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21 novembre 2021 7 21 /11 /novembre /2021 08:00
LA MARCHE DU MONDE (1962) : SAMEDI 20 NOVEMBRE 2021

Samedi 20  Novembre  2021 - Le point du corona virus le 19 Novembre au soir :

Les chiffres de l'épidémie dépassent ce vendredi 19 novembre une nouvelle fois la barre des 20 000 cas dans le pays. En Occitanie, la situation sanitaire est aussi à la hausse. Le taux moyen de cas positifs au Covid-19 frôle les 94 pour 100 000 habitants.

C'est désormais officiel, tous les départements métropolitains sont au-dessus du seuil d'alerte fixé par le gouvernement. Selon les derniers chiffres de Santé publique France, on dénombre 21 220 nouveaux cas de Covid-19 ces dernières 24 heures. Les hôpitaux ont enregistré 563 admissions et 1 353 personnes sont aujourd’hui prises en charges en soins critiques, contre 1 333 la veille.

Le nombre de décès s'élève aujourd'hui à 57.

L'ARS Occitanie a également partagé son bilan de fin de semaine. Il fait le point sur l’activité des équipes hospitalières de la région qui dénombre à ce jour 627 hospitalisations en cours (+37) dont 126 en réanimation et soins critiques (+14) et 5276 décès à l’hôpital (+14 en 3j).

Dans son communiqué, l'Agence Régionale de Santé Occitanie confirme que la situation se dégrade aussi dans la région.

L'ARS en profite pour faire de la prévention et rappelle qu'en cette "saison plus propice à la circulation des virus, il est essentiel de renforcer tous nos réflexes de protection : le rendez-vous de la vaccination est prioritaire pour tous et notamment pour les plus fragiles, qui sont appelés à bénéficier rapidement d’un rappel vaccinal."

La Haute Autorité de santé (HAS) française a recommandé vendredi 19 novembre de proposer une dose de rappel contre le Covid-19 aux personnes âgées de 40 ans et plus, six mois après la primo-vaccination. "Les dernières études suggèrent en effet un bénéfice pour cette tranche d'âge", explique la HAS, en constatant que "la circulation actuelle du SARS-CoV-2 s’est à nouveau accélérée sur le territoire métropolitain depuis plusieurs semaines".

 

 

 

 

 

 

LA MARCHE DU MONDE (1962) : SAMEDI 20 NOVEMBRE 2021

Samedi 20  Novembre  2021 - Hydroxychloroquine : Soupçons sur les recherches de Didier Raoult :

Une nouvelle enquête interne a été demandée vendredi par l'Assistance Publique des hôpitaux de Marseille (AP-HM) suite aux nouvelles accusations de Mediapart visant l'institut dirigé par le professeur Raoult sur les conditions dans lesquelles auraient été menées les recherches sur l'hydroxychloroquine.

Selon le site d'informations, vendredi, «plusieurs membres» de l'institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection, dirigé par le professeur Didier Raoult, ont «dénoncé les pressions exercées» par celui-ci ainsi que «la falsification de résultats scientifiques», afin de «démontrer l'efficacité de l'hydroxychloroquine» contre le Covid-19. «Les faits rapportés, s'ils étaient avérés, constitueraient des dysfonctionnements graves», a réagi l'AP-HM dans un communiqué, en prenant «l'initiative d'une enquête interne afin de confirmer la véracité des faits rapportés par la presse».

Concrètement, explique Mediapart, «plus d'une dizaine de personnes (biologistes, médecins, internes ou assistants)» membres de l'IHU ont dénoncé «la falsification de résultats biologiques permettant de conclure à l'effet bénéfique de l'hydroxychloroquine en biaisant les résultats des tests PCR dans une étude comparant des patients de l'IHU prenant le traitement et des patients du CHU de Nice ne le prenant pas».

«Les résultats "n'allant pas dans le sens de Didier Raoult", le seuil de positivité des tests PCR a été modifié, rendant ainsi négatifs un plus grand nombre de résultats pour les patients suivis à Marseille», explique Mediapart, en citant les témoignages de ces membres de l'IHU lors d'entretiens en octobre avec leurs employeurs respectifs, que ce soit l'Université Aix-Marseille, l'AP-HM ou encore l'Inserm ou l'Institut de recherche pour le développement (IRD).

L'AP-HM avait déjà demandé une enquête interne au sein de l'IHU, le 22 octobre, après un autre article, toujours de Mediapart, sur de supposés «essais cliniques» illégaux contre la tuberculose menés depuis 2017 par l'institut du professeur Raoult. L'AP-HM avait justifié cette enquête par la «gravité et l'ampleur potentielle des faits relatés». «Il n'y a pas eu d'essais, seulement des choix thérapeutiques par des médecins», avait répondu Didier Raoult, le 28 octobre, sur C8.

Didier Raoult, à la retraite depuis fin août en tant que professeur d'université praticien hospitalier, devrait quitter la direction de l'IHU au plus tard fin juin. Les six membres fondateurs de l'IHU et la présidente de cet institut ont acté mi-septembre le lancement du recrutement d'un nouveau directeur, qui devrait être désigné au plus tard le 30 juin.

Ce processus de recrutement devrait être officiellement validé par le conseil d'administration de l'IHU mardi.

 

 

 

 

 

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Samedi 20  Novembre  2021 - «C'est pas ça la solution!»: Bertrand fustige la politique de Macron dans les Hauts-de-France :

Emmanuel Macron est arrivé dans les Hauts-de-France vendredi pour annoncer de nouvelles aides au territoire de la Sambre-Avesnois-Thiérache, avant une seconde étape lundi à Amiens, à cinq mois de la présidentielle. C'est dans ce territoire à cheval sur le Nord et l'Aisne, qui cumule les difficultés économiques, qu'il était venu annoncer en novembre 2018 un "pacte" avec l’État - 137 millions d'aides en tout, a-t-il précisé à La Voix du Nord vendredi.

"C'est pas ça la solution!": Xavier Bertrand a interpellé avec insistance Emmanuel Macron vendredi sur l'avenir de l'aciérie Ascoval, sauvée d'une délocalisation en Allemagne mais toujours menacée, selon lui, par un manque de compétitivité. C'est en accueillant le chef de l'Etat au Familistère de Guise (Aisne) que le président de la région Hauts-de-France, candidat à l'investiture LR pour la la présidentielle, a eu avec le chef de l'Etat un dialogue un peu tendu de quelques minutes, lui coupant parfois la parole pour réclamer une solution plus durable. "La solution retenue n'est pas satisfaisante. C'est le tarif de l'électricité le problème. Tant qu'on aura la concurrence des Allemands avec le charbon, ils (Ascoval) ne seront pas compétitifs. Il faut leur accorder le tarif préférentiel, c'est la seule façon de les sortir d'affaire durablement", a lancé Xavier Bertand.

"Comme vous le savez, cher président du conseil régional, la ministre (chargée de l'Industrie) y a passé sa journée et sa nuit", lui a rétorqué le chef de l'Etat, l'invitant à "en parler" à Agnès Pannier-Runacher, qui a annoncé que le contrat liant Ascoval à EDF allait changer au 1er janvier pour "stabiliser" le coût de l'électricité.

Ce vendredi, le groupe allemand Saarstahl, après une réunion à Bercy, a renoncé à transférer une partie de la production de l'aciérie de Saint-Saulve (Nord) en Allemagne, où les hauts fourneaux tournent au charbon, bien moins cher que l'électricité dont les prix flambent. Mais le gouvernement n'a pas précisé les garanties accordées.

"Ils ont à ma demande dès hier convoqué l'entreprise", a répliqué Emmanuel Macron. "Je vous dis que c'est pas ça la solution", l'a interrompu le président de région, en exigeant "des garanties" sur le tarif de l'électricité accordé à l'usine qui emploie 270 salariés. "Vous savez peut-être mieux que tous les autres", s'est énervé Emmanuel Macron. "Le problème n'est pas de savoir qui a raison de nous deux, prenez en compte le point de vue dont je suis le porte-parole", a rétorqué son interlocuteur.

Le chef de l'Etat a coupé court en concluant: "Je vous remercie d'être aux côtés des autres élus qui œuvrent pour le territoire. Avec moi vous avez un président de la République qui se bat pour l'industrie sur le terrain".

 

 

 

 

 

 

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Samedi 20  Novembre  2021 - Kyle Rittenhouse, qui a tué deux manifestants antiracistes, acquitté :

Le jeune Américain Kyle Rittenhouse, qui a tué par balle deux personnes et blessé une troisième en marge de manifestations antiracistes en août 2020 à Kenosha, a été acquitté vendredi à l'issue d'un procès très suivi aux Etats-Unis. Les douze jurés d'un tribunal de l'Etat du Wisconsin l'ont déclaré "non coupable" des cinq chefs d'accusation qui pesaient sur lui, dont meurtres, au quatrième jour de leurs délibérations.

Le jeune homme blanc de 18 ans, qui encourait la réclusion à perpétuité, avait plaidé la légitime défense. A la lecture du verdict, il s'est effondré en larmes avant de quitter rapidement la salle d'audience. Son procès a exposé au grand jour les fractures de la société américaine sur les armes à feu, le droit à l'autodéfense et le mouvement antiraciste Black Lives Matter (les vies noires comptent) et le verdict a, sans surprise, suscité des réactions aux antipodes. Le maire démocrate de New York Bill de Blasio a ainsi fustigé un "déni de justice", tandis que l'élue républicaine du Congrès Mary Miller tweetait: "Dieu bénisse l'Amérique". Pour éviter d'éventuels débordements, le gouverneur du Wisconsin a demandé à 500 soldats de la Garde nationale de se tenir prêts à intervenir à Kenosha.

Le 23 août 2020, cette ville de la région des Grands Lacs s'était enflammée après une bavure policière contre un Afro-Américain. Alors âgé de 17 ans, Kyle Rittenhouse s'était équipé d'un fusil semi-automatique et avait rejoint des groupes armés venus "protéger" les commerces. Dans des circonstances confuses, il avait ouvert le feu, tuant deux hommes et en blessant un troisième. "Je n'ai rien fait de mal, je me suis juste défendu", a-t-il plaidé, en pleurs, lors de son procès, assurant avoir tiré après avoir été pris en chasse et attaqué par ces trois hommes - tous blancs comme lui. L'accusé était "un touriste du chaos" qui "cherchait l'excitation" et s'est "volontairement et en toute connaissance de cause mis dans une situation dangereuse", a rétorqué le procureur Thomas Binger dans son réquisitoire.

Kyle Rittenhouse a comparu libre, des soutiens ayant payé les deux millions de dollars de caution. Le jeune homme est en effet devenu une égérie dans certains milieux de droite pour qui la grande mobilisation contre les violences policières de l'été 2020 était l’œuvre d'"antifas" ou "d'anarchistes". A l'inverse, à gauche, il incarne les excès de la culture des armes et du droit à l'auto-défense.

 

 

 

 

 

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Samedi 20  Novembre  2021 - Pendant 1h25, Joe Biden a transféré ses pouvoirs à Kamala Harris :

Le président américain Joe Biden a repris vendredi ses fonctions présidentielles, qu'il avait transférées pendant une heure et vingt-cinq minutes à la vice-présidente, Kamala Harris, a annoncé la Maison-Blanche.

"Mon bilan de santé s'est très bien passé", a-t-il lancé à la presse en quittant vers 14h05 locale (19h05 GMT) l'hôpital Walter Reed, en bordure de Washington. Arrivant un peu plus tard à la Maison Blanche le président, souriant, a dit: "Je me sens bien." Joe Biden, qui fêtera ses 79 ans samedi, a subi une coloscopie "de routine" sous anesthésie.

Il avait transféré ses prérogatives à la vice-présidente Kamala Harris à 15H10 GMT (10H10 heure de Washington), dans les conditions prévues par la Constitution américaine. Puis repris les rênes "à environ 11H35 ce matin (16H35 GMT)", selon la Maison Blanche. Soit un intermède historique, d'une heure et vingt-cinq minutes, pendant lequel une femme a été à la tête de la première puissance mondiale.

Le démocrate avait été déclaré "en bonne santé" et "vigoureux" par son médecin fin 2019, au moment où il était candidat à la primaire de son parti.

 

 

 

 

 

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Samedi 20  Novembre  2021 - Covid-19: l'augmentation des nouvelles hospitalisations inquiète en France :

Dans son dernier rapport épidémiologique hebdomadaire consacré à la pandémie de Covid-19, Santé publique France rapporte une augmentation des nouvelles hospitalisations.

Tous les voyants passent au rouge. La semaine dernière, la circulation du Covid-19 s’est intensifiée sur le territoire métropolitain et l’augmentation des nouvelles hospitalisations s’est confirmée, rapporte Santé publique France dans son rapport hebdomadaire. L’augmentation du taux d’incidence corrigé était observée dans toutes les classes d’âge et dans toutes les régions métropolitaines. Il dépassait même les 100 cas pour 100 000 habitants dans 61 départements.

En Outre-mer, la situation était toujours préoccupante à la Réunion avec un taux d’incidence corrigé en augmentation depuis 3 semaines, atteignant 195 cas pour 100 000 habitants. En moyenne, plus de 10 000 cas étaient diagnostiqués par jour. Le taux de positivité progressait dans toutes les classes d’âge, à l’exception des moins de 10 ans, et atteignait 3,7% la semaine dernière (+0,6 point). Malgré la campagne de vaccination, les nombres de nouvelles hospitalisations et admissions en soins critiques augmentaient de respectivement 15% et 11%. Au 16 novembre, 7 596 patients Covid-19 étaient hospitalisés, dont 1 290 en soins critiques, rapporte SpF. Les régions les plus touchées sont les Pays de la Loire et Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Le 16 novembre 2021, l’estimation de la couverture vaccinale était de 76,9% pour au moins une dose, de 75,2% pour une vaccination complète et de 7,2% pour la dose de rappel. Parmi les 12 ans et plus, 89,2% avaient reçu au moins une dose et 87,4% étaient complètement vaccinés. Chez les 65 ans et plus, la couverture vaccinale de la dose de rappel s’élevait à 29,1% (+4,9 points par rapport à la semaine dernière). Près de sept personnes âgées de plus de 65 ans et plus qui étaient éligibles à la dose de rappel au 16 novembre 2021 l’ont effectivement reçue. Au 16 novembre, 93,9% des résidents en Ehpad (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) ou USLD (unité de soins de longue durée) avaient reçu au moins une dose de vaccin, 92,3% étaient complètement vaccinés et 54,4% avaient reçu une dose de rappel.

 

 

 

 

 

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Samedi 20  Novembre  2021 - Présidentielle: Zemmour confirme un premier meeting le 5 décembre prochain :

Eric Zemmour a confirmé vendredi qu'il tiendrait le 5 décembre à Paris une réunion publique au Zénith de Paris qui pourrait, selon son entourage, être le premier meeting d'une campagne pour la présidentielle.

Eric Zemmour veut marquer les esprits le 5 décembre prochain, soit le lendemain de la désignation annoncée du candidat LR et le jour du 45e anniversaire de la création du RPR, ancien parti de droite dont il se revendique.

"La Croisée des chemins s’achève. Le 5 décembre, la suite de l’histoire commence au Zénith de #Paris. Venez l’écrire avec moi!", a tweeté le polémiste identitaire. Le site internet "croiseedeschemins-ez" a servi à Eric Zemmour pour annoncer la série de conférences -aux allures de meetings- qu'il tient depuis la rentrée autour de la promotion de son dernier livre, "La France n'a pas dit son dernier mot". Deux sources proches de M. Zemmour ont fait part ces derniers jours à l'AFP du projet d'un "premier meeting de campagne" présidentielle, évoquant le Zénith de Paris et la date du 5 décembre.

Selon l'une de ces sources, l'annonce de la probable candidature d'Eric Zemmour aurait lieu non pas lors du meeting, mais avant celui-ci. Après une percée fulgurante dans les sondages à la rentrée, ponctuée d'une série de conférences et d'apparitions médiatiques, l'essayiste d'extrême droite semble rencontrer de premières difficultés avec des sondages qui stagnent, des salles qui le refusent et une organisation fragile qui suscite des critiques en interne.

 

 

 

 

 

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Samedi 20  Novembre  2021 - Guadeloupe : couvre-feu, nouvelle nuit de violences anti-pass, les forces de l'ordre visées par des tirs :

"La nuit a été très agitée" a confié une source policière à l’AFP, faisant état de "tirs à balles réelles sur un véhicule de police" au Gosier et "sur des gendarmes mobiles" à Pointe-à-Pitre, malgré le couvre-feu imposé face à la dégradation de la mobilisation anti-pass sanitaire.

Les blocages ont repris samedi matin en Guadeloupe, après une nouvelle nuit de pillages et d'incendies lors de laquelle des policiers et gendarmes ont été visés par des tirs, malgré le couvre-feu imposé face à la dégradation de la mobilisation anti-pass sanitaire. Des pharmacies et des commerces de téléphonies ont notamment été visés pendant la nuit, qui s'est soldée par 29 interpellations selon le ministère de l'Intérieur.

"La nuit a été très agitée" a confié une source policière à l’AFP, faisant état de "tirs à balles réelles sur un véhicule de police" au Gosier et "sur des gendarmes mobiles" à Pointe-à-Pitre. Au total, les forces de l’ordre déplorent, selon la même source, "l’usage d’armes à feu sur les forces de l’ordre sur 4 secteurs différents". "Un effectif a reçu une pierre au visage" et a été légèrement blessé, selon la même source. Plusieurs véhicules ont été dégradés.

Routes bloquées, immeubles et véhicules incendiés, écoles fermées : l'Etat avait riposté vendredi soir à la dégradation de la situation en instaurant un couvre-feu nocturne. Le préfet de l'île, Alexandre Rochatte, a annoncé le couvre-feu immédiat, jusqu'au 23 novembre (de 18H00 à 05H00) "compte tenu des mouvements sociaux en cours dans le département et des actes de vandalisme", ont annoncé ses services. Le gouvernement a décidé vendredi d'envoyer "dans les prochains jours" 200 policiers et gendarmes pour renforcer les forces de l'ordre.

Une centaine de policiers et 80 gendarmes étaient sur le terrain cette nuit dans l'île. Les policiers ont notamment fait face à une tentative d’intrusion à la résidence universitaire à Pointe-à-Pitre, ainsi qu'à "une vingtaine de pillages ou tentatives de vols" dans des commerces de Pointe-à-Pitre et du Gosier : bijouterie, PMU, banques, centre commercial,... Durant la nuit à Saint-François, "des gendarmes sortant de la brigade ont été menacés par des jets de projectiles enflammés", sans qu'il y ait de blessé à déplorer.

 

 

 

 

 

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Samedi 20  Novembre  2021 - Allemagne: la Bavière annule les marchés de Noël à cause de la flambée de Covid :

Le chef du gouvernement de Bavière Markus Söder a annoncé vendredi l'annulation de tous les marchés de Noël dans sa région, l'une des plus affectées en Allemagne par la nouvelle vague de Covid-19. "La situation est très, très sérieuse et compliquée", a déclaré M. Söder lors d'une conférence de presse à Munich, précisant que les bars, clubs, discothèques seront également fermés. Les marchés de Noël sont une véritable institution en Allemagne, celui de Nuremberg en Bavière est l'un des plus renommés.

"Nous sommes désolés", a déclaré le chef du gouvernement bavarois, justifiant la décision par les multiples contacts entre les gens dans ces marchés et l'impossibilité de contrôler efficacement les statuts sanitaires des visiteurs.

En Bavière, les non-vaccinés seront également soumis de "facto à un lockdown", a-t-il ajouté. L'ensemble de la région appliquera en effet la loi des "2G", qui autorise les seuls vaccinés ("geimpft") et guéris ("genesene") à accéder à des endroits publics comme les restaurants, cinéma, salle de concert ou événements sportifs. Les non-vaccinés seront par ailleurs contraint de limiter leurs contacts à 5 personnes issues de deux foyers, a-t-il dit. Dans les districts où l'incidence dépasse 1.000 nouveaux cas d'infections pour 100.000 habitants sur 7 jours, "tout devra être fermé", a-t-il ajouté, à l'exception des écoles et des commerces. "Nous avons un objectif clair: combattre le coronavirus, protéger les gens et le système de santé", a déclamé l'homme fort de la Bavière. "Ce n'est pas une rhétorique de guerre. C'est une profonde inquiétude qui nous fait agir", a-t-il lancé.

Ces annonces interviennent au lendemain d'une réunion de crise entre la chancelière sortante Angela Merkel et les chefs de régions, qui ont décidé d'interdire aux non-vaccinés sur l'ensemble du territoire l'accès à des lieux publics dès que le seuil d'hospitalisation dépasse trois malades du Covid pour 100.000 habitants, ce qui est le cas dans douze des seize Etats régionaux du pays. Le président de l'institut de veille sanitaire Robert Koch a émis des doutes vendredi sur l'efficacité des mesures. "Dans la situation actuelle, cela ne suffit plus", a jugé Lothar Wieler lors d'une conférence de presse à Berlin, alors que les nouvelles infections ont de nouveau dépassé les 50.000 en 24 h et l'incidence au niveau fédéral est supérieure à 340.

 

 

 

 

 

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Samedi 20  Novembre  2021 - Hidalgo dénonce des violences «insupportables» en Guadeloupe :

La candidate socialiste à la présidentielle Anne Hidalgo a jugé samedi sur TF1 les violences en Guadeloupe «insupportables» et appelé au «dialogue», tout en se disant favorable à l'ouverture de la troisième dose aux plus de 40 ans.

«Ces violences sont insupportables, et je suis aux côtés des populations, et de celles et ceux qui se font brûler leur voiture», a affirmé Anne Hidalgo après une nouvelle nuit agitée dans l'archipel, malgré l'instauration d'un couvre-feu vendredi soir. «Il y a un besoin de dialogue, il faut le restaurer», a-t-elle dit, alors que la mobilisation lancée il y a cinq jours par un collectif d'organisations syndicales et citoyennes contre le pass sanitaire et l'obligation vaccinale des soignants contre le Covid-19 se double désormais de violences commises par des émeutiers.

Mais pour la maire de Paris, «il faut miser sur la vaccination», et «il faut élargir très rapidement la possibilité d'accès à la troisième dose» de vaccin, pour lutter contre l'arrivée d'une cinquième vague de Covid-19. «Allons-y, il faut qu'on se protège par la vaccination», a-t-elle ajouté concernant l'ouverture de la troisième dose aux plus de 40 ans.

Mais interrogée sur l'obligation de cette troisième dose, elle juge là aussi qu'«il faut essayer de dialoguer», rappelant que «les maires se sont déjà beaucoup impliqués», pour «accompagner, convaincre» de l'intérêt de la vaccination.

 

 

 

 

 

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Samedi 20  Novembre  2021 - Chez Les Républicains, des candidats à l'épreuve du grand oral :

Face aux conseillers nationaux qui constituent le «parlement» de LR, les prétendants à l'investiture pour la présidentielle tentaient samedi de convaincre les forces vives du parti, avant le vote qui se déroulera du 1er au 4 décembre.

«Le Conseil national est un lieu d'expression parfaitement libre» : ainsi résumait samedi Annie Genevard, présidente du Conseil national des Républicains, les modalités du «grand oral» des candidats à la candidature, face à ce qui constitue le «parlement» du parti de droite. C'est un passage obligé avant le vote qui, du 1er au 4 décembre, désignera le candidat ou la candidate de la droite à l'élection présidentielle. Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Michel Barnier, Eric Ciotti et Philippe Juvin étaient donc réunis au palais des congrès d'Issy-les-Moulineaux, pour convaincre les responsables locaux et les élus LR qui composent ce Conseil national. L'occasion pour les prétendants de se montrer sous un autre jour que durant les débats télévisés.

Après une photo de famille, Michel Barnier a été le premier à prendre la parole et à répondre aux questions. L'ancien commissaire européen a glissé quelques allusions au «wokisme», à «madame (Sandrine) Rousseau» et a obtenu des applaudissements nourris lorsqu'il a déclaré : «Je ne crois pas aux éoliennes.» Face aux propos «parfaitement libres» des conseillers nationaux, il a aussi été confronté à certaines de ses déclarations passées. Pense-t-il toujours que Laurent Wauquiez est un «populiste»? «Je ne sais pas si j’ai dit ça mais je ne le dirais plus aujourd’hui parce que je ne le pense pas», a répondu Michel Barnier, sans doute conscient de la popularité de l'ancien président de LR dans cette assistance, en même temps que du statut de «faiseur de roi» de Wauquiez dans cette élection.

Xavier Bertrand, ensuite, a réveillé la salle par de vigoureuses justifications sur son retour dans le giron de LR. «Ici on vote en famille, voilà pourquoi j’ai fait le choix de ce congrès», a lancé d'une voix forte celui qui avait quitté le parti en 2017. «Moi je n’ai jamais trahi en rejoignant les rives de la macronie», a-t-il encore souligné. Il a vivement critiqué Emmanuel Macron («le fossoyeur») et Marine Le Pen («les vautours») mais n'a pas cité l'autre candidat d'extrême droite, Eric Zemmour. Le président des Hauts-de-France a été fortement applaudi lorsqu'il s'en est pris aux «mosquées salafistes» ou aux «satanées éoliennes», une expression déjà sortie lors du premier débat. Il s'est aussi érigé en défenseur du «pavillon avec jardin», alors que le modèle de la maison individuelle est critiqué. Sa conclusion, façon meeting, a été vivement applaudie aux cris de «on va gagner».

Après la pause déjeuner, Valérie Pécresse a pris le micro. «Va falloir saquer d'dans», a-t-elle plaisanté, reprenant une expression ch'tie devant une assistance qui commençait sa digestion. La présidente de la région Île-de-France a multiplié les formules-chocs, non sans succès auprès de la salle : «Je veux remettre de l’ordre dans la rue et dans notre économie!», «La femme française je la veux libre, ni enfermée chez elle ni harcelée dans la rue!», «Asile pour les persécutés, charters pour les clandestins!»... Elle a particulièrement conquis son auditoire en constatant que «les sondages, ça va et vient, c'est comme la queue du chien». Comme à son habitude, Valérie Pécresse a aussi martelé que Emmanuel Macron a «cramé la caisse». «On n'est pas condamné ni au grand déclassement, ni au grand remplacement», a-t-elle déclaré dans sa conclusion, évoquant la théorie complotiste chère à l'extrême droite. «Je suis prête à présider la France!», a-t-elle conclu.

L'urgentiste Philippe Juvin, lui, a fait entendre sa différence. Tout en assumant des propositions plus modérées sur les fonctionnaires -«Je ferai en sorte que les services publics soient de nouveau une valeur de la droite»- il a repris à son compte la rhétorique d'Eric Ciotti, autre candidat de ce congrès, sur les droits de succession, qu'il qualifie d'«impôt sur la mort». Il a aussi proposé que les régions obtiennent la compétence en matière de santé. Curieusement, il a aussi insisté pour mettre en doute l'honnêteté du tirage sort mis en place pour composer la Convention citoyenne pour le climat : «Personne n'était pour le nucléaire!»

Dernier intervenant, le député Eric Ciotti a revendiqué sans ambages l'héritage de François Fillon. Une vidéo introductive le montrait lors du meeting du Trocadéro, en 2017, à l'occasion duquel l'ancien Premier ministre avait maintenu sa candidature face aux scandales qui s'accumulaient. Très à droite, Eric Ciotti a de nouveau revendiqué de n'avoir pas voté pour Emmanuel Macron au second tour en 2017 (il a glissé un bulletin François Baroin dans l'urne, a-t-il tenu à rappeler). Il a joué le contraste avec Pécresse et Bertrand, revenus vers LR après des aventures à l'extérieur : «Je n’ai jamais manqué à l’appel, sans état d’âme, sans interruption.» Puis, dans une longue anaphore, il a rejeté méthodiquement «la prudence», selon lui «un luxe que notre pays n'a plus les moyens de s'offrir».

 

 

 

 

 

 

 

 

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