires et s'était engagé à ce que les salaires retrouvent leur niveau d'avant la crise dès que les effets de celle-ci sur le trafic se seraient dissipés. Or, certains trajets ont déjà dépassé leurs niveaux d'activité de 2019, en particulier les liaisons vers l'outre-mer ou encore celles, saisonnières, vers l'Europe du Sud. Et le Groupe ADP prévoit de dégager un bénéfice dès cette année, après avoir perdu plus de 1,4 milliard d'euros cumulés entre 2020 et 2021.

 

Des salariés de sous-traitants restent mobilisés

Le préavis de grève chez ADP, qui avait été initialement déposé jusqu'à dimanche soir, sera formellement levé vendredi à 18H00, a précisé en assemblée générale le délégué syndical CGT, Daniel Bertone. Mais la fin du conflit devrait permettre d'éviter des perturbations dans les aéroports de la région parisienne, qui attendent des dizaines de milliers de voyageurs en ce premier week-end de grands départs estivaux. De leurs côtés, des salariés de sous-traitants d'ADP et autres employés sur la plateforme aéroportuaire de Roissy (vigiles, chauffeurs, salariés de sociétés de location ou de l'hôtellerie) restent en revanche mobilisés, dans la foulée d'un mouvement déclenché le 9 juin.

Une intersyndicale a appelé pour mercredi à une "grève générale". Un rassemblement suivi d'une manifestation vers le terminal 2E de Roissy est prévue à 09H00, avec pour mot d'ordre une augmentation de salaire de 300 euros mensuels et des "embauches massives pour retrouver des conditions de travail normales". La semaine dernière, le mouvement des pompiers, entamé le 30 juin, s'était traduit par la suppression préventive de centaines de vols au départ ou à l'arrivée de Roissy, premier aéroport français. La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) avait imposé ces annulations préventives au nom de la sécurité: la réduction du nombre des pompiers disponibles avait rendu nécessaire de fermer une partie des pistes.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2177) : SAMEDI 9 JUILLET 2022

Samedi 9  Juillet 2022 –  Elon Musk met fin à l'accord de rachat de Twitter :

Une bataille juridique s'annonce à l'horizon après la rupture de l'accord de rachat de Twitter pour 44 milliards de dollars par Elon Musk , le patron de Tesla et SpaceX, qui signe la fin d'un d'un rêve pour les uns, d'un cauchemar pour les autres Dans une lettre publiée vendredi par le gendarme boursier américain, ses avocats assurent que Twitter n'a pas respecté ses engagements pris dans l'accord, notamment en ne fournissant pas toutes les informations demandées sur le nombre de comptes inauthentiques et de spams.

"Twitter n'a pas respecté de multiples clauses de l'accord, et semble avoir donné des informations fausses et trompeuses sur lesquelles M. Musk s'est basé pour s'engager dans l'accord d'acquisition", indique la lettre. Twitter a répété à plusieurs reprises ces dernières semaines que le nombre de faux comptes sur sa plateforme était inférieur à 5%. Le multimilliardaire et son équipe estiment que le réseau ment, et que cela affecte la viabilité et la valeur de la société.

Depuis des semaines, les experts se demandaient si Elon Musk cherchait à retirer son offre ou à renégocier le prix à la baisse. En mettant fin à son engagement de racheter Twitter, l'homme d'affaires s'expose à des poursuites juridiques conséquentes. Les deux parties se sont engagées à verser une indemnité de rupture pouvant aller jusqu'à un milliard de dollars dans certaines circonstances. Le président du conseil d'administration (CA) de la plateforme, Bret Taylor, a d'ailleurs tweeté que le CA était "déterminé à conclure la transaction au prix et aux termes convenus" et entendait bien l'emporter devant les tribunaux.

 

Tous perdants

La décision affichée d'Elon Musk ne garantit pas que l'acquisition n'aura pas lieu. "Il a signé un accord qu'il est légalement obligé de respecter", a tweeté Ann Lipton, professeure de droit à l'université de Tulane. "C'est un scénario désastreux pour Twitter et son CA, car l'entreprise va maintenant devoir affronter Musk dans une longue bataille judiciaire pour sauver la transaction et/ou récupérer au moins un milliard de dollars", a réagi l'analyste Dan Ives.

Dans la lettre, les avocats d'Elon Musk évoquent aussi des licenciements récents d'employés de Twitter et le gel des recrutements. Ils ont clairement "listé le plus de motifs possibles pour éviter d'avoir à payer" l'amende prévue, a commenté auprès de l'AFP l'analyste Carolina Milanesi. Mi-avril, après être graduellement -- et discrètement -- monté au capital du groupe, l'homme le plus riche au monde a proposé de racheter Twitter au prix de 54,20 dollars par action, soit 44 milliards de dollars en tout.

 

Tragicomédie

Jeudi, l'analyste Angelo Zino de CFRA Research évoquait dans une note les probables "remords" d'Elon Musk alors que le prix initialement proposé est selon l'expert devenu "risible". Le dirigeant d'origine sud-africaine s'était assuré du soutien de plusieurs grandes fortunes et sociétés d'investissement pour parvenir à la somme totale, et réduire la part qu'il devait emprunter aux banques. Ces prêts avaient inquiété le marché, car il s'agissait de crédits adossés à des titres Tesla. Mais au-delà des considérations financières, les péripéties de ces dernières semaines ont montré le fossé qui sépare l'homme d'affaires, texan d'adoption, et l'entreprise basée à San Francisco.

Elon Musk défend une modération des contenus moins stricte et le retour de personnalités exclues pour avoir enfreint les règles, comme l'ex-président Donald Trump. Sa vision se heurte à celle de nombreux employés de Twitter, d'associations et d'élus démocrates, qui demandent au contraire aux réseaux sociaux de mieux lutter contre les discours haineux, le harcèlement et la désinformation, dans l'intérêt des utilisateurs et de la démocratie.

Sur Twitter, où il est suivi par 100 millions de personnes, le bouillant entrepreneur a multiplié les critiques et attaques contre le réseau social, allant jusqu'à se moquer publiquement de cadres de l'entreprise et à adresser un émoji en forme de crotte au patron de la plateforme, Parag Agrawal, lors d'échanges au sujet des spams. "Twitter est en moins bon état que quand tout a commencé", note Carolina Milanesi. "Des cadres sont partis, rien n'a avancé... Mais le pire serait que Twitter force l'acquisition à avoir lieu", ajoute-t-elle. "Ils se retrouveraient avec un propriétaire qui ne veut pas de l'entreprise, et plein de ressentiment."

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2177) : SAMEDI 9 JUILLET 2022

Samedi 9  Juillet 2022 –  Covid-19 : la barre des 150.000 morts franchie en France :

 Le seuil des 150.000 décès liés au Covid-19 a été franchi vendredi en France, où l'épidémie sévit depuis début 2020, sur fond de forte hausse des réinfections, selon les chiffres de Santé publique France. Avec 74 personnes mortes à l'hôpital des suites de la maladie en 24 heures, le nombre de décès a dépassé les 150.000. La barre des 140.000 avait été franchie le 11 mars, deux ans après le début de la pandémie en France.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2177) : SAMEDI 9 JUILLET 2022

Samedi 9  Juillet 2022 –  Chaleur et sècheresse : mega-feu dans le Gard :  

À Bessèges, dans le Gard, un « méga feu » s’est déclenché dans les forêts des Cévennes. Les pompiers ont déclaré que plus de 600 hectares de végétation avaient déjà brûlés et que le vent pourrait prolonger la durée de l’incendie quelques jours. Les habitants des communes des alentours ont été évacués, alors que le hameau de Bordezac a été sauvé de peu par les pompiers. Les pompiers sont plus de 900 à se battre contre les flammes.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2177) : SAMEDI 9 JUILLET 2022

Samedi 9  Juillet 2022 –  Train plus que bondé :  

À Gazipur au Bangladesh, les locaux tentent de rejoindre les milliers d’autres personnes qui sont à bord de ce train. Comme en Inde, il est assez commun de voir des rames avec des voyageurs installés sur les côtés et sur le toit des voitures, faute de place. Toutefois, cela est encore plus courant en cette saison au Bangladesh, les citadins tentant de rejoindre leur famille afin de célébrer la fête musulmane de l’Eid-al-Adha.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2177) : SAMEDI 9 JUILLET 2022

Samedi 9  Juillet 2022 –  La Russie claque la porte du G20 :

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a quitté la réunion des ministres des Affaires étrangères du G20, réunis à Bali, avant même la fin des débats. Face aux critiques occidentales sur la guerre en Ukraine, le ministre russe a préféré jeter l'éponge, reprochant aux Occidentaux de gâcher une occasion d'aborder les questions économiques mondiales par leurs critiques du conflit.

Isolé de ses partenaires des pays membres du G20, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a fini par jeter l'éponge. Avant même la fin des discussions des ministres rassemblés à Bali, sous présidence indonésienne, il a quitté les débats . Face aux critiques de ses partenaires à propos de la guerre que son pays mène en Ukraine, Sergueï Lavrov a accusé les Occidentaux de gâcher une occasion d'aborder les questions économiques mondiales par leurs critiques « frénétiques » du conflit.

Dès son arrivée, des slogans ont fusé. « Quand mettrez-vous fin à la guerre ? ». « Pourquoi n'arrêtez-vous pas la guerre ? » : le chef de la diplomatie russe a été pris à partie alors qu'il saluait son homologue indonésienne, Retno Marsudi. « Agresseurs », « envahisseurs », « occupants » - nous avons entendu beaucoup de choses aujourd'hui », a indiqué le ministre russe aux journalistes après la première séance de discussions. « Nos partenaires occidentaux cherchaient à éviter de parler des questions économiques mondiales. Dès qu'ils prenaient la parole, ils se lançaient presque tout de suite dans une critique effrénée de la Russie sur la situation en Ukraine, en nous qualifiant d'agresseurs », a-t-il regretté.

Avant son départ, Sergueï Lavrov a séché une session au cours de laquelle son homologue ukrainien, Dmytro Kuleba, s'est exprimé en ligne et a quitté les lieux lorsque son homologue allemande Annalena Baerbock a critiqué la politique de Moscou au sujet de la guerre en Ukraine. Regrettant ce départ précipité, la ministre allemande n'a pas manqué de souligner que la Russie n'est « pas intéressée » par un dialogue avec le G20.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : VICTOR ASSOCIATION
  • : Chaque jour l'actualité politique, économique et sociale de France et du monde commentée et en images. Mais aussi les voitures de légende.
  • Contact

Texte Libre

L'objet de ce blog est d'apporter aux habitants de Montesquieu-Volvestre une information régulière sur la vie de la cité, et de décrypter l'essentiel de l'actualité. Mais il a aussi pour but d'ouvrir un dialogue,  de discuter, de contester, ou de râler au besoin. Il faut que nous retrouvions dans notre village une convivialité, une solidarité qui sont en train de se perdre.

Rechercher

Pages

Liens