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30 décembre 2021 4 30 /12 /décembre /2021 08:00
LA MARCHE DU MONDE (1998) : MERCREDI 29 DECEMBRE 2021

Mercredi 29  décembre  2021 - Le point du corona virus le 28 décembre au soir :

La France a enregistré un nouveau record de contaminations au Covid-19 mardi avec près de 180.000 nouveaux cas dans les dernières 24 heures, après avoir déjà franchi le seuil des 100.000 cas le jour de Noël. Précisément, 179.807 contaminations ont été enregistrées en 24 heures, selon les données publiées mardi soir par Santé publique France.

Nouveau tour de vis sur le télétravail: face à la flambée des cas de Covid, le gouvernement souhaite imposer des amendes administratives aux entreprises récalcitrantes à sa mise en œuvre, une initiative accueillie fraîchement par le patronat. La ministre du Travail Elisabeth Borne l'a annoncé mardi au cours d'une visioconférence avec les partenaires sociaux: elle souhaite «proposer un amendement au projet de loi (renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire, NDLR) pour mettre en place des sanctions plus dissuasives et plus rapides (de nature administrative)».

Les discothèques, qui ont été fermées pour un mois début décembre pour faire face à la situation sanitaire, resteront fermées trois semaines supplémentaires en janvier, a déclaré mercredi le ministre délégué chargé du Tourisme et des PME, Jean-Baptiste Lemoyne.

"Le 3 janvier comme les autres secteurs qui ont été annoncés par le Premier ministre, pour trois semaines il y aura la reconduction de la fermeture qui les concernait", a annoncé Jean-Baptiste Lemoyne sur France Inter, levant enfin le doute qui persistait sur les boîtes de nuit depuis les annonces de lundi soir de Jean Castex concernant d'autres secteurs.

 

 

 

 

 

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Mercredi 29  décembre  2021 - Covid-19: Bachelot répond au «mouvement d'humeur» des artistes :

La ministre de la Culture Roselyne Bachelot a assuré mercredi que la culture n'était pas "sacrifiée" après les nouvelles mesures de lutte contre le coronavirus, et que le gouvernement continuerait d'aider le secteur. "La culture n'est pas sacrifiée, la culture continue. Ce qui menace la culture, c'est la pandémie, pas les mesures gouvernementales", a déclaré le ministre sur RTL, où elle s'exprimait pour la première fois depuis l'annonce de nouvelles restrictions lundi soir.

"Nous sommes dans une démarche d'anticipation pour faire en sorte que l'épidémie (de variant) Omicron ne nous submerge pas et protéger ainsi le monde de la culture", a-t-elle poursuivi.

Les concerts debout sont à nouveau interdits et une jauge à 2.000 places est imposée pour les rassemblements en lieu clos, une jauge qui permet à "l'immense majorité des théâtres et salles de spectacles" de rester ouvertes, a-t-elle souligné.

Elle a balayé l'idée que certains artistes tiennent leurs concerts sous couvert de "meetings politiques", autorisés sans jauge, en se prétendant candidats à la présidentielle, comme certains (Grand Corps Malade, Eddy de Pretto...) ont pu l'annoncer: "c'est un mouvement d'humeur (...) je suis sûre qu'ils se comporteront en personnes responsables".

Quant aux reports par exemple du festival de BD d'Angoulême ou de certains concerts, "nous allons accompagner ces structures, comme nous l'avons fait jusque-là", a-t-elle assuré, rappelant que le gouvernement avait aidé le secteur à coups de milliards d'euros depuis le début de la crise.

 

 

 

 

 

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Mercredi 29  décembre  2021 - Le Rassemblement national ne respectera pas les jauges pour ses meetings politiques :

Le Rassemblement national a le droit constitutionnel pour lui et compte bien l'appliquer. Invité d'Europe 1 mercredi matin, le porte-parole de Marine Le Pen pour l'élection présidentielle 2022 Sébastien Chenu a déclaré que son parti ne respecterait pas les jauges instaurées lundi pour les événements publics - 2000 en intérieur, 5000 en extérieur. «La Constitution permet, jusqu'à preuve du contraire, aux meetings et réunions politiques d'être tenus sans limitation», a déclaré le député du Nord, qui a précisé que son parti prendrait des dispositions pour respecter les gestes barrières et l'éloignement physique. Sébastien Chenu a ensuite pris l'exemple du concert-test d'Indochine. «Je me souviens que le concert d'Indochine, dans lequel tout le public s'était testé et portait le masque, et il n'y avait pas eu de problème. Et aujourd'hui, on vient rétablir des jauges qui, simplement, vont créer des problèmes financiers», a-t-il expliqué. Ce concert test remonte au printemps dernier, bien avant l'émergence du variant Omicron beaucoup plus transmissible.

A plusieurs reprises, le Conseil constitutionnel a rappelé l'exception des meetings politiques à toute mesure de restrictions liées au Covid-19. Le Premier ministre Jean Castex a d'ailleurs précisé lundi que les jauges «ne concernaient pas les meetings politiques».

Néanmois, dans la foulée des annonces du premier ministre Jean Castex, le parti de la majorité a expliqué mardi qu'elle s'imposera de respecter les jauges fixées pour freiner la pandémie de la Covid-19. «Je participerai au titre de LaREM à la commission réunie par le ministre de l'Intérieur sur l'organisation de l'élection présidentielle. Mais il va d'ores et déjà de soi que nous appliquerons les jauges décidées pour tous les événements», avait confirmé son délégué général Stanislas Guerini, également sur Twitter, à moins de quatre mois du scrutin présidentiel. «Tout organisateur de meeting doit faire attention, quel serait un candidat qui voudrait accéder à la fonction suprême et qui ne serait pas en capacité de protéger les gens qui sont avec lui présents?», s'était interrogé mardi sur Franceinfo Thierry Solère, député LREM et conseiller politique d'Emmanuel Macron, tout en reconnaissant «qu'il y aura probablement moins de Français dans des réunions publiques à l'heure du Covid que sans Covid.»

Le 6 décembre dernier, Valérie Pécresse, candidate des Républicains, avait indiqué sur France Inter qu'elle souhaitait donner la priorité à la protection de la santé de ses militants. «Je serais une présidente de la République responsable et donc je commence par avoir une campagne responsable. Malheureusement, ça a été un crève-cœur (...) Il y avait une vraie envie de ce meeting la semaine prochaine. Malheureusement, moi je ne peux pas prendre ce risque avec la santé de nos sympathisants», avait-t-elle déclaré. «Ce n’est pas une démonstration de force que de contaminer des Français. Il n’y aura pas d’immense meeting», avait-t-elle insisté.

 

 

 

 

 

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Mercredi 29  décembre  2021 - Le christianisme est un miracle. Comment a-t-il survécu dans nos brumeuses contrées ?

Mystère. Né sur une terre aride où des pistes caillouteuses serpentent entre des dunes desséchées, il s’adressait à des hommes assoiffés de fraîcheur. Parvenus sous nos latitude, l’Ancien et le Nouveau Testament ont laissé nos ancêtres rêveurs. Tant d’aventures. Et toutes ces promesses de miel et de lait au paradis. Au fond, la vie n’était qu’une salle d’attente – pas si longue en ces temps brutaux. La Bible était belle comme « L’Iliade » et « L’Odyssée ». Chaque lecteur y trouvait son avoine : l’audace et l’ennui, le deuil et la vengeance, l’amour et l’aversion… Une vraie bénédiction pour le clergé : fouillée de fond en comble, elle justifiait le vert et le bleu, le jour et la nuit, le bien et le mal… Le résultat est là, magique.

Chez nous, la peinture, la musique, la sculpture, la philosophie, l’architecture, tout ce qui ne sert à rien et donne un sens à la vie, sont nées du merveilleux rêve chrétien. La France fut même un temps la « fille aînée de l’Église ». Les bénédictins, l’abbaye de Cluny, les cathédrales ont surgi entre nos coteaux. Ne parlons pas de Fénelon, de Philippe de Champaigne ou de François de Sales. Dans les salons, la vie dévote avait des grâces de soirées aux chandelles. Dans les campagnes, on priait utile : « Vierge Marie, toi qui as enfanté sans pécher, aide-moi à pécher sans enfanter. »

Les Lumières en ont un peu soufflé la flamme. Perché sur ses psaumes et ses privilèges, le clergé n’a pas vu venir les sans-culottes. Défiance, méfiance et indifférence sont devenues la sainte trinité de la religion française. De là à renoncer au catholicisme, non. Comme Mme du Deffand se confiant à Voltaire, nous avions trop peu de religion pour en changer. Il fallait seulement s’émanciper de la tutelle des clochers, cloîtrer les abbés dans leurs sacristies.

La philosophie allemande n’a rien arrangé. Puisque Dieu était mort, plus rien n’était interdit. Ce qui est complètement idiot : aujourd’hui, retour de balancier, tout est permis au nom de Dieu. Les pires tueurs n’ont que son nom aux lèvres. Mais l’Église, elle, ronronne. Qui se rappelle les imprécations de Bossuet tombe des nues en pénétrant dans un de ses temples à présent, c’est guitare sèche, pia-pia communautaire, dessins d’enfants, Restos du cœur… On se croirait chez des dames patronnesses qui n’ont rien à dire sur l’état du monde. Et, quand le pape François tient à Lesbos les propos chrétiens qui s’imposent, tout le monde s’étonne. Il dérange. Tant mieux. C’est son rôle. Tout comme celui de l’Église est de vivre avec son temps, de l’interpeller, de le secouer. Sauf que la malheureuse est priée de ne pas bouger. On la veut grandiose et muette, figée dans ses atours anciens, folklorique, uniquement folklorique. Même le réaménagement de Notre-Dame de Paris lui est interdit. À l’extérieur, toute modification a été refusée. À l’intérieur, même injonction.

Au lieu de s’offrir de magnifiques vitraux comme en dessinèrent Cocteau, Braque, Geneviève Asse et d’autres, on va devoir garder les affreuses grisailles de Viollet-le-Duc. Tout comme les misérables chaises en paille du chœur qu’il faudrait vénérer telles des reliques. Plus ridicule encore : pas de nouveaux éclairages électriques dans une ville où ils ont divinement métamorphosé nos ponts et nos façades historiques. Toute infidélité est une effronterie. On a eu le droit de transformer le Louvre mais, au moindre coup de plumeau à Notre-Dame, les capuches noires de l’Inquisition patrimoniale en appellent aux armes.

Là où François Mitterrand avait affronté la tempête, Stéphane Bern tétanise Emmanuel Macron. Au lieu d’une cathédrale pleine de l’élan de son temps, on aura le cénotaphe de l’imagination, de l’audace et de la foi. Et aucune citation n’apparaîtra aux murs. Elles paraîtraient trop simples aux esprits supérieurs qui jugent de tout et ont oublié que le christianisme a conquis le monde grâce aux ignorants qui le prêchaient dans les premiers siècles. Le message n’a plus d’importance. Seul compte son cadre immuable. Si les bâtisseurs de notre splendide cathédrale avaient eu l’esprit aussi rétréci, ils nous auraient élevé une bonne grosse basilique romane. Au lieu de ça, ils ont poussé un cri inoubliable. Ce temps-là est mort. Le christianisme n’est plus un miracle, juste un décor. Prière de ne pas y toucher. Joyeux Noël, quand même.

 

 

 

 

 

 

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Mercredi 29  décembre  2021 - Un officier de police enlevé et exécuté par l'EI en Irak :

Les autorités irakiennes ont annoncé mercredi la mort d'un officier de police, deux semaines après son enlèvement par les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) dans l'est du pays.

Sur ses chaînes Telegram, l'EI a publié mardi soir des photos présentées comme celles de la victime décapitée, après son "enlèvement" dans la région de Hamrine.

Le colonel Yasser al-Jourani avait été enlevé à la mi-décembre avec deux amis dans cette région de Hamrine où ils se trouvaient pour pratiquer la chasse, a indiqué à l'AFP une source de sécurité

Sur Twitter, le porte-parole du commandant en chef de l'armée a présenté ses condoléances pour l'assassinat de l'officier. "Nous poursuivrons les terroristes pour rendre justice et venger nos martyrs", a-t-il écrit.

"Le commandant en chef veut que se poursuive la collecte d'informations du renseignement et la stratégie offensive pour éliminer" l'EI, a-t-il écrit.

Quant aux deux compagnons de chasse du colonel, le premier a été retrouvé tué par balle et le second grièvement blessé après avoir été torturé, avant de succomber à ses blessures, selon la source de sécurité.

Ces derniers jours, les forces de sécurité ont annoncé une vaste campagne dans la région montagneuse de Hamrine, où les jihadistes restent très actifs dans la province de Diyala.

En trois jours, les opérations accompagnées de frappes aériennes ont tué "cinq agents de Daech", acronyme arabe de l'EI, et permis la découverte de plusieurs "caches terroristes" où se trouvaient des bombes et des armes, selon un communiqué d'une cellule conjointe des forces de sécurité.

 

 

 

 

 

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Mercredi 29  décembre  2021 - Deuxième dissolution en deux jours pour l'ONG russe Memorial :

Une deuxième dissolution en deux jours. Mercredi, la justice russe a ordonné la fermeture des structures de Memorial, la principale organisation de défense des droits humains et de toutes les entités qui y sont rattachées. La veille, la Cour suprême avait dissout Memorial International, la maison mère de l’ONG, créée en 1989 pour enquêter sur les crimes commis sous le régime soviétique. Dans les deux cas, il est reproché à l’organisation d’avoir enfreint la loi sur les «agents de l’étranger» -qui qualifie en tant que tel toute structure recevant des fonds étrangers, et qui rappelle celle d’«ennemi du peuple» de l’époque soviétique- et d’avoir fait l’apologie du «terrorisme» et de l’«extrémisme» en publiant une liste de prisonniers contenant les noms de membres de groupes religieux ou politiques interdits dans le pays comme les témoins de Jéhovah.

Alexandre Tcherkassov, directeur du Centre de défense des droits humains, avait prévenu devant le tribunal avant la décision de ce mercredi, où se trouvaient des diplomates étrangers, selon le «Moscow Times» : «Si l’on nous dissout, cela confirmera que les poursuites à des fins politiques sont devenues une réalité systémique de nos vies.» «Le gouvernement russe ne veut plus tolérer de recensement objectif et honnête de son comportement, a accusé Kenneth Roth, directeur exécutif de Human Rights Watch. Si ce qu’on voit dans le miroir est trop horrible, la réponse est de changer de comportement, pas de briser le miroir.»

De sa mission initiale consacrée aux crimes de l’ère soviétique, Memorial avait étendu son travail aux violations actuelles des droits humains. Un champ d’action trop large aux yeux du pouvoir russe, qui a ces dernières années accru la répression envers les ONG et les opposants, à l’image d’Alexeï Navalny, emprisonné depuis janvier dernier et son retour dans le pays après plusieurs mois de convalescence suite à la tentative d’empoisonnement au Novitchok dont il a été la cible à l’été 2020. Mardi, devant la Cour suprême, le procureur Alexeï Jafiarov a accusé Memorial de «créer une image mensongère de l'URSS en tant qu'État terroriste», de «salir la mémoire» de la Seconde guerre mondiale et de vouloir «réhabiliter des criminels nazis». Des accusations mensongères, qui s'inscrivent dans la politique de Vladimir Poutine de placer au cœur de l'histoire russe la victoire soviétique sur les nazis, quitte à passer sous silence les dérives du régime de Staline. La semaine dernière, un jeune homme de 19 ans a été condamné à quatre ans de prison pour avoir, alors qu'il était ivre, uriné sur le portrait d'un combattant de la Seconde guerre mondiale.

Memorial, dont un des cofondateurs est le dissident Andreï Sakharov, avait été particulièrement active pour recenser les crimes de guerre commis par l’armée russe en Tchétchénie. Le sujet était sensible : Natalia Estemirova, responsable de l’ONG dans la région, avait été assassinée en 2009, un meurtre qui n’a jamais été élucidé. Plus récemment, son successeur Oïoub Titiev a été poursuivi après la découvert de 200 grammes de cannabis dans sa voiture, des drogues «manifestement placées par la police», nous avait expliqué fin 2018 Kirill Koroteev, directeur juridique de Memorial. Titiev, récompensé du prix Vaclav-Havel cette année-là, est sorti de prison en juin 2019.

 

 

 

 

 

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Mercredi 29  décembre  2021 - Chine: des suspects menottés exposés dans la rue pour avoir violé les règles anti-Covid :

Quatre suspects accusés d'avoir mis en péril les règles anti-Covid ont été contraints de parader dans une ville du sud de la Chine, ont rapporté les médias, dont certains fustigeaient une approche disproportionnée. La Chine a pratiquement éradiqué le virus sur son sol depuis l'an dernier au prix de mesures radicales: limitation des vols internationaux, quarantaines obligatoires à l'arrivée, dépistages massifs et suivis des déplacements.

À l'apparition de cas, le pays impose de stricts confinements, comme à Xi’an (nord) où 13 millions d'habitants ont interdiction de sortir de chez eux depuis une semaine.

Quatre suspects en combinaison intégrale ont été forcés de défiler mardi dans les rues de Jingxi, près du Vietnam, devant une foule nombreuse, a rapporté le quotidien local Les Nouvelles du Guangxi.

Chaque suspect, menotté dans le dos, était escorté par deux policiers également en combinaison blanche, et portait une pancarte avec son nom et sa photo, selon des images de l'événement, réminiscence des humiliations publiques de la "Révolution culturelle".

Les suspects sont accusés d'avoir fait passer en Chine des migrants, en dépit de la fermeture des frontières pour cause d'épidémie. L'humiliation publique fait partie des mesures disciplinaires annoncées en août par le gouvernement local pour punir ceux qui enfreignent les règles sanitaires. Le défilé a servi "d'avertissement", se sont félicitées Les Nouvelles du Guangxi.

Mais la mesure s'est attirée les foudres d'autres médias officiels, le quotidien Les Nouvelles de Pékin fustigeant mercredi une "grave atteinte à l'esprit de l'État de droit". La Chine a interdit en 2010 ce type d'humiliation publique, après des décennies de campagnes menées par des défenseurs des droits de l'Homme. Mais la pratique tend à refaire surface ces derniers temps.

 

 

 

 

 

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Mercredi 29  décembre  2021 - Le variant Omicron provoque des annulations de vols en pagaille :

Plus de 2.100 vols ont encore été annulés par les compagnies aériennes à travers le monde le lundi, le variant Omicron du Covid-19 perturbant les voyages pendant les fêtes avec notamment des pilotes malades ou en quarantaine.

Selon le dernier bilan du site Flightaware lundi à 12H30 (11H30 GMT), ces perturbations concernaient surtout la Chine, l'Indonésie et les Etats-Unis (un quart du total).

Flightaware a recensé près de 8.000 annulations pendant le week-end de Noël, et en prévoit déjà 800 pour mardi. Le site comptait environ 80.000 vols commerciaux par jour dans le monde, avant la vague d'annulations qui a commencé vendredi.

Des pilotes, hôtesses de l'air et d'autres membres du personnel ont dû être mis en quarantaine après avoir été exposés au Covid, ce qui a contraint des compagnies comme Lufthansa, SAS, Delta, United Airlines ou Alaska Airlines à annuler des vols.

Les compagnies aériennes chinoises étaient à l'origine du plus grand nombre d'annulations lundi: China Eastern a supprimé 418 vols, soit 20% de son plan de vol, tandis qu'Air China en a annulé 196, 17% de ses départs prévus.

Les compagnies indonésiennes Lion Air et Batik Air ont annulé respectivement 23% et 28% de leurs plans de vol.

Parmi les compagnies américaines, SkyWest, United, Alaska Airlines et American Airlines, ont supprimé des dizaines de vols (jusqu'à 12% des vols pour Alaska Airlines).

 

 

 

 

 

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Mercredi 29  décembre  2021 - Plus de 200000 contaminations au Covid-19 mardi en France :

Quelque 208.000 cas ont été enregistrés dans les dernières 24 heures en France, "des chiffres qui donnent le vertige", a annoncé le ministre de la Santé Olivier Véran lors d'une audition à l'Assemblée nationale.

La France a de nouveau franchi mercredi un nouveau record de contaminations au Covid-19, en franchissant pour la première fois le seuil des 200.000 cas, selon des chiffres dévoilés par le ministre de la Santé Olivier Véran. Quelque 208.000 cas ont été enregistrés dans les dernières 24 heures en France, "des chiffres qui donnent le vertige", a annoncé le ministre lors d'une audition à l'Assemblée nationale. Mardi soir, Santé publique France avait annoncé près de 180.000 cas de Covid-19 en 24 heures, ce qui était déjà un record.

"Nous faisons face à deux ennemis", Delta qui n'a pas dit son dernier mot, a souligné le ministre, ainsi que "le variant Omicron, et là je ne parlerai plus de vague. J'ai parlé de lame de fond." "Vu les chiffres que nous enregistrons depuis quelques jours, je parlerai de raz-de-marée", a affirmé M. Véran.

Face à la flambée des contaminations, "10% de la population française est cas contact" et les non-vaccinés ont "peu de chances de passer entre les gouttes, le virus circule trop", a estimé le ministre, la voix grave.

Lundi soir, il avait pronostiqué que "nous pourrions atteindre plus de 250.000 cas par jour d'ici au début du mois de janvier". Initialement prévu pour une application fin janvier, le projet de loi prévoyant de vouloir transformer le pass sanitaire en pass vaccinal est examiné par la commission des Lois au Palais Bourbon mercredi. Le texte sera ensuite discuté dans l'hémicycle du Palais Bourbon à partir de lundi et au Sénat à partir du mercredi 5 janvier pour une entrée en vigueur prévue dès le 15 janvier.

 

 

 

 

 

 

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A Hong Kong, le média pro-démocratie Stand News ferme après une vague d'arrestations :

A Hong Kong, Stand News, un média en ligne pro-démocratie, a annoncé sa fermeture, après une série de perquisitions.

Le média pro-démocratie en ligne hongkongais Stand News a annoncé mercredi sa fermeture après avoir été visé par une série de perquisitions et au moins six arrestations pour "publication séditieuse", dernier épisode en date de la répression exercée sur la presse locale par les autorités pro-Pékin.

Ce coup de filet survient alors que la communauté internationale s'inquiète de l'implacable reprise en main menée à Hong Kong depuis les manifestations pro-démocratie de 2019. Le Comité pour la protection des journalistes a dénoncé "une attaque ouverte contre la liberté de la presse déjà en lambeaux à Hong Kong".

Plus de 200 agents ont mené des perquisitions mercredi au siège de Stand News et aux domiciles de plusieurs employés du média. La police a précisé avoir été autorisée par un tribunal à "chercher et saisir du matériel journalistique d'intérêt".

Selon les médias locaux, la police a également arrêté l'ancien rédacteur en chef Chung Pui-kuen, ainsi que quatre anciens membres du conseil d'administration qui avaient démissionné en juin. Parmi ces derniers figurent la star de la pop cantonaise Denise Ho et l'avocate et ancienne membre du Conseil législatif de Hong Kong Margaret Ng. Les deux autres anciens membres sont Christine Fang et Chow Tat-chi.

Le rédacteur en chef adjoint de Stand News, Ronson Chan, également président de l'Association des journalistes de Hong Kong, a dit que son domicile avait été fouillé et que la police avait saisi chez lui du matériel informatique. Mais il n'a pas été arrêté.

"A cause de la situation actuelle, Stand News va cesser son activité immédiatement, et arrêtera d'actualiser son site et tous ses réseaux sociaux", a annoncé la publication sur sa page Facebook.

Stand News a également indiqué que tout son personnel avait été licencié, que son rédacteur en chef Patrick Lam avait démissionné, et que le site serait mis hors-ligne prochainement.

"Stand News était éditorialement indépendant, et se consacrait à protéger les valeurs fondamentales de Hong Kong comme la démocratie, les droits humains, la liberté, l'Etat de droit et la justice", a poursuivi le média, créé en 2014 et nommé en novembre pour le Prix de la liberté de la presse de Reporters sans frontières.

 

 

 

 

 

 

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Mercredi 29  décembre  2021 - Rare visite en Israël du président palestinien Mahmoud Abbas :

Mardi soir, une délégation de hauts responsables palestiniens menée par le président Mahmoud Abbas, 86 ans, a discuté de questions de sécurité et d'économie à la résidence de M. Gantz, située à Rosh Haayin, dans le centre d'Israël, ont indiqué à l'AFP des sources israéliennes.

Dans la foulée de l'arrivée au pouvoir en juin du gouvernement de coalition mené par Naftali Bennett, des ministres israéliens, incluant Benny Gantz, ont rendu visite à Mahmoud Abbas à Ramallah, siège de l'Autorité palestinienne, en Cisjordanie occupée. Mais il s'agit de la première fois depuis 2010 que M. Abbas se rend en Israël pour une rencontre officielle avec un membre du gouvernement israélien. "Nous avons discuté de la mise en oeuvre de mesures économiques et civiles, et de l'importance de renforcer notre coordination sécuritaire", a écrit dans la nuit sur Twitter M. Gantz, sans toutefois préciser le lieu de cette rencontre.

Mercredi matin, son ministère a indiqué avoir approuvé des "mesures de confiance" comme un versement anticipé à l'Autorité palestinienne de 100 millions de shekels (28,5 millions d'euros) en taxes perçues en son nom par Israël, l'octroi de 600 permis supplémentaires permettant à des hommes d'affaires palestiniens de traverser côté israélien, et la régularisation de 6000 Palestiniens supplémentaires vivant dans un secteur de Cisjordanie sous contrôle israélien.

Pour la première fois depuis 2009, Israël avait déjà annoncé, en octobre, la régularisation du statut de 4.000 Palestiniens vivant en "zone C", vaste secteur de Cisjordanie sous contrôle militaire et civil israélien et où se concentrent les colonies israéliennes.

Cette mesure, qui empêche l'éviction de ces familles palestiniennes et est présentée par Israël comme étant "humanitaire", avait été critiquée par des organisations palestiniennes estimant que la "Zone C" revient de droit aux Palestiniens et que ceux-ci n'ont donc pas à demander à l'Etat hébreu pour y vivre.

Coté palestinien, le ministre des Affaires civiles, Hussein al-Sheikh, s'est félicité de la rencontre Abbas/Gantz consacrée aux questions économiques, aux "tensions" liées aux activités des colons israéliens en Cisjordanie et à "l'importance de créer un horizon politique" pour parvenir à une "solution" du conflit israélo-palestinien.

Mais le mouvement islamiste Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, territoire séparé de la Cisjordanie et sous blocus israélien, a condamné la rencontre estimant qu'elle s'écartait de "l'esprit national du peuple palestinien" et donc de la réconciliation du leadership palestinien divisé entre la Cisjordanie et Gaza.

"Ce comportement de la direction de l'Autorité palestinienne aggrave la division politique palestinienne, complique la situation palestinienne, encourage certains dans la région qui veulent normaliser avec l'occupant et affaiblit la position palestinienne qui rejette la normalisation" avec Israël, a déclaré le porte-parole du Hamas Hazem Qassem dans un communiqué.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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