Samedi 4 décembre 2021 - Le point du corona virus le 3 décembre au soir :
En France, la vaccination sera ouverte "mi-fin décembre" aux enfants de 5 à 11 ans à risque de développer des formes graves, et probablement aux autres enfants en janvier de façon "progressive et facultative", a annoncé le ministre de la Santé Olivier Véran.
Cette cinquième vague se traduit par une nette dégradation des indicateurs. Vendredi, 49 858 cas ont été recensés, soit une moyenne quotidienne sur sept jours de 38 890, contre moins de 6000 un mois auparavant. Une hausse qui se répercute aussi sur l'hôpital. Quelque 11 103 malades du Covid sont actuellement hospitalisés en France, dont 2058 dans les services de soins critiques, contre environ 6600 et 1000 un mois auparavant. Selon les autorités sanitaires, le niveau d'incidence (la proportion de nouveaux cas) est désormais supérieur au pic de la 4e vague: 342 cas pour 100 000 habitants la semaine dernière.
Plusieurs hôpitaux ont réactivé leur "plan blanc", comme le CHU de Lille. Ce plan permet notamment la mobilisation de ressources supplémentaires afin de maintenir une prise en charge optimale des patients. "Cette décision importante a été prise, après débats en cellule de crise, au regard de l’évolution de la situation épidémique dans la Métropole lilloise", a expliqué l'hôpital.
Les autorités sanitaires ont recensé douze cas d'infection par Omicron en France.
Samedi 4 décembre 2021 - Macron juge nécessaire de parler à l'Arabie saoudite pour la "stabilité de la région" :
Le président français Emmanuel Macron, en tournée dans le Golfe, a jugé vendredi nécessaire de parler à l'Arabie saoudite, "premier pays du Golfe en terme de taille", pour pouvoir "oeuvrer à la stabilité de la région". Cela "ne veut pas dire qu'on est complaisant", a-t-il assuré, en allusion à l'assassinat en 2018 du journaliste saoudien Jamal Khashoggi au consulat de son pays à Istanbul, qui a fortement terni l'image du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane (MBS), l'homme fort du royaume.
Emmanuel Macron a fait ces déclarations aux Emirats arabes unis et doit poursuivre sa tournée vendredi soir au Qatar puis samedi en Arabie saoudite, où il sera l'un des premiers dirigeants occidentaux à rencontrer "MBS" depuis l'assassinat de Khashoggi. "Je note que l'Arabie saoudite a organisé le G20 dès l'année qui a suivi (l'affaire Khashoggi) et je n'ai pas noté que beaucoup de puissances ont boycotté le G20", a encore dit le président français. "Nous avons toujours été clairs sur le sujet des droits de l'Homme ou cette affaire", a-t-il affirmé.
"La France a un rôle à jouer dans la région (...) mais comment vouloir oeuvrer à la stabilité de la région, comment vouloir traiter du Liban et traiter de tant de sujets en ignorant le premier pays du Golfe en terme de géographie et de taille". "Ca ne veut pas dire qu'on est complaisant, ça ne veut pas dire qu'on oublie", a-t-il insisté. "On reste un partenaire exigeant mais il faut se parler, rester engagé" dans la région, "sinon il n'y a plus de dialogue possible", a dit le président français.
Emmanuel Macron est très impliqué depuis un an pour aider le Liban à sortir de la pire crise socio-économique de son histoire. Les relations entre Beyrouth et les Etats arabes du Golfe sont devenues de plus en plus tendues ces dernières années en raison de l'influence croissante du Hezbollah pro-iranien.
Samedi 4 décembre 2021 - Présidentielle : Valérie Pécresse est la candidate des Républicains :
La présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse a remporté le second tour de la primaire et sera la candidate des Républicains à l’élection présidentielle, avec 60,95% des suffrages, 69 326 voix, contre 39,05% pour Eric Ciotti. «Nous posons le premier pas sur le chemin qui va nous amener à la victoire», a assuré Christian Jacob, en se félicitant de cette «journée de rassemblement, d'union», à l'annonce des résultats. «La droite a retrouvé son ADN, elle est populaire et solidaire, (...) avec une vraie équipe de France prête à diriger notre pays», a-t-il ajouté sous les applaudissements des militants au siège du parti.
«Chers amis, votre confiance me va droit au cœur et elle m’oblige. Je mesure aussi l’audace qui est la voter aujourd’hui, pour la première fois, le parti du général de Gaulle, de Georges Pompidou, de Jacques Chirac, de Nicolas Sarkozy, notre parti va se doter d’une candidate à l’élection présidentielle. Je pense à toutes les femmes de France aujourd’hui et je dis merci aux adhérents, merci de cette audace et je vais m’en montrer digne. Je vais donner ma force mon énergie ma détermination pour faire triompher nos convictions», a déclaré la candidate, entourée de ses adversaires de la primaire Eric Ciotti, Michel Barnier, Xavier Bertrand et Philippe Juvin, ainsi que de Christian Jacob. Elle a salué «une équipe de France enracinée dans les territoires, professionnels» : «Cette équipe je veux la rassembler aujourd’hui.»
«La droite républicaine est de retour, la droite des convictions, la droite des solutions», a martelé l'ancienne ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. «Notre unité fait notre force», a poursuivi la candidate, en assurant à chacun des candidats au Congrès, présents samedi au siège des LR. Valérie Pécresse s'est adressée à son adversaire du second tour Eric Ciotti : «Je sais ta constance à défendre notre civilisation millénaire je sais que tu te fais l’avocat de l’ordre et de la liberté, deux valeurs cardinales de notre famille politique. Ensemble, nous allons restaurer la fierté française et protéger les Français.»
Il venait de lui présenter ses félicitations les plus chaleureuses», ajoutant qu’elle avait «désormais l'immense responsabilité d'amener notre famille politique vers la victoire». «Ta campagne a été digne, puissante et audacieuse, des qualité indispensables pour nous conduire vers la victoire», a encore salué le député des Alpes-Maritimes. C'est sur ses terres du sud-est que le premier déplacement de Valérie Pécresse, candidate à la présidentielle, aura lieu dès lundi.
Samedi 4 décembre 2021 - Hidalgo veut tourner la page d'une Europe des «coups de menton» de Macron :
La candidate socialiste à la présidentielle Anne Hidalgo veut "retrouver une Europe puissante et humaniste", critiquant l'action en la matière d'Emmanuel Macron qui s’est selon elle "limitée à des coups de menton". Ce qui manque à l'Europe, "c’est une capacité à parler d’une seule voix sur les principaux dossiers, en particulier celui des migrants, de la transition écologique et de la démocratie", estime Mme Hidalgo dans une interview au Figaro.
Emmanuel Macron "avait placé sa candidature en 2017 sous le sceau des valeurs européennes, mais son action s’est limitée à des coups de menton à prendre le pouvoir sans associer qui que ce soit" et "cela a produit des échecs", poursuit-elle alors que la France va prendre la présidence de l'UE au premier semestre 2022. Avec Olaf Scholz, prochain chancelier en Allemagne, "onze pays sont dirigés aujourd’hui par des sociaux-démocrates - qui tous me soutiennent - et demain, je l’espère, la France", souligne la candidate socialiste.
"Ce contexte politique crée de nouvelles opportunités", pour une Europe de la défense, en matière énergétique et encore pour une révision des règles budgétaires synonymes actuellement de "politiques d'austérité". Concernant les migrants, "un des grands défis auxquels l’Europe et la planète tout entière sont confrontées", "nous devons promouvoir une répartition équilibrée entre les différents pays", poursuit Mme Hidalgo. "Ce qui a manqué dans cette Europe, à Emmanuel Macron en particulier, (c'est) le sens de la négociation", attaque-t-elle aussi au sujet des migrations. "Pourquoi, par exemple, ne pas mettre en perspective une coopération renforcée entre pays réellement volontaires pour trouver des solutions?", demande-t-elle.
Mme Hidalgo épingle au passage l'attitude du chef de l'Etat face au Premier ministre britannique Boris Johnson, la comparant à "un combat de coqs". Emmanuel Macron a critiqué fin novembre des méthodes "pas sérieuses" de M. Johnson, qui avait publié sur Twitter une lettre demandant que la France reprenne les migrants arrivant au Royaume-Uni.
"Cette attitude (du président français) sert Boris Johnson, dont l’unique objectif est de conforter sa position politique nationale anti-européenne et de masquer ses difficultés domestiques", pointe la maire de Paris qui l'a "beaucoup côtoyé" lorsqu'il était maire de Londres.
Samedi 4 décembre 2021 - Licences de pêche : les marins montent au feu :
On s’est écrasé. Paris s’est écrasé. L’Histoire de France s’est écrasée. Elle en a l’habitude, vous me direz, face à l’Anglais. Les Bretons n’avaient guère d’illusions, les Normands non plus. Je vous parle des marins pêcheurs, de nos marins pêcheurs bretons et normands feintés à mort par les « rosbifs », aux dernières nouvelles, lâchés par les baratineurs de l’État français. « Aucune reculade, aucun renoncement », jurent ces derniers. La farce !… On prenait librement la mer : on vous reprend la mer. On avait des licences de pêche au large : on ne les a plus. On vous garantissait la Lune, un Boris Johnson envoûté par Macron, et c’est un naufrage indemnisé qui vous est servi en coulisse. Tu en penses quoi, père Noël ? My fucking Christmas daddy ?
Disons les choses… Ils sont de Lorient, du Guilvinec, de Roscoff, Granville, Port-en-Bessin, Fécamp, etc. Deux cents navires concernés au bas mot. Ils montaient pêcher au nom du droit coutumier dans les eaux anglaises, un droit validé par des accords, du tope là ! Et, donnant-donnant, l’Anglais venait crier sa pêche à lui sur les criées françaises, un pactole pour Sa Majesté. On s’entendait bien sur mer, bien sur les marchés, moins bien à Bruxelles où l’Anglais tapait du poing sur la table et le Français, chocking, ripostait d’une voix sucrée de pétoche : « Flibusterie ! » La mer les rapprochait, la mer les divisait, ces mers du Nord dont l’Anglais dit qu’elles sont à lui, rien qu’à lui, le Français qu’elles sont les Bretagne légendaires, arthuriennes, le trésor immémorial des deux peuples. Mais l’un rêve, l’autre cogne, ça change l’histoire des nations.
Le Brexit tombe en 2019, Albion durcit la note. « A cat is a cat : a frog is a frog. » Chacun chez soi. Chacun ses coquilles, ses encornets, ses homards, ses cabillauds, chacun son jardin sous la mer avec ou sans gibier. Nous fermons la baraque, à savoir l’océan : de Granville à l’Écosse via les Anglo-Normandes et la mer du Nord. Et bien sûr nous gardons vos criées, vos euros, au nom de votre incapacité à les garder pour vous. Qu’iriez-vous crier, d’ailleurs, en l’absence de poissons ? Tirez donc les premiers, si vous n’êtes pas contents.
Pas contents du tout, les durs à cuire de la diplomatie française au couteau. Prêts à en découdre, au besoin : on va les priver de foie gras, de champagne, d’électricité, leur coller des « prunes », on va leur montrer nos gendarmes, à ces flibustiers, leur confisquer petit papa Noël…
Samedi 4 décembre 2021 - Surconsommation : les Français prêts au grand débarras :
Et 93 % des vêtements des Français n’ont pas été portés depuis au moins un an ! Cette accumulation transcende les milieux sociaux et les catégories d’objets. Un enfant possédait 10 kilos de billes, cinq foyers cumulaient plus de 9 kilos de connectiques ! En France, les foyers interrogés pensent détenir 34 équipements électriques et électroniques alors qu’ils en ont, en moyenne, 99 ! Et, dans un logement, la totalité des objets pèse, en général, 2,5 tonnes ! Charlotte, 34 ans, assistante commerciale, deux enfants en bas âge, se souvient de sa vie avant le grand tri : « Quand on passait l’aspirateur, il fallait tout ranger. On perdait notre temps à chercher des objets qu’on rachetait avant de les retrouver ! Et on gardait beaucoup de choses, au cas où. »
Accumuler, entasser, puis… jeter : 39 millions de tonnes de déchets sont produits par les ménages français (pour un coût annuel de 16,7 milliards d’argent public). En dix ans, ce chiffre n’a reculé que de 2 %. Et malgré plusieurs lois sur le gaspillage et l’économie circulaire, on reste loin de nos objectifs de réduction de gaz à effet de serre : or l’industrie de l’habillement en émet 1,2 milliard de tonnes chaque année, soit plus que les vols internationaux et le trafic maritime réunis. Il y a urgence !
« Mettre à la Déchetterie, explique Charlotte, me bloquait. Donner une deuxième vie aux objets nous a aidés à nous en séparer. » Nous découvrons, près de chez nous, les filières du réemploi, les ressourceries, les recycleries, les boutiques d’occasion, les sites de vente, d’échange, de location, les repair cafés… Tout un circuit parallèle, peu connu, qui évite la poubelle et donne à d’autres la possibilité de profiter de ce qui nous est devenu inutile. À mesure que nos maisons se vident, on respire mieux, on retrouve le plaisir d’être chez soi. « Votre salon a doublé de volume, on dirait que vous avez déménagé », note un ami, estomaqué. Sarah, jeune maman vivant à la campagne : « Je me sentais écrasée, j’avais l’impression d’avoir un poids sur les épaules et il s’est envolé. Ça a été une révélation. » Savannah, 31 ans, parisienne : « Cette opération m’a apporté du bien-être, je suis mieux dans mes pompes. » Charlotte : « J’étouffais, j’étais l’esclave de mes affaires. Je ne savais pas dire non, je prenais tout ce qu’on me donnait. » Camille, notre coach, conclut : « Les gens ont fait le tri dans les objets du passé, ne pensent plus à ceux du futur. Ils sont dans le présent. »
En 2019, dans le cadre d’une autre opération de l’Ademe, 243 foyers avaient réduit leur gaspillage alimentaire à domicile de 59 %. Ce coup-ci aussi, tous les participants jurent que leurs pratiques ont changé. Ils se sont mis à l’achat d’occasion, à la location, à l’échange. Charlotte et Julien ont loué pour 10 euros un shampouineur – un appareil qui en vaut plus de 200. Avec la vente d’une partie de leurs affaires, ils ont pu rembourser un an plus tôt leur crédit auto. Au quotidien, la baisse de leur consommation leur permet d’épargner plus. Beaucoup, pour emprunter ou prêter, ont fait la connaissance de leurs voisins. Et les vingt foyers, ou presque, se sont attaqués à d’autres désencombrements : ustensiles de cuisine, linge, objets de la salle de bains, livres, paperasse administrative… Mais ce grand ménage est encore principalement entre les mains des femmes qui, quoi qu’on en dise, sont majoritairement en charge des achats, de la lessive, du rangement, du ménage et donc du tri… Ce désencombrement libératoire raconte aussi nos modes de vie, l’égalité homme-femme et la fameuse charge mentale. Marie Kondo assure que certaines femmes qu’elle a accompagnées se sont séparées de leur conjoint au terme de l’opération !
Samedi 4 décembre 2021 - Wildlife Photographer of the Year 2021: la sélection du prix du public :
Une image parmi 50.000 autres. Le concours de photographie animalière le plus prestigieux du monde vous invite à voter pour élire laquelle des 25 images sélectionnées par le Musée d’histoire naturelle de Londres est votre préférée. L’auteur du cliché vainqueur recevra le prix du public de l’édition 2021 du Wildlife Photographer of the Year. C’est donc une seconde chance pour tous les photographes qui n'ont pas eu l'honneur de figurer parmi les gagnants de cette année, annoncés en octobre dernier. Rappelons que c’est le photographe français Laurent Ballesta qui a remporté le premier prix -photographe de l’année- de la compétition.
Cette année au menu: un portrait de lions complices, le souffle d’un renard polaire, une attaque de fourmis, un kangourou au milieu des terres brûlées australiennes, ou encore le transport d’un dauphin du fleuve Amazone… Et des grands noms de la photo tels que Thomas Peschak, Antonio Liebana, Jo-Anne McArthur ou Lucas Bustamante. «Le People's Choice Award offre de stupéfiantes observations de la nature et de notre relation avec elle, stimulant notre curiosité et renforçant notre connexion avec le monde naturel», a expliqué dans un communiqué le Dr. Natalie Cooper, chercheuse au Natural History Museum et membre du jury de la compétition. Le Français Maxime Aliaga figure parmi les choisis avec sa photo d’un jeune orang-outan, immortalisée dans la réserve naturelle de Pinus Jantho à Sumatra, en Indonésie.
Les internautes ont jusqu’au 2 février 2021 pour voter. Pour ce faire, il faut se rendre sur le site internet du musée londonien. Le gagnant et les quatre images les plus appréciées seront révélés le 9 février 2021. Toutes les photos lauréates de l’édition 2021 du Wildlife Photographer of the Year sont d’ailleurs exposées dans une exposition qui s’achèvera le 5 juin prochain.
Samedi 4 décembre 2021 - Au Pakistan, une centaine d'arrestations après le lynchage à mort d'un Sri-Lankais :
Plus d'une centaine de personnes ont été arrêtées au Pakistan après le meurtre d'un directeur d'usine sri-lankais battu à mort et immolé par le feu par une foule qui l'accusait de blasphème, ont annoncé samedi des responsables locaux.
Ce meurtre sauvage, documentés par des vidéos relayées par les réseaux sociaux, a choqué le Premier ministre Imran Khan évoquant un "jour de honte pour le Pakistan".
La question du blasphème est particulièrement sensible au Pakistan, où des allégations souvent non prouvées d'offense à l'islam ont plusieurs fois provoqué des lynchages meurtriers ces dernières années. Elle est régulièrement utilisée comme prétexte dans des disputes qui n'ont au départ rien à voir avec la religion, soulignent les organisation de défense des droits de l'Homme.
Le meurtre a eu lieu vendredi à Sialkot, dans la province du Pendjab, à environ 200 kilomètres au sud-est de la capitale Islamabad, après la diffusion de rumeurs indiquant que le directeur d'usine s'est rendu "coupable de blasphème", selon la police.
"Une rumeur s'est répandue dans l'usine selon laquelle le responsable avait déchiré une affiche religieuse et l'avait jetée dans une poubelle", a déclaré à l'AFP Zulfiqar Ali, un officier de police local. "La possibilité que des employées de l'usine aient utilisé l'excuse de la religion pour se venger"
Jusqu'à 120 personnes, dont l'un des principaux suspects, ont été arrêtées à la suite du meurtre, a indiqué à l'AFP Khurram Shehzad, un porte-parole de la police.
"Les experts de la police enquêtent sur l'affaire, explorant plusieurs pistes, dont la possibilité que des employées de l'usine aient utilisé l'excuse de la religion pour se venger contre le responsable", a confié M. Ashrafi.
Samedi 4 décembre 2021 - Le PSG inaugure son académie gratuite au Rwanda :
Depuis 2005, le PSG développe son rayonnement international à travers ses «Paris Saint-Germain Academy». Après le Brésil, la Turquie, la Chine, l’Égypte ou même Bali, c’est au Rwanda qu’a été inaugurée une nouvelle antenne de cet ambitieux projet à destination des jeunes. Avec une particularité: l’académie est la première totalement gratuite.
Depuis 2019, les maillots des joueurs du Paris Saint-Germain affichent un sponsor inattendu: «Visit Rwanda». Presque 30 ans après le génocide, la région veut redorer son image et mise sur le tourisme. Le Rwanda a de quoi: le pays des mille collines est fameux pour ses gorilles des montagnes, parmi les derniers au monde, ses safaris et ses lacs. Après deux ans de partenariat, l’association du PSG et de Visit Rwanda a pris un nouveau tournant avec la création d’une PSG Academy dans la ville Huye, à 120 kilomètres de Kigali, la capitale. Les PGS Academy sont nombreuses, 122 à travers 14 pays, mais celle de Huye est unique puisque totalement gratuite. Les enfants ont été sélectionnés sans distinction de classes sociales et seulement d’après leur niveau et leur motivation.
Pour inaugurer les lieux, c’est l’ancien attaquant et capitaine brésilien Raímundo Souza Vieira de Oliveira dit Rai, joueur star du club dans les années 1990, qui s’est rendu sur place. Samedi 28 novembre, une petite délégation du Paris Saint-Germain, menée par l’emblématique joueur, a officiellement lancé l’académie. Au total, 172 enfants de 6 à 16 ans, filles et garçons confondus, ont été sélectionnés après plusieurs mois de détection pour rejoindre le programme d'entraînement made in PSG, au cœur du Rwanda. Benjamin Houri est venu former une trentaine d’entraîneurs sur place, avant que le club en sélectionne 4 pour faire partie de l’équipe technique auprès des enfants. Une opportunité de taille leurs familles et eux, tous sélectionnés dans la région de Huye.
Nadia Benmokhtar, ancienne joueuse professionnelle et désormais responsable du développement de la marque PSG à l’internationalNadia Benmokhtar, ancienne joueuse professionnelle et désormais responsable du développement de la marque PSG à l’international
L’académie veut être une pépinière à talents pour le football national mais aussi créer du lien social dans la région, à travers le foot, et surtout, évidemment, le PSG. Le stade d'entraînement de Huye sera aussi un lieu de rencontres, avec de nombreux évènements et portes ouvertes les week-ends afin que même les amateurs du sport en profitent. Comme l’a dit Nadia Benmokhtar, ancienne joueuse professionnelle et désormais responsable du développement de la marque PSG à l’international: «Tous ces enfants ne deviendront pas professionnels, mais il est certain qu’ils apprendront quelque chose».
Samedi 4 décembre 2021 - Macron termine sa tournée dans le Golfe en rencontrant le prince héritier saoudien :
Emmanuel Macron est arrivé samedi à Jeddah, sur la côte ouest de l'Arabie saoudite, pour discuter avec le prince héritier Mohammed ben Salmane de la "stabilité" au Moyen-Orient et de la situation au Liban. L'homme fort du royaume, en abaya marron, a accueilli en début d'après-midi le président français dans le palais royal de la grande cité portuaire saoudienne. Après un entretien, ils devaient déjeuner ensemble.
Emmanuel Macron est ainsi l'un des premiers dirigeants occidentaux à rencontrer Mohammed ben Salmane depuis l'assassinat en 2018 du journaliste saoudien Jamal Khashoggi au consulat de son pays à Istanbul. L'image du prince héritier à l'international a depuis été fortement ternie par cette affaire. Le chef de l'Etat a justifié cette rencontre en jugeant nécessaire de parler à l'Arabie saoudite, "premier pays du Golfe en terme de taille", pour pouvoir "oeuvrer à la stabilité de la région". Mais cela "ne veut pas dire qu'on est complaisant", a-t-il assuré, en faisant allusion à cet assassinat.
"Je note que l'Arabie saoudite a organisé le G20 dès l'année qui a suivi (l'affaire Khashoggi) et je n'ai pas noté que beaucoup de puissances ont boycotté" ce grand rendez-vous international, a-t-il encore relevé. "Nous avons toujours été clairs sur le sujet des droits de l'Homme ou cette affaire".
Face au prince héritier saoudien, il devait en particulier plaider la cause du Liban où la crise économique a été aggravée par la brouille diplomatique ouverte en octobre avec plusieurs Etats du Golfe, au premier rang desquels l'Arabie, qui avait notamment gelé ses importations. Il entend pour cela profiter de la démission, annoncée vendredi, du ministre libanais de l'Information George Kordahi, à l'origine de la crise pour avoir critiqué l'intervention militaire de Ryad au Yémen. Saluant cette démission, Emmanuel Macron a exprimé ses espoirs de "pouvoir réengager l'ensemble des pays du Golfe dans la relation avec le Liban". Il est en effet très impliqué depuis un an, et l'explosion meurtrière dans le port de Beyrouth, pour aider le Liban à sortir de la pire crise socio-économique de son histoire.
A Doha, Emmanuel Macron a notamment "remercié" le Qatar d'avoir organisé l'évacuation de 258 Afghans, "menacés en raison de leurs engagements" ou "de leurs liens avec la France", qui seront rapatriés vers l'Hexagone après être passés par l'émirat.
Samedi 4 décembre 2021 - La Russie préparerait une offensive contre l'Ukraine impliquant jusqu'à 175 000 hommes :
Moscou se prépare à lancer "100 bataillons composés de groupes tactiques avec un effectif estimé à 175 000 hommes, ainsi que des chars, de l'artillerie et autres équipements", a affirmé un haut responsable américain au quotidien américain sous condition d'anonymat.
Interrogé par l'AFP, le Pentagone s'est refusé à commenter des informations concernant le renseignement, mais a indiqué être "très préoccupé par les preuves faisant état de plans de la Russie en vue d'actions agressives contre l'Ukraine". "Nous continuons à soutenir la diminution des tensions dans la région et une solution diplomatique au conflit dans l'est de l'Ukraine", a affirmé le porte-parole du Pentagone, le lieutenant-colonel Tony Semelroth.
Les forces russes sont en train de se concentrer à quatre endroits différents avec 50 groupes tactiques de combat, affirme le Washington Post, citant un document militaire américain.
Joe Biden a fait monter d'un cran la pression sur la Russie vendredi en disant préparer des "initiatives" pour défendre l'Ukraine en cas d'invasion, suite à la concentration de troupes russes près de la frontière ukrainienne.
Les services de renseignement ukrainiens estiment que "la période la plus vraisemblable" pour l'achèvement des préparatifs russes en vue d'une "escalade d'envergure" est la fin du mois de janvier, a déclaré devant le Parlement le ministre ukrainien de la défense, Oleksiï Reznikov.
Selon lui, environ 100 000 troupes russes pourraient participer à une éventuelle offensive. "L'escalade est un scénario possible, mais pas inévitable. Notre tâche est de le prévenir", a souligné le ministre. La Russie a déjà "commencé des exercices militaires près de l'Ukraine" et est en train de "tester ses communications", a-t-il encore affirmé.
"Nous sommes profondément préoccupés par les plans de la Russie en vue d'une nouvelle agression contre l'Ukraine", avait lancé de son côté jeudi le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken à côté de son homologue russe Sergueï Lavrov qu'il a rencontré à Stockholm, reprenant ses accusations de la veille lorsqu'il avait évoqué pour la première fois des "preuves" de tels préparatifs d'invasion. "Si la Russie décide de continuer sur la voie de la confrontation, elle subira de graves conséquences", a-t-il prévenu, après avoir menacé mercredi de douloureuses sanctions économiques.