Samedi 22 mai 2021 - Le point du coronavirus le 21 mai au soir :
Le nombre de malades du Covid-19 à l'hôpital, services de réanimation inclus, a continué à baisser vendredi, deux jours après la levée de certaines restrictions et l'ouverture des terrasses, cinémas et musées. Repassé mercredi sous la barre des 4.000, le nombre de personnes en soins critiques s'établit à 3.631 vendredi, contre 3.769 jeudi, 4.352 il y a une semaine et près de 6.000 il y a un mois, selon les chiffres quotidiens de l'agence sanitaire Santé publique France.
Le nombre de nouveaux décès à l'hôpital s'élève à 111, portant le total de morts à 108.466 depuis mars 2020, au début de l'épidémie.
Quelque 22,5 millions de personnes (soit plus du tiers de la population totale et 43% de la population majeure) ont eu au moins une injection, et 9,6 millions ont eu les deux (14% de la population totale et 18% de la population majeure), selon le ministère de la Santé.
Découverte d'un variant "préoccupant" à Bordeaux : Tous les habitants majeurs d'un quartier de la ville de Bordeaux, dans le sud-ouest de la France, vont pouvoir être rapidement vaccinés, sans conditions, après la découverte d'un «cluster» de quelques dizaines de personnes testées positives à un variant «préoccupant».
«C'est un "Variant of concern" (VoC), soit préoccupant, comme l'étaient par exemple les variants anglais et indien. Sa souche est anglaise mais avec une mutation. Il est connu, il a aussi été vu en Ile-de-France», la région de Paris, a expliqué Patrick Dehail, conseiller médical et scientifique de l'autorité sanitaire locale.
Samedi 22 mai 2021 - Discothèques : le Conseil d'Etat rejette une réouverture le 30 juin :
Le Conseil d'Etat a rejeté vendredi les demandes d'exploitants de discothèques qui réclamaient leur réouverture d'ici au 30 juin, jugeant que le maintien de leur fermeture n'était «pas disproportionné». L'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih) et le Syndicat national des discothèques et lieux de loisirs (SNDLL) demandaient notamment que les discothèques, privées de date de réouverture, soient intégrées «en urgence» au plan de déconfinement du gouvernement.
Leurs requêtes «sont rejetées», a tranché vendredi la plus haute juridiction administrative, estimant que «le maintien de la fermeture (...) et l'existence d'une interdiction de circuler entre 21h00 et 6h00 à compter du 19 mai 2021 n'apparaissent pas disproportionnés» au regard de la situation sanitaire du pays. «La fermeture prolongée, depuis le 14 mars 2020, des discothèques et des établissements de nuit porte une atteinte grave à certaines libertés fondamentales (...) et présente pour le secteur et à titre individuel pour chacun des intéressés des conséquences majeures, financières autant qu'humaines», ont reconnu les juges.
Mais «la situation épidémiologique sur le territoire métropolitain demeure préoccupante», ont-ils ajouté, relevant un «risque inhérent à l'activité qui est pratiquée dans les établissements de nuit, qui sont des espaces clos, incluant des contacts physiques rapprochés».
Et alors que des concerts-tests vont avoir lieu fin mai et que les mariages reprendront avec des jauges et un couvre-feu à 21h00 le 9 juin, puis librement à compter du 30 juin, les exploitants d'établissements de nuit s'estiment victimes de «discrimination», pointant aussi que des clubs d'échangisme, enregistrés comme des restaurants, pourraient bientôt rouvrir avec une jauge.
Samedi 22 mai 2021 - Bordeaux : un quartier bientôt vacciné après la découverte d'un variant "très rare" du Covid-19 :
Au moins 46 personnes ont été contaminées par un variant du Covid-19 dans un quartier bordelais.
Tous les habitants majeurs d'un quartier de la ville de Bordeaux, dans le sud-ouest de la France, vont pouvoir être rapidement vaccinés, sans conditions, après la découverte d'un cluster de quelques dizaines de personnes testées positives à un variant «très rare».
Alors que le dépistage massif de la population a débuté vendredi dans le quartier de Bacalan, dans le nord de la ville, les autorités sanitaires ont demandé «d'anticiper la vaccination des plus de 18 ans sans conditions» dans ce quartier et les limitrophes, «si possible dans le week-end ou au pire en début de semaine prochaine», a expliqué Patrick Dehail, conseiller médical et scientifique de l'autorité sanitaire locale. «On travaille avec le ministère (de la Santé, ndr) pour obtenir des doses supplémentaires afin de lancer cette vaccination anticipée sans conditions» dès que possible, a-t-il dit, l'idée étant ensuite de l'élargir «à la ville et à la métropole».
«Il s'agit d'un variant déjà identifié au niveau national mais très rare jusqu'à présent, a-t-il précisé. C'est un "Variant of concern" (VoC), soit préoccupant, comme l'était par exemple les variants anglais et indien. Sa souche est anglaise mais avec une mutation. Il est connu, il a aussi été vu en Ile-de-France.» «Mais il s'était très peu exprimé jusqu'à présent tant au niveau national qu'au niveau international. A priori, il n'y avait encore jamais eu de cluster comme ça dans la population générale», a ajouté le professeur Dehail.
Samedi 22 mai 2021 - L'empreinte de Merkel :
La chancelière allemande, qui quittera la politique dans six mois, aura marqué l’Histoire.
Angela est aussi royale qu’Elizabeth II, ose Marion Van Renterghem. La journaliste assume sa fascination pour Angela Merkel depuis qu’elle lui a consacré une série dans «Le Monde» et une biographie creusée pour ce nouvel ouvrage. Elle dévoile la «souveraine» qui a régné seize ans durant sur l’Allemagne, sans apparat, avec sa frange d’écolière et sa morale héritée d’un père pasteur engagé derrière le rideau de fer.
Sous une plume savoureuse, nourrie de dizaines d’entretiens, Angela apparaît touchante, petite polarde rêvant de Californie –son premier voyage après la chute du Mur–, insoupçonnable killeuse «entre Machiavel et Calamity Jane», physicienne de choc contre les ondes populistes, un roc pour l’Europe. «J’aimerais trouver le bon moment pour quitter la politique, disait-elle en 1998. Je ne veux pas être une épave à moitié morte.» Vœu exaucé. Selon sa biographe, «Merkel marquera l’Histoire. Et elle est devenue une icône pop».
Samedi 22 mai 2021 - Bill et Melinda Gates, big bug conjugal :
Melinda réclame le divorce et c’est un monde qui s’écroule. Le couple a beau tenter une communication apaisée, leur fondation, qui joue un rôle majeur dans la philanthropie, pourrait être menacée. Pire qu’une crise financière... une crise sentimentale dont l’explication tient peut-être en un nom sulfureux : Jeffrey Epstein.
Que s’est-il passé entre Bill et Melinda Gates ? Le lundi 3 mai, à 13 h 30, l’annonce sur leurs comptes Twitter fait l’effet d’une bombe : « Après une longue réflexion et beaucoup de travail sur notre couple, nous avons décidé de mettre fin à notre mariage. » Vingt-quatre minutes plus tard, le tribunal du comté de King, où le couple habite, dans l’État de Washington, enregistre la demande de divorce. Elle est déposée par Melinda : c’est donc elle l’initiatrice, même si le choix des mots et la contre-signature de Bill laissent penser qu’il s’agit d’une séparation à l’amiable. Dans le procès-verbal, on découvre que l’union est « brisée de manière irrémédiable » et que le couple vit déjà séparé, ce que tout le monde ignorait. Aucun motif précis n’est donné. On apprendra au bout de six jours, dans le « Wall Street Journal », que Melinda songeait en réalité au divorce depuis… 2019 ! Elle aurait consulté ses avocats après avoir découvert, dans une enquête du « New York Times » datée du 12 octobre 2019, que son mari entretenait des liens bien plus étroits qu’il ne l’avait admis avec Jeffrey Epstein, le financier pédocriminel retrouvé pendu dans sa cellule de Manhattan deux mois plus tôt. Inacceptable pour elle, qui fait de la cause des jeunes filles dans le monde l’une de ses priorités…
Comme il semble loin, le temps où Melinda encensait son mari ! C’était il y a deux ans, une éternité. « Je ne serais jamais tombée amoureuse de lui s’il n’avait pas eu un cœur énorme », nous jurait-elle. Elle nous révélait aussi le secret de la longévité de son couple : « Le respect et la parité entre époux. » Il y a des ruptures que l’on voit venir. Celle-là n’en fait pas partie. Qu’est-il arrivé ? Leur mariage semblait tenir du conte de fées. Amour, dollars et bons sentiments… Bill et Melinda se sont rencontrés en 1987. Elle a 23 ans, il en a 32. Elle vient tout juste d’être embauchée chez Microsoft. Née à Dallas (Texas), dans une famille de la classe moyenne, excellente élève, elle est fascinée par les ordinateurs et le business…
Bill, lui, est déjà une star. Un génie, même. Son ami Bernie Noe affirme qu’il est capable de « lire et mémoriser 150 pages par heure » ! Enfant, il explique à sa mère qu’il « réfléchit » alors qu’elle tente à l’heure du dîner de l’extraire de sa tanière, au sous-sol de la maison. Elle décide de l’envoyer chez un psy pour le faire rentrer dans le rang. En vain. « Inutile de vous battre contre lui, il gagnera », conclut le thérapeute. La mère laisse tomber et ne tente pas de le dissuader quand, à 19 ans, il décide de lâcher Harvard pour fonder Microsoft. Une légende naît, mais Bill Gates n’en reste pas moins un homme. À 29 ans, il tombe amoureux d’une « geek » dénommée Ann Winblad, son double au féminin. C’est à la fois une ingénieure de talent et une créatrice d’entreprise qui réussit. Seul problème : Ann, qui a cinq ans de plus que lui, veut se marier. Il n’est pas prêt. En 1987, le voilà seul. Un cœur à prendre.
Aujourd’hui, nul n’a envie de détruire le mythe : Bill Gates demeure un milliardaire « humaniste » qui veut sauver le monde, autant dire une rareté. Les rumeurs les plus folles circulent sur son compte. Certains évoquent, sans preuve, des accusations de harcèlement sexuel qui auraient fait l’objet d’un arrangement à l’amiable, avec un gros chèque à la clé, ce qu’il a formellement contesté. Les tabloïds s’en donnent à cœur joie. Seule certitude : vu le nombre d’avocats et la cohorte de conseillers en relations publiques qu’ils ont embauchés pour traverser l’épreuve, Bill et Melinda, qui, paraît-il, visent le prix Nobel, n’ont aucune envie de laver leur linge sale en public. Pas sûr qu’ils y parviennent.
Samedi 22 mai 2021 - Barbara Pravi l’espoir de l’Eurovision :
«Je veux qu’on gagne cette année», clame Delphine Ernotte Cunci, la présidente de France Télévisions, en guise de salutations à Barbara Pravi. C’est elle la candidate de l’Hexagone, et à quelques jours du départ pour Rotterdam, la pétillante jeune femme de 28 ans garde la tête froide. «Evidemment que c’est une grosse pression, mais je ne me laisse pas envahir par le stress», souritelle.
Barbara n’a jamais regardé l’Eurovision. Chez elle, ni télé ni radio, «que des livres!». Mais après six ans à «ramer» pour vivre de sa passion, le casting de l’émission internationale suivie par 180 millions de personnes était une carte chance. Et c’est «Voilà», son titre écrit dans une cave, qui a été choisi comme hymne bleu, blanc, rouge.
«C’est une ballade, l’émotion doit primer, je serai donc seule sur scène. Je prends le risque. Et, au pire, comme me disait Amir [candidat en 2016, NDLR], on ne gagne jamais, alors ce ne sera pas grave si je me rate!» rit-elle en remettant ses boucles brunes en place. Pas question en revanche d’évoquer l’aspect politique du concert. La jeune femme à la voix douce et abîmée qui s’est lancée dans la musique parce qu’elle «ne sait rien faire d’autre» vient pour chanter, «et rien de plus».
Samedi 22 mai 2021 - Le drame des "enfants perdus" de Ceuta :
Quelques jours après l'arrivée massive d'au moins 8.000 migrants en provenance du Maroc voisin, la petite enclave espagnole de Ceuta se dit incapable d'apporter seule l'aide dont ont besoin des centaines d'enfants et d'adolescents encore présents, dont beaucoup errent dans les rues. L'une des membres du gouvernement de cette ville autonome, María Isabel Deu, a déclaré vendredi à la presse que le nombre de migrants arrivés depuis lundi matin était compris "entre 8.000 et 10.000". "Il semble que 6.600 sont repartis pour le Maroc", ajoutait-elle.
Des responsables gouvernementaux avaient estimé que parmi les migrants arrivés, environ 1.500 avaient moins de 18 ans, mais Mme Deu a assuré que la municipalité ne pouvait confirmer ce chiffre. A cela s'ajoute la difficulté, dans ce genre de situation, de déterminer l'âge exact des jeunes migrants.
Vendredi, 438 enfants et adolescents étaient enregistrés dans deux centres municipaux, où ils étaient hébergés et nourris après avoir été testés pour le Covid-19, et un troisième centre était en voie d'aménagement, a indiqué Mme Deu. Mais beaucoup d'autres, sans doute des centaines, déambulaient dans les rues, dormant à la belle étoile dans des parcs ou sur des bancs. La quasi-totalité n'ont pas d'argent et ne parlent pas un mot d'espagnol.
Certains sont venus seuls, alors que d'autres ont franchi la frontière avec des amis ou des frères plus âgés. La quasi-totalité sont des garçons, des adolescents ou des jeunes gens ayant une vingtaine d'années.
Samedi 22 mai 2021 - Bolsonaro s'offre un bain de foule sans masque et prend une amende :
Le président brésilien Jair Bolsonaro va devoir payer une amende à cause d'un bain de foule sans masque en pleine pandémie de Covid-19 au Maranhao, a annoncé le gouverneur de cet Etat du nord-est du pays. Les autorités sanitaires du Maranhao "ont infligé une contravention au président de la République, qui a provoqué des rassemblements sans la moindre précaution sanitaire", a expliqué le gouverneur de gauche Flavio Dino vendredi soir sur Twitter. "La loi est la même pour tous", a-t-il ajouté, précisant que des décrets en vigueur au Maranhao "interdisent les rassemblements de plus 100 personnes et imposent le port du masque".
Le montant de l'amende ne sera fixé qu'une fois que la présidence aura présenté sa défense, sous un délai de 15 jours. La loi en vigueur prévoit une amende pouvant aller de 2.000 à 1,5 million de réais (300 à 230.000 euros). La présidence, interrogée par l'AFP, n'a pas fait de commentaire sur ce sujet.
Vendredi, Jair Bolsonaro a pris part à une cérémonie officielle de remise de titres de propriétés rurales à Açailandia, à 500 km de Sao Luis, capitale du Maranhao. C'est dans cet Etat pauvre qu'ont été confirmés jeudi les premiers cas du variant indien au Brésil, sur six membres d'équipage arrivés à bord d'un cargo battant pavillon de Hong Kong. Des vidéos publiées sur le compte Twitter officiel du président Bolsonaro le montrent en plein bain de foule, sans masque, salué par plusieurs centaines de personnes.
Lors d'un discours pendant la cérémonie, le dirigeant d'extrême droite a traité Flavio Dino de "petit gros dictateur". Il l'a comparé au leader nord-coréen Kim Jong Un, mais s'est trompé de Corée, citant celle du Sud. "En Corée du Sud, le dictateur, c'est pas un petit gros? Et au Venezuela, c'est pas un petit gros, le dictateur? Et qui est le petit gros dictateur ici, au Maranhao?", a-t-il lancé.
Samedi 22 mai 2021 - Un mort dans une série d'attaques au couteau à Amsterdam :
La police néerlandaise enquêtait samedi sur une série d'attaques au couteau à Amsterdam qui ont fait un mort et quatre blessés, mais estimé que ces incidents n'étaient pas liés au terrorisme. Un homme de 29 ans a été arrêté après ces attaques qui se sont produites tard vendredi soir dans un secteur de bars et de restaurants près du quartier des musées de la capitale, selon la police.
Dans un communiqué, la police a indiqué mener «une enquête approfondie sur les différents incidents et leurs circonstances». «L'équipe de l'enquête dirigée par le ministère public garde toutes les options ouvertes, mais n'a pour le moment pas d'indications directes d'un motif terroriste», a-t-elle ajouté.
Le niveau de menace terroriste aux Pays-Bas est demeuré inchangé après ces attaques, selon la chaîne RTL Nieuws. La police a indiqué avoir été initialement alertée sur une attaque au couteau, mais «sur place, il s'est avéré que quatre autres attaques au couteau s'étaient produite dans le voisinage immédiat», faisant au total cinq victimes.
«L'une des victimes est morte sur le coup, les quatre autres ont été emmenées à l'hôpital», a ajouté la police. Les services d'urgence ont accouru sur les lieux et deux hélicoptères médicaux ont atterri dans un parc proche des célèbres musées Van Gogh et Rijksmuseum. Les restaurants du secteur étaient fermés au moment des attaques en raison des restrictions dues au coronavirus.
Les Pays-Bas ont connu plusieurs attaques terroristes ces dernières années, notamment une attaque au couteau contre deux touristes américains à la gare d'Amsterdam en 2018 par un Afghan qui a ensuite été emprisonné.
La capitale a également connu une récente vague de criminalité, dont l'attaque d'un fourgon de transport de fonds à Amsterdam cette semaine, au cours duquel un suspect a été tué après une course-poursuite spectaculaire avec la police.
Samedi 22 mai 2021 - Rugby: Toulouse champion d’Europe pour la cinquième fois :
Toulouse empereur de son continent! Le club français le plus titré a décroché un cinquième trophée inédit en Coupe d'Europe au terme d'un choc 100% français face à La Rochelle longtemps indécis, samedi à Twickenham, fief du rugby anglais.
En l'emportant 22-17 devant quelque 10.000 spectateurs, dans le temple du XV de la Rose, le Stade toulousain a écrit une nouvelle page de son histoire, onze ans après son précédent sacre dans la compétition. Le dernier sacre français dans l'épreuve datait lui de 2015 avec le triplé de Toulon.
Il a fallu attendre l'heure de jeu pour que la balance penche du côté toulousain grâce à un essai inscrit par le centre argentin Juan Cruz Mallia. L'ouvreur Romain Ntamack, devenu comme son père Emile, champion d'Europe, a aussi pesé dans la rencontre. Dans la construction de l'essai décisif, le N.10 du XV de France a été aussi impeccable devant les perches (17 points).
Déjà lauréats en 1996, 2003, 2005 et 2010, les Toulousains partageaient jusqu'ici le record avec la province irlandaise du Leinster. Les voici désormais au sommet de l'Europe au terme d'une partie longtemps fermée et pas sans casse sur le terrain.
Pour leur première finale à ce niveau, les Rochelais ont imposé un rude combat avec leur paquet d'avants XXL. Mais ils ont aussi offert, malgré eux, un avantage aux Toulousains à l'approche de la demi-heure de jeu avec le carton rouge infligé à Levani Botia. Le centre fidjien s'est rendu coupable d'un virulent plaquage avec l'épaule sur le menton de l'arrière Maxime Médard, seul rescapé de la finale de 2010.