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7 mars 2022 1 07 /03 /mars /2022 08:00
LA MARCHE DU MONDE (2064) : DIMANCHE 6 MARS 2022

Dimanche 6 Mars 2022 - Marioupol veut à nouveau évacuer ses civils après l'échec de samedi :

Le port stratégique de Marioupol, assiégé par les troupes russes, a annoncé dimanche vouloir évacuer ses civils, au lendemain d'une tentative infructueuse à cause de la poursuite d'intenses bombardements russes.

Le port stratégique de Marioupol, assiégé par les troupes russes , a annoncé dimanche vouloir évacuer ses civils, au lendemain d'une tentative infructueuse à cause de la poursuite d'intenses bombardements russes . "L'évacuation des civils commencera à 12H00" (10H00 GMT), a indiqué cette municipalité de l'Est de l'Ukraine, sur Telegram, précisant qu'un couloir humanitaire sera mis en place jusqu'à la ville de Zaparojie, à environ trois heures de route et qu'un cessez-le-feu temporaire avait été conclu.

Une précédente tentative d'évacuer les civils de cette ville d'environ 450.000 habitants, bombardée depuis plusieurs jours par les Russes et leurs alliés des deux territoires séparatistes du Donbass, avait échoué samedi, les deux parties s'accusant mutuellement de ne pas respecter leurs engagements. Les Ukrainiens ont affirmé que les Russes avaient poursuivi leurs tirs alors que les civils se rassemblaient pour former un convoi, tandis que les Russes ont accusé les défenseurs de la ville d'avoir utilisé les civils comme "boucliers humains".

Selon un responsable de l'ONG Médecins sans frontières (MSF) en Ukraine la situation humanitaire est "catastrophique" à Marioupol et il est "impératif" d'évacuer rapidement la population. "Aujourd'hui il n'y a plus d'eau, les gens ont énormément de problèmes pour accéder à de l'eau potable et cela devient un enjeu un peu essentiel. Il n'y a plus d'électricité, il n'y a plus de chauffage. La nourriture vient à manquer, les magasins sont vides", a dit samedi Laurent Ligozat depuis la ville de Lviv, dans l'ouest du pays. Parallèlement, le chef de l'administration régionale de Lougansk, sous contrôle des autorités ukrainiennes, a annoncé la mise en place d'un train pour évacuer les femmes, enfants et personnes âgées de la ville de Lisichansk, dans le sud-est du pays. "Vous devez rejoindre la gare de Lisichansk par vos propres moyens. Les femmes avec enfants embarqueront en premier, puis les femmes de moins de 40 ans, les femmes et les personnes âgées", a déclaré ce responsable, Sergiï Gaïday, sur Telegram.

 

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2064) : DIMANCHE 6 MARS 2022

Dimanche 6 Mars 2022 - Plus de 1,5 million de réfugiés ont fui l'Ukraine en 10 jours, annonce l'ONU :

Le nombre de personnes fuyant le conflit en Ukraine a dépassé la barre de 1,5 million, constituant la crise de réfugiés la plus rapide en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, a alerté l'ONU dimanche.

Le nombre de personnes fuyant le conflit en Ukraine a dépassé la barre de 1,5 million, constituant la crise de réfugiés la plus rapide en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, a alerté l'ONU dimanche. "Plus de 1,5 million de réfugiés venant d'Ukraine ont traversé vers les pays voisins en dix jours. Il s'agit de la crise des réfugiés qui connaît la croissance la plus rapide en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale", a indiqué dans un tweet le Haut Commissaire aux réfugiés Filippo Grandi. Le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés faisait état samedi de près de 1,37 million de réfugiés. Les autorités et l'ONU s'attendent à ce que le flot s'intensifie encore, l'armée russe poursuivant son offensive, notamment à Kiev, la capitale ukrainienne.

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à Genève, les signalements d'attaques contre les centres de santé en Ukraine sont en augmentation . "L'OMS a authentifié plusieurs attaques contre des soins de santé en Ukraine, faisant plusieurs morts et des blessés. D'autres informations sont en cours de vérification", a indiqué le chef de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, dans un tweet dimanche. "Les attaques contre les installations médicales ou les travailleurs de la santé violent la neutralité médicale et constituent des violations du droit humanitaire international", a-t-il rappelé.

La Pologne est le principal pays d'accueil du flot de réfugiés, qui a suivi les premières hostilités. Depuis le 24 février, date du début de l'invasion russe de l'Ukraine, 922.400 personnes fuyant le conflit sont entrées en Pologne, ont annoncé dimanche matin les garde-frontières polonais. La veille, samedi, les arrivées ont atteint un niveau record avec 129.000 voyageurs, en grande majorité des citoyens de l'Ukraine, mais aussi de plusieurs autres pays dont la Pologne, l'Ouzbékistan, le Belarus, l'Inde, le Nigeria, l'Algérie, le Maroc, l'Afghanistan, le Pakistan, les Etats-Unis et la Russie, selon la même source.

Selon l'ONU, ce sont 4 millions de personnes qui pourraient vouloir quitter le pays pour échapper à la guerre. Selon le premier rapport de situation de l'OMS publié samedi soir, 18 millions de personnes sont touchées par le conflit en Ukraine. L'OMS a déployé du personnel en Moldavie, en Roumanie et en Pologne afin d'accroître ses capacités d'intervention. L'agence sanitaire de l'ONU a également mobilisé des experts en logistique en Pologne pour mettre en place un centre opérationnel et aider à sécuriser les couloirs terrestres, afin de faciliter l'acheminement rapide de l'assistance aux populations touchées. Le 4 mars, l'OMS a expédié son premier lot de fournitures médicales en Pologne, qui sont arrivées en Ukraine par voie terrestre. Cette assistance doit permettre notamment de répondre aux besoins en santé de 150.000 personnes, dont 1.000 personnes nécessitant des soins chirurgicaux. Une deuxième cargaison était samedi en cours d'acheminement.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2064) : DIMANCHE 6 MARS 2022

Dimanche 6 Mars 2022 - Greenpeace dénonce l'amarrage en France d'un méthanier venu de Russie :

L'ONG de défense de l'environnement Greenpeace a dénoncé samedi l'amarrage à Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique) d'un méthanier transportant du gaz liquéfié venu de Russie, estimant que "les énergies fossiles finançaient la guerre de Vladimir Poutine". Greenpeace a condamné l'arrivée du "Boris Vilkitsky" alors que "la responsabilité des énergies fossiles dans la guerre en Ukraine est dénoncée avec force par les organisations écologistes", souligne dans un communiqué l'ONG.

Selon le syndicat britannique Unison, le "Boris Vilkitsky", battant pavillon chypriote et transportant du gaz russe, a été refoulé vendredi de l'île de Grain (Kent, sud-est de l'Angleterre), où les dockers ont refusé de le décharger. "Parti du port de Sabetta, dans l’Arctique russe, le 25 février, le méthanier transporte une cargaison de gaz liquéfié issu du site de Yamal, dont TotalEnergies est partenaire à 20%", selon Greenpeace.

Une dizaine de militants de l'ONG, en bateau pneumatique et sur le quai, étaient présents cet après-midi "pour dénoncer ces liens entre TotalEnergies et le régime russe de Vladimir Poutine, et rappeler que les énergies fossiles alimentent cette guerre", selon la même source. "La France ne peut pas condamner la guerre en Ukraine tout en laissant une compagnie française profiter de ses liens avec les oligarques russes et leur business dans les énergies fossiles", a déclaré Hélène Bourges, responsable de la campagne énergies fossiles pour Greenpeace France, citée dans le communiqué.

Jointe à Paris, une source industrielle a défendu la position européenne sur la question. "Si l’Union Européenne n’a pas mis l’énergie et le gaz dans le périmètre des sanctions, c’est bien parce qu’elle considère que l’Europe en a besoin à ce stade", a-t-elle commenté. "Il serait donc paradoxal de la part de l’Etat français de demander par exemple à TotalEnergies, qui produit du gaz naturel liquéfié en Russie et en envoie une partie en Europe, de quitter le pays. Dans ce genre de situation extrêmement complexe, les sanctions fixent le cadre dans lequel une entreprise peut ou ne peut pas travailler avec la Russie", selon cette source.

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2064) : DIMANCHE 6 MARS 2022

Dimanche 6 Mars 2022 - La Corée du Nord déclare avoir réalisé un nouveau test de développement satellite :

La Corée du Nord a annoncé dimanche avoir procédé à "un nouvel essai important" en vue du développement d'un satellite de reconnaissance, mais les analystes estiment qu'il s'agit plutôt d'un lancement de missile, à quelques jours de la présidentielle en Corée du Sud. Pyongyang a procédé à sept essais d'armes en janvier, y compris de son missile le plus puissant depuis 2017 et a déjà affirmé la semaine dernière avoir réalisé un test pour le développement d'un satellite de reconnaissance. Séoul avait alors parlé d'un missile balistique.

La Corée du Nord fait l'objet de sanctions internationales sévères en raison de ses programmes nucléaires et balistiques mais les lancements de satellites à des fins pacifiques ne sont pas soumis au même niveau de restrictions, bien que les fusées qui les transportent utilisent en grande partie la même technologie. Le développement d'un satellite de reconnaissance militaire - avec les armes hypersoniques récemment testées en janvier- est l'un des principaux projets de défense annoncés l'an passé par le dirigeant Kim Jong Un.

"La Direction nationale du développement aérospatial (NADA) de la RPDC (République populaire démocratique de Corée, nom officiel de la Corée du Nord) et l'Académie des sciences de défense ont mené un autre test important samedi dans le but de développer un satellite de reconnaissance", a écrit dimanche l'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA. "Avec ce test, la NADA a confirmé la fiabilité de la transmission de données et du système de réception du satellite, ainsi que de son système de commande et de divers systèmes de contrôle au sol", a précisé la même source. De son côté, Séoul a affirmé que le test, réalisé à quatre jours de la présidentielle de mercredi, était un lancement de missile balistique. En dépit de sévères sanctions internationales pour ses essais nucléaires et de missiles balistiques intercontinentaux, Pyongyang a jusqu'à présent rejeté toutes les offres de dialogue depuis l'échec en 2019 des négociations entre le dirigeant Kim Yong Un et le président américain de l'époque Donald Trump. La Corée du Nord a intensifié la modernisation de son armée, et averti en janvier qu'elle pourrait lever le moratoire qu'elle s'est elle-même imposé sur les essais de missiles à longue portée et d'armes nucléaires.

"La Corée du Nord ne sait pas ce qui se peut se produire si elle franchit la ligne rouge, car elle n'a aucune idée de la manière dont l'administration Biden réagira", a affirmé Park Won-gon, professeur à l'université Ewha de Séoul. En outre, le monde entier ayant le regard rivé sur l'invasion de l'Ukraine par la Russie, la Corée du Nord n'entend pas se faire oublier. "Pyongyang voudrait effectuer un lancement à un moment et dans un environnement lui permettant d'attirer le plus d'attention", a ajouté M. Park.

 

 

 

 

 

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Dimanche 6 Mars 2022 - Dans l'espace, l'équilibre d'après Guerre froide chamboulé par l'invasion russe :

L'invasion russe de l'Ukraine, déclenchée il y a une semaine, a rapidement fait irruption sur l'échiquier spatial civil, portant un coup d'arrêt brutal à une coopération entre Moscou et les puissances occidentales entamée à l'issue de la Guerre froide. En riposte aux sanctions de l'Union européenne, l'Agence spatiale russe Roscosmos décidait samedi de suspendre ses tirs de Soyouz depuis Kourou en Guyane française et de rappeler son équipe d'une petite centaine d'ingénieurs et techniciens.

Autre victime collatérale: la malheureuse mission russo-européenne ExoMars, dont le lancement - déjà reporté en 2020 à cause de la pandémie de Covid - était programmé pour septembre 2022. Lundi, l'Agence spatiale européenne (ESA, 22 Etats membres) a jugé "très improbable" un décollage dans cette fenêtre de tir vers la planète rouge qui ne s'ouvre que... tous les deux ans.

Selon une chorégraphie millimétrée, le rover de l'ESA Rosalind Franklin devait être transporté par une fusée russe depuis Baïkonour au Kazakhstan, et se poser sur le sol martien à l'aide de l'atterrisseur "Kazatchok", également russe. Une interface complexe et spécifique, qu'il sera long et coûteux de revoir. "C'est un crève-coeur pour la science et les scientifiques qui ont tissé des liens au fil des années et investi des années de travail", réagit Isabelle Sourbès-Verger, directrice de recherche sur les politiques spatiales au CNRS.

Mission capitale pour la quête de traces de vie extra-terrestre, ExoMars symbolisait aussi l'aboutissement d'un partenariat entre l'Europe spatiale et la Russie entamé en 1996, explique cette géographe à l'AFP. "Après l'effondrement du bloc de l'Est et la dislocation de l'URSS, les Etats européens et américain ont naturellement cherché à faire une place aux Russes" sur l'échiquier spatial, rappelle un analyste du secteur spatial européen, sous couvert d'anonymat. Car il n'était pas question de laisser s'écrouler le savoir-faire d'une puissance spatiale aussi emblématique. L'expérience du vol habité sur la station Mir a ainsi profité au développement de la Station spatiale internationale (ISS), plus importante collaboration à ce jour entre le bloc occidental et la Russie dans les étoiles. L'idée, poursuit l'expert, était aussi de construire une coopération spatiale civile comme "moyen de rapprocher les nations".

 

 

 

 

 

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Dimanche 6 Mars 2022 - Poutine accuse Kiev d'empêcher les évacuations humanitaires à Marioupol :

Le président russe Vladimir Poutine a accusé les autorités ukrainiennes de mettre en échec les opérations d'évacuation humanitaire de Marioupol , grand port du sud-est de l'Ukraine, lors d'un entretien téléphonique dimanche avec son homologue français Emmanuel Macron. M. Poutine "a attiré l'attention sur le fait que Kiev continue de ne pas respecter les accords trouvés sur ces questions humanitaires", ajoutant que "les nationalistes ukrainiens ont empêché l'évacuation" samedi de Marioupol et de Volnovakha, une ville proche, a rapporté le Kremlin. Samedi, Moscou et Kiev avaient annoncé être parvenus à un accord de cessez-le-feu et de mise en place de couloirs humanitaires pour permettre l'évacuation de ces deux villes encerclées par les forces russes et leurs alliés, avant de s'accuser mutuellement d'avoir rompu le pacte.

Dans sa conversation avec M. Macron, M. Poutine a accusé les forces ukrainiennes présentes dans ces deux villes d'avoir "utilisé la pause dans les hostilités pour renforcer leurs capacités" . Une nouvelle tentative dimanche d'évacuer Marioupol, ville qui compte en temps normal 450.000 habitants, a également été "interrompue", a annoncé le CICR.

L'autre grande question abordée par MM. Macron et Poutine, selon le Kremlin, a été l'inquiétude internationale concernant la sécurité des installations nucléaires en Ukraine, après des combats ces derniers jours près des centrales de Tchernobyl et Zaporojie, où un incendie s'est déclenché. M. Poutine a accusé des "Ukrainiens radicalisés" et des "saboteurs" d'être à l'origine des incidents à Zaporojie, ajoutant que "les tentatives de rejeter la responsabilité sur la Russie relèvent d'une campagne de propagande cynique".

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2064) : DIMANCHE 6 MARS 2022

Dimanche 6 Mars 2022 - Macron en Ile-de-France lundi pour son premier déplacement de candidat :

Emmanuel Macron doit se rendre lundi en Ile-de-France "à la rencontre des Françaises et des Français", son premier déplacement en tant que candidat, a indiqué dimanche l'un des plus proches lieutenants du président, Richard Ferrand. "Demain, l'idée est d'être mis en situation avec des Françaises et des Français qui auront à cœur de poser toutes les questions qu'ils ont envie de poser", a expliqué le président de l'Assemblée nationale lors de l'émission Dimanche en politique sur France 3. L'entourage du candidat avait évoqué en fin de semaine un déplacement sur l'éducation, l'un des thèmes sur lesquels Emmanuel Macron insiste dans sa Lettre aux Français.

Contactée dimanche, son équipe de campagne n'en a pas précisé les contours. Le candidat à sa réélection doit également s'entretenir lundi avec "les acteurs de la société civile" engagés dans son équipe de campagne, puis s'adresser en visioconférence aux élus qui l'ont parrainé, selon son équipe. A moins de cinq semaines du premier tour, Emmanuel Macron a choisi une campagne courte avec ses prérogatives de chef d'Etat, en pleine crise ukrainienne. S'il a prévenu dans sa "Lettre" qu'il ne "pourrait pas mener campagne comme (il) l'aurait souhaité en raison du contexte", il sera "un candidat qui va projeter la France, qui viendra au contact des Français pour le faire", a toutefois assuré dimanche sur BFMTV Christophe Castaner, un autre proche lieutenant de M. Macron.

Interrogé sur la tenue de meetings, le patron du groupe de La République en marche à l'Assemblée nationale a indiqué qu'"il y en aura certainement, mais moins que ce qui était prévu". L'organisation d'un grand raout le week-end prochain à Marseille est notamment en suspens. A propos de la tenue de débats, M. Castaner s'est montré évasif, en indiquant d'abord qu'Emmanuel Macron en ferait "avec des journalistes de la presse, avec des Français". Puis il a affirmé que des débats auraient lieu "selon les rituels et les circonstances, avec d'autres candidats". Mais "s'il devait répondre à l'ensemble des propositions des médias pour organiser des débats avec tous les candidats, je pense qu'il en aurait facilement trente ou quarante", or "aucun de ses prédécesseurs ne l'a jamais fait", a rappelé M. Castaner. "La campagne, c'est aussi une adresse directe aux Français, c'est la confrontation avec des journalistes c'est tout ces temps d'échange-là", a encore anticipé l'ancien ministre de l'Intérieur.

 

 

 

 

 

 

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Dimanche 6 Mars 2022 - Présidentielle: Marion Maréchal rejoint officiellement Eric Zemmour :

La nièce de Marine Le Pen, Marion Maréchal, a officialisé dimanche son ralliement à Eric Zemmour lors du meeting du candidat Reconquête! à Toulon, nouvel épisode de la guerre fratricide au sein de l'extrême droite à l'approche de la présidentielle. "J'ai la certitude que la recomposition politique va advenir, je crois de nouveau la victoire possible", a lancé l'ancienne députée FN (devenu RN) du Vaucluse, âgée de 32 ans.

Elle a fustigé Emmanuel Macron, un "président diviseur", qui nous "a obligé à trier entre vaccinés et non vaccinés" et "ouvre la voie à la lutte des races avec cette idéologie +woke+". Marion Maréchal a loué la France "fille aînée de l'Eglise".

L'entourage d'Eric Zemmour espère faire de ce ralliement un "tournant" pour relancer sa campagne, après une séquence compliquée sur le conflit en Ukraine et une baisse dans les sondages. "Les ralliements, ça participe au récit d'une campagne, mais ça ne fait quasiment pas bouger les voix", estime pour sa part le sondeur Frédéric Dabi, de l'Ifop.

L'ancienne députée s'était retirée de la vie politique après la défaite de Marine Le Pen à la présidentielle de 2017 pour fonder une "école" privée de sciences politiques à Lyon. Avec pour objectif de mener un combat davantage "culturel et métapolitique" qu'électoral ou partisan. Plus conservatrice que Marine Le Pen sur les questions sociétales et davantage libérale en économie, Marion Maréchal avait affirmé au Figaro en janvier "pencher pour Éric Zemmour" malgré "un sujet familial" avec sa tante.

Le petite fille de Jean-Marie Le Pen avait aussi fait part de sa volonté de revenir dans la vie politique, visant visiblement les législatives, peut-être à nouveau dans le Vaucluse. Marion Maréchal, qui souhaite garder son autonomie, rallie Eric Zemmour, mais ne rejoint pas pour autant son parti, Reconquête!.

Quatre eurodéputés RN, dont un membre dirigeant du parti, Nicolas Bay, ainsi que l'unique sénateur que comptait le Rassemblement national, Stéphane Ravier, ont rejoint ces dernières semaines la campagne de M. Zemmour.

MM. Bay et Ravier sont par ailleurs tous deux proches idéologiquement de Mme Maréchal. Samedi, Marine Le Pen a ironisé sur le ralliement de sa nièce, une "bouée de sauvetage" de la campagne d'Eric Zemmour qui est "en train de s'effondrer". La candidate du RN est donnée au second tour selon les derniers sondages, à plusieurs points devant son rival.

 

 

 

 

 

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Dimanche 6 Mars 2022 - Macron téléphone à Poutine durant 1h45 : ce qu’ils se sont dit :

Le chef de l'Etat français a parlé au téléphone à son homologue russe durant 1h45. Vladimir Poutine a déclaré qu'il "atteindrait ses objectifs" en Ukraine "soit par la négociation, soit par la guerre".

Vladimir Poutine a affirmé dimanche à Emmanuel Macron qu'il "atteindrait ses objectifs" en Ukraine "soit par la négociation, soit par la guerre", mais nié s'en prendre aux civils et assuré qu'il n'attaquerait pas les centrales nucléaires, a indiqué la présidence française. Lors d'un entretien téléphonique d'1H45, le président français a réitéré sa "grave préoccupation" pour la sécurité des sites nucléaires, après le bombardement le 4 mars de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporojie , la plus grande d'Europe. Il a insisté sur "l’impératif que des mesures concrètes soient prises pour y répondre", a dit l'Elysée dans un communiqué.

Vladimir Poutine a pour sa part assuré qu'il "n'était pas dans son intention de procéder à des attaques des centrales nucléaires" et s'est dit "prêt à respecter les normes de l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) pour la protection des centrales", a déclaré française la présidence à la presse. Le président russe a donné son accord pour "qu'un dialogue s’engage entre AIEA, Ukraine et Russie pour que les centrales soient mises en sécurité", a précisé Paris. Lundi, lors d'une réunion du conseil des gouverneurs de l'AIEA, son directeur devrait faire des propositions pour la sécurité des centrales ukrainiennes. Vladimir Poutine a aussi de nouveau "nié que son armée prenne des civils pour cibles", alors que le président français lui demandait de ne pas les mettre en danger, conformément au droit international. Et il a réaffirmé que "la responsabilité revenait aux Ukrainiens de laisser partir la population des villes encerclées".

"L'armée qui attaque est l'armée russe", lui a répondu Emmanuel Macron , en demandant de nouveau à son homologue russe de cesser ses opérations militaires. Il a aussi affirmé n'avoir "pas de raison de croire que les armées ukrainiennes mettait les civils en danger". Emmanuel Macron a trouvé le président russe "très déterminé à atteindre ses objectifs", dont "ce qu'il appelle la +dénazification+ et la neutralisation de l'Ukraine" ainsi que la reconnaissance de l'indépendance de la Crimée et du Donbass. Exigences qui sont, selon Paris, "inacceptables pour les Ukrainiens". "Il n'est pas impossible nous prenions de nouvelles sanctions prochainement", a annoncé l'Elysée, sans préciser si elles pourraient aller jusqu'à limiter les importations de gaz et de pétrole russe, dont dépendent plusieurs pays européens.

L'UE envisage en tout cas de recourir à ses réserves stratégiques "pour éviter que une flambée des prix encore plus impressionnante", précise Paris. Mais "nous ne craignons pas aujourd'hui pour notre approvisionnement", assure l'Elysée. "L'objectif reste non pas de faire la guerre à la Russie mais de faire changer Vladimir Poutine de calcul", ont répété les conseillers d’Emmanuel Macron. Sur le terrain, "plus le conflit dure, plus le risque de voir des formes de guerre brutale augmente", s'inquiètent-ils

"Le risque chimique n'est pas avéré", a précisé un conseiller interrogé sur ce sujet, "mais on a vu comment la Russie a pu se comporter en Tchétchénie ou en Syrie ou, à travers des milices, en Centrafrique ou au Mali". "Cela ne préjuge pas de ce que la Russie fera en Ukraine mais cela nécessite de trouver un moyen d’obtenir au plus vite l'arrêt des combats".

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (2064) : DIMANCHE 6 MARS 2022

Dimanche 6 Mars 2022 - En Corse, la manifestation pour Yvan Colonna dégénère :

Des milliers de Corses se sont rassemblés dans les rues de Corte (Haute-Corse) en soutien à Yvan Collona, le militant indépendantiste qui a été violemment agressé en prison par un codétenu mercredi.

"Statu francesu assassinu!", hurle un homme en tête de cortège, aussitôt repris par la foule: derrière ce mot d'ordre "Etat français assassin", des milliers de personnes ont défilé dimanche dans les rues de Corte (Haute-Corse), en soutien à Yvan Colonna. Sous une pluie fine et froide, les manifestants --4.200 selon la préfecture, 15.000 selon les organisateurs nationalistes--, rassemblés devant la gare de Corte, l'ancienne capitale corse au XVIIIe siècle, ont commencé à marcher vers la sous-préfecture.

Des Corses venus de toute l'île, en soutien à "Yvan", comme ils l'appellent. Le militant indépendantiste, incarcéré à Arles (Bouches-du-Rhône) pour l'assassinat du préfet Erignac en 1998, a été violemment agressé par un codétenu mercredi. Depuis, il est entre la vie et la mort , soigné dans un hôpital marseillais. En tête de cortège, des étudiants, à l'origine du rassemblement, avancent derrière une banderole avec une photo de M. Colonna et le slogan "Etat français assassin" en langue corse.

L'ensemble des partis nationalistes de l'île, des syndicats et des associations de défense des prisonniers corses, et même la Ligue des droits de l'Homme de Corse avaient aussi appelé à manifester. Anne Seta, 55 ans, n'est pas nationaliste, mais se dit régionaliste. Elle est venue d'Ajaccio, à une heure trente de route, car "ça touche déjà sur un plan humain (...), c'est important d'être là pour Yvan et la famille". "On lutte pour être entendu, on lutte contre des injustices, comme disait Hugo c'est le combat de l'ombre et de la lumière", poursuit-elle.

"Ca n'aurait pas dû arriver si on avait pu être entendu, on a l'impression d'une hypocrisie de l'Etat, du mépris aussi", insiste-t-elle. Le détenu, condamné à perpétuité, ainsi que deux autres membres du "commando Erignac", demandent depuis des années à purger leur peine en Corse, près des leurs, ce qui leur a toujours été refusé.

Dans la foule, Simone Cambiaggio, 49 ans, militante du parti autonomiste Femu a Corsica, est venue de Bastia, à plus d'une heure de route pour "faire passer un message à l'Etat français de nous écouter un peu plus (...). Ce qui vient de se passer c'est grave car cela nous donne l'impression que cette tentative d'assassinat a été commanditée par l'Etat", assure-t-elle. La famille d'Yvan Colonna a réclamé dimanche que "l’enquête mette en lumière les multiples dysfonctionnements administratifs" et a exprimé ses doutes sur la "piste jihadiste" avancée par le parquet national antiterroriste.

En passant dans les rues étroites du centre de Corte, le cortège, hurlant alternativement "Français de merde!" et "Yvan! Yvan! Yvan!", appelle les gens observant la manifestation depuis leurs fenêtres à les applaudir. Devant l'hôpital de Corte, une quinzaine de soignants sont aussi sortis les encourager. "Je pense que ca va bien se passer. Après il est vrai que la jeunesse corse est très remontée", témoignait Simone Cambiaggio.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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