Dimanche 6 Février 2022 - Le point du corona virus le 5 Février 2022 au soir :
Le nombre de personnes hospitalisées en raison du Covid-19 était stable samedi, toujours supérieur à 32.000, tandis que les contaminations enregistrées étaient en baisse sur une semaine, selon les chiffres publiés dans la soirée par les autorités sanitaires.
32.867 patients sont actuellement à l'hôpital avec un diagnostic Covid (dont 1.816 admissions ces dernières 24 heures) contre 32.988 vendredi et 31.282 il y a une semaine, selon Santé publique France.
Les services de soins critiques comptaient pour leur part 3.606 patients (dont 225 admissions) contre 3.618 vendredi et 3.634 il y a une semaine. Le nombre de nouveaux cas s'établissait à 214.542 contre 241.049 la veille. En moyenne sur sept jours, 256.329 cas quotidiens ont été enregistrés, une nette baisse par rapport aux 345.491 enregistrés il y a une semaine, semblant confirmer que le pic des contaminations est passé.
Désormais dominant, le variant Omicron provoque des formes moins graves de Covid, ce qui se traduit par des séjours moins longs à l'hôpital et un moindre risque de passage en réanimation. Estimant que "le pire est derrière nous" pour cette 5e vague de l'épidémie de Covid, le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé mercredi un assouplissement des règles d'obtention du pass vaccinal: il pourra être obtenu après deux doses et une infection au Covid-19.
Le gouvernement a commencé mercredi à lever des restrictions pesant sur les Français, mettant fin au port du masque à l'extérieur, aux jauges dans les lieux recevant du public assis ou au télétravail obligatoire.
A l'école, compte tenu d'une baisse des indicateurs, le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer a assuré vendredi que le protocole sanitaire lié au Covid dans les établissements scolaires devrait être allégé après les vacances de février. Selon des chiffres du ministère, 16.836 classes sont actuellement fermées, contre plus de 20.000 la semaine dernière, et 410.000 cas de Covid ont été recensés chez les élèves sur 7 jours cumulés (570.000 contaminations la semaine dernière).
Par ailleurs, 54.083.440 personnes ont reçu au moins une injection (80,2% de la population totale) et 52.894.949 sont complètement vaccinées (78,5% de la population). Depuis le début de la campagne de rappel, 36.531.185 personnes ont reçu une dose de rappel.
En outre, de nouvelles manifestations contre le pass vaccinal ont rassemblé samedi près de 29.000 personnes (dont 5.150 à Paris) à travers 164 actions, selon le ministère de l'Intérieur: une mobilisation stable par rapport à la semaine dernière mais en baisse comparée à la précédente.
Dimanche 6 Février 2022 - Présidentielle : ce qu'il faut retenir de la nouvelle semaine de sondages en temps réel :
Alors que le président de la République avait atteint son niveau plancher vendredi dernier (24 %), son potentiel électoral retrouve cette semaine des couleurs grâce à une dynamique à la hausse qui le porte ce vendredi 4 février à un score confortable : 25,5 % d’intentions de vote, soit un niveau similaire à celui mesuré il y a exactement deux semaines (21 janvier). Bénéficiant sans doute du contexte international tendu (crises malienne et ukrainienne) et d’un contexte intérieur marqué par un relâchement des contraintes liées à la crise sanitaire, le président sortant maintient une position d’équilibre qui lui permet de faire le plein de ses électeurs de 2017 (72%) mais aussi de capter un quart des anciens électeurs fillonistes (23%, +4 points en une semaine). Cette dynamique se retrouve au second tour avec des scores d’intentions de vote qui lui donnent un écart confortable face à ces deux challengers Marine Le Pen (11 points d’écart) et surtout Valérie Pécresse qu’il distance pour la première fois de 12 points (56% versus 44%).
Après s’être enlisée dans un faux-plat tout le mois de janvier autour des 16% d’intentions de vote, la candidate de la droite décroche cette semaine en tombant à 15% (-1,5 point en une semaine), soit le score le plus bas mesuré pour Valérie Pécresse depuis que son investiture (4 décembre 2021) l’avait propulsée à un étiage (17/18%) la plaçant dans une situation de qualification au second tour. Avec seulement 15% d’intentions de vote ce vendredi 4 février, la présidente de la Région Ile-de-France est désormais distanciée de 3 points par Marine Le Pen, alors que cet écart n’était que de 1,5 point il y a une semaine (28 janvier) et de 0,5 points il y a deux semaines (21 janvier). Cette tendance baissière est d’autant plus préoccupante qu’elle se répercute sur son potentiel électoral au second tour : son niveau d’intentions de vote tombe à 44 % ce vendredi (-1,5 point en une semaine), soit un score pour la première fois inférieur à celui de la candidate du Rassemblement national (à 44,5%). Certes, l’écart reste tenu entre les deux opposantes à Emmanuel Macron mais il lui ôte symboliquement la place de la candidate la mieux placée pour battre le président sortant et donc son potentiel effet en termes de vote utile.
Statu quo à la droite de la droite entre Marine Le Pen et Éric Zemmour : Le polémiste de CNews est parvenu à effacer les pertes provoquées par sa sortie controversée sur la scolarisation des enfants handicapés (14 janvier), retrouvant à deux reprises cette semaine le niveau qui était le sien avant cette polémique (14%). Il finit toutefois à la semaine à 13,5 % d’intentions de vote, soit un niveau strictement similaire à celui mesuré vendredi dernier (28 janvier). En une semaine, l’écart qui le distançait de Marine Le Pen (4,5 points) reste donc inchangé, signe peut être que la porosité entre les deux électorats « national-populistes » trouve désormais des limites.
A gauche, un effet « primaire » limité pour Christiane Taubira mais qui semble créer un contexte défavorable à la candidature Jadot
Après avoir stagné tout le mois de janvier autour des 5 à 6% d’intentions de vote, Yannick Jadot passe cette semaine pour la première fois sous la barre des 5% (4,5% ce vendredi 4 février), soit le score le plus bas mesuré pour le candidat EELV depuis son investiture (28 septembre 2021). Christiane Taubira ne bénéficie de cette situation que de manière très limitée, son potentiel électoral progressant seulement de 0,5 point depuis l’annonce de son investiture. La candidate soutenue par le PRG ne bénéficie pas pour autant de l’érosion électorale de la Maire de Paris qui tombe cette semaine à 2,5 % d’intentions de vote, soit le score le plus faible de l’histoire de la Ve République pour un(e) candidat(e) investi(e) par le Parti socialiste à une élection présidentielle. Dans ce contexte, Fabien Roussel tire quant à lui son épingle du jeu avec un score très stable (à 3%) qui semble être épargné par les tendances baissières qui affectent ses concurrents socialiste et écologiste
Dimanche 6 Février 2022 - Madagascar : Le cyclone Batsirai a fait beaucoup de dégâts :
Au moins six personnes sont mortes et près de 48.000 ont été déplacées à Madagascar après le passage du cyclone Batsirai à Madagascar dans la nuit de samedi à dimanche, a déclaré un responsable de la gestion des catastrophes.
Paolo Emilio Raholinarivo a communiqué le nombre de morts et leur localisation dans un SMS à l'AFP, sans plus de précisions. Selon des chiffres officiels, 47.888 personnes ont été déplacées par les conséquences du cyclone.
Dans un communiqué, Handicap International redoute un bilan beaucoup plus lourd. « Ce samedi 5 février à 13 heures, alors que le cyclone n’avait pas encore touché Madagascar, nos équipes et nos partenaires nous signalaient des vents et des averses d’une rare violence, alors que Batsirai était à environ 150 km de Madagascar, notamment près des côtes. Avec des zones où la mer montait dangereusement. Et ce dimanche matin, un responsable des autorités de la région Est de Vatovavy faisait état de destructions très importantes, auxquelles s’ajoutent déjà des risques de pénurie alimentaire. », explique Vincent Dalonneau, directeur de Handicap International à Madagascar
« Nous avons fait le maximum pour nous préparer à l’arrivée de ce cyclone. Nos équipes se sont mises à l’abri pour se préserver de la violence des vents. Nous avons travaillé avec nos partenaires pour permettre aux personnes vulnérables et aux personnes handicapées de se mettre en sécurité, c’est-à-dire dans des bâtiments en dur comme des écoles ou des gymnases. Depuis l’annonce du passage de Batsirai, nous avons également accompagné les familles vulnérables à mettre en œuvre leur plan d’urgence familial, permettant ainsi de réduire l’impact de la catastrophe. Nous travaillons en étroite collaboration avec d’autres ONG et avec les autorités pour faire face à cette situation de crise : agir rapidement, se coordonner, communiquer... C’est une mobilisation générale parce que les risques sont très élevés pour la population ».
Dimanche 6 Février 2022 - Présidentielle : A Reims, Marine Le Pen revient sur «les épreuves» de sa vie :
Marine Le Pen s'est livrée samedi soir à Reims devant ses militants sur les "épreuves" de sa vie, en concluant son discours sur une note très personnelle, exercice rare pour elle, après avoir surtout attaqué Emmanuel Macron.
"Je crois profondément que le tempérament, le parcours, la personnalité de celle que les Français choisiront sont déterminants" pour la présidentielle, a affirmé la candidate du Rassemblement national en relatant son enfance et son parcours devant un grand "M" bleu fluorescent.
Face à 4.000 militants, elle a évoqué son "père" et ancien président du FN (devenu RN), Jean-Marie Le Pen, qu'elle a exclu en 2015 du parti, "pris dans le tourbillon des engagements que je voyais trop rarement" et "une famille un peu particulière", marquée par "le combat politique", ainsi que la "violence politique" à l'école avec des "persécutions" qui lui font "honnir aujourd'hui toute idée de discrimination". "J'en mesure l'injustice, j'en connais la souffrance".
La candidate d'extrême droite a aussi parlé de l'attentat de 1976, quand elle avait 8 ans, qui a touché l'appartement familial de la Villa Poirier, dans le XVe arrondissement, où elle est "entrée brutalement dans le monde des adultes", ainsi que le "divorce ultramédiatisé" de ses parents. "Elles vous instruisent ces épreuves", a-t-elle souligné, en revenant sur son parcours d'avocate et de mère de trois enfants "en un an", qu'elle a élevés seule "quelques années". "Le temps que je n'ai pas passé avec eux, je l'ai quand même dépensé pour eux".
"J’ai beaucoup appris, j’ai tâtonné, j’ai parfois échoué, je suis tombée" mais "je me suis toujours relevée", a-t-elle fait valoir, en se disant "prête" à la "fonction suprême", sans craindre "ni les trahisons, ni les embuscades, ni les manoeuvres".
En quête de crédibilité après son débat raté de 2017, la candidate avait auparavant défendu un projet "travaillé, réfléchi, complet" qui se situe "en totale opposition avec celui d’Emmanuel Macron et de son clone Valérie Pécresse", candidate de LR. "Quand le premier ruine la France, la seconde trompe ses électeurs", a-t-elle lancé. Alors qu'elle évoquait "l’ensauvagement (qui) s’enkyste partout", Marine Le Pen a été très brièvement interrompue par deux Femen qui ont tenté de monter sur scène avant d'être interpellées par le service d'ordre.
"Profitez-en. Avec les islamistes vous ne verrez bientôt plus de femme nue", a ironisé la candidate. Les Femen ont expliqué sur Twitter qu'elles voulaient s'opposer à sa politique. "MLP Fasciste pas féministe", ont-elles écrit.
Désireuse de réveiller le duel de 2017, Marine Le Pen a promis de "clore" la "parenthèse Macron". "N’oubliez jamais que c’est Emmanuel Macron qui a augmenté les taxes sur le carburant et spolié les retraités, provoquant le grand mouvement populaire des gilets jaunes", "qui prétendait qu’il suffisait de traverser la route pour trouver un emploi" ou qui a "insulté les Français non vaccinés pour faire oublier sa gestion catastrophique de l’épidémie", a-t-elle énuméré.
"Son quinquennat fut un immense chaos" et "notre société se retrouve fracturée comme jamais", a déploré la candidate en fustigeant ses "compromissions, tant sur l’islamisme que sur l’immigration", quand ses militants scandaient "on est chez nous".
"C’est aux Français de décider qui peuple la France" et "l’idéologie islamiste, totalitaire et meurtrière, ennemie de la France, sera combattue partout", a-t-elle promis, avant d'évoquer ses propositions sur le pouvoir d'achat, la santé et l'économie.
Dimanche 6 Février 2022 - Présidentielle : Christiane Taubira se battra «jusqu’au bout» :
Arrivée en tête à la primaire populaire, Christiane Taubira confirme qu’elle se présentera à la présidence de la République en avril prochaine, forte du «plus gros socle de légitimité démocratique à gauche».
«Je me battrai jusqu’au bout». Christiane Taubira n’entend pas renoncer à se présenter à l’élection présidentielle. Créditée de 4,5% des intentions de vote au premier tour dans notre sondage de la présidentielle Ifop-Fiducial , l’ancienne ministre de la Justice a accordé un grand entretien au «Journal du Dimanche» . Dans ce dernier, elle annonce qu’elle «ne se résigne pas» à l’absence d’un rassemblement de la gauche aujourd’hui très éclatée à un peu plus de deux mois du premier tour. «Je suis dans cette campagne pour que la gauche l’emporte», explique-t-elle, après avoir souligné que sa victoire à la primaire populaire lui permet de bénéficier «du plus gros socle de légitimé démocratique à gauche». «J’ai mis ma légitimité dans les mains du mouvement citoyen», argumente-t-elle. «Je ne suis pas une observatrice, mais une actrice de la vie politique», ajoute Christiane Taubira qui annonce ensuite qu’elle prendra «part à la bataille des législative».
Sur le plan des idées, l’ex-garde des Sceaux veut «mettre la France sur le chemin d’une nouvelle République et en finir avec la monarchie présidentielle». «Il faut une vraie séparation des pouvoirs. Comme l’a pensé Montesquieu, le pouvoir législative doit être en capacité d’arrêter le pouvoir exécutif», insiste-t-elle. Suppression du 49.3, du droit de dissolution, engagement sur le référendum d’initiative citoyenne : Christiane Taubira veut redonner au Parlement «la maitrise de son agenda et de son ordre du jour.»
Dimanche 6 Février 2022 - Afrique du Sud : un incendie criminel dans la cathédrale où repose Desmond Tutu :
Un "incendie criminel" s'est déclaré au cours de la nuit de samedi à dimanche dans la cathédrale Saint-Georges au Cap où les cendres de l'archevêque Desmond Tutu, héros de la lutte anti-apartheid, ont été inhumées
Un "incendie criminel" s'est déclaré au cours de la nuit de samedi à dimanche dans la cathédrale Saint-Georges au Cap où les cendres de l'archevêque Desmond Tutu , héros de la lutte anti-apartheid, ont été inhumées, a annoncé un responsable ecclésiastique.
L'incendie a été détecté dans le sous-sol d'une section de la cathédrale vers 02H00 (minuit GMT). "L'incendie était un incendie criminel", a déclaré dimanche le père Michael Weeder, doyen de la cathédrale, dans une note à sa paroisse. Il "semble qu'un morceau de coton/gaze allumé a été jeté à travers la petite fenêtre à barreaux près des marches menant à l'entrée" principale de la cathédrale, a-t-il déclaré.
"Quelqu'un a été aperçu en train de s'enfuir de la cathédrale", a-t-il ajouté. Les pompiers ont rapidement éteint l'incendie et hormis "des traces de fumée (...) aucun signe de dégât n'est visible", a-t-il poursuivi.
Les cendres de Desmond Tutu, prix Nobel de la paix mort le 26 décembre dernier à l'âge de 90 ans, ont été inhumées le 2 janvier dans la cathédrale Saint-Georges. L'édifice est situé non loin du Parlement qui a été incendié le jour même de son inhumation.
Un homme soupçonné d'être l'incendiaire de l'incendie du Parlement est en détention dans l'attente de son procès après que sa demande de libération sous caution a été rejetée vendredi.
Dimanche 6 Février 2022 - Ukraine : Pour Washington, la Russie prépare une invasion de grande ampleur :
Le Renseignement américain estime que la Russie accentue les préparatifs d'une invasion à grande échelle de l'Ukraine, et qu'elle dispose déjà de 70% du dispositif nécessaire à une telle opération, selon des responsables américains.
Moscou a déjà massé 110.000 soldats aux frontières de l'Ukraine, et pourrait disposer de capacités suffisantes pour lancer une offensive dans deux semaines, selon ces responsables qui ont informé ces derniers jours les élus du Congrès américain et les partenaires européens des Etats-Unis.
Ils ont précisé que le Renseignement américain n'avait pas établi si le président russe Vladimir Poutine avait pris la décision de passer à l'offensive ou non, mais qu'il voulait se donner toutes les options possibles, de l'invasion partielle de l'enclave séparatiste du Donbass à l'invasion totale.
Au rythme où le dispositif militaire russe continue de se renforcer autour de l'Ukraine, le maître du Kremlin devrait disposer des forces suffisantes pour une invasion à grande échelle, soit 150.000 hommes, à la mi-février, ont-ils prévenu élus américains et allés européens.
Si le président russe choisit l'option la plus radicale, il pourrait encercler Kiev, la capitale ukrainienne, et renverser le président Volodymyr Zelensky en 48 heures, selon ces responsables.
Ils ont prévenu que le conflit aurait un coût humain considérable avec le risque de provoquer la mort de 25.000 à 50.000 civils, 5.000 à 25.000 soldats ukrainiens et 3.000 à 10.000 soldats russes. Il pourrait aussi causer un afflux de 1 à 5 millions de réfugiés, principalement vers la Pologne.
Un premier contingent de soldats américains est arrivé samedi en Pologne, où le président américain Joe Biden a décidé d'envoyer des renforts pour défendre les pays de l'Otan "contre toute agression", en plein ballet diplomatique visant à convaincre Moscou de retirer ses troupes massées aux frontières de l'Ukraine.
La Russie dément toute velléité d'invasion, affirmant vouloir seulement garantir sa sécurité. Moscou a également annoncé des "manoeuvres militaires" conjointes avec le Belarus, où elle a massé plusieurs bataillons au nord de Kiev et dans la région de Brest, non loin de la frontière polonaise.
Dimanche 6 Février 2022 - Le destin des animaux aura-t-il son importance pour l’élection présidentielle ?
Les Français s’intéressent au sort des animaux. Un sondage Ifop pour 30 millions d'amis montre l’importance grandissante de ce sujet aux yeux des Français. Les candidats à l’élection présidentielle vont devoir afficher des positions claires pour convaincre le plus d’électeurs possibles.
Un sondage Ifop pour 30 millions d'amis a fait l’état des lieux de l’opinion des Français sur les questions liées à la cause animale. Pour la cinquième année consécutive, les sondeurs ont observé que les Français pensaient de plus en plus au bien-être des animaux. Cette augmentation de l’intérêt pour ce sujet peut peser dans la campagne électorale pour la présidentielle.
69% des Français estiment ainsi que la question animale doit être abordée par les candidats à l’élection présidentielle. Pour 55% d’entre eux, il leur est même impossible de voter pour un candidat qui défend la chasse. Cela influe le vote de 70% des électeurs de Jean-Luc Mélenchon , 84% des soutiens de Christiane Taubira , 69% des électeurs de Yannick Jadot , 51% pour ceux de Marine Le Pen et la moitié des électeurs (49%) d’Emmanuel Macron et d’Eric Zemmour.
Dans le détail, certaines pratiques dérangent de plus en plus. 90% des sondés sont favorables à l’interdiction de toute expérimentation animale, 85% sont contre l’élevage intensif, 77% sont contre la chasse à courre, et 77% également sont contre les corridas en France. Des positions que défendent certains candidats comme Hélène Thouy du parti animaliste. Seuls 29% des sondés trouvent justifié de faire souffrir des animaux au sein de certaines traditions.
Le candidat EELV Yannick Jadot a proposé une réduction de la chasse à tir, voulant interdire cette pratique les week-ends et pendant les vacances scolaires. Il propose également d’interdire la chasse à courre et la chasse auprès des espèces protégées. Des propositions similaires à celles de la candidate du parti animaliste, qui pousse plus loin en voulant abolir la corrida et les combats de coqs. Elle souhaite coordonner sa doctrine avec le volet judiciaire. Elle propose de créer un code de la protection animale, d'établir un fichier informatique consacré aux actes de maltraitance animale ou encore augmenter les peines prévues pour les actes de cruauté, les sévices graves et l’abandon ainsi que les mises à mort volontaires et involontaires d’animaux.
Dimanche 6 Février 2022 - Présidentielle : Pour Darmanin, Pécresse, Le Pen et Zemmour sont des «candidats du passé» :
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a associé dimanche Valérie Pécresse (LR) aux prétendants d'extrême droite à l'Elysée Marine Le Pen et Eric Zemmour, les qualifiant tous trois de "candidats du passé" aux "propositions démagogiques". Invité de Questions politiques sur France Inter, associé à France Info et Le Monde, M. Darmanin a jugé que "les propositions démagogiques" en matière de sécurité des candidats d'extrême droite étaient à mettre "dans le même panier", comme celles de la cheffe de file de la droite Valérie Pécresse qui a proposé d'envoyer "l'armée dans les quartiers" difficiles.
"On a compris où va désormais la partie congrue de la droite qu'étaient les LR: vers l'extrême droite", a-t-il asséné"Mme Pécresse, M. Zemmour et Mme Le Pen" sont "des candidats du passé", a ajouté le ministre de l'Intérieur, ex-LR. "On a compris où va désormais la partie congrue de la droite qu'étaient les LR: vers l'extrême droite", a poursuivi M. Darmanin. "C'est ce qui avait poussé Mme Pécresse jadis à quitter les LR qui se wauquierisaient, disait-elle", a-t-il tancé, en référence au départ en 2019 de Mme Pécresse du parti alors dirigé par Laurent Wauquiez
"Le débat Zemmour-Le Pen à longueur de chaînes de télévision devient lourdingue et n'intéresse pas grand monde", a-t-il jugé, au lendemain de deux de leurs meetings, respectivement à Lille et Reims.
Il a mis en cause "la polarisation vers deux enfants terribles de la classe politique française, dans laquelle se vautre Mme Pécresse".
"La droite gaulliste, libérale, centriste, européenne, qui est concrète et pragmatique, qui n'a aucune haine des étrangers, mais qui considère qu'il faut de l’ordre dans notre pays, soutient naturellement le président de la République Emmanuel Macron", non encore déclaré candidat, a assuré le ministre.
Dimanche 6 Février 2022 - Les États-Unis dépassent les 900.000 morts recensés du Covid-19 :
Le nombre de décès quotidiens continue de grossir, avec en moyenne 2.400 décès par jour. Seuls 64% des Américains sont entièrement vaccinés.
Les États-Unis ont dépassé vendredi 4 février les 900.000 morts du Covid-19 depuis le début de la pandémie, selon le bilan de l'université Johns Hopkins. Le pays avait franchi le seuil des 800.000 décès mi-décembre, il y a seulement un mois et demi. Depuis, les États-Unis ont été confrontés à la vague liée au variant Omicron, qui a provoqué des niveaux de contaminations record. Les cas sont maintenant en baisse, mais le nombre de décès quotidiens continue, lui, de grossir, avec en moyenne 2.400 décès par jour actuellement, selon les données des autorités sanitaires.
Et le nombre d'hospitalisations «reste élevé, poussant dans leurs retranchements nos capacités de soins et notre personnel de santé dans certaines régions», avait souligné mercredi lors d'une conférence de presse Rochelle Walensky, la directrice des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), principale agence sanitaire fédérale. Les décès surviennent généralement avec quelques semaines de retard sur les contaminations, expliquant ce décalage entre la courbe des cas et des morts.
«Aujourd'hui, notre pays franchit une nouvelle étape tragique», a réagi le président Joe Biden dans un communiqué, rendant hommage aux 900.000 Américains décédés et à leurs familles. «Nous avons maintenant plus d'outils que jamais pour sauver des vies et combattre ce virus», a-t-il ajouté, exhortant une nouvelle fois ses compatriotes à se faire vacciner ou à recevoir leur dose de rappel. Les morts continuent à s'accumuler alors que des vaccins très efficaces sont largement disponibles dans le pays, où seulement 64% de la population est entièrement vaccinée.
En valeur absolue, les États-Unis sont le pays ayant enregistré le plus de décès, devant le Brésil et l'Inde, selon les chiffres officiels communiqués par les autorités. La pandémie a fait officiellement au moins 5,7 millions de morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi par l'AFP vendredi en milieu de journée. Mais selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), le bilan réel pourrait être deux à trois fois plus élevé.