Mardi 6 avril 2021 - Bilan du Covid-19 au 5 avril au soir :
L'épidémie de coronavirus progresse encore de 10 793 cas supplémentaires ce 5 avril 2021. C'est encore 1699 cas de plus que lundi dernier. La moyenne 7 jours passe à 39 797 cas enregistrés quotidiennement contre 39 554 hier et le taux d'incidence à 404,93 cas pour 100 000 habitants en France actuellement (408,73 hier). Le nombre de décès enregistrés en 24 heures à l'hôpital est de 197 morts (hors Ehpad), soit 12 de plus qu'hier et 165 de moins que lundi dernier.
Dans les hôpitaux, on dénombre actuellement 29 907 patients hospitalisés pour Covid-19 (en hausse de 551 par rapport à hier) tandis que 5433 personnes sont en réanimation (+92). Sur les dernières 24 heures, 1219 malades ont été admis à l'hôpital soit 5 de moins que la veille et 880 de moins comparé à lundi dernier. 284 admissions en réanimation ont été enregistrées, soit 14 de plus qu'hier et 200 de moins que lundi dernier. Des chiffres à prendre avec précaution du fait de ce lundi de Pâques férié.
Mardi 6 avril 2021 - Pour Guillaume Peltier, Edouard Philippe est le "fils caché de Hollande et Macron" :
Dans une interview au «Figaro», le numéro 2 des Républicains estime qu'Edouard Philippe est «tout sauf de droite» et voit en lui le «fils caché de François Hollande et d'Emmanuel Macron».
«Si j'ai du respect pour l'homme et la fonction qu'il a occupée, je n'ai aucune considération pour son bilan comme pour ses choix politiques. Edouard Philippe n’est que le vice-roi du macronisme bureaucratique». Le numéro 2 des Républicains ne mâche pas ses mots pour qualifier l’ex-Premier ministre, qui est depuis une semaine de retour sur le devant de la scène médiatique pour la promotion de son dernier livre, «Impressions et lignes claires», écrit avec son complice Gilles Boyer.
L’avenir de celui qui était membre des Républicains avant de rejoindre Emmanuel Macron en mai 2017, pour être trois ans durant son Premier ministre, fait l’objet de nombreuses spéculations. «Son arrivée à Matignon fut enveloppée du sceau de la trahison à sa famille politique et à ses idées» , estime Guillaume Peltier dans les colonnes du «Figaro» mardi, qui voit en lui le « fils caché de François Hollande et d'Emmanuel Macron». «Personne ne devrait se jeter dans les bras de celui qui a aggravé les maux français. Lui confier l'avenir de la France, c'est comme si l'Empire romain avait confié son destin à Brutus», tranche-t-il au sujet de celui qui est aujourd’hui populaire comme jamais dans les sondages.
Le vice-président des Républicains accuse également l’ex-chef du gouvernement de «lachêté» puisque selon lui «il démissionna (le 3 juillet 2020, Ndlr) en pleine crise sanitaire quand les Français souffraient comme rarement». Toujours selon le numéro 2 de LR, Edouard Philippe est «tout sauf de droite» et «fut le Premier ministre des sept plaies qui abîment la France: la dette, les impôts, la pauvreté, l'immigration massive, l'insécurité, l'islamisation et la bureaucratie ». « Emmanuel Macron suscite un tel rejet des Français que ceux qui le quittent, même par opportunité, peuvent bénéficier d’une bienveillance factice et provisoire», ajoute-t-il.
Mardi 6 avril 2021 - Les images d'une messe à Paris sans masque ni respect des gestes barrières :
En 2020, les chrétiens avaient été privés de messe de Pâques à cause du premier confinement contre le covid-19. Cette année, les célébrations ont bien pu avoir lieu, mais dans le respect de restrictions strictes pour se protéger contre le virus, notamment avec l'instauration de jauge de visiteurs dans les églises, le port du masque pour les plus de 11 ans ou encore l'application de la distanciation sociale. Des consignes qui n'ont pas été suivies lors d'une messe de 4 heures organisée le samedi 3 avril au sein de l'église Saint-Eugène-Sainte-Cécile, dans le IXème arrondissement de Paris.
Sur une vidéo de l'office diffusée par «Le Parisien», on voit les religieux sans masque collés les uns aux autres, tout comme les nombreux fidèles, serrés sans respect de la distanciation sociale et la plupart, également sans masque. Le prêtre a aussi distribué les hosties avec sa main de bouche en bouche et les baptisés ont eu leur tête plongée dans la même eau.
Le diocèse de Paris a fait part de sa «stupéfaction» après avoir découvert les images. «De toute évidence les consignes sanitaires n'ont pas été respectées. Le diocèse se désolidarise totalement de ce type de comportements. Nous allons en interne voir les suites à donner à cette affaire», a-t-il ajouté.
Mardi 6 avril 2021 - Covid-19 : Près de 1.000 clients de restaurants clandestins verbalisés à Paris depuis 5 mois :
Près de 1.000 clients de restaurants ouvrant illégalement ont été verbalisés à Paris depuis le 30 octobre, a indiqué mardi le ministère de l'Intérieur. A Paris, a-t-on détaillé, "7.345 restaurants ont été contrôlés depuis le 30 octobre" et dans "ce cadre, 300 contraventions pour ouverture irrégulière ont été dressées et près de 1.000 clients ont été verbalisés".
Une vive polémique a enflammé durant le week-end les réseaux sociaux ainsi que la classe politique après la diffusion vendredi d'un reportage de M6 sur des dîners luxueux dans des restaurants clandestins de la capitale.
Mardi 6 avril 2021 - Incendie à la collégiale d'Avesnes-sur-Helpe : une enquête ouverte pour déterminer les causes :
Un incendie a endommagé, lundi de Pâques, la collégiale Saint-Nicolas d'Avesnes-sur-Helpe, dans le Nord. L'enquête se pousuivait mardi matin, tandis que le ministre de l'Intérieur doit se rendre sur place.
L'enquête se poursuivait mardi matin pour tenter de déterminer les causes de l'incendie qui a endommagé lundi la collégiale Saint-Nicolas d'Avesnes-sur-Helpe, avec l'audition de l'homme qui aurait quitté l'édifice le dernier, a appris l'AFP auprès du parquet.
"Je n'ai aucune certitude à ce stade sur l'origine volontaire ou involontaire de l'incendie", a déclaré à l'AFP la procureure de la République à Avesnes-sur-Helpe, Cécile Gressier. L'enquête a duré toute la nuit et les experts de l'Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale (IRCGN) se trouvent sur place depuis 8H30 pour tenter d'identifier l'origine du sinistre, a-t-elle précisé. Un homme, "la dernière personne à être sortie de la collégiale" avant l'incendie, était en cours d'audition en début de matinée.
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin était attendu sur place mardi matin. "Le feu s'est propagé sur la nef droite détruisant un certain nombre d'oeuvres que nous sommes en train de répertorier avec la société d'archéologie et d'histoire de la commune et les services de l'Etat", a expliqué dans un communiqué le maire d'Avesnes-sur-Helpe, Sébastien Seguin. L'élu indique également qu'il proposera au conseil municipal de "revoir la sécurisation de (la) commune, à ce jour largement insuffisante et d'engager un grand projet de restauration de la Collégiale".
Mardi 6 avril 2021 - Dîners clandestins avec des ministres? "Un énorme poisson d’avril" dit Pierre-Jean Chalençon :
Pierre-Jean Chalençon l’affirme, il n’a jamais organisé de dîner clandestin dans son Palais Vivienne, à Paris. Le collectionneur d'art a été mis en cause dans un reportage de M6 où il affirmait en voix off déguisée: «J’ai dîné cette semaine dans deux ou trois restaurants qui sont soi-disant des restos clandestins, avec un certain nombre de ministres». Il faisait partie des organisateurs, selon ce reportage, de soirées privées et interdites en raison des mesures sanitaires liées au covid-19. Face à ses propos, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé l’ouverture d’une enquête et a affirmé, mardi sur Europe 1, qu’à sa connaissance, «il n'y a pas de ministres» parmi les participants à ces repas.
Sur BFMTV, Pierre-Jean Chalençon a expliqué mardi n’avoir rien à se reprocher. «Non, je n’organise pas de dîner, pas de soirée, rien du tout ! Au Palais Vivienne ou ailleurs. Ça fait 15 mois que le Palais Vivienne est fermé», a-t-il lancé. Allant encore plus loin dans sa défense, il a affirmé qu’il s’agissait en fait d’un «énorme poisson d’avril». «C'est le plus gros poisson d'avril de ces 10 dernières années. Un poisson d'avril qui a marché. Je ne pensais pas qu'il marcherait à ce point-là», a-t-il indiqué.
Pierre-Jean Chalençon a cependant reconnu avoir organisé une soirée la semaine dernière, sa première, afin de se préparer prochainement au bicentenaire de la mort de Napoléon. «J'ai décidé avec mon équipe de célébrer Napoléon. J'organise alors des dîners, des déjeuners napoléoniens et des visites. J'espère une réouverture assez prochaine. Mais nous avons anticipé et la semaine dernière, c'était une sorte de soirée zéro. Nous avons mis en exergue quelques personnes. Peut-être une douzaine de personnes, et elles sont parties très tôt», a-t-il assuré. Et d’ajouter : «Nous avons fait comme s'il y avait une soirée au palais, mais il n'y avait rien à manger. Une soirée pour faire des photos, pour montrer aux entreprises et aux chefs d'entreprises le palais Vivienne». Il jure d’ailleurs ne pas avoir de cuisine dans son palais. «Si on ne peut plus avoir de l’humour, a-t-il glissé. C'était une blague. La France entière me connaît, sait que j'ai beaucoup d'humour, que je rigole. En attendant, je ne reçois pas de ministres, quand je reçois un copain ou une copine, c'est le maximum».
Mardi 6 avril 2021 - "École à la maison" : Bugs pour le lancement, Blanquer dénonce des cyberattaques :
Tout devait être prêt pour l'enseignement à distance mais comme l'an dernier, l'école à la maison a débuté mardi avec des bugs liés à des serveurs défaillants et des attaques informatiques, selon le ministère de l'Education nationale. Une partie des problèmes de connexion s'expliquerait par des attaques des serveurs, venues de l'étranger, a assuré Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Education nationale.
Dans un communiqué, le Cned (Centre national d'enseignement à distance) a indiqué mardi soir son intention de "déposer plainte", "devant ces actes délibérés de malveillance". Il évoque notamment "plusieurs dizaines d'attaques envers le site de continuité pédagogique +Ma Classe à la Maison+, qui n'ont pu être totalement bloquées par l'opérateur". Selon le Cned, "l'ensemble des éléments techniques liés à ces cyberattaques ont été transmis ce jour à l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi)" et "leurs experts vont analyser ces données pour identifier la nature de ces attaques".
Dans un autre communiqué, le ministère de l'Education nationale, assure que "les cellules de crise des collectivités travaillent activement pour que les derniers dysfonctionnements soient réglés et que la fluidité soit pleinement rétablie dès mercredi matin pour tous les élèves". Mais "Combien d'élèves et de familles ont le sentiment de revivre la même impréparation, encore et encore ?", pouvait-on lire mardi sur Twitter. De nombreux messages faisaient état du même problème: "Et voilà, ça a planté à 9h02", "j'étais prête pour faire cours à distance mais ce n'était visiblement pas le cas de l'Education nationale"...
Les ENT (environnements numériques de travail) sont gérés par "les collectivités locales, qui dépendent d'un opérateur privé à Strasbourg victime d'un incendie il y a quelque temps, qui n'a pas pu faire face à l'afflux de connexions ce matin", a expliqué Jean-Michel Blanquer, en déplacement mardi matin dans une école à Paris accueillant les enfants des personnels prioritaires. Dans un tweet, Michel Paulin, le dirigeant de cet opérateur privé nommé OVHcloud, a affirmé que "OVHcloud n'est pas responsable des dysfonctionnements de certains services d'éducation à distance". Il ajoute aussi que "l'incendie de Strasbourg n'a aucun lien avec ces derniers" et que "des régions ENT affectées et des applications indisponibles ne sont pas hébergées chez OVHcloud !".
Mardi 6 avril 2021 - La Floride déclare l'état d'urgence, un énorme réservoir d'eaux polluées menace de céder :
Le revêtement plastique d'un réservoir, contenant plus d'un million de mètres cubes d'eaux usées, a commencé à fuir il y a plusieurs jours en Floride. Il menace de provoquer une immense inondation et un possible désastre environnemental dans la fragile baie de Tampa.
Une équipe d'ingénieurs a déterminé lundi soir que l'anomalie détectée dans le réservoir d'eaux usées d'une ancienne usine de phosphate en Floride, qui menace de rompre et de provoquer une immense inondation, n'était pas une deuxième fissure, ont indiqué les autorités. Des ingénieurs fédéraux et locaux "se sont rendus sur les lieux afin d'en évaluer les conditions et ont établi que le site était assez sécurisé pour continuer les travaux", a indiqué l'agence de protection environnementale de la Floride. "Un drone infrarouge a identifié une signature qui pourrait indiquer une deuxième fissure" dans le réservoir de Piney Point, avait affirmé quelques heures plus tôt à la presse Jake Saur, directeur de la sécurité publique du comté de Manatee, sur la côte Ouest de cet Etat américain.
L'état d'urgence a été déclaré afin d'allouer de nouveaux fonds pour affronter cette potentielle crise sur le site industriel de Piney Point, une ancienne usine de phosphate, composé servant à la production d'engrais. L'eau contaminée est en train d'être déversée dans la baie de Tampa pour éviter que la région soit inondée, bien que cette solution menace un écosystème fragile dont dépendent la vie marine mais aussi le tourisme. L'élu républicain de Floride Vern Buchanan s'est dit "très préoccupé" et a appelé l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) à intervenir.
Mardi 6 avril 2021 - Un "lien" confirmé entre le vaccin AstraZeneca et les thrombose :
Un responsable de l'EMA confirme l'existence d'un «lien» entre le vaccin AstraZeneca et les cas de thrombose observés après son administration, dans une interview au quotidien italien «Il Messaggero» publiée mardi. «Nous pouvons désormais le dire, il est clair qu’il y a un lien avec le vaccin. Ce qui cause cette réaction, cependant, nous ne le savons pas encore», affirme Marco Cavaleri, responsable de la stratégie sur les vaccins à l'Agence européenne des Médicaments (EMA). «Pour résumer, dans les prochaines heures nous dirons qu’il y a un lien, mais nous devons encore comprendre comment cela se produit», ajoute-t-il, alors que l'EMA doit se réunir sur le dossier du 6 au 9 avril.
«Nous cherchons à obtenir un tableau précis de ce qui se passe, à définir de manière précise ce syndrome dû au vaccin (...) Parmi les personnes vaccinées, il y a un nombre de cas de thromboses cérébrales chez les personnes jeunes supérieur à ce à quoi nous nous attendrions. Cela nous devrons le dire», a-t-il encore déclaré.
Depuis plusieurs semaines des suspicions sont apparues sur de possibles effets secondaires graves, mais rares, après l'observation chez des personnes vaccinées avec AstraZeneca de cas de thromboses atypiques. Des dizaines de cas ont déjà été recensés, dont plusieurs se sont soldés par un décès. Au Royaume-Uni, il y a eu 30 cas et sept décès sur un total de 18,1 millions de doses administrées au 24 mars. Jusqu'ici, l'EMA soutenait qu'«aucun lien causal avec le vaccin n'est prouvé», même s'il est «possible», et que les avantages de la vaccination contre le coronavirus l'emportent toujours sur les risques.
Pour Paul Hunter, spécialiste en microbiologie médicale de l'université d'East Anglia interrogé par l'AFP, «les éléments de preuves penchent plutôt dans le sens que le vaccin Oxford-AstraZeneca soit bien la cause».
Mardi 6 avril 2021 - Extension d’un élevage intensif de poulets: L214 sonne l’alerte dans le Pas-de-Calais :
C’est une usine à viande sur pattes située à Pihem, dans le Pas-de-Calais, comme il en existe partout en France où 80% des poulets de chair sont concentrés dans des élevages standards, sans accès à l’extérieur. A travers une vidéo tournée en mars 2021, L214 dévoile une nouvelle fois les conditions dans lesquelles sont cloîtrés les animaux.
Ici, l’établissement élève 22 000 poulets entassés à perte de vue, à 21 par m2. « La sélection génétique, couplée à une alimentation -maïs, soja OGM- destinée à les faire grossir très vite, entraîne de grandes souffrances », témoigne l’association. Les images montrent des volatiles à 15 jours de vie, créatures à la Frankenstein, têtes de poussins sur des corps de poulets. À 30 jours, beaucoup d’entre eux sont boiteux, déplumés, et leur peau, brûlée par une litière souillée d’urine et de fientes. Malgré les doses d’antibiotiques, certains ne peuvent même plus atteindre les mangeoires et les abreuvoirs. Les survivants sont envoyés à l’abattoir entre 35 et 41 jours.
Alors que 91% des français sont favorables à rendre obligatoire un accès extérieur aux animaux d’élevage (sondage août 2020 Ifop/Fondation Brigitte Bardot), l’exploitant souhaite pousser les murs. Le programme est conséquent : il s’agira de construire deux autre poulaillers de 2400 m2 chacun pour passer à plus de 850 000 poulets produits chaque année. « C’est un projet démesuré, un calvaire pour les animaux et une aberration économique, déplore L214. L’éleveur doit emprunter près de 1,4 M€ sur 12 ans. Il devra rembourser 10 500 € par mois, tout ça pour espérer se verser un salaire dérisoire de 9 600 € par an, soit 800 € par mois ! » De son côté pourtant, l’éleveur voit un moyen d’assurer l’avenir de sa ferme : « Dans un contexte agricole difficile, les exploitations ont besoin de se diversifier, de s'agrandir pour pérenniser leurs productions afin d'assurer une stabilité dans leurs revenus », indique-t-il dans sa demande d’autorisation environnementale.
Mardi 6 avril 2021 - Sondage Ifop: pas d'effet Waouh pour Bertrand, Véran progresse, Blanquer dégringole :
Le président de la région des Hauts-de-France Xavier Bertrand n’a pas renversé pas la table. L’annonce de sa candidature à la présidentielle dans le magazine « Le Point » et sur Europe 1 n’a pas déclenché une vague d’enthousiasme dans le monde politique, singulièrement à droite. Les Français semblent plutôt mitigés, selon les résultats du tableau de bord Ifop-Fidu-cial pour Paris Match et Sud Radio. L’ancien ministre de Nicolas Sarkozy recule de 4 points, ne recueillant plus que 39 % de « bonnes opinions».
Voilà donc le candidat à l’élection présidentielle qui pointe à la 15e place et décroche par rapport à Emmanuel Macron (8e) et Jean Castex (9e). Une douche froide pour le Picard, qu’il convient de nuancer. Son entrée dans le match de 2022 lui fait perdre essentiellement du terrain à gauche (– 6) et chez les électeurs de La République en marche (– 10). Preuve qu’il « clive », un peu comme Nicolas Sarkozy en 2007, avant sa campagne victorieuse. Xavier Bertrand pourra se consoler avec sa nette hausse à droite (+7), notamment chez Les Républicains, où il séduit huit sympathisants sur dix. Ce qui constitue un bon socle de popularité à droite. Il recueille même 40% de «bonnes opinions» chez les lepénistes. À droite, deux personnalités reprennent des couleurs: Nicolas Sarkozy, en forte baisse le mois dernier, après sa condamnation par la justice, regagne 4 points, tandis que l’ambitieuse Valérie Pécresse poursuit sa trajectoire et progresse de 2 points. La patronne de l’Île-de-France fait jeu égal avec Xavier Bertrand chez les sympathisants LR (79%).
Si les Français sont globalement insatisfaits de la gestion de la crise sanitaire, ils épargnent l’exécutif en termes de popularité. Emmanuel Macron (– 1) et Jean Castex (– 1) restent stables à un honorable score. En première ligne depuis le début de l’épidémie, le ministre de la Santé, Olivier Véran, engrange 4 points et se hisse à la 4e place de ce palmarès. Devenu le « référent santé » des Français, le ministre médecin s’en tire très bien malgré les critiques sur son style parfois cassant. Il séduit les moins de 35 ans (+7), la gauche (+ 3) et les sympathisants LREM (+4). Symboliquement, il dépasse le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, lui en plein trou d’air (– 5). Mais c’est Jean-Michel Blanquer qui paie l’addition du troisième confinement. La fermeture des écoles coûte cher au ministre de l’Education nationale, qui recule de 5 points, soit 7 en deux mois. Les hospitalisations pour Covid des ministres Roselyne Bachelot (–3) et Elisabeth Borne (–3) n’ont pas créé d’effet de sympathie.