Lundi 26 Juillet 2021 - Le point du coronavirus le 25 Juillet au soir :
Le pass sanitaire a été adopté définitivement dimanche soir par le Parlement français, au lendemain d'une nouvelle journée de mobilisation de ses opposants. L'Assemblée nationale a mis fin par un large vote (156 voix pour, 60 contre, 14 abstentions) à un marathon parlementaire entamé mardi sur ce texte controversé, dénoncé jusqu'au bout par l'opposant Jean-Luc Mélenchon (LFI, extrême gauche), comme une "liberté conditionnelle".
Le Sénat, dominé par la droite, avait déjà approuvé le même texte qui prévoit un pass sanitaire étendu à un grand nombre de lieux dont les restaurants et les transports, et une obligation vaccinale pour les soignants. Il n'y aura toutefois pas de licenciement pour les personnes qui ne respecteraient pas l'obligation vaccinale du fait de leur profession mais une suspension du salaire. Ce point avait été âprement discuté.
"Le Covid est temporaire, les licenciements sont définitifs", a fait valoir un responsable du parti Les Républicains (droite) au Sénat, Philippe Bas. Le projet de loi doit encore passer le filtre du Conseil constitutionnel saisi par le Premier ministre Jean Castex et la gauche. Le pass étendu doit être appliqué début août. Le temps presse face à une flambée des contaminations liée à la propagation du variant Delta, très contagieux.
Parallèlement, l'exécutif français continue à pousser la vaccination dans l'espoir de passer le cap des 40 millions de primo-vaccinés lundi, avec un mois d'avance sur l'objectif initial. Près de 60% de la population française a reçu au moins une dose de vaccin contre le Covid-19, selon les données sanitaires publiées dimanche soir. Les chiffres clés de la situation sanitaire (hospitalisations et nombre de patients en réanimation) restent stables, malgré la montée en flèche des cas de contamination depuis environ quinze jours (16.167 nouveaux cas dimanche).
Lundi 26 Juillet 2021 - Emmanuel Macron annonce que le cap des 40 millions de primo-vaccinés est franchi :
La France vient de passer le cap des 40 millions de primo-vaccinés, avec un mois d'avance sur le tableau de marche initial. Et c’est le chef de l’Etat, actuellement en visite en Polynésie française, qui a fait l’annonce lundi matin. «C’est tous ensemble que nous vaincrons le virus. On continue!» a-t-il tweeté . «40 millions de Français ont reçu au moins une dose de vaccin, soit près de 60% de la population (+ 4 millions en quinze jours)», est-il indiqué sur le post accompagnant son message.
Ils sont près de 50% (33,2 millions) à avoir un schéma vaccinal complet, a ajouté le ministère de la Santé.
Ce cap des 40 millions est atteint quelques heures après l'adoption par le parlement du projet de loi prévoyant l'extension controversée du pass sanitaire et l'obligation vaccinale pour les soignants, qu'Emmanuel Macron avait annoncé le 12 juillet pour faire face à la "quatrième vague" de l'épidémie liée à la progression du variant Delta. Depuis cette prise de parole du chef de l’Etat, le nombre d'injections par jour s'est intensifié. Le 16 juillet, 879 597 injections avaient été réalisées en 24 heures, un record.
La semaine dernière, le Premier ministre indiquait déjà devant l'Assemblée national que l'objectif de 40 millions de premières doses de vaccins contre le Covid-19 injectées «devrait être atteint à la fin du mois de juillet» et fixait d'ores et déjà le prochain cap à 50 millions de primo-vaccinés fin août.
Selon les chiffres clés communiqués dimanche par Santé publique France, la situation sanitaire reste globalement stable malgré la montée en flèche des cas de contamination depuis environ quinze jours (16.167 nouveaux cas dimanche). Les hôpitaux comptaient 6.843 malades du Covid-19 avec 92 nouvelles admissions sur 24 heures, dont 886 sont dans les services de soins critiques. 111.644 décès ont été répertoriés en France depuis le début de la pandémie.
Lundi 26 Juillet 2021 - Vaccination des soignants, pass sanitaire, isolement : les mesures du projet de loi adopté dimanche
Le pass sanitaire - test Covid négatif, attestation de vaccination ou certificat de rétablissement - est entré en vigueur dès cette semaine dans les "lieux de loisirs et de culture" rassemblant plus de 50 personnes. Sauf pour les 12-17 ans, exemptés de pass sanitaire jusqu'au 30 septembre selon l'accord trouvé entre députés et sénateurs. En août, avec le projet de loi, ce pass doit être étendu aux cafés, restaurants, foires et salons professionnels, ainsi qu'aux avions, trains, cars longs trajets et aux établissements médicaux sauf urgence. Et aux centres commerciaux sur décision des préfets.
L'absence de contrôle dans un transport sera passible pour son gestionnaire d'une amende de 1.500 euros - un an d'emprisonnement et 9.000 euros d'amende en cas de verbalisation à plus de trois reprises en 30 jours. Pour les autres lieux concernés par le pass, leurs gestionnaires qui ne feraient pas de contrôle seront mis en demeure par l'autorité administrative, puis le lieu pourra être fermé pour sept jours maximum. En cas de manquement à plus de trois reprises sur 45 jours, le gestionnaire encourra un an d’emprisonnement et 9.000 euros d'amende.
Les salariés des secteurs concernés auront l'obligation de disposer d'un pass sanitaire à compter du 30 août. Un salarié sans justificatif sera suspendu, sans salaire. Si la situation perdure plus de trois jours, la personne sera convoquée pour un entretien afin d’examiner "les moyens de régulariser sa situation, notamment les possibilités d’affectation" sur un poste non soumis à l'obligation du pass. L'utilisation d'un pass frauduleux sera sanctionné par une amende de 135 euros -six mois d'emprisonnement et 3.750 euros d'amende si cela se produit plus de trois fois en 30 jours. Les peines en cas de dégradation d'un centre de vaccination seront alourdies.
Les salariés et agents publics bénéficient d'une autorisation d'absence pour se rendre aux rendez-vous médicaux liés aux vaccinations contre le Covid-19. L'autorisation d'un seul parent est nécessaire pour la vaccination de son enfant. Les plus de 16 ans n'ont pas besoin de cette autorisation et peuvent en décider seuls.
Le projet de loi rend obligatoire la vaccination des personnels des hôpitaux, cliniques, Ehpad et maisons de retraite, sapeurs pompiers, de certains militaires, ainsi que pour les professionnels et bénévoles auprès des personnes âgées, y compris à domicile. Cette obligation de vaccination (ou de présentation d'une attestation de rétablissement après le Covid-19) prend son plein effet le 15 septembre. D'ici là, les professionnels concernés pourront encore présenter des tests négatifs - et au-delà de cette date s'ils ont fait une première injection.
Des exemptions sont possibles pour les personnes qui justifient d'une contre-indication médicale à la vaccination. Les professionnels qui refusent la vaccination seront interdits d'exercer, avec suspension du salaire.
Les personnes dépistées positives au Covid-19 devront se placer à l'isolement pour une durée non renouvelable de dix jours dans le lieu d'hébergement qu'elles déterminent. L'isolement pourra s'achever plus tôt en cas de test négatif.
Lundi 26 Juillet 2021 - Pour les centres commerciaux, pas de pass sanitaire sauf décision préfectorale :
Pas de pass sanitaire pour entrer dans un centre commercial quelle que soit sa taille, sauf si "la gravité des risques de contamination" à l'échelle d'un département le justifie: après le vote dimanche soir du projet de loi sanitaire, les professionnels vont scruter son décret d'application. "Les sénateurs avaient voté en faveur d'un retrait du pass sanitaire dans les centres commerciaux, cela avait été confirmé en commission mixte paritaire, et puis le gouvernement a sorti du chapeau cet amendement", a observé lundi le délégué général du Conseil national des centres commerciaux (CNCC), Gontran Thüring. Un amendement gouvernemental de dernière minute, rare à ce stade de la procédure législative, a en effet laissé la possibilité au représentant de l'Etat dans le département, c'est-à-dire l'autorité préfectorale, de mettre en place un pass sanitaire dans les grands magasins et centres commerciaux "lorsque leurs caractéristiques et la gravité des risques de contamination le justifient".
"On peut penser qu'on gardera un seuil de 20.000 m2" pour déterminer les centres commerciaux concernés, analyse Gontran Thüring, qui espère aussi que le décret d'application de la loi votée dans la soirée de dimanche "va préciser les critères sanitaires qui devront être retenus pour qu'un préfet prenne une telle décision". L'amendement précise que la décision du préfet doit être "motivée".
Sur Twitter, la Fédération du commerce coopératif et associé (FCA) a estimé lundi qu'il s'agissait d'une mesure "dans l'ensemble satisfaisante pour les commerces". La menace, qui pèse sur environ 350 centres commerciaux de cette dimension en France, "reste pour nous une mesure inéquitable et difficilement applicable", nuance de son côté Gontran Thüring. "Inéquitable parce que seuls les centres commerciaux seraient ciblés et pas les autres commerces", et difficilement applicable parce que "cela nécessiterait de trouver du jour au lendemain le personnel de sécurité nécessaire".
Se pose en outre la difficulté de trier les consommateurs accédant aux pharmacies ou aux magasins alimentaires, non soumis à un pass sanitaire, et ceux qui se rendent dans les autres magasins du centre commercial. "Sans parler de ceux qui accéderaient aux plateformes de vaccination qui s'installent dans ces centres commerciaux", et qui n'ont forcément pas de pass sanitaire. Alors que l'approche de la rentrée scolaire fin août et début septembre est un temps fort de l'activité commerciale, il avertit que les professionnels se réserveront le droit de former des recours administratifs "en cas d'excès de zèle des préfets" dans la mise en place de ce pass sanitaire, déclare encore Gontran Thüring à l'AFP.
Lundi 26 Juillet 2021 - Commémoration de l'assassinat du père Hamel en présence de Darmanin :
Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a assisté lundi matin à Saint-Etienne-du-Rouvray, près de Rouen, à l'hommage rendu au père Jacques Hamel, dans l'église même où ce dernier avait été assassiné il y a cinq ans. "Quelle est la grande attente de l’humanité, sinon la paix?", s'est interrogé l'archevêque de Rouen, Mgr Dominique Lebrun, dans son homélie. "Le mal étouffe le bien de la paix, de la justice. Nous ne le savons que trop bien, ici, dans cette église. Le mal a créé des souffrances qui durent", a poursuivi le prélat devant notamment la soeur du prêtre, assassiné dans un attentat jihadiste.
La cérémonie s'est déroulée en présence de plusieurs élus, dont le maire communiste de Saint-Etienne-du-Rouvray, Joachim Moyse, les députés LREM Damien Adam et Sira Sylla, ainsi que le maire de la commune au moment de l'attentat, Hubert Wulfranc (PCF), devenu député en 2017, et la sénatrice centriste Catherine Morin-Desailly. A l'issue de la cérémonie, le ministre de l'Intérieur s'est incliné devant la stèle dressée en hommage au père Hamel à l'extérieur de l'église.
M. Darmanin devait prendre ensuite la parole lors d'un hommage républicain. Agé de 85 ans, le prêtre venait d'achever sa messe matinale quand il a été tué de deux coups de couteaux à la gorge le 26 juillet 2016. Les assassins, qui se réclamaient de l'organisation État islamique, Adel Kermiche et Abdel Malik Petitjean, 19 ans, tous deux fichés S, ont été abattus par les forces de l'ordre à leur sortie de l'église. Le procès de quatre personnes soupçonnées de responsabilités dans l'assassinat du père Hamel est prévu devant la cour d'assises spéciale de Paris du 14 février au 11 mars 2022.
Lundi 26 Juillet 2021 - Crise au Liban : Najib Mikati chargé de former un nouveau gouvernement :
L'ex-Premier ministre Najib Mikati a été chargé lundi de former un nouveau gouvernement après l'échec de ses deux prédécesseurs à mettre en place un cabinet censé mener des réformes pour sortir le Liban de la pire crise socio-économique de son histoire.
Lors de consultations parlementaires contraignantes menées par le président Michel Aoun, M. Mikati, 65 ans, a reçu l'appui de 72 parlementaires, tandis que 42 députés se sont abstenus de le nommer.
Sa désignation intervient après la récusation le 15 juillet de Saad Hariri, après neuf mois d'un bras de fer avec M. Aoun sur la formation d'un gouvernement. Avant lui, Moustapha Adib, nommé après l'explosion au port de Beyrouth en août 2020, avait également échoué à former un gouvernement en raison des marchandages.
M. Hariri et son groupe parlementaire ont approuvé la désignation de M. Mikati, qui a également reçu l'aval du mouvement chiite armé Hezbollah, un allié de M. Aoun et une force politique incontournable dans le pays.
C'est le gouvernement de Hassan Diab qui gère les affaires courantes depuis sa démission en août 2020 après la gigantesque explosion au port qui a fait plus de 200 morts et dévasté des quartiers de la capitale.
Najib Mikati a déjà présidé deux cabinets en 2005 et 2011. Il devrait proposer une liste de ministres qui soit acceptée par les grands ténors d'une classe dirigeante, inchangée depuis des décennies et accusée de corruption d'incompétence par une grande partie de la population.
Lundi 26 Juillet 2021 - Crise politique en Tunisie : le président limoge le ministre de la Défense :
Le président tunisien Kais Saied a limogé lundi le ministre de la Défense après avoir suspendu les activités du Parlement et démis le Premier ministre, projetant dans l'inconnu la jeune démocratie en crise depuis des mois.
Les développements en Tunisie, seul pays rescapé du Printemps arabe, ont suscité l'inquiétude à l'étranger. La France a dit souhaiter un "retour, dans les meilleurs délais, à un fonctionnement normal des institutions" et appelé à éviter toute violence tandis que les Etats-Unis, "préoccupés", ont appelé au "respect des principes démocratiques".
Dimanche soir, après une journée de manifestations dans de nombreuses villes de Tunisie, notamment contre la gestion de l'épidémie de coronavirus par le gouvernement de Hichem Mechichi, M. Saied a limogé ce dernier et annoncé "le gel" des activités du Parlement pour 30 jours.
Le président, également chef de l'armée, s'est en outre octroyé le pouvoir exécutif, en annonçant son intention de désigner un nouveau Premier ministre. Lundi, le ministre de la Défense Ibrahim Bartagi et la porte-parole du gouvernement Hasna Ben Slimane, également ministre de la Fonction publique et ministre de la Justice par intérim, ont été limogés. Ennahdha, principal parti au Parlement, a fustigé ces mesures, dénonçant "un coup d'Etat contre la révolution et la Constitution".
Le président du Parlement Rached Ghannouchi, également chef d'Ennahdha, a appelé à la mobilisation et est resté près de 12 heures devant l'Assemblée bouclée par des militaires pour réclamer le droit d'y accéder. Selon Ennahdha, le bureau de l'Assemblée, réuni en dehors du Parlement, a appelé l'armée et les forces de sécurité à "se placer du côté du peuple et à remplir leur rôle de protection de la Constitution".
En fin de journée, la présidence a annoncé que le couvre-feu nocturne officiellement instauré pour lutter contre le Covid avait été étendu d'une heure, désormais de 19H00 à 06H00. Elle a aussi annoncé l'interdiction des rassemblements de plus de trois personnes, et deux jours de congés pour les fonctionnaires.
Lundi 26 Juillet 2021 - Un avion évacué à cause de la mauvaise blague d'un adolescent :
Un avion United Airlines a été évacué jeudi, aux Etats-Unis, à cause de la mauvaise blague d’un adolescent.
La blague n'aura fait rire personne. Un avion United Airlines a été évacué jeudi aux Etats-Unis après qu’un adolescent s'est amusé à envoyer des photos d’un pistolet à d’autres passagers. L'appareil, à destination d’Orlando, devait décoller de San Francisco le 22 juillet dernier, d'après la presse locale. Mais le jeune homme, dont l’anonymat a été conservé, a envoyé un cliché d'arme à feu à plusieurs iPhones via Airdrop, un service qui permet le partage de fichiers entre les appareils Apple.
Tous les passagers ont donc été évacués de l'avion par «prudence», selon un porte-parole de la compagnie. Ils ont été soumis à un contrôle de sécurité supplémentaire avant que tout le monde, à l'exception du jeune homme, ne soit autorisé à remonter à bord de l'avion.
Il s'est avéré plus tard que l'adolescent n'avait pas la réplique de l'arme à feu sur lui et que la photo avait été prise un autre jour.
Ce n'est pas la première fois qu'une photo envoyée via Airdrop perturbe un vol. En 2019, un avion, à destination de la Floride, avait dû être évacué de ses passagers alors qu'il était sur le point de décoller de l'aéroport Newark Liberty dans le New Jersey. Une personne avait envoyé une image de ceinture explosive aux passagers et aux membres d'équipage.
Lundi 26 Juillet 2021 - JO 2020 : le bronze pour Manon Brunet en sabre :
La sabreuse Manon Brunet a décroché la médaille de bronze olympique, lundi à Chiba, pour porter le total de la France à cinq podiums depuis de le début des JO-2020 de Tokyo. Grâce à une victoire éclatante face à la Hongroise Anna Marton 15 touches à 6, Brunet, 25 ans, donne à l'escrime française sa deuxième récompense après l'or de Romain Cannone à l'épée dimanche.
Après sa victoire, la jeune femme, au regard clair et déterminé, très concentrée pendant tout le match, s'est effondrée en larmes dans les bras de ses coéquipières, Charlotte Lembach, Cécilia Berder et Sara Balzer, ainsi que des fleurettistes français restés l'encourager. Malheureuse il y a cinq ans lorsqu'elle avait terminé quatrième des JO-2016 de Rio, la sabreuse, vice-championne d'Europe en 2019, confiait à l'AFP mi-juin que depuis, elle avait "grandi: je suis devenue plus mâture mais aussi plus exigeante avec moi-même, je veux toujours plus".
"J'ai 'foiré' la demie, j'étais tellement déçue (après sa défaite en demi-finale), j'ai dit à toute le monde que je ne pouvais pas aller chercher la médaille de bronze et tout le monde m'a remotivée", a-t-elle confié. Elle aura l'occasion de mettre une autre médaille à son cou lors de la compétition par équipes programmée samedi.
Lundi 26 Juillet 2021 - JO 2020: la Française Sarah-Léonie Cysique médaillée d'argent en judo :
Une finale au goût amer. La Française Sarah-Léonie Cysique, battue en finale par la Kosovare Nora Gjakova, a décroché lundi la médaille d'argent du tournoi de judo des Jeux olympiques de Tokyo dans la catégorie des -57 kg, la 4e médaille de la délégation française aux JO. La médaille de Cysique est déjà la troisième pour le judo français après le bronze décroché samedi par Luka Mkheidze chez les -60 kg et l'argent gagné dimanche par Amandine Buchard en -52 kg, auxquelles il faut ajouter l'or en épée avec Romain Cannone.
La Française a été disqualifiée pour action dangereuse, pour elle-même, en retombant sur la tête lors d'un mouvement initié par son adversaire, la Kosovare Nora Gjakova. La Française aurait dû se tourner dans sa chute, au risque de concéder un ippon ou un waza-ari. En finale, Cysique a donc subi la loi de la Kosovare Nora Gjakova, troisième des derniers Championnats du monde et N.3 au classement mondial.
Gjakova apporte de son côté à son pays son deuxième titre olympique en judo à Tokyo, après celui de Distria Krasniqi samedi en -48 kg. Avant sa défaite en finale, la jeune Cysique (23 ans) avait réussi au tour précédent un exploit en battant dans le Golden Score la favorite du tournoi, la Canadienne Jessica Klimkait, championne du monde et N.1 mondiale. La Canadienne a été sanctionnée d'une troisième pénalité pour fausse attaque et éliminée. La Française, et les membres de l'équipe de France présents au Nippon Budokan, ont eu deux secondes de frayeur quand l'arbitre du combat a par erreur désigné Klimkait du bras comme étant victorieuse du combat. Mais c'est bien la Française qui l'a emporté, sous les yeux du président du CIO Thomas Bach, en visite.
Lundi 26 Juillet 2021 - L'ONU redoute un nombre de victimes civiles sans précédent en 2021 en Afghanistan :
L'ONU craint qu'un nombre "sans précédent" de civils soient tués ou blessés en 2021 en Afghanistan en cas de poursuite des combats, lesquels se sont intensifiés depuis le déclenchement en mai d'une offensive généralisée des talibans.
Dans son rapport sur les victimes civiles au premier semestre 2021, la mission de l'ONU en Afghanistan (Unama) dit s'attendre à ce que l'année en cours soit la plus meurtrière pour les civils afghans depuis 2009, date à laquelle a commencé ce comptage. "Les pertes civiles en Afghanistan au premier semestre 2021 ont atteint des niveaux records, avec une hausse particulièrement brutale (du nombre) des morts et des blessés depuis mai, quand les forces internationales ont entamé leur retrait et que les combats se sont intensifiés après l'offensive des talibans", note l'Unama.
La représentante spéciale de l'ONU à Kaboul, Deborah Lyons, a prévenu dans un communiqué qu'un "nombre sans précédent de civils afghans vont périr et être gravement blessés cette année si l'intensification de la violence n'est pas jugulée".
Mme Lyons "implore les talibans et les dirigeants afghans de tenir compte de la trajectoire sinistre et effrayante que prend le conflit et de son effet dévastateur sur les civils" et les appelle à "intensifier (leurs) efforts" de négociations. "La poursuite d'une solution militaire ne fera qu'accroître les souffrances du peuple afghan", souligne-t-elle, alors que les pourparlers entre gouvernement afghan et talibans, ouverts en septembre 2020 au Qatar, n'ont pour l'heure connu aucune avancée.
Selon l'Unama, 1659 civils ont été tués et 3254 blessés au cours des six premiers mois de l'année, 47% de plus qu'au premier semestre 2020. Près de la moitié de ces victimes sont des femmes et des enfants.