Lundi 18 Octobre 2021 - Le point du corona virus le 17 octobre au soir :
3.778 nouveaux cas de Covid-19 ont été recensés dimanche, selon les chiffres de Santé publique France. Sur les sept derniers jours, le taux de positivité se situe à 1,1% et 1289 personnes ont été hospitalisées, dont 312 admis en soins critiques. Dimanche, 5 personnes ont été annoncées mortes à l’hôpital ces dernières 24 heures. Le bilan total du covid-19 s'élève à 117.265 morts depuis le début de l'épidémie en France. La semaine dernière, 4649 cas ont été recensés en moyenne par jour, soit 11% de plus en une semaine. Une courbe qui repart doucement à la hausse, ce que les experts semblaient avoir prévu en raison de la baisse des températures notamment. Par ailleurs, les tests étant devenus payant la semaine dernière, les cas positifs pourraient désormais être sous-estimés.
Soirée test en discothèque
Des clubbeurs sans masque et des capteurs d'air: une soirée-test s'est tenue pendant plusieurs heures dimanche dans un club parisien pour évaluer le risque de transmission du Covid entre personnes vaccinées dans un lieu fermé. Le projet baptisé "Reviens la nuit", qui avait été reporté fin juin faute de volontaires, est mené par l'agence de recherche ANRS/Maladies infectieuses émergentes. Les résultats de l'étude devront être connus vers la fin de l'année.
Dans le club "La Machine du Moulin Rouge", adjacent au mythique cabaret, des clubbeurs dansaient au rythme de la musique des DJs Roni et Rag; des couples s'enlacent, s'embrassent, prennent un verre sur des canapés non loin de la piste de danse. Les organisateurs avaient annoncé vouloir recruter 4.400 volontaires complètement vaccinés, âgés de 18 à 49 ans, sans facteur de risque de forme grave de Covid-19 et vivant en Île-de-France. Le nombre des participants au test de dimanche n'était pas disponible dans l'immédiat.
Bien que les discothèques aient déjà rouvert le 9 juillet aux personnes munies du pass sanitaire et avec une jauge de 75%, ce test "permettra de répondre à la question de savoir s'il y a transmission du Covid entre vaccinés dans les lieux fermés", déclare à l'AFP l'infectiologue Jérémy Zeggagh, un des trois "investigateurs" du projet. A leur arrivée, les participants remettent un échantillon de leur salive qui sera comparé à un autre échantillon qu'ils devront remettre sept jours plus tard. Et dans le club, trois capteurs d'air ont été installés. "On tentera de +matcher+ les virus des participants et les virus dans l'air pour savoir si les gens ont été infectés dans le club", précise-t-il. Les clubbeurs ne sont pas les seuls participants: l'ANRS a demandé à un autre groupe de s'abstenir d'aller en club pour comparer aussi le nombre de cas de personnes infectées entre les deux groupes.
Lundi 18 Octobre 2021 - Anne Hidalgo présente la première promotion de la police municipale de Paris :
La maire PS Anne Hidalgo a présenté lundi la première promotion de la police municipale de Paris, dotée de 154 agents, lors d'une cérémonie officielle à l'Hôtel de Ville. Avant de remettre les diplômes aux fonctionnaires parés de leur nouvel uniforme bleu marine et de leur masque estampillé "Ville de Paris", la maire a souligné le caractère "historique" de ce qu'elle présente comme un "aboutissement". "La police municipale de Paris va progressivement se déployer (...) afin d'être totalement prête pour accueillir le monde entier lors des Jeux olympiques de 2024", a-t-elle poursuivi.
Les effectifs seront déployés sur le terrain et répartis entre les différents arrondissements dès mardi. Leurs missions ont été classées en 4 "axes" par Nicolas Nordman, adjoint en charge des questions de sécurité: "Protéger les piétons", "sécuriser les rues", "faire respecter la tranquillité des riverains" et "veiller à la propreté de la ville". Afin d'améliorer la "relation police-habitant" et d'établir "un lien de confiance", Anne Hidalgo a annoncé la création d'un Comité d'éthique de la police municipale qui sera présidé par Jacques Toubon, ex-défenseur des droits.
Cette première promotion devait compter 210 agents, ils ne sont que 154 finalement, en grande majorité issus des services de sécurité de la ville. Nicolas Nordman impute notamment cet écart aux "conditions liées à la crise sanitaire pendant la formation". La mise en place de ce nouveau dispositif, une première dans l'histoire de la capitale, ne remporte pas l'adhésion de tous les élus. Danielle Simonnet, conseillère de Paris (LFI), s'est dite "inquiète de la confusion des rôles" entre police nationale et police municipale. "Et quelle est la doctrine qui va être mise en place ?", s'est interrogé Nicolas Bonnet-Oulaldj (PCF).
Nicolas Nordman a souligné la "complémentarité" des deux services. "La police nationale s'occupe du maintien de l'ordre public, alors que nous nous chargerons du maintien du bon ordre", a précisé Christian Bormian, brigadier-chef principal du nouveau corps de fonctionnaires.
Lundi 18 Octobre 2021 - Crise du Covid : Emmanuel Macron met en garde contre la judiciarisation de la politique :
Emmanuel Macron a mis en garde lundi contre la judiciarisation de la vie politique, en estimant que "citer" des responsables publics dans une "procédure pour une crise qui est encore en cours" est "loin de l'apaisement", sans citer explicitement la mise en examen de l'ex-ministre Agnès Buzyn. "Quand des responsables, ministres, fonctionnaires, élus se trouvent cités dans une procédure pour une crise qui est encore en cours, nous sommes loin de l'apaisement et de l'équilibre", a dit le président de la République en ouverture des Etats généraux de la justice, à Chasseneuil-du-Poitou, en périphérie de Poitiers.
L'ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn, qui avait démissionné mi-février 2020, a été mise en examen le 10 septembre 2021 par la Cour de justice de la République (CJR) pour "mise en danger de la vie d'autrui", en raison de sa gestion de l'épidémie de Covid-19. Dans le même dossier, des milliers de plaintes ont été déposées et la CJR mène également depuis juillet 2020 une instruction concernant son successeur Olivier Véran et l'ancien Premier ministre Edouard Philippe. Emmanuel Macron a évoqué plus largement "un grand phénomène qui tend à s'accélérer", "principalement sous l'influence des pays anglo-saxons" de "pénalisation des relations sociales" en direction des "fonctionnaires, médecins, scientifiques, directrices et directeurs d'école, élus".
Ce "mouvement orchestré par des citoyens souvent devenus procureurs a gagné de plus en plus de champs de nos relations sociales", a-t-il mis en garde.
Le chef de l'Etat a appelé à "trouver les bons termes dans la mise en oeuvre de la responsabilité des élus et responsables publics dans ce contexte de pénalisation". A ses yeux, il faut à la fois "redéfinir les termes de la responsabilité politique" et les "champs de la responsabilité pénale des fonctionnaires, élus et ministres" . "C'est parce que le monde politique a en quelque sorte perdu la culture de la responsabilité vis-à-vis des citoyens que s'exerce la recherche d'autres formes de responsabilités", estime le président de la République.
"J'avais moi-même porté en début de mandat, l'idée de suppression de la Cour de justice de la République", a-t-il rappelé, à propos de cette juridiction d'exception, seule à même de juger les ministres. "Les circonstances rendent cette réforme caduque aujourd'hui, mais la logique reste plus actuelle que jamais", considère Emmanuel Macron. Le 16 juillet, la CJR a par ailleurs mis en examen pour prise illégale d'intérêts le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti, soupçonné d'avoir profité de sa fonction pour régler ses comptes avec des magistrats avec lesquels il avait eu maille à partir quand il était avocat, ce qu'il réfute.
Lundi 18 Octobre 2021 - Colin Powell, ancien secrétaire d'État américain, est décédé :
Lundi, la famille de Colin Powell a annoncé le décès de l'ancien secrétaire d'État, victime de complications du Covid-19 à l'âge de 84 ans. «Nous avons perdu un mari, père et grand-père remarquable et aimant, et un grand Américain», peut-on lire sur sa page Facebook. «Il était complètement vacciné», a précisé la famille Powell.
L'ancien président américain George W. Bush s'est rapidement exprimé après l'annonce qui l'a «attristé» : «C'était un grand serviteur public, dès son déploiement en tant que soldat au Vietnam. De nombreux présidents se sont appuyés sur l'expérience et les conseils du général Powell. Il était conseiller à la Sécurité nationale sous le président Reagan, chef d'État-major des armées sous mon père et le président Clinton puis secrétaire d'État au sein de mon administration. Il était tellement apprécié des présidents qu'il a reçu la Médaille présidentielle de la liberté -deux fois. Il était très respecté chez nous et à l'étranger. Et surtout, Colin était un homme de famille et un ami. Laura et moi souhaitons à Alma et leurs enfants nos plus sincères condoléances, alors qu'ils commémorent la vie d'un grand homme.»
Ces dernières années, l'ancien secrétaire d'État de George W. Bush avait pris ses distances du parti républicain, votant pour Hillary Clinton en 2016 face à Donald Trump. À l'été 2020, il avait même pris la parole lors de la convention démocrate pour soutenir Joe Biden : «Aujourd'hui, nous sommes un pays divisé et nous avons un résident qui fait tout ce qu'il peut pour que cela reste ainsi et nous laisser comme ça. Quelle différence cela fera d'avoir un président qui nous unit, qui redonne vie à notre force et notre âme. Je pense toujours qu'au fond de nos cœurs, nous sommes la même Amérique qui a accueilli mes parents sur nos côtes, une Amérique qui inspire la liberté à travers le monde.»
Lundi 18 Octobre 2021 - Chèque carburant: Le Maire se dit "favorable" à sa création :
Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a précisé sur Europe 1 qu'il restait du "travail à faire" pour mettre au point un chèque carburants.
"Il reste du travail à faire" pour mettre au point un chèque carburants pour compenser la hausse des prix à la pompe, a indiqué lundi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, ajoutant qu'il préférait l'option d'un chèque à une baisse de taxes.
L'enjeu est "surtout (de) savoir que ça puisse arriver le plus rapidement possible vers les Français" qui en ont besoin, a-t-il expliqué sur la radio Europe 1. M. Le Maire s'est en tout état de cause dit "davantage favorable" à la création d'un chèque carburant, sur le modèle du chèque énergie, qu'à une baisse des taxes sur le gazole et l'essence.
Une baisse de taxe est "injuste" parce qu'elle ne ciblerait pas les ménages qui en ont le plus besoin et "ça coûte très cher", car une baisse de un centime, peu perceptible, représente "un demi milliard d'euros" en moins dans les caisses de l'Etat. Par ailleurs, "c'est une subvention à des carburants fossiles, précisément ce qu'on veut éviter" dans la stratégie de lutte contre le réchauffement climatique, a encore affirmé M. Le Maire.
Lundi 18 Octobre 2021 - Affaire des sondages de l'Elysée: cinq anciens proches de Nicolas Sarkozy jugés :
Le procès de cinq anciens proches de l'ex-président français Nicolas Sarkozy, dont l'ancien secrétaire général de la présidence Claude Guéant, a débuté lundi à Paris dans le cadre de l'affaire des sondages surfacturés commandés par l'Elysée pendant son quinquennat.
L'ex-chef d'Etat (2007-2012) est protégé depuis l'origine dans ce dossier par son immunité présidentielle. Cité comme témoin au procès par l'association de lutte contre la corruption Anticor, à l'origine de l'affaire, il a fait savoir dans une lettre au tribunal qu'il n'entendait pas venir à l'audience.
L'affaire dites des sondages, qui a débuté en 2010, a révélé les très nombreuses études d'opinion payées par l’Élysée - le palais de la République française - sur la popularité du président, ses réformes ou des questions d'actualité, mais aussi sur des rivaux politiques ou sur l'image de son épouse Carla Bruni.
Une "addiction sondagière, une conduite à la petite semaine, au GPS des sondages", avait dénoncé en 2012 un élu écologiste français, Raymond Avrillier, qui avait obtenu via la justice administrative des documents de l’Élysée. Ce dernier doit témoigner au procès.
Pendant un mois, le tribunal doit se pencher sur des soupçons de favoritisme et de détournement de fonds publics concernant des contrats conclus par le palais de l'Élysée, sans publicité ni appel d'offres. Parmi les prévenus figure l'ancien conseiller du président Patrick Buisson, historien et journaliste venu de l'extrême droite, jugé pour recel de favoritisme, détournement de fonds publics et abus de biens sociaux.
Sont également poursuivis l'ancien co-directeur de l'institut français de sondage Ipsos, Pierre Giacometti, l'ancien ministre Claude Guéant, à l'époque secrétaire général de la présidence, ainsi que son ex-directrice de cabinet et un ancien conseiller.
Lundi 18 Octobre 2021 - Jadot-Zemmour au second tour: la prophétie d’un ex-marcheur :
Député LREM passé chez EELV, Aurélien Taché pronostique un match Zemmour-Jadot pour le second tour de la présidentielle.
«Il y a cinq ans, Emmanuel Macron, c’était quoi de plus que Zemmour aujourd’hui?» Voilà le point de départ du raisonnement d’Aurélien Taché, élu En Marche! du Val d’Oise qui a longtemps incarné l’aile gauche de la macronie avant d’annoncer son départ et de rejoindre aujourd’hui EELV. Lui qui fut membre de la garde rapprochée du candidat Macron pendant la précédente présidentielle l’assure: «Une campagne, ça n’est pas si compliqué et l’argent, Eric Zemmour en a déjà un peu.» Il imagine déjà l’éditorialiste incarner la droite parce que, dit-il, «les gens ne veulent plus la gauche et la droite institutionnelles, ils veulent de la gauche ou de la droite hors les murs».
Et, selon lui, Zemmour pourrait «aspirer» les électeurs LR comme Macron avait attiré les socialistes : «Il peut y avoir des ralliements d’élus, même si ce ne sont pas des personnalités d’envergure nationale. Souvenez-vous, quand Richard Ferrand ou Christophe Castaner le rejoignent, personne ne les connaît…» «Macron aurait pu être le leader d’une gauche moderne, dit-il avec regret. Son progressisme a vécu.» Aurélien Taché, qui publie cette semaine «Nativisme, ceux qui sont nés quelque part… et qui veulent en exclure les autres» avec deux chercheurs (éd. Les Petits matins) soutient désormais Yannick Jadot après avoir défendu Eric Piolle dans la primaire écologiste. Coprésident d’un (petit) parti baptisé Les nouveaux démocrates, il rappelle que la victoire d’Emmanuel Macron en 2017 a prouvé que tout était possible.
Il est persuadé qu’à gauche, Anne Hidalgo finira par rallier le candidat écolo et qu’il existe dans le pays «une vraie envie d’alternance, de changement et surtout d’écologie». Quant à Marine Le Pen, le stratège est affirmatif : «C’est fini, elle ne sera pas au second tour.» D’où cette conclusion aussi improbable qu’imparable: un match Jadot/Zemmour est possible au second tour de la présidentielle…
Lundi 18 Octobre 2021 - Macron défend le droit européen face aux critiques de la droite :
Emmanuel Macron a condamné lundi les remises en cause du droit européen, «vieille maladie française», en allusion aux attaques en ce sens de plusieurs candidats à la présidentielle pour 2022 dont Valérie Pécresse et Michel Barnier à droite.
«Je suis étonné pour rester pudique, de voir de voir que dès qu’il y a un problème nous en revenons à cette vieille maladie française qui consiste à dire : c’est l’Europe», des textes «signés, puis ratifiés souverainement». «Qu’est-ce que c’est que cette affaire? Il nous faut donc les défendre», a-t-il lancé en ouvrant les Etats généraux de la justice.
«Notre justice s’est construite depuis longtemps dans le dialogue des juges au niveau européen. Ce dialogue a accompagné la construction politique de l’UE, il l’a précédé», a affirmé le président.
Il a notamment rappelé que des textes, comme la Convention européenne des droits de l'homme «que la France a rejoint souverainement», constituent «des outils fondamentaux pour défendre les droits de l'Homme. Cet humanisme français et européen qui nous fait et nous distingue est à défendre», a-t-il insisté. «Une démocratie, où on laisse la défiance s'installer, la justice être attaquée, est une démocratie qui sape ses propres fondements», a prévenu Emmanuel Macron, après la mise en cause de la primauté du droit européen par différents candidats à l'investiture LR pour la présidentielle française sur fond de tensions entre la commission européenne et la Pologne.
Valérie Pécresse, qui vient de reprendre sa carte chez LR, a contesté la primauté du droit européen sur les «identités constitutionnelles» des Etats membres de l'UE. «L'Europe, c'est l'Europe des nations. Ça veut dire que nos lois constitutionnelles, notre identité constitutionnelle, à chacun, chaque Etat souverain, doit primer sur la juridiction européenne», a-t-elle défendu.
Avant elle, l'ancien négociateur du Brexit et également candidat à l'investiture Michel Barnier a défendu, à la stupéfaction de nombreux de ses anciens collègues à Bruxelles, la nécessité d'une «souveraineté juridique», mais seulement en matière d'immigration, car il y aura «d'autres Brexit» si rien ne change.
Xavier Bertrand, qui vient également de réadhérer à LR, a proposé, pour sa part, d'introduire dans la Constitution «un mécanisme de sauvegarde des intérêts supérieurs de la France» et Eric Ciotti (LR) souhaite «modifier l’article 55 de la Constitution pour affirmer la primauté de la Constitution sur les décisions européennes».
Lundi 18 Octobre 2021 - Prières et hommages au Parlement britannique en mémoire du député tué :
Les députés britanniques rendent hommage lundi à l'un des leurs, David Amess, mortellement poignardé lors d'une permanence parlementaire, dans ce que la police considère comme un acte terroriste potentiellement lié à l'islamisme.
Les députés britanniques rendent hommage lundi à l'un des leurs, David Amess, mortellement poignardé lors d'une permanence parlementaire, dans ce que la police considère comme un acte terroriste potentiellement lié à l'islamisme. David Amess, député conservateur de 69 ans et père de cinq enfants, a été tué à coups de couteau vendredi alors qu'il s'entretenait avec ses administrés dans une église méthodiste à Leigh-on-Sea, à environ 60 kilomètres à l'est de Londres. Un suspect de 25 ans, qui avait selon les médias britanniques suivi un programme de lutte contre la radicalisation, a été arrêté sur place.
Ce drame a bouleversé le pays, rappelant le traumatisme récent de l'assassinat de la députée travailliste Jo Cox en juin 2016 par un extrémiste de droite et suscitant des appels à renforcer la sécurité des élus. Dans l'après-midi lundi, des prières seront prononcées et une minute de silence observée en mémoire de David Amess à la Chambre des Communes, où il siégeait depuis 1983. Les députés pourront ensuite prendre la parole pour lui rendre hommage. Une fois ces hommages terminés, une procession dirigée par le président de la Chambre des Communes, Lindsay Hoyle, se dirigera vers l'église St Margaret, à côté de l'abbaye de Westminster, pour une messe qui débutera à 17H00 GMT.
"Ce sera très dur aujourd'hui", a tweeté la député travailliste Jess Phillips qui a confié que cela lui rappelait son retour au Parlement après la mort de Jo Cox: "j'essayais de cacher mes larmes dans le train". La famille de David Amess a expliqué qu'elle n'arrivait pas à "comprendre pourquoi cette chose horrible s'est produite". "Personne ne devrait mourir de cette façon. Personne", a-t-elle déclaré dans un communiqué transmis par la police dimanche. Décrivant David Amess comme un "homme de paix", sa famille a appelé à "mettre de côté la haine et travailler à l'unité".
Lundi 18 Octobre 2021 - La Birmanie va libérer plus de 5000 manifestants emprisonnés depuis le coup d'Etat :
La Birmanie va libérer plus de 5000 personnes emprisonnées pour avoir protesté contre le coup d'État de l'armée en février, a annoncé lundi le chef de la junte.
Au total, 5636 prisonniers seront graciés et libérés avant la fête bouddhiste de Thadingyut qui débute mardi, a déclaré le général Min Aung Hlaing, quelques jours après avoir été exclu du prochain sommet de l'Asean (Association des nations d'Asie du Sud-Est).
Le putsch militaire du 1er février a mis fin à une brève parenthèse démocratique d'une décennie dans le pays. Depuis, l'armée mène une répression sanglante avec plus de 1100 civils tués et quelque 7000 en détention, selon une ONG locale, l'Association d'assistance aux prisonniers politiques (AAPP), qui rapporte des cas de tortures, de viols et d'exécutions extra-judiciaires.
Le chef de la junte n'a pas donné de détails sur les personnes qui seraient incluses dans la liste et les autorités pénitentiaires n'ont pas répondu aux demandes de commentaires de l'AFP. Fin juin, Les autorités avaient libéré plus de 2000 opposants au coup d'Etat qui étaient détenus dans les différentes prisons du pays, dont des journalistes locaux arrêtés pour avoir critiqué la répression sanglante de la junte.