Vendredi 23 avril 2021 - Le point du coronavirus le 22 au soir :
L'épidémie de coronavirus se trouve sur un "plateau" de nouveau, comme l'a indiqué Jean Castex en conférence de presse ce jeudi 22 avril, qui espère une décrue dans les prochains jours. A ce stade, les données épidémiques comme les données hospitalières restent à un haut niveau...
"Le pic de la troisième vague est derrière nous." C'est en ces termes que Jean Castex a annoncé, ce jeudi 22 avril, un déconfinement progressif du pays à partir de début mai. Si le Premier ministre a évoqué un "plateau" concernant le nombre de patients en réanimation, la pression hospitalière reste selon lui "très lourde et durable". Les chiffres dévoilés ce jeudi sont effectivement encore très élevés. L'épidémie de coronavirus progresse encore de 34 318 cas supplémentaires. C'est 315 cas de plus qu'hier et 3727 de moins que jeudi dernier. La moyenne 7 jours passe à 31 532 cas enregistrés quotidiennement contre 32 065 hier et le taux d'incidence à 329,50 cas pour 100 000 habitants en France actuellement (337,50 hier). Le nombre de décès enregistrés en 24 heures à l'hôpital est de 283 morts (hors Ehpad), soit 30 de moins qu'hier et 15 de moins que jeudi dernier.
Dans les hôpitaux, on dénombre actuellement 30 634 patients hospitalisés pour Covid-19 (en baisse de 320 par rapport à hier) tandis que 5981 personnes sont en réanimation, en hausse de 22 patients. Sur les dernières 24 heures, 1878 malades ont été admis à l'hôpital soit -=217 de moins que la veille et 184 de moins comparé à jeudi dernier. 478 admissions en réanimation ont été enregistrées, soit 2 de plus qu'hier et 23 de moins que jeudi dernier.
Vendredi 23 avril 2021 - Le Japon face à un nouvel état d’urgence :
Le gouvernement japonais s'apprête vendredi à déclarer l'état d'urgence une nouvelle fois à Tokyo et dans trois autres départements, à trois mois du début des Jeux olympiques prévus dans la capitale japonaise, face à une vive recrudescence locale du coronavirus. Les mesures seront plus strictes que le précédent état d'urgence imposé dans certaines parties du pays en janvier, tout en restant bien plus légères que les confinements décrétés dans d'autres parties du monde depuis plus d'un an.
"Nous avons un fort sentiment de crise", a déclaré vendredi le ministre japonais en charge de la lutte contre le virus, Yasutoshi Nishimura. "Nous ne serons pas en mesure de contenir les variants qui ont de puissantes capacités infectieuses, à moins de prendre des mesures plus fortes que celles prises jusqu'ici", a-t-il ajouté.
Une déclaration officielle d'état d'urgence était attendue plus tard dans la journée, la mesure concernant dans un premier temps Tokyo et trois départements de l'ouest du pays: Osaka, Kyoto et Hyogo. Les établissements servant de l'alcool (restaurants, bars, karaoké...) devront fermer leurs portes à partir de ce dimanche jusqu'au 11 mai inclus, ainsi que des centres commerciaux et les grands magasins.
Selon des médias locaux, ces mesures, qui coïncideront avec les congés de la "Golden Week", période de l'année où les Japonais voyagent beaucoup habituellement, pourraient impliquer la suspension de certaines lignes de train et d'autocar pour limiter la mobilité. Les autorités des départements concernés sont également susceptibles d'interdire l'accès des spectateurs à des manifestations sportives, mais des responsables ont insisté sur le fait que les mesures d'urgence n'auraient aucune incidence sur l'organisation des Jeux olympiques de Tokyo.
Vendredi 23 avril 2021 - Roselyne Bachelot espère une réouverture "progressive" des lieux de culture mi-mai :
La ministre de la Culture Roselyne Bachelot a indiqué vendredi qu'une réouverture des lieux de culture était envisageable "si la situation épidémique le permet à la mi-mai", sans donner plus de détails. "Si la situation épidémique le permet, à la mi-mai, nous sommes en position de rouvrir les lieux de culture", a-t-elle déclaré sur BFMTV.
A la question "les musées, théâtres, cinémas en même temps?", la ministre s'est contentée de répondre: "Nous évaluerons la situation de la façon la plus fine et la plus adaptée". "Ne m'enfermez pas dans une question à laquelle je ne peux pas répondre", a-t-elle ajouté. "Je souhaite que les lieux de culture rouvrent le plus vite possible" et "massivement", a poursuivi Mme Bachelot. "Mais je suis assez responsable" face à la situation sanitaire, a-t-elle souligné, rappelant qu'il n'y a "pas que la culture en jeu".
La réouverture des lieux de culture "se fera de manière progressive avec un respect strict des mesures de précaution" et suivant des "jauges progressives qui seront adaptées en fonction de la situation sanitaire", s'est-elle bornée à préciser.
Selon Mme Bachelot, "le ministre en charge du numérique est en train de préparer (une sorte de) pass sanitaire (mais) ce ne sera certainement pas dès le départ de la procédure de réouverture" des lieux de culture. "C'est un outil, il s'agit d'abord de le préparer techniquement, et de voir son acceptabilité par la population car ça pose des problèmes éthiques", a-t-elle exposé. Et de lancer: "conditionner l'entrée dans un lieu de culture à un passeport sanitaire, j'avoue que j'ai beaucoup de mal". Mais "si c'était la condition pour faire fonctionner les lieux de culture, je crois que je transigerais avec mes principes".
Vendredi 23 avril 2021 - Une école maternelle incendiée à Lille, Aubry dénonce un "acte envers un symbole de la République" :
Les enfants de la petite école maternelle Béranger-Hachette de Lille devaient, comme des millions d’autres, reprendre le chemin des classes lundi prochain. Mais l’établissement été visé jeudi soir par un incendie volontaire. Les secours ont expliqué à la chaîne LCI avoir été appelés aux alentours de 20 heures 15 après que des témoins ont vu plusieurs personnes entrer dans le bâtiment. De la fumée en est rapidement sortie et à l’arrivée des pompiers, ces derniers ont été accueillis par un «petit groupes de jeunes» lançant des mortiers d'artifice dans leur direction. La chaîne d’informations indique qu’environ «un tiers» de l’école a été ravagé. Les lieux seront fermés pour une durée indéterminée.
Jeudi soir, Martine Aubry, maire de Lille, a dénoncé cet «incendie volontaire ce soir dans une école à Lille». «Je condamne fermement cet acte qui s’en prend à un lieu si essentiel pour les enfants, lieu d’éducation et d’émancipation, symbole vivant de la République», a-t-elle écrit sur Twitter. Le compte officiel des Sapeurs-Pompiers du Nord a pour sa part publié une photo des dégâts sur Twitter. Ils ont également partagé une vidéo dans laquelle Jacques Houssin, conseiller départemental, les félicite pour leur «sang-froid» face aux violences dont ils ont été victimes au cours de cette «opération particulièrement difficile».
Par ailleurs, les pompiers ont fait savoir avoir été aidés par un automobiliste qui s’est présenté devant les agresseurs pour leur demander d’arrêter de les viser. Suite à cet échange, le groupe est parti et a laissé les pompiers travailler sans autre incident. «Monsieur, nous ne savons pas qui vous êtes mais nous vous félicitons d'avoir pris la défense des sapeurs-pompiers, qui interviennent pour sauver ou éteindre les incendies, pas pour être pris pour cibles», ont-ils écrit, toujours sur Twitter.
Vendredi 23 avril 2021 - Hong Kong : 12 ans de prison pour un militant indépendantiste en possession d'explosifs :
Un ex-membre d'un groupe indépendantiste hongkongais, désormais dissous, a été condamné vendredi à 12 ans de prison pour avoir été en possession d'explosifs lors des manifestations pro-démocratie qui ont secoué le centre financier en 2019.
Louis Lo, 29 ans, a plaidé coupable pour avoir détenu un explosif artisanal, du TATP (peroxyde d'acétone), découvert en juillet 2019 lors d'une descente de police dans un bâtiment.A ce moment-là, Hong Kong connaissait un vaste mouvement de contestation en faveur de la démocratie.
En réponse à ces manifestations, Pékin a imposé au territoire une loi draconienne sur la sécurité nationale et lancé une vaste campagne de répression de la dissidence.
Louis Lo était membre du Front National hongkongais, un groupe marginal depuis dissous, qui prônait l'indépendance.
La police avait indiqué avoir découvert un laboratoire où étaient fabriqués des explosifs lors d'une descente au cours de laquelle M. Lo avait été arrêté en possession d'environ un kilo de TATP.
Cet explosif, facile à fabriquer mais très instable, a été utilisé dans un grand nombre d'attaques terroristes, notamment lors des attentats-suicides de Londres en 2005 et des attentats de Pâques au Sri Lanka en 2019.
Vendredi 23 avril 2021 - Aux Jeux Olympiques, l'engagement politique interdit aux athlètes :
Le CIO a confirmé cette semaine que les athlètes ne pourront pas afficher de message politique lors des Jeux Olympiques qui doivent avoir lieu en juillet à Tokyo et en 2022 à Pékin.
Alors que de plus en plus de sportifs s’engagent sur les questions sociétales, le CIO a confirmé cette semaine que les athlètes olympiques n’auront pas le droit d’afficher de message politique lors des prochains JO de Tokyo, en juillet, et de Pékin, en 2022. Le Comité International Olympique, qui s’est toujours prononcé contre la tenue de propos ou de signes distinctifs politiques lors des compétitions, a prohibé toute «manifestation ou propagande politique, religieuse ou raciale». Cette décision a été annoncée jeudi, après une consultation auprès de la commission des athlètes. «Plus des deux tiers des 3 547 sportifs interrogés ont jugé qu'il n'était pas approprié de manifester ou d'exprimer son point de vue sur le podium, sur un terrain ou lors de cérémonies officielles», a déclaré le CIO dans un communiqué. «Les personnes interrogées tendent à penser qu'il est approprié que les athlètes manifestent ou expriment leurs opinions dans les médias, lors de conférences de presse et dans les zones mixtes» mais pas sur les podiums ou les terrains de sport.
L’histoire se souvient pourtant du geste des deux Américains John Carlos et Tommie Smith, qui avaient levé le poing aux JO de Mexico en 1968, en soutien au Black Power. Mais le CIO a indiqué jeudi que les slogans «Black Lives Matter» ou autres engagements politiques, seraient donc bannis des cérémonies de remises des médailles. En revanche, le port de vêtements montrant les mots «paix», «respect», «solidarité», «égalité» ou encore «inclusion» devraient eux, être autorisés. La sanction contre ceux qui ne respecteront pas ces règles n’a pas encore été annoncée.
Vendredi 23 avril 2021 - L'émouvant au revoir de la compagne de Thomas Pesquet :
Quelques heures avant son décollage, Thomas Pesquet a pu dire au revoir à ses proches dont sa compagne Anne Mottet, présente pour l'événement.
Thomas Pesquet a décollé vendredi en direction de la Station spatiale internationale (ISS). Durant six mois, il regardera les Terriens depuis le vaisseau spatial en orbite autour de notre planète, à 400 kilomètres d’altitude. Le vol de l’astronaute français est assuré par la société SpaceX, au centre spatial Kennedy, en Floride.
Avant de se rendre vers la capsule Dragon de la société d’Elon Musk, le Français de 43 ans a eu quelques instants pour saluer ses proches. Très investie dans son aventure, sa compagne Anne Mottet était présente pour l’accompagner jusqu’à son entrée dans la Tesla qui l'a conduit vers le lanceur Falcon 9. Alors, au moment de se quitter, l’émotion était palpable. «Je n’ai pas beaucoup pensé. J’avais les yeux pleins de larmes et j’ai essayé de ne rien louper. Il y avait la famille, les amis autour de moi, c’était un moment que je voulais partager. On se dit juste : "c’est magnifique, tout se passe bien"», a-t-elle déclaré à LCI peu de temps après le décollage.
Vendredi 23 avril 2021 - Le propriétaire des Girondins de Bordeaux annonce qu'il ne souhaite plus "financer" le club :
King Street, le fonds d'investissement américain propriétaire de Bordeaux, a déclaré ne plus vouloir "soutenir le club". Les Girondins ont été placés sous la protection du tribunal de commerce.
Le fonds d'investissement américain King Street, propriétaire de Bordeaux (1re div. française de football), a fait savoir jeudi qu'il ne "souhaite plus soutenir le club et financer les besoins actuels et futurs" des Girondins, placés sous la protection du tribunal de commerce de Bordeaux.
"Un mandataire ad hoc a été nommé (qui) sera chargé d’assister le FC Girondins de Bordeaux dans sa recherche d'une solution durable", a expliqué le club dans un communiqué, évoquant "le contexte économique lié à la pandémie de la Covid-19 et (le) retrait de Mediapro (ayant) provoqué une baisse sans précédent des recettes des clubs de football français".
Cette annonce intervient dans un contexte de crise sportive aiguë - Bordeaux est 16e de L1 et lutte pour son maintien - et de très fortes tensions entre le président Frédéric Longuépée et les Ultramarines, le principal groupe de supporters, exacerbées depuis fin 2019 et une affaire de billetterie
La crise s'est amplifiée au printemps 2020 avec la diffusion des "Girondins leaks", une série d'enregistrements audio, issus de réunions privées tenues entre décembre 2019 et mars 2020 entre les dirigeants bordelais et des abonnés du club, et diffusés par les Ultramarines sur les réseaux sociaux.
King Street était seul maître à bord à Bordeaux depuis qu'il avait racheté ses parts au fonds américain GACP (General American Capital Partners) de Joe DaGrosa, avec lequel il avait repris le club en 2018, jusque-là propriété de la chaîne M6.
Vendredi 23 avril 2021 - Michel Barnier plein d’illusions :
L’ancien négociateur du Brexit se voit en pacificateur de la droite. Il publie un livre début mai et prépare ses solutions pour 2022.
Leur premier duel n’a pas eu lieu. Michel Barnier et Xavier Bertrand se sont soigneusement évités vendredi 16 avril au Touquet, lors d’un colloque consacré aux conséquences du Brexit. L’ancien négociateur était bien présent dans la cité balnéaire de la Côte d’Opale pour sa première prise de parole depuis la fin de sa mission européenne, mais le président de la région Hauts-de-France a préféré intervenir par visio depuis Lille. Qu’importe ! Le Savoyard Michel Barnier, 70 ans, est tenace. Songez, il fut le plus jeune conseiller général de France lors de sa première élection en 1973, en Savoie, avant de présider son département durant dix-sept ans.
Son CV est l’un des plus riches parmi ceux des hommes politiques en activité: trois fois ministre, député, sénateur, eurodéputé, deux fois commissaire européen. Étonnante trajectoire de celui qui porta également avec succès la candidature olympique d’Albertville en 1992. Ses réussites ne lui ont pourtant pas permis de sortir d’une certaine indifférence médiatique. Gaulliste depuis l’âge de 14 ans, il a passé l’essentiel de sa carrière aux marges de sa famille politique. Ni chiraquien ni sarkozyste du premier cercle, Barnier a cultivé son originalité.
Le plus européen des gaullistes n’a pas digéré qu’Emmanuel Macron ne défende pas sa candidature à la présidence de la Commission. En privé, il se montre sévère avec l’action du président de la République. «Il a raté le coche», assène-t-il, lui reprochant un exercice du pouvoir trop solitaire et arrogant. Discret depuis la fin de sa mission sur le Brexit, Michel Barnier publie le 6 mai «La grande illusion» (éd. Gallimard). Dans son journal secret du Brexit, il dessine une «méthode» pour « écouter, comprendre et répondre ». « J’ai géré pendant quatre ans quelque chose d’improbable qui s’est produit. Oui, l’élection de Marine Le Pen est possible en France si on n’écoute pas la colère sociale», confie-t-il. Car son livre est aussi un avertissement. Il travaille au sein de LR à l’élaboration d’un «diagnostic commun» sur l’Europe avant la présidence française. L’homme, qui doute peu de lui, ira ensuite à la rencontre des Français, convaincu qu’il peut être le pacificateur d’une droite sans chef incontesté. Pour l’instant, aucun sondage n’a testé ses chances.
Vendredi 23 avril 2021 - Alexeï Navalny met un terme à sa grève de la faim :
L’opposant russe Alexeï Navalny a mis un terme à la grève de la faim entamée le 31 mars.
Un arrêt progressif après trois semaines. Vendredi, Alexeï Navalny a annoncé mettre un terme à la grève de la faim qu’il a entamée le 31 mars pour protester contre ses conditions de détention. «Les médecins en qui je crois pleinement ont annoncé hier que nous avions atteint suffisamment de choses pour que je mette fin à ma grève de la faim. Grâce au soutien énorme de bonnes personnes dans tout le pays et à l’étranger, nous avons fait de grands progrès. Il y a deux mois, on riait au nez de mes demandes d’assistance médicale, on ne me donnait aucun médicament», a écrit sur Instagram l’opposant de 44 ans, qui dit souffrir d’une double hernie discale lui provoquant de vives douleurs au dos et une perte de sensation dans les deux jambes. Ses médecins l’avaient appelé jeudi à mettre fin à sa grève de la faim, craignant des «dommages considérables» pour lui voire son décès en cas de poursuite. Au moment de son hospitalisation, il avait déjà perdu neuf kilos.
Dimanche, face à l’aggravation de son état de santé et la crainte de son entourage, Alexeï Navalny avait été transféré dans un hôpital pour prisonniers tuberculeux au sein du camp carcéral de Vladimir (à 160 kilomètres de Moscou) où il est emprisonné depuis février dernier et sa condamnation à deux ans et demi de prison pour une affaire de corruption. Mercredi soir, quelques heures après le discours de Vladimir Poutine à la nation, des milliers de partisans pro-Navalny ont manifesté dans plusieurs villes du pays. Des rassemblements qualifiés de «hors la loi» par le Kremlin, qui a ainsi justifié les plus de 1900 arrestations enregistrées. Des perquisitions ont eu lieu dans les bureaux de l'organisation d'Alexeï Nalvany dans plusieurs villes, en début de semaine.
L’état de santé de l’opposant russe, rentré en Russie en janvier dernier après avoir été soigné en Allemagne pour les conséquences de la tentative d’empoisonnement dont il a été victime en août dernier, a inquiété au-delà des frontières du pays. Jean-Yves Le Drian, le ministre français des Affaires étrangères, a de nouveau mis en garde : en cas de décès de l’opposant, «on prendra les sanctions nécessaires et on mettra (…) ce drame sous la responsabilité de M. Poutine et des autorités russes». La Maison-Blanche avait elle aussi assuré tenir pour «responsables» les autorités russes en cas de décès d’Alexeï Navalny.
Vendredi 23 avril 2021 - Yvelines : attaque au commissariat de Rambouillet, la fonctionnaire de police poignardée est décédée :
Peu avant 14h30, ce vendredi, un individu armé d’un couteau est entré dans le commissariat de Rambouillet (Yvelines) et a attaqué une fonctionnaire de police, a-t-on appris du parquet et de source policière. La victime, poignardée, a succombé à ses blessures. L’individu, qui a été neutralisé de deux tirs par les policiers, est lui aussi décédé.
La victime, agente administrative de l’hôtel de police, a été surprise dans le sas du commissariat alors qu’elle pénétrait dans l’enceinte, selon une source policière. Son agresseur lui aurait donné un coup de couteau à la gorge. Les policiers qui se trouvaient sur place ont alors ouvert le feu sur l’agresseur.
L’agresseur est de nationalité tunisienne. Il serait arrivé en France en 2009, selon nos informations. La police judiciaire (PJ) de Versailles a été saisie. Pour l’heure, l’hypothèse d’une attaque terroriste n’a pas été confirmée. Le parquet se rend sur les lieux pour évaluer la situation. Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, ainsi que le Premier ministre, Jean Castex, se rendent eux aussi sur place.
Rambouillet est une ville d’environ 26 000 habitants à la réputation de commune calme. « Les fonctionnaires de ce petit hôtel de police plutôt connu pour sa tranquillité sont effondrés », nous dit un policier.