Samedi 14 Août 2021 - Le point du coronavirus le 13 août au soir :
Le nombre de malades du Covid-19 hospitalisés continue d'augmenter, de même que les admissions dans les services de soins critiques, selon les chiffres de Santé publique France publiés vendredi. Les hôpitaux comptaient 9.546 patients (9.465 jeudi), un plus haut depuis la fin juin, dont 836 nouveaux admis (894 mercredi).
Les services de soins critiques, qui soignent les cas les plus graves, totalisent 1.831 malades, contre 1.807 jeudi. Cet indicateur était passé sous la barre des 1.000 patients le 7 juillet. En une journée, ces services ont accueilli 188 personnes (191 jeudi). La maladie a emporté 74 personnes en une journée, portant le bilan total à plus de 112.600 décès depuis le début de l'épidémie.
Les contaminations continuent d'augmenter, mais à un rythme moins élevé que les semaines précédentes, a relevé Santé publique France dans son point hebdomadaire. Au 10 août, le taux d'incidence était de 236 pour 100.000 habitants. "L'épidémie augmente moins vite mais elle augmente toujours", a souligné l'épidémiologiste Christine Cambese. Depuis le début de la campagne de vaccination, 46 millions de personnes ont reçu une première injection, a tweeté le ministre de la Santé, Olivier Véran. "En plein mois d'août, la vaccination ne prend pas de vacances (...). On continue, on s'accroche, et on y arrivera, ensemble !", a-t-il commenté.
Nouvelles évacuations de malades depuis les régions saturées. Comme lors des trois premières vagues épidémiques, les évacuations sanitaires se multiplient pour soulager les hôpitaux les plus encombrés. Six malades du Covid-19 ont été transférés vendredi depuis la Corse et l'Occitanie vers la Bretagne et le Grand Est, et six autres doivent être évacués de Martinique vers Paris ce week-end, ont indiqué les autorités.
Plan blanc déclenché pour l'hôpital de l'île antillaise de Saint-Martin. Le Plan blanc a été déclenché vendredi pour l'hôpital de l'île antillaise de Saint-Martin en raison "de la forte augmentation du nombre cas Covid" et le couvre-feu a été avancé à 20h00, a annoncé le préfet. La partie française de Saint-Martin fait face à une forte augmentation du nombre de cas de Covid: 234 cas ont été enregistrés la semaine dernière et déjà 153 nouveaux cas ont été confirmés depuis lundi. Trois infirmiers anesthésistes sont arrivés jeudi depuis la métropole en renfort.
Samedi 14 Août 2021 - Le mois de juillet 2021, le plus chaud jamais enregistré sur Terre :
Le mois de juillet 2021 a été le mois le plus chaud jamais enregistré sur Terre, a indiqué vendredi l'Agence nationale océanique et atmosphérique américaine (NOAA), en soulignant le rôle du changement climatique dans ce nouveau record. "Ici, la première place est la pire", a déclaré dans un communiqué le chef de NOAA, Rick Spinrad. "Le mois de juillet est généralement le mois le plus chaud de l'année, mais juillet 2021 s'est surpassé, devenant le mois de juillet et le mois tout court le plus chaud jamais enregistré." "Ce nouveau record s'ajoute à la trajectoire inquiétante et dérangeante sur laquelle le changement climatique a mis le globe", a-t-il ajouté.
La température globale à la surface de la planète a été plus élevée de 0,01°C par rapport au précédent mois de juillet le plus chaud, en 2016 (qui était alors arrivé à égalité avec les mois de 2019 et 2020). Les relevés ont commencé il y a 142 ans, a précisé NOAA.
Le service européen Copernicus sur le changement climatique (C3S) a de son côté estimé la semaine dernière que le mois de juillet 2021 était le troisième mois de juillet le plus chaud sur Terre.
Il est fréquent que les agences présentent de petites différences dans leurs données.
Samedi 14 Août 2021 - La renaissance des épiceries villageoises :
Face à la disparition des petits commerces, des habitants s’organisent pour remédier à leur absence dans les campagnes.
C’est un petit local situé dans la cour de la mairie, à l’ombre de l’église. Devant, un étal avec des fraises, des épinards, des radis, des salades. À l’intérieur, une machine à café, un coin canapé, du miel, des pâtes, du riz, des céréales, des boîtes de conserve, des livres et un petit comptoir derrière lequel s’activent des habitants bénévoles. À Arbonne-la-Forêt, village de 1 000 habitants tout proche de Fontainebleau, on comptait en 1920 deux épiceries, trois restaurants, deux hôtels… Mais depuis quelques années, plus rien.
Inauguré fin mai, l’Épi de la Forêt a inversé la tendance. Il est l’un des 75 Épis en France, un réseau d’épiceries participatives (Monépi)né en 2016 qui a pour but de réimplanter des commerces dans les territoires ruraux, de promouvoir les circuits courts, de bons produits à des tarifs abordables et de favoriser la démocratie participative tout en créant du lien social. L’association met à disposition un logiciel permettant à chacun de faire ses courses grâce à un compte par consommateur préalablement approvisionné, évitant ainsi de tenir une caisse et de constituer une trésorerie pour l’achat du stock.
À Arbonne, en échange d’un poulet bio à 9 euros le kilo ou de 6 œufs fermier à 1 euro, chaque foyer donne tous les mois deux heures de son temps (les personnes fragiles en sont exemptées) et s’acquitte d’une cotisation annuelle de 12 euros pour une personne (30 euros pour une famille). Aucun salarié donc, pas de charges sociales, le local comme le chauffage et l’électricité sont à la charge de la mairie – l’épicerie était une promesse de campagne d’Anthony Vautier, le nouveau maire.
Pour payer l’environnement informatique, le réfrigérateur, les tables, les chaises…, l’Épi de la Forêt a reçu des subventions de plusieurs Rotary Club, mais surtout de Bouge ton coq, une plateforme de financement participatif soutenue par l’Association des maires ruraux de France. Quatre entreprises d’Arbonne ont retapé gratuitement le local avec l’aide d’une vingtaine de bénévoles. D’autres habitants ont démarché les producteurs ou ont réfléchi aux 400 références qui, pour la plupart, sont produites à moins de 20 kilomètres.
Samedi 14 Août 2021 - Passe sanitaire obligatoire dans certains grands centres commerciaux dès lundi :
Dès lundi, des dizaines de centres commerciaux de plus de 20.000 m2 seront accessibles uniquement sous présentation du passe sanitaire.
Plusieurs préfectures ont annoncé l'instauration à partir de lundi du passe sanitaire pour les centres commerciaux de plus de 20.000 m2, conformément aux recommandations du gouvernement, et deux autres l'ont déjà instauré. Haute-Garonne, Rhône, Var et Haute-Savoie instaureront à partir de lundi le passe sanitaire, le Vaucluse et les Pyrénées-Orientales l'ont déjà exigé depuis cette semaine. La Loire-Atlantique, qui l'avait instauré lundi, est revenue sur sa décision, son taux d'incidence étant de 149 pour 100.000 habitants.
Mercredi le gouvernement a étendu l'usage du passe sanitaire aux commerces de plus de 20.000 m2 aux départements ayant un taux d'incidence supérieur à 200 pour 100.000 habitants. La mesure pourrait être potentiellement applicable à 129 centres commerciaux répartis dans les 38 départements de métropole et d'outre-mer avec un taux d'incidence élevé, selon un calcul tiré de la liste des centres de plus de 20.000 m2 communiquée jeudi à l'AFP par le Conseil National des Centres Commerciaux (CNCC). En Haute-Garonne, où le taux d'incidence mercredi était de 398, huit centres commerciaux et un magasin sont concernés.
Dans le Rhône et la métropole lyonnaise (taux à 310), dix centres commerciaux et magasins sont concernés. La préfecture rend également le masque obligatoire en intérieur - y compris dans les endroits soumis au passe sanitaire - ainsi que dans les lieux extérieurs "qui ne permettent d'observer une distanciation physique" (marchés, file d'attente, gares...).
Dans le Var où le taux oscille entre 535 et 545, six grandes surfaces sont visées par l'arrêté qui rend également le masque obligatoire en intérieur dans tous les établissements recevant du public. En Haute-Savoie (taux de 245), six grandes surfaces seront soumises au passe sanitaire et le masque devra être porté dans les établissements recevant du public.
Samedi 14 Août 2021 - Les talibans aux portes de Kaboul, les Américains s'apprêtent à évacuer :
Les talibans resserraient samedi leur emprise autour de Kaboul, où l'humeur des habitants et des personnes ayant fui l'avancée des insurgés était sombre, alors que les États-Unis et d'autres pays occidentaux se préparaient à évacuer leurs diplomates et ressortissants. En à peine plus d'une semaine, les talibans ont pris le contrôle de presque tout le nord, l'ouest et le sud de l'Afghanistan, et sont arrivés aux portes de Kaboul. Ils ne sont plus qu'à 50 km de la capitale et ne montrent aucun signe de vouloir ralentir leur marche.
De violents combats avaient aussi lieu samedi autour de Mazar-i-Sharif, capitale de la province de Balkh, où l'armée afghane a mené de nouvelles frappes aériennes. Ce carrefour commercial est la seule grande ville du nord du pays dont les talibans n'aient pas encore pris le contrôle. Outre Kaboul et Mazar-i-Sharif, Jalalabad (est), Gardez et Khost (sud-est) sont les seules autres grandes villes encore contrôlées par le gouvernement. Mais étant situées sur des terres dominées par l'ethnie pachtoune, dont sont issus les talibans, elles ne devraient pas résister longtemps.
Pour les habitants de Kaboul et les dizaines de milliers de personnes qui ont fui leur foyer ces dernières semaines pour se réfugier dans la capitale, la peur prédomine. "Je pleure jour et nuit quand je vois que les talibans forcent des jeunes filles à épouser leurs combattants", a confié à l'AFP Muzhda, 35 ans, une femme célibataire arrivée dans la capitale avec ses deux sœurs, après avoir quitté la province de Parwan, un peu plus au nord. "J'ai refusé des propositions de mariage par le passé (...) Si les talibans viennent et me forcent à les épouser, je me suiciderai", prévient-elle.
Beaucoup d'Afghans - les femmes en particulier -, habitués à la liberté qu'ils ont connue ces 20 dernières années, craignent un retour au pouvoir des talibans. Lorsqu'ils dirigeaient le pays, entre 1996 et 2001, avant d'être chassés du pouvoir par une coalition internationale dirigée par les États-Unis, les talibans avaient imposé leur version ultra-rigoriste de la loi islamique. Les femmes avaient interdiction de sortir sans un chaperon masculin et de travailler, et les filles d'aller à l'école. Les femmes accusées de crimes comme l'adultère étaient fouettées et lapidées. "Il est particulièrement horrifiant et déchirant de voir que les droits durement acquis par les filles et les femmes afghanes sont en train de leur être enlevés", a déclaré vendredi le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres.
Samedi 14 Août 2021 - Deux cas autochtones de dengue détectés dans le Var :
Deux cas autochtones de dengue, sans aucun lien entre eux, ont été détectés dans le Var cet été, a annoncé l'Agence régionale de santé de Provence-Alpes-Côte d'Azur vendredi. Le premier cas, rappelle l'ARS, a été relevé à Toulon fin juillet, et le second à Solliès-Pont, dans l'arrière-pays varois.
On parle de cas autochtone, rappelle l'ARS dans un communiqué, quand une personne "a contracté la maladie sur le territoire national et n'a pas voyagé en zone contaminée dans les 15 jours précédant l'apparition des symptômes". Le quartier où résidait la personne atteinte à Solliès-Pont a été démoustiqué dans un rayon de 200 mètres, a indiqué l'ARS, pour "éliminer les moustiques adultes potentiellement infectés pour éviter qu'ils ne piquent une autre personne de l'entourage, et supprimer les gîtes larvaires".
En parallèle de cette démoustication, l'ARS mène une enquête auprès du voisinage de la personne atteinte pour identifier d'éventuels autres cas. Ce sont les seuls cas autochtones de dengue à avoir été rapportés en métropole, selon Santé publique France, qui décompte en revanche, depuis le 1er mai, 109 cas importés, dont 87 en provenance de La Réunion.
La dengue se transmet de personne à personne par l'intermédiaire d'une piqûre de moustique, en l'occurrence de moustique tigre.
Samedi 14 Août 2021 - Poutine s'alarme de catastrophes naturelles d'une ampleur "sans précédent" :
Le président Vladimir Poutine s'est inquiété samedi de catastrophes naturelles d'une ampleur "sans précédent" en Russie, confrontée à des feux de forêts dévastateurs en Sibérie et des inondations dans le sud. "L'ampleur et la nature des catastrophes naturelles dans certaines régions est absolument sans précédent", a déclaré M. Poutine lors d'une réunion retransmise à la télévision, appelant le gouvernement à "agir rapidement et efficacement" face aux problèmes écologiques.
Le président russe a cité pour exemple les fortes pluies dans le sud du pays, où "le niveau de précipitations mensuelles tombe désormais en quelques heures" ou encore les feux de forêts en Sibérie et Extrême-Orient, aggravés par la sécheresse et propagés par les vents forts. "Tout cela montre encore une fois à quel point il est important de nous engager de manière profonde et systématique à l'avenir dans le programme climatique et environnemental", a ajouté M. Poutine.
Les feux de forêts en Sibérie ont déjà ravagé plus 16,6 millions d'hectares, notamment en Iakoutie, un territoire vaste mais peu peuplé, où la fumée a recouvert les villes, obligeant les autorités à décréter un jour férié vendredi. Le ministère russe des Situations d'urgence, dont le chef est arrivé jeudi en Iakoutie, a annoncé avoir mis en service un centre d'opération spécial pour faire face à ces incendies, contre lesquels luttent quelque 5.000 personnes. La fumée due aux incendies en Iakoutie a provoqué des niveaux de sulfure d'hydrogène supérieurs à la normale jusqu'à Tchéliabinsk, à 3.800 km au sud-ouest. L'agence spatiale américaine, la Nasa, a elle signalé il y a une semaine que cette fumée avait aussi atteint le pôle Nord.
Dans le sud de la Russie et en Crimée, des pluies torrentielles ont elles provoqué des inondations et l'évacuation de centaines de personnes, tandis que près de 100.000 personnes sont restées sans électricité samedi. Début août, les experts climat de l'ONU (Giec) ont tiré la sonnette d'alarme face à un changement climatique qui s'accélère, soulignant que l'humanité n'avait pas d'autre choix que de réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre si elle voulait en limiter les dégâts.
Samedi 14 Août 2021 - Passe sanitaire : un bug informatique perturbe la délivrance des QR codes :
La délivrance de QR codes valant passe sanitaire à la suite d'un test antigénique était perturbée samedi, après une panne géante vendredi après-midi, a-t-on appris auprès de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). "Dans une grande majorité de pharmacies, cela a l'air de coincer ce matin, avec des va-et-vient, cela remarche, puis cela dysfonctionne de nouveau", a indiqué à l'AFP Philippe Denry, vice-président de la FSPF. En revanche "les test PCR ont l'air de pouvoir être saisis au niveau des laboratoires", a-t-il précisé.
Un message le confirme sur le portail SI-DEP sur lequel se connectent les pharmaciens pour entrer les résultats des tests: "Attention : le service Pro Santé Connect permettant de vous connecter à SI-DEP (portail de saisie des tests) via CPS ou e-CPS rencontre actuellement un incident depuis 8h50 ce jour (samedi 14 août 2021)". Le système était tombé en panne vendredi vers 16h, à la veille du week-end du 15 août. Sans doute en cause, "les flux très importants, notamment vendredi après-midi du fait des chassés-croisés des départs en vacances pour les gens qui doivent prendre des trains, des avions ou autres, et du fait des activités liées au week-end", selon M. Denry. La FSPS demande que les attestations délivrées par les pharmacies, sans QR codes, "valent passe sanitaire quelques jours".
Selon le président de la FSPF, Philippe Besset, une "réunion de crise" a été organisée samedi matin au ministère de la Santé, qui n'a pas pu être joint par l'AFP pour commenter ces informations. "Il faut qu'ils aillent vite parce que les gens sont assez énervés au comptoir. Il faut qu'on ait des réponses assez rapidement", a déclaré M. Besset à l'AFP.
Selon M. Denry, environ 300.000 tests journaliers sont réalisés par les pharmaciens "sur les journées chargées". "Les pharmaciens sont sous pression depuis plusieurs mois, cela s'est accentué avec le passe sanitaire", a-t-il souligné, alors que plusieurs pharmacies ont été victimes ces dernières semaines de la vindicte des opposants au passe sanitaire.
Samedi 14 Août 2021 - Plainte pour maltraitance animale contre la cavalière des JO de Tokyo Annika Schleu :
Une association allemande de protection des animaux a annoncé vendredi avoir porté plainte contre la pentathlète Annika Schleu, l'accusant d'avoir maltraité son cheval lors de l'épreuve d'équitation du pentathlon moderne aux Jeux olympiques de Tokyo.
Annika Schleu et son entraîneuse Kim Raisner sont accusées de "cruauté envers les animaux" et "complicité de cruauté envers les animaux", selon un communiqué de l'Association allemande de protection des animaux (Deutscher Tierschutzbund).
Aux JO, Annika Schleu, en tête du classement avant l'épreuve d'équitation, a eu toutes les peines du monde à maîtriser son cheval, lui donnant de nombreux coups. Celui-ci a ensuite multiplié les refus d'obstacles, entraînant la chute au classement de l'Allemande. Sa coach Kim Raisner a ensuite été exclue des JO par la Fédération internationale (UIPM) pour avoir asséné un coup de poing au cheval.
Pendant l'épreuve, elle avait été entendue en train d'encourager Annika Schleu à "frapper" l'animal, tiré au sort comme le veulent les règles du pentathlon moderne. "Bien sûr, une athlète concentrée sur l'or olympique subit un stress énorme à ce moment-là, mais ce n'est pas une excuse à la cruauté envers les animaux", a opiné Thomas Schröder, président de l'association plaignante.
Annika Schleu s'était expliquée dans les colonnes du quotidien Die Zeit, assurant n'avoir pas été "extrêmement dure" avec le cheval tout en reconnaissant qu'elle aurait pu être "un peu plus calme et raisonnable". Kim Raisner avait de son côté affirmé au SID, filiale de l'AFP, qu'Annika Schleu n'avait "pas torturé le cheval, d'aucune façon".
Samedi 14 Août 2021 - Un séisme de magnitude 7.2 secoue Haïti, plusieurs morts :
Un séisme de magnitude 7.2 a secoué Haïti samedi matin, vers 8H30 heure locale (12h30 GMT) selon le centre américain de sismologie. La longue secousse a été ressentie sur l'ensemble du pays et des dégâts matériels sont déjà enregistrés dans plusieurs villes, selon les images de témoins dans la péninsule sud-ouest de l'île, publiées sur les réseaux sociaux. Le directeur de la protection civile du pays, Jerry Chandler, a indiqué l'AFP qu'il y avait plusieurs morts à déplorer. "Il y a des morts, je confirme, mais je n’ai pas encore le bilan précis", a-t-il déclaré, précisant que le Premier ministre Ariel Henry était en route pour le centre d'opération d'urgence national, à Port-au-Prince.
Des édifices religieux, des écoles et des habitations ont été endommagés lors du tremblement de terre, selon des habitants de la zone affectée. Sur des vidéos partagées en ligne, les riverains ont filmé des ruines de divers bâtiments en béton dont une église dans laquelle une cérémonie était apparemment en cours samedi matin dans la commune de Les Anglais, à 200km au sud-ouest de Port-au-Prince.
Le 12 janvier 2010, un tremblement de terre d'une magnitude de 7 sur l'échelle de Richter avait ravagé la capitale haïtienne et plusieurs villes de province. Plus de 200.000 personnes avaient été tuées et plus de 300.000 autres avaient été blessées lors de la catastrophe qui avait mis à la rue 1,5 millions d'habitants.
Covid-19: au moins 5 millions de personnes visés par une troisième dose de vaccin en France :
Environ 5 millions de personnes âgées ou à "très haut risque" sont ciblées en priorité pour une "dose de rappel" de vaccin anti-Covid à partir de mi-septembre, a indiqué jeudi le ministère de la Santé. La "campagne de rappel" vaccinal, annoncée mercredi par le gouvernement, se précise déjà. "Environ 5 millions de personnes sont ciblées à ce stade", a précisé le ministère lors de son point presse hebdomadaire sur la vaccination contre le Covid-19.
Ce chiffre inclut principalement les résidents d'Ehpad et d'unités de soins de longue durée (USLD), les personnes de plus de 80 ans vivant "à domicile", ainsi que les malades "à très haut risque de forme grave" de Covid et les patients "immunodéprimés".
Bien qu'il n'existe à ce jour "pas d'avis scientifique stabilisé sur les catégories qui pourraient bénéficier de cette dose de rappel", celles-ci font l'objet d'un "consensus" entre la Haute autorité de santé (HAS), le Conseil scientifique et le Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale.
"Ce premier cercle pourra être complété" par d'autres publics, a ajouté le ministère. La liste des populations concernées doit encore être formellement établie par la HAS, en vue d'une ouverture des rendez-vous le 1er septembre, pour des injections à partir du 15 septembre.