Vendredi 2 Juillet 2021 - Le point du coronavirus le 1er Juillet au soir :
L'amélioration se poursuit dans les hôpitaux en France avec 8.232 malades du Covid-19 hospitalisés jeudi, dont 1.162 en réanimation, au plus bas depuis plus de huit mois, selon les chiffres officiels. Dans les hôpitaux, 109 nouveaux patients ont été admis ces dernières 24 heures (contre 158 la veille), d'après les données de Santé publique France. Même décrue dans les services de soins critiques, réservés aux malades les plus gravement atteints, avec 1.162 patients hospitalisés (1.204 mercredi). 30 nouvelles admissions ont été enregistrées en un jour. A titre de comparaison, les services de "réa" comptaient 1.509 patients huit jours auparavant. En 24 heures, 29 patients sont décédés à l'hôpital (soit quatre de plus que la veille), portant le total des décès à plus de 111.140 personnes depuis le début de l'épidémie en mars 2020.
Du côté des contaminations, 2.664 nouveaux cas ont été détectés sur les dernières 24 heures. Un chiffre un peu plus élevé que la veille, où l'on avait enregistré 2.457 cas. Le taux de positivité, qui représente le nombre de tests positifs par rapport à l'ensemble des tests réalisés, demeure très bas, à 0,8% sur les sept derniers jours.
Depuis le début de la campagne de vaccination, 34.103.180 personnes ont reçu au moins une injection (soit 50,6% de la population totale) et 23.270.971 personnes ont désormais un schéma vaccinal complet (soit 34,5% de la population). Les autorités avaient annoncé mardi que la France avait franchi le cap de 50% de la population totale primo-vaccinée, et un tiers totalement, alors que la diffusion rapide du variant Delta, d'abord détecté en Inde, menace d'enrayer la diminution du nombre de malades dans les hôpitaux comme cela s'est produit dans d'autres pays.
Vendredi 2 Juillet 2021 - Un projet de loi en préparation pour rendre obligatoire la vaccination des soignants :
La pression monte pour obliger tous les soignants à se faire vacciner contre le Covid-19, avec un projet de loi en préparation selon une source gouvernementale, même si une telle mesure n'est pas simple à mettre en oeuvre. Une consultation sur le sujet va être lancée "dans les jours qui viennent" avec les associations d'élus locaux et les présidents de groupes parlementaires, annonçait mercredi le Premier ministre Jean Castex.
"La question du calendrier" y sera abordée, a développé jeudi sur LCI le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal. Il estime possible une annonce avant septembre, sous la menace d'une quatrième vague épidémique due au variant Delta.
Confirmant une information de plusieurs titres de presse régionale, une source gouvernementale a indiqué jeudi soir que l'exécutif préparait un projet de loi qui concernerait les personnels des Ehpad et hôpitaux. "Je suis, comme toutes les Françaises et tous les Français, choqué (...) quand on voit l'épidémie se réintroduire (...) par l'entremise de celles et ceux dont c'est la vocation de protéger et de soigner. Ça n'est pas admissible", tonnait Jean Castex au Sénat mercredi, en évoquant le récent foyer d'infection dans un Ehpad des Landes.
Si "au moins 80%" des personnels ne sont pas vaccinés d'ici septembre, "nous ouvrirons la voie d'une obligation vaccinale pour les professionnels de santé", préviennent les ministres de la Santé Olivier Véran et de l'Autonomie Brigitte Bourguignon, dans un courrier aux directeurs d'hôpitaux et de maisons de retraite daté de lundi.
Car "seuls 57% des professionnels des Ehpad et 64% des professionnels des établissements de santé ont reçu au moins une dose de vaccin", souligne la Fédération hospitalière de France (FHF), qui appelle à leur vaccination obligatoire.
Vendredi 2 Juillet 2021 - Régionales : en PACA, le plafond de verre n'a pas cédé :
En Provence-Alpes-Côte d’Azur, le front républicain emmené par Renaud Muselier a de nouveau barré la route au Rassemblement national.
«On a plein de nouveaux amis », se marre Renaud Muselier. Il est presque 21 heures, ce dimanche, et le président LR réélu à la tête de la région vient d’achever son discours. Son téléphone affiche 638 messages non lus. Et des dizaines d’appels en absence. Mais il a pris le temps de répondre à quelques « véritables amis ». À Christian Jacob, le patron du parti. À Christian Estrosi, qui, vers 18h45, lui a donné les premiers résultats et lui a annoncé sa victoire. À Bernard Tapie, qui a suivi de près cette campagne. À Nicolas Sarkozy, «qui, au moment opportun, a su rappeler la réalité des engagements et des valeurs», insiste Muselier. À François Baroin, aussi. «Tu es un homme libre, ta victoire est magnifique!» l’a félicité le maire de Troyes. Le lendemain, le Premier ministre le complimentera à son tour.
En ce soir de succès, auprès de ses quatre enfants et de sa compagne, Anita, il exulte. La fête est complète: dans l’entre-deux-tours, son fils Baptiste a appris qu’il avait réussi haut la main le concours de l’internat. «Et puis je vais encore être grand-père», glisse avec un sourire Renaud Muselier en caressant le ventre arrondi de sa fille Fanélie. Un verre de rosé en famille et il replonge dans l’effervescence auprès des militants. «Cette campagne, raconte-t-il, ça a été deux mois d’enfer. Un vrai chemin de croix. Dès que vous sortez de votre ligne, vous êtes un traître. Moi, j’ai ouvert les bras le plus possible. » Avec le retrait du représentant de l’union de la gauche, Jean-Laurent Félizia, et le soutien de Jean-Marc Governatori, l’autre candidat écolo du premier tour, le « front républicain» s’est mis en place derrière l’élu marseillais, qui a gagné 335491 voix entre le premier et le second tour.
Vendredi 2 Juillet 2021 - Canicule au Canada : les images terribles de la destruction du petit village de Lytton :
Le village de Lytton, situé au nord-est de Vancouver, a été presque entièrement détruit par les flammes qui grignotent la Colombie-Britannique, au Canada.
Il était devenu célèbre pour son record national de chaleur de 49,6° Celsius. Il est aujourd’hui quasiment rayé de la carte. Le village canadien de Lytton, situé à quelque 250 kilomètres au nord-est de Vancouver a été presque entièrement détruit par les flammes qui grignotent la Colombie-Britannique. «90% du village est brûlé, y compris le centre-ville», a déclaré jeudi en début d'après-midi, Brad Vis, député de la circonscription, sur Facebook.
Ses 250 habitants avaient été évacués mercredi soir en raison d'un feu qui s'est propagé très rapidement. L'ordre d'évacuation avait ensuite été étendu, dans la nuit de mercredi à jeudi, aux résidents d'une centaine de propriétés au nord de Lytton. Les autorités provinciales n'ont pour le moment pas annoncé de blessés ni de décès liés à ces incendies, qui étaient notamment recensés au nord de la ville de Kamloops, située à 350 kilomètres au nord-est de Vancouver.
Environ un millier de personnes ont été évacuées mercredi soir en Colombie-Britannique, dans l'Ouest du Canada, en raison d'incendies venus s'ajouter à la vague de chaleur inédite, ont annoncé jeudi en fin de journée les autorités de la province. La Colombie-Britannique a enregistré 62 nouveaux incendies au cours des 24 dernières heures, a indiqué le Premier ministre de la province, John Horgan, lors d'un point presse.
Jeudi, la vague de chaleur continuait de se déplacer vers l'est, dans les prairies du centre du Canada. Hormis la Colombie-Britannique, des avertissements de canicule ont été lancés pour les provinces de l'Alberta, la Saskatchewan, le Manitoba, ainsi qu'une partie des territoires du Nord-Ouest, et désormais au nord de l'Ontario. Outre l'Ouest canadien, les Etats américains de Washington et de l'Oregon, de l'autre côté de la frontière, ont également étouffé cette semaine sous des températures record et plusieurs centaines de morts subites ont été recensées.
Vendredi 2 Juillet 2021 - Les forces étrangères quittent la base aérienne de Bagram et bientôt l'Afghanistan :
L'ensemble des troupes américaines et de l'Otan ont quitté la base aérienne de Bagram, la plus grande d'Afghanistan, a annoncé vendredi à l'AFP un responsable de la Défense américaine, ce qui témoigne de l'imminence du retrait total des forces étrangères du pays.
Les talibans "se réjouissent" du départ des forces étrangères de cette base, qui a été le pivot des opérations américaines tout au long de la guerre déclenchée en 2001, a réagi un porte-parole des insurgés. C'est de là qu'étaient menées les frappes aériennes à l'encontre des talibans et de leurs alliés d'Al-Qaïda, et qu'était organisé le réapprovisionnement des troupes.
"Toutes les forces de la coalition ont quitté Bagram", a déclaré sous couvert d'anonymat le responsable américain, qui n'a pas indiqué le moment précis du retrait de cette base, située à 50 kilomètres au nord de Kaboul. Il n'a pas non plus indiqué la date à laquelle la base serait officiellement remise à l'armée afghane. Mais le porte-parole du ministère afghan de la Défense, Rohullah Ahmadzai, a assuré que les autorités locales étaient "pleinement préparées" pour cette restitution. "Nous nous réjouissons et soutenons ce départ", a déclaré à l'AFP le porte-parole des talibans, Zabihullah Mujahid. "Leur retrait complet (d'Afghanistan) permettra aux Afghans de décider eux-mêmes de leur avenir."
Les talibans ont multiplié les offensives dans tout l'Afghanistan depuis que ce retrait final a débuté en mai, prenant le contrôle de dizaines de districts ruraux, pendant que les forces de sécurité afghanes consolidaient leur présence dans les grandes villes.
La capacité de l'armée afghane à conserver le contrôle de l'aérodrome de Bagram pourrait être une des clés pour préserver la sécurité aux abords de la capitale Kaboul et pour maintenir la pression sur les talibans.
Vendredi 2 Juillet 2021 - Matières premières : la flambée des prix menace la reprise :
Alors que les usines ont presque retrouvé leur niveau d’activité d’avant la pandémie, elles voient leur redémarrage ralenti par des chaînes logistiques profondément désorganisées, une envolée de certains prix et, pour des secteurs tels que l’automobile avec les semi-conducteurs, des pénuries. L’inquiétude grandit. Dans la dernière enquête de conjoncture de la Banque de France, les chefs d’entreprise interrogés signalent des difficultés d’approvisionnement et une hausse des prix des matières premières, qui atteignent des «niveaux particulièrement élevés». La moitié des dirigeants du bâtiment interrogés et 44% des dirigeants de l’industrie signalent des conséquences sur la production.
Du cuivre à l’aluminium, de l’acier au zinc, des progressions fulgurantes des cours sont enregistrées. La demande ne faiblit pas, alimentée par la reprise intense et rapide de l’économie chinoise dès l’an dernier, l’anticipation du plan de relance de l’administration Biden sur les infrastructures aux Etats-Unis ou des changements structurels comme la transition énergétique et le développement des véhicules électriques, qui accroît la demande de certaines matières premières pour fabriquer les batteries. Agnès Bénassy-Quéré, chef économiste à la direction du Trésor, nuance : «Les augmentations annuelles des cours sont spectaculaires car elles se réfèrent, pour de nombreuses matières premières, à une période de creux. Ces hausses sont donc en grande partie liées à une normalisation.»
Néanmoins, la Chine juge le sujet assez préoccupant pour tenter de désamorcer les tensions inflationnistes et d’échapper aux pénuries en puisant dans ses réserves. Elle revend des lots de métaux aux industriels et a ordonné aux entreprises publiques de limiter leur exposition aux marchés internationaux de matières premières. Les pouvoirs publics français ne risquent pas de faire de même, la Caisse française des matières premières a été dissoute en 1997. À Bercy, Bruno Le Maire vient de mettre en place un comité de crise et une médiation de filière pour le BTP. Le médiateur des entreprises, Pierre Pelouzet, a reçu des alertes de toutes parts sur des pratiques commerciales agressives.
Cette flambée atteint aussi des matières premières alimentaires. Les raisons sont diverses, comme la reconstitution des cheptels porcins chinois décimés par la peste qui a provoqué l’envolée du cours du soja, ou comme les mauvaises récoltes liées aux aléas climatiques. Si en France, comme le souligne Agnès Bénassy-Quéré, «jusqu'à présent, la flambée ne se répercute pas dans les prix à la consommation pour les produits alimentaires», dans les pays en développement, les répercussions risquent d’être dramatiques. Les populations, qui ont subi des chutes de revenus avec la crise, consacrent une part importante de leur budget à la nourriture. Le Programme alimentaire mondial a d’ailleurs sonné l’alarme pour l’Afrique de l’Ouest notamment, où il redoute une «catastrophe alimentaire».
Vendredi 2 Juillet 2021 - Le milliardaire Richard Branson prévoit d'aller dans l’espace...9 jours avant Jeff Bezos :
La course au premier voyage touristique dans l’espace bat son plein. Le milliardaire britannique Richard Branson ambitionne de se rendre dans l'espace à bord du vaisseau de la société Virgin Galactic, qu'il a fondée, dès le 11 juillet, a déclaré jeudi l'entreprise. Si ce calendrier est respecté, il battrait ainsi de peu le fondateur d'Amazon Jeff Bezos, qui a lui annoncé qu'il irait dans l'espace le 20 juillet, à bord d'une fusée de sa propre société, Blue Origin. La compétition fait rage entre les deux hommes, qui ont tous les deux créé des entreprises positionnées sur le secteur du tourisme spatial, avec des vols suborbitaux courts.
«La fenêtre pour le prochain vol test du (vaisseau) SpaceShipTwo Unity s'ouvre le 11 juillet, sous condition de la météo et de vérifications techniques», a précisé Virgin Galactic dans un communiqué. Richard Branson «va évaluer l'expérience d'astronaute privé et suivra les mêmes entraînement, préparation et vol que les futurs astronautes de Virgin Galactic. L'entreprise se servira de ses observations sur son entraînement et son expérience de vol pour améliorer le voyage pour tous les futurs clients astronautes», a-t-elle expliqué. Le vol sera par ailleurs pour la première fois retransmis en direct en ligne par la société.
L'engin utilisé par Virgin Galactic n'est pas une fusée classique, mais un avion porteur qui décolle d'une piste puis largue en altitude le vaisseau accroché sous lui, qui allume ses moteurs jusqu'à atteindre l'espace puis redescend ensuite en planant. Deux pilotes seront à bord de l'avion porteur, et quatre personnes, dont Richard Branson, dans le vaisseau appelé VSS Unity.
Vendredi 2 Juillet 2021 - Louis Aliot veut "s'interroger" sur la "responsabilité" du RN aux régionales :
Le maire RN de Perpignan Louis Aliot, qui accueille dans sa ville samedi et dimanche le congrès de son parti une semaine après sa défaite aux régionales, a souhaité vendredi "s'interroger" sur la "part de responsabilité" de sa formation dans cet échec.
"Il faut s’interroger pour savoir pourquoi nos électeurs ne se sont pas déplacés. Il y a sûrement un contexte général qui fait que. Mais quand même, on a notre part de responsabilité. Il faut bien analyser les choses et y répondre d’une manière efficace", a déclaré sur Sud Radio Louis Aliot, également membre de la direction du Rassemblement national. "Cet enjeu ne les a pas intéressés (les électeurs, NDLR) et nous n'avons pas été capables de les intéresser à cet enjeu", a ajouté le maire de Perpignan qui fêtera samedi sa première année à la tête de la ville.
Interrogé sur ceux qui considèrent que le RN s'est trop "banalisé", Louis Aliot a jugé que c'était "un faux débat". "Quand on était trop radicaux on nous disait 'vous n’y arriverez jamais' et maintenant que certains nous trouvent pas assez radicaux, on nous dit 'vous n’y arrivez jamais'".
Sur "l'ouverture" à des candidats extérieurs au parti, qui a aussi suscité des critiques, Louis Aliot a affirmé qu'il "préférait l'ouverture à la fermeture". "Si c'est pour que certains se réunissent dans le dernier carré (...) de la droite radicale, c'est leur problème", a-t-il dit, en faisant valoir son élection à Perpignan "en ouvrant les bras à d'autres, sur un projet".
A propos de la candidature potentielle du polémiste Eric Zemmour, il a estimé qu'il avait "son rôle dans le débat à la télévision" mais qu'il y avait "une différence majeure entre le combat intellectuel et le culturel, et le combat politique". Sur la présidence temporaire du parti pendant la présidentielle, poste qu'il convoite ainsi que le numéro deux du parti Jordan Bardella, Louis Aliot a assuré qu'il n’y avait "pas de querelle de ligne" ou de "personne".
Vendredi 2 Juillet 2021 - Un Boeing 737 atterri sur l'eau en urgence à Hawaï :*
Un avion cargo Boeing 737 exploité par la compagnie Transair a été contraint de se poser en urgence dans l'eau au large d'Honolulu dans la nuit de jeudi à vendredi après un problème de moteur, a indiqué vendredi l'agence américaine de l'aviation (FAA).
Les deux pilotes ont été recueillis par les gardes-côtes, a précisé le régulateur dans un message transmis à l'AFP sans donner de précisions sur leur état de santé. Un porte-parole des garde-côtes, Matthew West, a déclaré sur CNN que l'un des pilotes avait été secouru par un hélicoptère des gardes-côtes et l'autre par un hélicoptère des pompiers. Tous deux ont été transportés dans un hôpital d'Honolulu pour y être soignés.
Selon la FAA, les pilotes ont rapporté être en proie à un problème de moteur et tentaient de retourner à Honolulu lorsqu'ils ont été forcés de poser l'appareil en mer vers 01H30 heure locale (11H30 GMT). L'avion est apparemment un 737 Classic ayant été fabriqué il y a au moins 33 ans, selon une source proche du dossier. Boeing "est au courant des informations provenant d'Honolulu, à Hawaï, et surveille de près la situation", a indiqué une porte-parole du constructeur.
L'entreprise assure être en contact avec le Bureau national des transports et de la sécurité des Etats-Unis (NTSB), l'agence qui enquête sur les accidents de transport, et être en train de recueillir les informations disponibles. La FAA et le NTSB vont chacun mener leur propre enquête.
Vendredi 2 Juillet 2021 - Parly annonce la mort ou les arrestations de cadres du groupe Etat islamique au Sahel :
La ministre française des Armées Florence Parly a annoncé que la force française Barkhane et ses partenaires avaient tué ou capturé plusieurs cadres du groupe jihadiste Etat islamique au grand Sahara. (EIGS)
La ministre a par ailleurs sous-entendu que la coopération des militaires français avec les forces maliennes, suspendue après le second coup d'Etat en mai au Mali, pourrait bientôt reprendre. "Nous sommes en train de travailler à une reprise rapide de cette coopération", a-t-elle confié lors d'une rencontre avec l'Association des journalistes de défense (AJD).
En attendant, les organisations jihadistes qui sévissent au Sahel continuent de perdre des chefs, s'est-elle félicité.
Conformément aux rumeurs qui se multipliaient ces dernières semaines, Abdelhakim al-Sahraoui, "figure très médiatique de l'EIGS connu pour son application très stricte de la charia" et ses vidéos de décapitation, est mort récemment, a affirmé Florence Parly. "Nous avons eu confirmation qu'il était mort au mois de mai dans des circonstances encore inconnues".
Par ailleurs, dans le cadre d'une opération conduite en juin dans les parties nigérienne et malienne de la vaste région du Liptako par Barkhane, des soldats nigériens et la task force européenne Takuba, deux lieutenants de l'émir de l'EIGS Adnan Abou Walid Sahraoui ont été faits prisonniers: Sidi Ahmed Ould Mohammed alias Katab al-Mauritani, ainsi que Dadi Ould Chouaib, alias Abou Dardar - dont la capture avait déjà été annoncée.
Dans la foulée, six jihadistes ont été "neutralisés", a précisé la ministre, dont le cadre touareg de l'EIGS Almahmoud Al Baye alias Ikaray, présenté comme le "chef d'un groupe de combattants dans la région de Ménaka, à la frontière avec le Niger".
Vendredi 2 Juillet 2021 - Violences à la fac de droit de Montpellier : prison pour l'ex-doyen et un ex-prof :
De la prison pour l'ancien doyen -avec sursis- et du ferme pour un ex-professeur : plusieurs personnes ont été condamnées vendredi pour avoir facilité ou participé à l'organisation d'un «commando» qui avait évacué un amphi de la faculté de droit de Montpellier en 2018.
Poursuivis pour l'évacuation violente d'un amphithéâtre de la faculté de droit de Montpellier, en 2018, l'ex-doyen de la fac Philippe Pétel a été condamné vendredi à 18 mois de prison avec sursis, et l'ex-professeur Jean-Luc Coronel, membre du commando, à six mois ferme.
L'épouse de Jean-Luc Coronel, soupçonnée d'avoir recruté les autres membres du commando, a été condamnée à la même peine que son mari, une peine qu'elle devra comme lui exécuter à son domicile, sous surveillance électronique. Martial Roudier, fils du fondateur du groupuscule identitaire de la Ligue du Midi, accusé d'avoir fait partie du commando, a quant à lui écopé de la peine la plus sévère avec un an de prison ferme. Trois autres hommes ont été condamnés à six mois de prison ferme, sous bracelet électronique.
Les faits s'étaient déroulés dans la nuit du jeudi 22 au vendredi 23 mars 2018. Plusieurs vidéos sur les réseaux sociaux avaient montré des hommes cagoulés et armés de planches évacuant sans ménagement les manifestants qui occupaient l'amphithéâtre, ainsi que l'avait rapporté notamment France 3 Occitanie.
«Moi je ne demandais qu'à voir la police, toute la journée. Je ne l'ai pas eue. Au grand désespoir qui étaient autour de moi. On attendait la police parce qu'en fin d'après-midi l'évacuation aurait pu être faite par la police, sans aucune difficulté. (...) On a laissé passer cette fenêtre et à ce moment là, les étudiants, qui étaient autour de moi, l'ont très mal pris. (...) Je n'ai fait rentrer personne. Il y avait une bonne cinquantaine d'étudiants qui étaient là. Et ils ont voulu se défendre, voilà, et moi je ne peux pas les en blâmer. (...) Moi je suis assez fier de mes étudiants, je les approuve totalement», avait déclaré Philippe Pétel à la chaîne de télévision après les faits.
Vendredi 2 Juillet 2021 - Aéroports de Paris: les vols retardés par une grève qui continuera ce week-end :
La grève des salariés du Groupe ADP, gestionnaire des aéroports parisiens de Roissy-Charles-de-Gaulle et Orly, a entraîné des retards de vols vendredi et se poursuivra ce week-end, tandis que des négociations entre les trois syndicats représentatifs et la direction ont été suspendues jusqu'à lundi.
Les négociations doivent reprendre "à 09H30 lundi", a-t-on appris de sources concordantes. D'ici là, les trois préavis de grève "sont maintenus ce week-end", ont indiqué à l'AFP les responsables des syndicats Unsa, CGT et CFE-CGC d'ADP.
Vendredi, vers 17H00, les vols étaient "retardés d'une heure" en moyenne à Roissy et de "quinze minutes à Orly", a précisé à l'AFP la direction d'ADP, en ajoutant que les retards seraient "résorbés vers 20H00" à Roissy, tandis qu'ils étaient "en train de se résorber" à Orly.
Avec leur appel à la grève, qui englobe le premier week-end des grands départs en vacances, les trois syndicats représentatifs réclament le retrait d'un plan d'adaptation des contrats de travail (PACT) prévoyant une baisse ou une suppression de primes. En cas de refus, les salariés risquent un licenciement. Les propositions faites vendredi par la direction sont insuffisantes et "on pense qu'elle a encore des cartes dans le réservoir", a déclaré Laurent Garssine, secrétaire général de l'Unsa ADP dont le syndicat a déjà déposé un préavis pour le vendredi 9 juillet.
À Roissy vendredi matin, avec jets de confettis et fumigènes, des salariés ont manifesté au terminal 2E, bloquant l'accès des voyageurs aux postes de contrôle aux frontières, a constaté une journaliste de l'AFP. Ce blocage a cessé en début d'après-midi. Selon M. Bertone, les forces de l'ordre avaient empêché les salariés de sortir du terminal. Si les passagers ont été orientés vers d'autres terminaux, certains ont raté leur avion à cause d'un manque de personnel aux contrôles, a indiqué à l'AFP une source aéroportuaire, en évaluant le nombre de manifestants à 500..