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2 juin 2022 4 02 /06 /juin /2022 07:00
LA MARCHE DU MONDE (2144) : MERCREDI 1er JUIN 2022

Mercredi 1er Juin 2022 -  Incidents au stade de France :

Darmanin a «toute la confiance» de Macron.  Gérald Darmanin a "toute la confiance" du président Emmanuel Macron, a affirmé mercredi la porte-parole du gouvernement Olivia Grégoire, alors que le ministre de l'Intérieur est la cible de vives critiques après les incidents qui ont perturbé samedi la finale de la Ligue des champions.

"Gérald Darmanin, est un ministre de l'Intérieur qui a toute la confiance du président de la République", a-t-elle affirmé à l'issue du Conseil des ministres.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2144) : MERCREDI 1er JUIN 2022
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Mercredi 1er Juin 2022 -  Jubilé d'Elizabeth II : Un cheval, une allée d’arbres, un sabre… les cadeaux de la France à la Reine

Pour le Jubilé de platine d’Elizabeth II, dont les festivités Outre-Manche démarrent jeudi 2 juin jusqu’à lundi 6, le chef de l’Etat offre à la Reine au nom de la France quelques présents dont voici la liste.

 

Un cheval de la Garde républicaine

Nommé Fabuleu de Maucour, ce selle français de 7 ans est issu d’un élevage de la Meuse. Sa robe grise le distingue et le destine à l’étendard et son escorte. Il a accompli son premier service comme porte-étendard, sur les Champs-Elysées le 8 mai dernier. ll doit être remis au château de Windsor mercredi.

 

Le harnachement d’armes

Avec une selle d’un modèle datant de 1874. Ce modèle de selle réglementaire, en usage dans la cavalerie française, est aujourd’hui utilisé exclusivement lors des services d’honneur.

Avec la bride, le filet, le licol, du même modèle réglementaire de 1874. Toutes ces pièces sont fabriquées dans les ateliers artisanaux du régiment de cavalerie de la Garde républicaine.

 

Un sabre

Il s’agit d’un sabre de cavalerie légère du modèle 1822, modifié 1882. Il s’agit du modèle règlementaire en usage au régiment de cavalerie de la Garde républicaine.

 

Autres gestes pour le Jubilé de la Reine

Une allée d’arbres et un bosquet seront plantés au Mémorial britannique de Ver-sur-Mer, dans le Calvados. Il célèbre les liens franco-britanniques et rend hommage aux 22 442 jeunes soldats de l’armée britannique tombés au combat lors de la Bataille de Normandie, ainsi qu’aux membres de la marine marchande et aux civils tombés sur le sol normand de juin à août 1944. 70 Charmes locaux seront plantés, un pour chaque année de règne. Il faudra attendre l’automne, saison propice pour leur plantation. La mission reviendra à un groupe d'une dizaine de jeunes du Conseil Municipal des Jeunes de la commune de Ver-sur-Mer. Lundi, ils ont visité le Mémorial .

Des illuminations sur les côtes des Hauts-de-France

Les bâtiments de plusieurs communes des Hauts-de-France seront illuminés de bleu et de rouge. Au Touquet, le phare sera éclairé.

Cérémonie de ravivage de la Flamme

Jeudi 2 juin, premier jour des festivités au Royaume-Uni, Emmanuel Macron , accompagné de Menna Rawlings, ambassadrice du Royaume-Uni en France, présidera la cérémonie de ravivage de la Flamme sous l’Arc de Triomphe à 18h30.

 

 

 

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2144) : MERCREDI 1er JUIN 2022

Mercredi 1er Juin 2022 -  Le Maire sur le pétrole : «Nous avons fait des démarches pour trouver des substituts, comme aux Emirats Arabes Unis» :

Bruno Le Maire s’est montré confiant quant au bilan économique de la Macronie lors du quinquennat précédent : « Il y a la volonté de poursuivre une politique économique commencé en 2017 et qui a donné les résultats que vous connaissez : 1,2 millions de création d’emplois, le chômage qui a baissé et plus d’usines ouvertes. C’est une politique de l’offre et de compétitivité des entreprises. » Il a toutefois ajouté que la France se trouve aujourd’hui « dans un pic d’inflation. Le plus dur, nous y sommes et cela va encore durer plusieurs mois. C’est pour cela que nous avons pris des mesures très fortes. Nous avons anticipé ce pic inflationniste pour plafonner les prix de l’énergie. Mais c’est la plus faible de tous les pays de la zone euro. »

Pour le ministre, le « pic inflationniste veut dire que nous sommes au pic, donc je n’anticipe pas les taux dans d’autres pays européens. » Il a également expliqué que le gouvernement continuera « à maintenir ces mesures » car « des millions de nos compatriotes, qui cherchent les prix les plus bas, ont une inquiétude . C’est pour cela que nous continuerons à protéger nos compatriotes contre l’inflation des prix. D’ici la fin de l’année 2023, nous verrons une décrue progressive de l’inflation. »

Bruno Le Maire a déclaré que « la régionalisation coûte plus cher » et que le gouvernement « va devoir investir massivement dans la transition énergétique et cela coûte très cher. Notre inflation sera d’autour de 2% en 2023. » D’après ses dires, « ce qui a déclenché cette hausse de l’inflation, c’est la guerre en Ukraine. C’est d’abord la guerre qui explique que sur le gaz et le pétrole les prix augmentent. Cela est dû à une désorganisation du marché. »

 

« La meilleure façon de rétablir les comptes publics, c’est la création d’emplois. Il faudra, au moment venu, faire la réforme des retraites »

Il a aussi critiqué « le Rassemblement National [qui] défend les intérêts de Vladimir Poutine qui sont de continuer à exporter du pétrole vers l’Europe, c’est-à-dire 800 millions de dollars par jour. » Afin de palier cette hausse des prix, le ministre a dit, qu’en concertation avec les pays européens, « nous mettrons six mois pour la mettre en vigueur. Nous avons fait des démarches pour trouver des substituts, comme aux Emirats Arabes Unis où nous sommes en discussion. Il y a deux manières d’aborder cette crise : ceux qui voient loin et veulent l’intérêt du pays et ceux qui voient court et soutiennent Poutine. »

 

Et la Banque Centrale Européenne ?

« La BCE est indépendante. Nous devons réduire l’inflation qui pénalise nos compatriotes. L’Etat prend des mesures de protection, et la politique monétaire qui doit évoluer. C’est la responsabilité de la BCE de prendre progressivement, sans brutalité des mesures pour faire baisser l’inflation. » Le Maire a ajouté qu’il ne « croi[t] pas à un risque de récession, [bien qu’il] reste prudent. Il y aura une révision du chiffre de croissance au moment où je présenterai mon plan en juin, début juillet. »

S’il a affirmé que « le quoi qu’il en coûte, nous en sommes sortis », devant la stupéfaction des journalistes présents sur le plateau, il a détaillé la feuille de route de Macron : « Le président a été très clair sur la trajectoire des finances publiques. 3% de déficit en 2027, réduction de la dette à partir de 2026. Je redis avec beaucoup de force que chaque euro compte. Il faudra alimenter la croissance et continuer à investir et innover. La meilleure façon de rétablir les comptes publics, c’est la création d’emplois. Il faudra, au moment venu, faire la réforme des retraites. »

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2144) : MERCREDI 1er JUIN 2022

Mercredi 1er Juin 2022 -  Emmanuel Macron au chevet des soins d'urgence dans un centre hospitalier à Cherbourg :

Le chef de l'Etat Emmanuel Macron est arrivé vers 17H45, avec près d'1H45 de retard sur l'horaire prévu, au Centre hospitalier de Cherbourg avec la nouvelle ministre de la Santé Brigitte Bourguignon, en raison d'un sommet européen à Bruxelles dédié au soutien à l'Ukraine

Hôpitaux engorgés, déserts médicaux croissants, "perte de sens" du métier pour les personnels: face à une "crise systémique" du secteur de la santé, Emmanuel Macron rencontre mardi des professionnels du secteur à Cherbourg pour le premier déplacement de son nouveau quinquennat.

Dans les couloirs du CHU, le chef de l'Etat a rapidement été interpellé par plusieurs membres du personnel désireux de "tirer la sonnette d'alarme" sur la situation à l'hôpital. En retour, M. Macron a annoncé le lancement d'une nouvelle mission "d'un mois sur les soins non programmés" avant d'entamer une table ronde avec "tous les acteurs de la santé" (urgentistes, infirmiers, médecins généralistes, administration) "de l'accès aux soins urgents et non programmés".

M. Macron a également précisé vouloir lancer "à partir de juillet" sa grande conférence sur la santé avec toutes les parties prenantes. Une méthode au "plus près du terrain" qu'il souhaite également dupliquer pour son autre chantier: l'éducation.

Fermetures de nuit, "délestages" sur d'autres hôpitaux, accès filtrés par les Samu: au moins 120 services d'urgence ont été forcés de limiter leur activité ou s'y préparent et tous les voyants sont au rouge.

Au total, quasiment 20% des quelque 620 établissements, publics et privés, hébergeant un ou plusieurs services d'urgences sont touchés.

Signe supplémentaire d'une crise inédite, 14 des 32 plus gros hôpitaux français (CHU et CHR) figurent sur cette liste. A Cherbourg, à moins d'une urgence vitale, seul un appel préalable au 15 peut ainsi permettre une admission à certaines heures.

Sur tout le territoire, l'accès aux soins de ville devient en outre de plus en plus difficile en raison d'un manque de médecins et d'une saturation des maisons de santé. Malgré le doublement du "nombre de maisons de santé pluriprofessionnelles" depuis 2017 et des "investissements sans précédent", après notamment le Ségur de la Santé, "des difficultés profondes rendent aujourd'hui ces métiers difficiles et pas assez attractifs", souligne l'Elysée.

L'exécutif entend donc mettre l'accent sur un "plan de recrutement et de fidélisation dans tous les secteurs" de la santé. "Il y a urgence à agir pour assurer la continuité des soins partout dans les territoires, non plus dans quelques années mais dans quelques semaines", s'est alarmé le président de l’ordre national des infirmiers Patrick Chamboredon.

Pour Frédéric Valletoux, président de la Fédération hospitalière de France (FHF), des revalorisations doivent être décidées sans délai et l’hôpital public ne pourra plus, à l’avenir, pallier les faiblesses de tout le système de santé.

 

En renouant avec ces déplacements de terrain, Emmanuel Macron rompt avec une longue parenthèse, depuis sa réinvestiture le 7 mai, durant laquelle il a beaucoup consulté mais peu pris la parole sur les sujets nationau

Le chef de l'Etat entend démentir ceux qui, jusque dans sa majorité, s'inquiètent d'un manque de souffle de ce début de quinquennat à 12 jours du premier tour des législatives. "Il n'y a pas d'état de grâce, on le savait dès le départ", a concédé mardi le député LREM Xavier Iacovelli, estimant plus difficile d'incarner la rupture avec un deuxième quinquennat. Le président Macron, qui a aussi fait de l'école l'une de ses priorités, fera également le point jeudi à Marseille avec le nouveau ministre de l'Éducation nationale Pap Ndiaye sur l'expérimentation "école du futur" lancée dans 59 établissements de la ville.

Cette expérimentation, initiée en septembre 2021 par le président dans un plan "Marseille en grand", vise à donner davantage d'autonomie aux équipes pédagogiques pour un système scolaire "plus juste et plus inclusif". Ce projet suscite beaucoup d’interrogations, voire une opposition ferme sur le terrain syndical, notamment l'idée que les directeurs d'école puissent "choisir l'équipe pédagogique".

 

Le chef de l'Etat marquera aussi à cette occasion son soutien à Pap Ndiaye , historien réputé des minorités et cible d'un tir de barrage de l'extrême droite, qui le qualifie de "militant racialiste et antiflics", depuis sa nomination surprise au gouvernement.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2144) : MERCREDI 1er JUIN 2022

Mercredi 1er Juin 2022 -  Dix mois de prison pour la femme qui avait attaqué un pompier de Paris le 1er mai :

Une femme de 38 ans, jugée en comparution immédiate à Paris, a été reconnue coupable mercredi d'avoir agressé un sapeur-pompier de Paris lors du défilé du 1er-Mai et condamnée à dix mois d'emprisonnement, en son absence.

Egalement condamnée à un an d'interdiction de manifester, elle devra verser 700 euros au pompier au titre du préjudice moral, et un euro au préfet de police.

Sur les vidéos prises lors de la manifestation du 1er-Mai diffusées sur les réseaux sociaux, on voit la prévenue, casque orange sur la tête, tenter d'arracher la lance à incendie d'un pompier en train d'éteindre un feu allumé par des manifestants. Après plusieurs essais infructueux, elle lui assène deux coups sur le casque avant d'être maîtrisée.

 

La femme avait été interpellée une heure après l'incident.

"Elle était déterminée", elle a "passé ses bras autour de moi et ma lance et elle ne voulait pas lâcher", a témoigné devant le tribunal correctionnel le sapeur pompier, qui tentait au moment des faits d'éteindre un feu qui risquait de se propager à un immeuble d'habitation.

"Elle m'a dit à plusieurs reprises 'on va vous défoncer comme en 2019'", en référence aux manifestations du mouvement des "gilets jaunes", a dit le pompier. Des clichés d'elle portant un gilet jaune ou posant en treillis de combat avaient été retrouvés dans son téléphone.

 

Déjà condamnée pour des faits de violences

Cette mère isolée, déjà condamnée en 2018 pour des faits de violences, ne s'est pas présentée devant le tribunal mercredi.

Le 4 mai, très éprouvée, souvent en larmes, elle s'était présentée à l'audience comme "salariée CDI formatrice dans le domaine de l'hygiène" après avoir été "aide-soignante pendant le Covid".

Ses conseils ont fait valoir sa fragilité psychologique et des crises d'angoisse, et demandé le renvoi de l'audience de fond, rejeté par le président. C'est donc en son absence, et sans représentation de ses avocates -qui ont quitté la salle en arguant n'avoir pas mandat pour la défendre- que l'audience de fond s'est tenue.

Le président a indiqué que "rien n'est confirmé", ni les contrats à durée déterminée comme aide-soignante, ni le fait qu'elle serait sans emploi depuis 2020 ou qu'elle aurait deux fils.

Le procureur, qui avait évoqué "une personne réticente aux institutions", avait requis huit mois d'emprisonnement.

 

 

 

 

 

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Mercredi 1er Juin 2022 -  Alain Soral condamné à 12.000 euros d'amende pour injure raciale :

L'écrivain d'extrême droite Alain Soral a été condamné mardi à 12.000 euros d'amende pour injure raciale envers Farida Belghoul, une ex-prof qui avait lancé en 2013 un mouvement de boycott de l'école qu'elle accusait d'enseigner une "théorie du genre". Farida Belghoul avait porté plainte en juillet 2018 après la publication sur Youtube d'une vidéo dans laquelle Alain Bonnet dit Soral répondait à des questions par téléphone.

A un internaute qui l'interrogeait sur des "infiltrés" dans son organisation Egalité et Réconciliation, il avait notamment déclaré: "ça va me permettre aussi de dire qu'on a eu des traîtres de tous poils... hein... mais beaucoup, je suis désolé de le déplorer, de Maghrébins, y'a quand même une propension à la trahison chez les Maghrébins, sans doute un passé de soumission coloniale". Il avait ensuite notamment cité le nom de Farida Belghoul, qui s'était rapprochée du polémiste d'extrême droite en 2013 et 2014. Pour le tribunal, "les propos poursuivis sont outrageants et méprisants envers la partie civile et ce, à raison de son origine maghrébine, à laquelle (elle) est renvoyée comme si celle-ci suffisait à la définir en tant que personne pour l'assigner à une place dégradante".

Alain Soral a en outre été condamné à payer 2.000 euros de dommages et intérêts et 2.000 euros de frais de justice. Son avocat n'a pas répondu à l'AFP.

 

Condamné à une vingtaine de reprises

Figure de la marche des Beurs de 1984 devenue proche de l'extrême droite, Farida Belghoul avait lancé le mouvement "Journée de retrait de l'école" contre un supposé enseignement d'une "théorie du genre" à l'école, censée nier la différence sexuelle. Les "ABCD de l'égalité", lancés à l'automne 2014 dans 600 classes volontaires pour déconstruire les stéréotypes filles-garçons, avaient été abandonnés en juin 2015, après plusieurs mois de polémique menée notamment par l'extrême droite et les opposants au mariage homosexuel, dans une France déchirée entre partisans du mariage pour tous et de la Manif pour tous.

Alain Soral, 63 ans, a été condamné à une vingtaine de reprises, notamment pour provocation à la haine et contestation de crime contre l'humanité. En avril, il a été condamné en Suisse à trois mois de prison ferme pour des attaques homophobes mais il a fait opposition de cette décision et doit être rejugé.

 

 

 

 

 

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Mercredi 1er Juin 2022 -  Loire-Atlantique : 364 kilos de cocaïne saisis au port de Montoir-de-Bretagne :

Les services des douanes ont intercepté lundi une cargaison de 364 kg de cocaïne dans des conteneurs au port de Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique), a-t-on appris mardi auprès du parquet de Rennes. "La saisie s’est faite dans des containers et il n’y a pas d'interpellations", a précisé à l'AFP le procureur Philippe Astruc, se refusant à tout autre détail afin de "ne pas nuire aux investigations" qui viennent de débuter. "Le parquet de Saint-Nazaire s’est dessaisi au bénéfice du parquet JIRS (Juridiction interrégionale spécialisée) de Rennes. Une enquête a été confiée à la SDPJ (sous-direction de la police judiciaire) de Nantes et à l’OFAST (Office anti-stupéfiants)", a seulement indiqué le magistrat.

En octobre et janvier derniers, dix prévenus dont quatre dockers de Montoir ont été condamnés à des peines de quatre à dix ans d'emprisonnement pour avoir participé à l'importation de cocaïne dans des conteneurs en provenance des Antilles. Les enquêteurs avaient saisi 336 kilos de cocaïne au port de Montoir lors de quatre importations impliquant des dockers entre juin 2017 et avril 2020.

Ces livraisons, relativement faibles au regard des 9,05 tonnes de cocaïne saisies par les douanes en 2020, correspondaient à une volonté des trafiquants de trouver des "voies secondaires" pour entrer sur le marché européen via des ports moins surveillés que ceux du Havre, d'Anvers ou de Rotterdam. La marchandise était importée par la technique du "rip-off" qui consiste à récupérer la drogue placée dans un conteneur à l'ouverture des portes. Les dockers récupéraient la cocaïne à son arrivée à Montoir en replaçant un plomb contrefait sur le conteneur qui avait été ouvert. Les marchandises étaient remises à des intermédiaires près du port.

 

 

 

 

 

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Mercredi 1er Juin 2022 -  Birmanie : la situation d'Aung San Suu Kyi est «très préoccupante» :

Les avocats français d'Aung San Suu Kyi ont saisi les Nations unies, dénonçant «un enlèvement maquillé en procès» de l'ancienne dirigeante birmane, assignée à domicile par la junte depuis le coup d'État.

«Cela n’a rien à voir avec le droit, c’est un enlèvement maquillé en procès», tonnent François Zimeray et Jessica Finelle. Les deux avocats français, mandatés par le fils et des proches d'Aung San Suu Kyi , ont saisi les Nations unies pour dénoncer le sort réservé à l'ancienne dirigeante birmane, assignée à domicile par la junte depuis le coup d'État. «Elle est tenue au secret au mépris de toute justice et résiste avec force à une inacceptable torture psychologique», poursuivent les deux avocats spécialistes des droits humains, qui ont déposé jeudi à Genève «une communication contre la junte militaire birmane au Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire». «Son arrestation était en tous points illégale, sa détention est dépourvue de tout fondement légal, et les tribunaux de la junte violent les règles les plus fondamentales du droit au procès équitable. [...] C’est un tragique bon en arrière pour la Birmanie. À travers la personne d’Aung Sang Suu Kyi, c’est le peuple birman qui est bâillonné et l’aspiration démocratique dans ce pays qui est écrasée», estime le duo d'avocats.

Ce mercredi, François Zimeray ne cache pas son inquiétude : «L'analyse qui est faite est que la junte militaire ne serait pas fâchée qu'elle finisse par mourir en prison». «C'est très préoccupant», poursuit-il, alors que toute communication avec la Birmanie est compliquée : «C'est très difficile d'avoir des informations puisqu'elle est détenue dans le secret le plus total». Dans le même temps, Amnesty International a dénoncé «une nouvelle vague de crimes de guerre» en Birmanie, plus d'un an après le retour au pouvoir de la junte militaire à la faveur d'un coup d'État du 1er février 2021 : «Dans presque toutes les attaques documentées, seuls des civils semblent avoir été présents», analyse l'ONG, qui a enquêté sur des frappes aériennes qui se sont abattues sur divers bâtiments entre décembre et mars dans l'est du pays, près de la frontière thaïlandaise. L'organisation dénonce une «politique caractéristique de châtiment collectif des communautés civiles» pour leur opposition supposée ou réelle à la junte.

 

11 ans de prison pour Aung San Suu Kyi

La répression des manifestations d'opposition au coup d'État a été meurtrière. Les Nations unies ont déjà dénoncé de «probables crimes de guerre et crimes contre l'humanité» et recensé près de 1900 civils tués par les forces de la junte. Près de 14 000 personnes ont été arrêtées. Le retour au pouvoir de la junte, qui avait déjà privé de liberté Aung San Suu Kyi pendant 15 ans, a entraîné l'ouverture de plusieurs enquêtes à l'encontre du prix Nobel de la paix 1991 : «À ce jour, elle a été condamnée à 11 ans de prison et risque des peines supplémentaires de plus de 100 ans de prison pour 17 chefs d'accusation différents», rappellent ses avocats. Parmi ses condamnations prononcées par un tribunal spécial dont les audiences sont fermées aux journalistes dans la capitale de Naypyidaw, figurent des infractions aux restrictions sur le coronavirus, l'importation illégale de talkies-walkies et, le mois dernier, en vertu de la loi anti-corruption. Le régime militaire l'accuse d'avoir perçu 600 000 dollars et plus de 11 kilos d'or de pots-de-vin de l'ancien ministre en charge de la région de Rangoun, Phyo Min Thein.

Pour justifier le coup d'État, la junte a invoqué des fraudes aux élections de novembre 2020, qui s'étaient soldées par une victoire du parti d'Aung San Suu Kyi, dans un premier temps validée. Elle a prévu l'organisation de nouvelles élections en 2023, auxquelles Aung San Suu Kyi ne pourra pas participer en raison de ces condamnations multiples.

 

 

 

 

 

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Mercredi 1er Juin 2022 -  Le Kremlin dit ne rien savoir des circonstances de la mort du journaliste français :

Le Kremlin a indiqué mercredi ne pas avoir d'informations quant aux circonstances de la mort d'un journaliste français en Ukraine lors d'un bombardement attribué aux forces russes. "Pour tirer des conclusions, il faut des informations détaillées sur où cela a eu lieu, dans quelles circonstances, ce qui est la vérité, ce qui ne l'est pas. Nous n'avons pas de telles informations", a dit le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov (photo), à la presse. Il a renvoyé vers "le ministère de la Défense", compétent selon lui en la matière, et qui ne s'est pas exprimé sur le sujet deux jours après les faits.

La déclaration de M. Peskov est la première d'un responsable russe depuis que Frédéric Leclerc-Imhoff, journaliste travaillant pour la chaîne française BFMTV, a été tué lundi dans l'est de l'Ukraine par un éclat lors d'un bombardement, alors qu'il suivait une opération humanitaire.

La cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna, a dit dans un tweet que le reporter, âgé de 32 ans, avait été "tué par un bombardement russe". Le parquet national antiterroriste (Pnat) français a annoncé lundi l'ouverture d'une enquête pour crimes de guerre après la mort du reporter.

 

 

 

 

 

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Mercredi 1er Juin 2022 -  Covid en Chine: Shanghai reprend vie, après deux mois de confinement :

Shanghai a levé mercredi les plus importantes restrictions anti-Covid imposées depuis deux mois à ses 25 millions d'habitants, un pas supplémentaire vers une levée du confinement qui exaspère la population et étrangle l'économie. Plusieurs mesures avaient déjà été assouplies ces derniers jours à la faveur d'une forte diminution du nombre de cas positifs. Mais la population ne pouvait généralement sortir, au mieux, que pour quelques heures par jour, et à condition d'être dans un quartier sans aucun cas. Mercredi matin, des Shanghaïens reprenaient le chemin du travail, tandis que certains magasins se préparaient à ouvrir. Le métro et les transports en commun fonctionnaient de nouveau, a constaté l'AFP.

"C'est le moment que nous attendions depuis longtemps", s'est félicitée la mairie de Shanghai sur les réseaux sociaux. Les autorités ont toutefois averti que le retour à la normale n'était pas pour tout de suite. Centres commerciaux, supérettes, pharmacies et salon de beauté ne peuvent fonctionner qu'à 75% de leur capacité. Les salles de sport et cinémas resteront pour leur part fermés et la réouverture des établissements scolaires se fera au cas par cas.

 

La liberté retrouvée

Mardi, d'imposantes clôtures jaunes qui empêchaient depuis deux mois les habitants de quitter leur résidence ont été abaissées. Pendant que des ouvriers s'affairaient au démontage des fortifications anti-Covid, des badauds, masqués, profitaient de leurs premiers pas de liberté. La célèbre artère historique du Bund, en bordure du fleuve Huangpu qui traverse la ville, a repris vie avec des habitants impatients de se prendre en photo. La mise sous cloche de la plus grande ville de Chine a été un coup de massue pour les Shanghaïens.

En dépit d'une hausse vertigineuse de cas positifs en mars, la municipalité avait d'abord écarté l'idée d'un confinement, arguant de l'importance de Shanghai pour l'économie. Mais les autorités sont revenues sur leur décision début avril pour confiner à la hâte toute la métropole. Certains habitants l'étaient déjà bien avant cette date.Beaucoup ont été exaspérés par les problèmes d'approvisionnement en produits frais et d'accès aux soins médicaux hors-Covid. Le confinement de Shanghai est le deuxième plus long en Chine depuis le début de la pandémie. En 2020, celui de Wuhan (centre), première ville au monde touchée par le Covid, avait duré 76 jours. La mise sous cloche de Shanghai a fragilisé l'économie, pénalisé la production, limité la consommation et perturbé lourdement les chaînes d'approvisionnement.

 

 

 

 

 

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Mercredi 1er Juin 2022 -  Washington renforce son aide, «corridors sécurisés»... le point sur la guerre en Ukraine

Les Etats-Unis ont annoncé mardi soir l'envoi de "systèmes de missiles plus avancés" à l'Ukraine, sur le point de céder, dans l'est, la ville de Severodonetsk, où une usine chimique a été bombardée par les forces russes. Alors que l'Union européenne vient de serrer la vis économique avec un sixième paquet de sanctions à l'égard de Moscou, prévoyant notamment un embargo sur le pétrole russe, Washington avance sur le soutien militaire. Le président américain Joe Biden a écrit mardi dans le New York Times que son pays allait "fournir aux Ukrainiens des systèmes de missiles plus avancés et des munitions qui leur permettront de toucher plus précisément des objectifs clé sur le champ de bataille en Ukraine".

Il s'agit, selon un haut responsable de la Maison blanche, de Himars (High Mobility Artillery Rocket System), c'est-à-dire des lance-roquettes multiples montés sur des blindés légers, d'une portée de 80 kilomètres environ. Ces équipements font partie d'un nouveau volet plus large d'assistance militaire américaine à l'Ukraine, de 700 millions de dollars au total, dont le détail doit être donné mercredi. Toujours soucieux de ne pas être considéré comme cobelligérant, M. Biden a insisté sur le fait qu'il "n'encourage pas" et "ne donne pas à l'Ukraine les moyens de frapper" sur le territoire russe.

Pour des spécialistes, les Himars pourraient changer le rapport de force militaire sur le terrain, alors que l'armée ukrainienne semble reculer dans le Donbass face à la puissance de feu de Moscou. Dans cette région de l'est de l'Ukraine, les forces russes sont sur le point de s'emparer de Severodonetsk, ville stratégique dont elles "contrôlent la majeure partie", a annoncé mardi le gouverneur de la région de Lougansk, Serguiï Gaïdaï. Ce dernier a appelé les habitants de cette ville "détruite à 90%" à rester dans les abris et à "préparer des masques pour le visage trempés dans une solution de soude" après qu'un "réservoir d'acide nitrique" d'une usine chimique a été "touché" par une frappe russe.

 

"Chaudron"

"Compte tenu de la présence d'une production chimique à grande échelle à Severodonetsk, les frappes de l'armée russe dans cette ville, avec des bombardements aériens aveugles, sont tout simplement folles", a réagi le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans un message vidéo mardi soir. "Mais au 97e jour d'une telle guerre, cela n'étonne plus que, pour les militaires russes, pour les commandants russes, pour les soldats russes, toute folie soit absolument acceptable", a-t-il ajouté. Les combats, trop dangereux, empêchent l'évacuation des civils, ce qui a fait dire au gouverneur qu'il n'y a "désormais aucune possibilité de quitter" la ville mardi, au lendemain de la mort dans cette zone du journaliste français Frédéric Leclerc-Imhoff, qui accompagnait un véhicule humanitaire évacuant des habitants.

Il pourrait rester 12.000 civils dans la ville, selon le Norwegian Refugee Council (NRC), une ONG dont l'essentiel du personnel en Ukraine y était basé jusqu'à l'invasion russe du pays le 24 février. Selon la vice-ministre ukrainienne de la Défense Ganna Malyar, un des objectifs de Moscou est "d'encercler les troupes ukrainiennes et de compliquer la situation en nous faisant chanter plus tard avec ces troupes encerclées, ce qu'on peut appeler en général un +chaudron+". "Jusqu'à présent, il n'ont pas réussi, parce que l'armée ukrainienne résiste avec une grande puissance", a-t-elle affirmé mercredi matin sur YouTube, avant de reconnaître que les forces russes possèdent "un avantage en matière de quantité d'équipements, d'armes et d'hommes".

Dans le sud, les forces ukrainiennes ont affirmé regagner du terrain notamment dans la région autour de Kherson, ville proche de la Crimée et passée sous contrôle russe début mars. Sur le plan diplomatique, l'absence de pourparler ne laisse présager aucun cessez-le-feu prochainement, même ponctuel.

 

Football

Les Occidentaux semblent, eux, concentrer leurs efforts sur le déblocage des ports ukrainiens de la mer Noire. Des centaines de tonnes de céréales ukrainiennes ne peuvent pas être exportées à cause d'un blocus russe, faisant planer le risque d'une crise alimentaire mondiale. La mise en place de "corridors sécurisés" pour le transport de ces céréales sera au coeur de la visite du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov en Turquie le 8 juin, selon son homologue turc Mevlüt Cavusoglu. Mais M. Lavrov a rejeté la responsabilité sur Kiev et les Occidentaux mardi. "Les pays occidentaux, qui ont créé une tonne de problèmes artificiels en fermant leurs ports aux navires russes, en supprimant des chaînes logistiques et financières, doivent réfléchir sérieusement à ce qui compte le plus", a-t-il déclaré, en référence aux sanctions contre Moscou.

"Soit faire de la com' sur la question de la sécurité alimentaire, soit résoudre ce problème avec des mesures concrètes: la balle est dans leur camp", a-t-il poursuivi, lors d'une visite à Bahreïn. Dans les rues de Kiev, les Ukrainiens attendent les 90 minutes qui, mercredi soir, leur permettront de s'échapper du quotidien de la guerre, avec le match de qualification pour le Mondial-2022 de leur équipe face à l'Ecosse à Glasgow. "J'espère une victoire", confie à l'AFP Andriy Veres: "En ce moment, c'est très important pour le pays, pour tout le monde, pour ceux qui sont fans de foot, mais même pour ceux qui ne le sont pas".

 

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2144) : MERCREDI 1er JUIN 2022

Mercredi 1er Juin 2022 -  Face à Djokovic, Nadal l'emporte après un duel qui a duré jusqu'au bout de la nuit :

Rafael Nadal, qui vise un 14e sacre à Roland-Garros, a remporté dans la nuit de mardi à mercredi le quart de finale qui l'opposait à Novak Djokovic.

Le 59e épisode a tenu en haleine jusqu'à une heure du matin passée: au bout d'un énième duel mémorable , Rafael Nadal a défié la logique face à Novak Djokovic en quarts de finale de Roland-Garros mardi soir. Pour une place en finale, il affrontera le N.3 mondial Alexander Zverev, tombeur du phénomène espagnol Carlos Alcaraz. Même avec une préparation loin d'être idéale, Nadal, comme chez lui sur la terre battue parisienne où il a triomphé treize fois, avait promis d'"essayer de toutes ses forces". Il s'est agrippé à sa profession de foi jusque tard dans la nuit de mardi à mercredi pour faire mordre la poussière au N.1 mondial et tenant du titre 6-2, 4-6, 6-2, 7-6 (7/4) après 4h12 min de combat. Non sans avoir écarté deux balles de cinquième set.

"C'est une nuit inoubliable. Je doutais du fait d'être capable de jouer au niveau dont j'avais besoin pour avoir vraiment une chance", avoue "Rafa", lui-même "surpris" par son niveau de jeu retrouvé comme par enchantement. Une fracture de fatigue à une côte à deux mois de Roland-Garros ? Une saison sur ocre lancée pour tard que jamais début mai ? Un nouveau coup dur à une dizaine de jours du Grand Chelem parisien quand son pied gauche, rongé depuis qu'il a 18 ans par un mal "chronique et incurable" (nécrose de l'os scaphoïde, ndlr), l'a trahi une fois de plus ? Un combat de près de quatre heures et demie en cinq manches 48 heures avant de s'attaquer à Djokovic ? Rien, jamais, n'est impossible pour le champion majorquin aux mille blessures et aux mille et une renaissances, qui fêtera ses 36 ans vendredi.

 

Fin de série pour Alcaraz

"Ce n'est pas la première fois qu'il parvient à revenir à 100% physiquement quelques jours seulement après avoir eu mal et être tout juste parvenu à quitter le court sur ses pieds", a commenté le Serbe, "pas étonné". "Je ne sais pas ce qui peut arriver après ici", lâche toutefois Nadal à propos de son pied. "Si on n'est pas capable de trouver une solution, ça va devenir super difficile". Comment prendre la mesure de ce 59e face-à-face entre les deux géants qui entretiennent depuis seize ans ans la rivalité devenue la plus prolifique du tennis masculin ?

Il s'agit du premier match mettant aux prises deux joueurs à la tête d'une collection d'au moins 20 trophées en Grand Chelem (21 pour Nadal, 20 pour Djokovic). Le premier aussi entre deux joueurs ayant accumulé au fil de leurs carrières d'exception plus de 1000 victoires sur le circuit et plus de 300 en Grand Chelem. Pendant près d'une heure et demie, Nadal, tout le stade ou presque acquis à sa cause, a fait cavalier seul : jusqu'à mener 6-2, 3-0 double break, il a récité son tennis comme dans un rêve. Un 6-1 infligé par Djokovic plus tard, les deux joueurs étaient à égalité une manche partout. Avec sa détermination farouche si caractéristique, l'Espagnol est reparti au combat comme si de rien n'était. Après trois heures de jeu, c'est lui qui a viré en tête, deux sets à un. Mais même à minuit passé, même après trois heures de match, même dos au mur, "Nole" n'a pas abdiqué. A 5 jeux à 3, il s'est procuré deux balles de cinquième manche. En vain. Car personne n'a la tête aussi dure que le gaucher majorquin, finalement victorieux au jeu décisif.

 

Première pour Gauff

Djokovic ne rejoindra pas Nadal au nombre de couronnes en Grand Chelem au bout de cette édition 2022 de Roland-Garros. "Rafa" a même une occasion de s'échapper en tête. Plus tôt, c'est le rêve d'Alcaraz de conquérir un premier sacre majeur seulement deux mois après avoir fêté ses 19 ans qui s'est évanoui. Présenté comme un sérieux prétendant au trophée après son printemps ébouriffant - une ambition assumée par le jeune Espagnol, déjà N.6 mondial à 19 ans - il a été stoppé par Zverev, vainqueur 6-4, 6-4, 4-6, 7-6 (9/7), après avoir échoué à convertir une balle de cinquième set dans le tie-break (à 6-5). De Barcelone à Paris, en passant par Madrid, "Carlitos" restait sur une série de quatorze matches gagnés consécutivement.

Mais Zverev, impuissant début mai en finale dans la capitale espagnole (6-3, 6-1) face à la furia d'Alcaraz, a pris sa revanche Porte d'Auteuil. "Je lui ai dit qu'il allait gagner ce tournoi pas une, mais de nombreuses fois. J'espère que je vais pouvoir le gagner avant qu'il se mette à tous nous battre et qu'on n'ait plus aucune chance", a plaisanté l'Allemand de 25 ans, toujours en quête d'un premier titre en Grand Chelem. Dans le tableau féminin, l'Américaine Coco Gauff, promise depuis l'adolescence à un grand avenir, s'est invitée pour la première fois en demi-finales en tournoi majeur, à 18 ans, aux dépens de sa compatriote Sloane Stephens (64e) 7-5, 6-2. Comme l'Italienne Martina Trevisan, 59e mondiale à 28 ans.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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